2023 GIEC synthèse

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A propos du rapport de synthèse du GIEC – mars 2023

2023

Professeur de géopolitique de l’énergie, Adel El Gammal estime qu’un discours vérité s’impose sur la crise climatique. Mais il ne faut pas abandonner les efforts.
Un chiffre : à la veille du sommet de Paris, la COP 21 en 2015, les projections de réchauffement climatique tablaient sur une hausse de la température de 4°C par rapport à l’ère préindustrielle. Aujourd’hui, on envisage, au pire, un réchauffement de 2,9°C, au mieux de 2,4°C.
Entretien avec le Président de la coalition climat Nicolas Van Nuffel
Les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter. Les engagements de réduction pris par les Etats ne permettront pas d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, alerte l’ONU.
Dans le cadre de l’opération « pourquoi », les abonnés du « Soir » ont soumis plus de 1.000 questions à la rédaction. Découvrez notre réponse à la question posée par Josiane (Bruxelles).
Devant la cour d’appel de Bruxelles, des plaignants demandent à la justice d’imposer des objectifs climatiques plus ambitieux aux gouvernements des régions et du fédéral.
Les « transformations » dont parle le Giec – des changements radicaux, touchant au cœur de notre système économique et social, à notre agriculture, à nos modes de consommation, à nos habitudes de mobilité, à notre alimentation – sont loin d’être acquises.
Alors qu’une vague de chaleur s’installe dans le sud de l’Europe, les phénomènes climatiques extrêmes semblent s’aggraver. S’il y a une petite accélération, tout cela figurait dans les rapports du Giec, dit le climatologue belge Jean-Pascal van Ypersele qui en brigue la présidence.
La canicule qui sévit dans l’Atlantique Nord pourrait avoir de graves conséquences sur la biodiversité. Des moules aux poissons en passant par les herbiers, la nature est exposée à ces phénomènes qui se multiplient.
La banquise en Antarctique atteint des records à la baisse. Celle en Arctique pourrait disparaître dès 2030. Et les océans ont un gros coup de chaud. Des remous dans l’eau…
Après des claquements de portes et d’interminables palabres, les gouvernements belges semblent sur le point de trouver un accord à propos du règlement européen sur la restauration de la nature.
Quatorze militants de Greenpeace comparaissent dès ce mercredi 7 juin devant un tribunal brugeois pour avoir manifesté contre Fluxys à Zeebruges. Certains craignent un durcissement de l’appareil judiciaire et des forces de l’ordre contre les militants pour le climat.
La crise climatique s’accélère et la question de la transition s’invite dans les médias. Ces derniers l’ont bien compris mais ne sont néanmoins pas épargnés par la critique : trop peu présents ou, au contraire, trop militants. Alors, comment (bien) parler des changements climatiques et de leurs conséquences ? En Belgique, plusieurs académiques ont appelé les médias « à mener en leur sein une réflexion radicale et globale sur la manière d’aborder les enjeux et questions relatives au climat et à la biodiversité ». Un message (en partie) entendu dans les rédactions, notamment au Soir. Un pôle Planète avec sept journalistes a été créé pour traiter l’environnement, la mobilité ou l’énergie de manière globale. Mais les écoles de journalisme ne sont pas en reste et s’interrogent sur l’opportunité de modifier leurs programmes de cours pour y faire une meilleure place aux questions climatiques, environnementales et aux enjeux de la transition. Au-delà des écoles de journalisme, si les universités francophones sont à d
Une équipe de quarante chercheurs a calculé et quantifié les limites de notre planète au-delà desquelles de graves dysfonctionnements sont à craindre. Et appelle à une « transformation sans délai » alors que toutes les limites « sûres » sont dépassées.
Les questions de durabilité et de transition sont de plus en plus présentes dans les médias. Dans les rédactions et les écoles de journalisme, la manière d’appréhender ces thématiques est en pleine évolution. Et c’est également le cas au « Soir », où s’installe un pôle « Planète »
Notre pays doit remettre un nouveau plan climat pour atteindre son objectif 2030. Les projections et les premiers signaux politiques provenant de Flandre laissent peu de place à l’optimisme.