Uniquement les Articles de la décennie 2020
Les champs auteur(e)s & mots-clés sont cliquables. Pour revenir à la page, utilisez le bouton refresh ci-dessous.
filtre:
agriculture alimentation
Extrait de la conférence de Jean-Marc Jancovici à Télécom Paris, ingénieur diplômé de Polytechnique et de Télécom Paris, fondateur du cabinet Carbone 4 et président du think tank The Shift Project. Il y aborde les défis de notre civilisation face à la contrainte énergétique, à la décroissance des ressources fossiles, à l’urbanisation et à la viabilité des grandes métropoles. Jancovici explique comment la baisse de la natalité s’inscrit dans une dynamique globale et comment les chaînes agricoles et logistiques devront s’adapter dans un monde sobre en énergie. Il montre que la taille des villes dépend historiquement du surplus agricole accessible et dénonce la fragilité des mégapoles modernes dépendantes des énergies fossiles. À travers l’exemple de Rome et de l’Île-de-France, il illustre la nécessité d’un rééquilibrage territorial dans un monde à énergie contrainte.
“We’re losing 120 calories per person, per day, for every degree of global warming.” That stark data point from a 2025 Nature study signals more than a threat to food security, it points to a growing risk to global financial security. Food system instability exposes markets to cascading shocks: inflation, trade disruption, insurance losses and sovereign credit stress. Yet these risks remain largely unaccounted for in core financial systems.
Nous acteurs Français, Belges et Européens de la santé publique, de l'agriculture biologique et de l’environnement, prenons l’engagement d’unir nos forces pour faire advenir un nouveau chapitre de la santé publique grâce à une alimentation et une agriculture (jardins familiaux, élevage, grandes cultures, arboriculture, maraîchage, vignobles, etc) sans pesticides de synthèse.
Notre nourriture est contaminée par au moins 183 types de résidus de pesticides. Une pollution stable, mais dont l’effet cocktail – le mélange de ces produits – est peu documenté. Tous les aliments ne sont pas concernés au même niveau. On vous aide à y voir plus clair.
Anne Trombini, directrice générale de l’association Pour une Agriculture du Vivant, insiste sur l’urgence de repenser nos modes de production et de coopération pour garantir l’avenir de notre alimentation.
Le journaliste Hugo Clément enquête sur l'industrialisation de l'agriculture et ses conséquences pour l'environnement et notre santé. Nous n'avons jamais produit autant de nourriture et, pourtant, nous sommes en train de détruire le fragile équilibre qui permet de nous nourrir. Sols surexploités, eaux dégradées, pollution chimique, qualité sacrifiée... L'abondance de nourriture repose aujourd'hui sur la destruction de la Nature, donc sur la disparition de nos moyens de subsistance. Quel paradoxe ! Le paradoxe de l'abondance est à la fois une investigation dans les coulisses de l'agro-industrie, une mise en perspective historique et un carnet de solutions. Hugo Clément identifie des pistes pour sortir de ce cercle vicieux et met en lumière des paysans qui nous montrent la voie pour construire un système alimentaire durable.
Pour Laure Verdeau, directrice de l’Agence bio, il faut créer un droit au bio et massifier la consommation et l’agriculture respectueuses de l’environnement comme de la santé.
Un rapport publié par le ministère de l’Agriculture dessine quatre scénarios pour l’avenir du secteur. Normes environnementales, concurrence de l’agro-alimentaire, prix... L’étude interroge les politiques publiques actuelles.
Contre la loi Duplomb et contre une nourriture « dopée aux pesticides », de grands cuisiniers sortent de l’ombre : ils disent vouloir protéger leurs clients, les maraîchers, et la terre que ces derniers travaillent.
Quelques jours avant la promulgation par la France de la loi Duplomb, sans réautorisation de l'acétamipride, la Commission européenne a acté une hausse des limites maximales de résidus de ce pesticide pour certains aliments.
Un collectif de près de 400 chefs cuisiniers et acteurs de la restauration, dont Chloé Charles, Mauro Colagreco et Olivier Roellinger, appelle, dans une tribune au « Monde », au retrait de cette loi controversée, à l’instauration d’un moratoire sur l’usage des pesticides et à une transformation profonde du système alimentaire français.
Dans leur rapport annuel sur l’agriculture publié mardi 15 juillet, la branche alimentation et agriculture des Nations unies et l’organisation intergouvernementale d’études économiques appellent à accélérer les pratiques durables pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Une étude du panel d’experts IPES-Food souligne que les systèmes alimentaires consomment 15 % de la production mondiale en énergies fossiles et 40 % des produits de la pétrochimie.
Une centaine d’organisations nationales et locales de la société civile appellent à une mobilisation le 29 juin pour dire non à la proposition de loi Duplomb qui annihile toutes avancées environnementales.
Une étude de chercheurs américains, publiée mercredi 18 juin, évalue les impacts de différents scénarios de réchauffement sur les rendements de six grandes cultures, dont le blé, le maïs ou le soja. Les zones aujourd’hui tempérées et très productives figurent parmi les plus touchées.
Even if agricultural practices adapt in response to higher temperatures, five of the world's six main staple crops will suffer severe losses due to climate change. Global corn yields are projected to fall by about 12 or 28 per cent by the end of the century
Alors que les engrais phosphatés ont été pointés dans les contaminations à ce métal cancérogène, deux chercheurs de l’Inrae, Thibault Sterckeman et Jean-Yves Cornu, expliquent que ceux-ci n’ont qu’un rôle secondaire dans les stocks de l’élément chimique dans les sols.
Ce métal lourd contamine les sols et l’organisme des Français. Tabac, alimentation, agriculture… Reporterre fait le point sur les solutions individuelles et collectives pour réduire les risques.
C'est la seule de Bretagne. Une ferme appartenant à une commune. Depuis mars dernier, Auray (Morbihan) a décidé d'investir dans l'acquisition d'une exploitation de maraîchage bio. Deux employés communaux ont été recrutés...
La chercheuse Hélène Grosbois, autrice de l’important ouvrage La disparition du vivant et moi, et Céline Bertrand de la Cellule environnement de la Société scientifique de médecine générale (SSMG) nous aident à y voir plus clair. Impossible pour nos deux expertes d’aborder l’alimentation sans son corolaire le plus alarmant : l’impact des pesticides sur la santé du vivant. Pour une raison incompréhensible, nous, humains, humaines, aimons nous extraire de notre écosystème, jusqu’à nous en croire si ce n’est supérieur·es, tout du moins déconnecté·es, donc peu impacté·es.
Eat-Lancet report recommended shift to more plant-based, climate-friendly diet but was extensively attacked online [...] The report recommended that if global red meat eating was cut by 50%, the “planetary health diet” would provide nutritious food to all while tackling the harms caused by animal agriculture, which accounts for over 14% of all greenhouse gas emissions worldwide. It suggested individuals – particularly in wealthy countries – should increase their consumption of nuts, pulses and other plant-based foods while cutting meat and sugar from their diets.
Deux jours avant la journée mondiale de la santé, une grande marche contre les pesticides était organisée samedi dans la capitale, à l’appel d’une centaine d’associations. Victimes, scientifiques, artistes, médecins… toutes et tous ont uni leurs forces pour défendre un «printemps bruyant». Vert y était.
Des crevettes de la mer du Nord contaminées par des substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées (PFAS) ont été détectées sur plusieurs sites dans les eaux côtières belges et néerlandaises, ressort-il vendredi d'une étude de l'institut flamand de recherche sur l'agriculture, la pêche et l'alimentation (ILVO).
Plutôt nourrir. La quête de la souveraineté alimentaire est martelée dans le projet de loi d’orientation agricole, soumis à un vote définitif vendredi. Mais le sens que les droites LR et macronistes lui donnent, synonyme de production intensive et d’exportations massives, est à l’opposé de sa définition historique liée à l’altermondialisme.
Une étude à paraître, mandatée par la Confédération, révèle la présence de résidus issus de l'abrasion de pneus dans les légumes consommés en Suisse. Près du tiers des légumes analysés contenaient des additifs chimiques utilisés dans la fabrication de pneumatiques.
Toujours plus eau. Selon France stratégie, la consommation d’eau dans l’agriculture va s’envoler sous l’effet du changement climatique. Dans un important rapport, le service présente trois scénarios pour le futur, du plus gourmand au plus sobre.
Un rapport de l’ONG Générations futures publié ce mardi 17 décembre fait état de la contamination massive des fruits et légumes non-bio français. Quelque 137 substances actives différentes ont été retrouvées.
Depleted soil leads to reduced yields, forcing farmers to rely on fertilizers that raise food production costs, consumer prices.
La Wallonie soutient-elle suffisamment l’agriculture bio ? En regard du plan visant 30% de surfaces agricoles en bio d’ici 2030, la question se pose. Actuellement, ce sont 7,6% des terres belges qui sont exploitées en bio. Mais malgré les primes, les agriculteurs bio rencontrent des obstacles financiers. De plus, le développement des circuits courts et des filières locales détourne parfois l’attention du bio.
Au Malawi, les effets conjugués des cyclones et des épisodes de sécheresse, amplifiés par le dérèglement climatique, ont plongé le pays dans l'insécurité alimentaire. Si des tentatives d'adaptation commencent à émerger dans ce pays dépendant de son agriculture, elles peinent à se généraliser.
Les petites exploitations agricoles des pays en développement, colonne vertébrale des systèmes alimentaires mondiaux, doivent être au cœur du plan de financement mondial de l’action climatique négocié à Bakou, affirme dans une tribune au « Monde » Alvaro Lario, président du Fonds international de développement agricole (FIDA) des Nations unies.
Les crues qui ont fait plus de 56 000 déplacés dans la vallée du fleuve Sénégal mettent en péril la sécurité alimentaire du pays en noyant les cultures depuis près d’un mois.
Le philosophe, romancier et essayiste participera à la table ronde « Agriculture et alimentation : comment accélérer les transitions ? » dans le cadre du festival Néo Terra qui se tiendra à Darwin, à Bordeaux, du 28 au 30 novembre, en partenariat avec « Le Monde ».
Le gouvernement wallon a pris une série de mesures, jeudi, afin de limiter les quantités de boues issues de stations d'épuration urbaines utilisées comme fertilisants agricoles.
Le gouvernement wallon a pris une série de mesures, jeudi, afin de limiter les quantités de boues issues de stations...
C’est une habitude. Sans qu’on s’en rende compte, on n’y pense même plus. On flâne sous la douche, on lave la vaisselle en écoutant la radio, on lance une machine de linge, puis on tire la chasse après un passage aux toilettes. L’eau qu’on utilise s’en va ensuite dans l’égout et termine dans une station d’épuration proche de chez nous. Là-bas, elle passe par différents bassins pour être nettoyée. Au bout du processus, d’un côté, il y a l’eau claire rejetée dans les cours d’eau ; de l’autre, il reste une matière organique, dont on ne parle pas souvent, un résidu solide qu’on appelle boue d’épuration.
La Déclaration de politique régionale du nouveau Gouvernement wallon relègue l’alimentation au second plan[1]. Les enjeux de notre alimentation sont primordiaux et interconnectés. Ils nécessitent une politique qui intègre et coordonne tous les secteurs - santé, emploi, formation, agriculture, économie, social, environnement - et la mise en application des principes de sécurité et souveraineté alimentaires.
Certains pesticides ayant été interdits, le gouvernement entend les remplacer. Le ministère de l'Agriculture évoque une centaine de nouveaux produits mis sur le marché bientôt.
Le média d'investigation De Olho Nos Ruralistas se veut comme la vigie de l'agrobusiness brésilien, de ses atteintes à l'environnement et de ses liens avec les sphères politiques.
High-level policy discussions have built momentum for “food system transformation” that would help farmers address the climate crisis.
Après les inondations survenues fin juillet, le pays craint que de nouvelles pluies et des températures supérieures à la moyenne menacent la production agricole. Pyongyang est par ailleurs rétif à accepter toute aide extérieure, notamment celle du frère ennemi du Sud.
Il y a eu une poignée de précurseurs : quelque 50 fermes walonnes étaient bio en 1991 pour une superficie totale de 807 hectares. La croissance a été continue depuis lors, le cap des 50000 hectares de superficie bio étant passé en 2011 et celui des 1000 fermes en 2012. Ce sera même 2024 fermes bio en 2022 pour une superficie totale de 93526 hectares. Le bio tenait la forme. Le vent a toutefois légèrement tourné l'année dernière avec une perte nette de 10 fermes bio. C'était une première. Bien sûr, le bio n'est pas un monde parfait. Il y a des chasseurs de primes, de grands maraîchers qui cassent les prix et étranglent financièrement les plus petits ou encore des producteurs qui n'ont pas le bio dans l'âme. La très grande majorité a toutefois adopté ce modèle par conviction, et certainement pas par facilité. Nous en avons rencontré six.
Une maladie, le Huanglongbing (HLB) est en train de dévaster les vergers de très nombreux pays, provoquant de très lourdes pertes de production d’agrumes.
Le groupe spécialiste des marchés agricoles estime, d’après un récent sondage de terrain, que la récolte de cette année est la plus faible, en volume, depuis 1983, et regrette également une qualité des blés très hétérogène.
Après les pluies à répétition des derniers mois, les cultures céréalières ont souffert, et l’agriculture bio ne fait pas exception. Dans l’Yonne, les paysans racontent une productivité en chute et un avenir qui s’assombrit. Perreux (Yonne), reportage L’air est lourd, autant que l’humeur est morose.
L’île située au sud de la péninsule italienne est frappée par une sécheresse historique, dont les conséquences sont particulièrement violentes sur l’agriculture. Face à la pénurie d’eau, les éleveurs sont contraints de prendre des mesures extrêmes et de sacrifier une partie de leurs animaux, raconte “Fanpage”.
This report reveals the tactics of Big Meat and Dairy companies to delay, distract, and derail action on transforming the food system, mirroring strategies used by the tobacco and fossil fuel industries. Food systems are responsible for around a third of global greenhouse gas emissions, with approximately 60% coming from animal agriculture, the largest source of man-made methane emissions.
Le changement climatique rendra les récoltes futures moins prévisibles et les conditions météorologiques extrêmes entraîneront une pénurie de certains produits, met en garde jeudi Nicole Freid, patronne de l’entreprise néerlandaise de fruits et légumes en boîte HAK.
Une étude auprès de mamans originaires de la région de Charleroi a révélé la présence de pesticides dans leur lait. Les chercheurs en ont également découvert dans du lait artificiel.
Selon le ministre de l’Agriculture, l’élevage industriel n’existe pas. C’est bien évidemment faux, prouve Jean-Marc Gancille, auteur de Comment l’humanité se viande. Il en retrace l’histoire dans cette tribune. Jean-Marc Gancille est essayiste, auteur de Comment l’humanité se viande — Le véritable impact de l’alimentation carnée, éd. Rue de l’Échiquier, 2024 En marge de l’examen du projet de loi d’orientation pour la souveraineté agricole, finalement adopté le 28 mai 2024, le ministre de l’Agriculture, (...)
La région montagneuse de l’Ouest, riche d’oliviers, de figuiers et d’amandiers jusqu’à la fin des années 1990, se vide progressivement de ses habitants et de ses troupeaux. ... Située à 200 km au sud-ouest de Tripoli, cette zone « très pluvieuse jusqu’à la décennie 1986-1996 », selon lui, était connue pour ses plantations d’oliviers, figuiers et amandiers. Aujourd’hui, le spectacle est désolant : au milieu d’un désert rocailleux battu par le vent, les arbustes, souffrant du manque de pluies et de températures dépassant les normales saisonnières, peinent à produire des fruits ou sont complètement asséchés.
usqu’au troisième quart du XXe siècle, un virus de la grippe aviaire qui se serait propagé à un poulet ou à un porc domestique se serait rapidement retrouvé dans une impasse. Presque tous les poulets étaient élevés dans des fermes familiales, dans des troupeaux de quelques dizaines d’unités: 400 formait déjà un très grand élevage. Les porcs étaient élevés en nombre beaucoup plus restreint. Par conséquent, même si le virus était très contagieux, il aurait rapidement manqué de nouveaux hôtes à infecter. Les choses ont changé avec ce que l’on a appelé «l’altération la plus profonde de la relation entre l’animal et l’homme depuis 10 000 ans» [6], à savoir l’expansion rapide d’exploitations d’alimentation animale concentrée (CAFO), plus précisément appelées «fermes industrielles».
Après un jour et demi de débats, l’Assemblée nationale a adopté l’article 1 remanié du projet de loi agricole, qui définit la souveraineté alimentaire et inscrit l’agriculture comme un «intérêt général majeur». Une mesure controversée.
Entre hausse des prix, crise écologique et baisse de la productivité, la filière doit aujourd’hui se transformer si elle veut survivre.
Une étude de WWF France met en avant le manque d’informations des Français sur les pesticides. Un résultat qui explique, selon l’association, leur manque de réactions aux annonces récentes.
Si les méfaits pour la santé des aliments ultra-transformés sont de plus en plus connus. L'impact de ces produits sur notre modèle agricole l'est moins. Il est pourtant colossal.
Le bio espagnol n’est pas un « faux bio ». Il existe toutefois des différences avec la France car leur système agricole est pensé pour l’exportation.
Le siège de plusieurs partis et lobbies présents à Bruxelles ont été visés par une action des militants de Greenpeace Belgique vendredi matin, pour dénoncer la pression que les grandes entreprises font subir aux agriculteurs, a indiqué l’ONG. Les activistes ont pointé du doigt les profits engrangés par les multinationales "au détriment des agriculteurs, des consommateurs et de la nature". Les sièges du MR, du CD&V, de l’Open VLD et du Parti populaire européen (PPE) ont été visés par les activistes.
Cœur : des passionnés sauvegardent des anciennes variétés reproductibles dont les graines sont librement partagées. Pique : les multinationales de la semence privatisent le vivant en déposant des brevets leur réservant des droits exclusifs sur des variétés de plantes.
L’un travaille en conventionnel, l’autre en bio. Les pesticides ? Les viticulteurs Anthony Bafoil et Christian Vigne ne sont pas d’accord. Mais conviennent que l’agriculture doit « changer de logiciel ».
Malgré une importante surface agricole utile rapportée à ses habitants et une balance agroalimentaire positive, la France est loin de la souveraineté alimentaire, constatent les universitaires Ivar Ekeland, Dominique Méda et Philippe Pointereau, dans une tribune au « Monde ».
Face à la colère des agriculteurs, le gouvernement a annoncé une nouvelle salve de mesures parmi lesquelles la suspension du plan Ecophyto sur la réduction des pesticides. Côté européen, la Commission promet quant à elle de revenir sur l’obligation de mise en jachère. Deux revendications fortes du syndicat majoritaire, la FNSEA, qui appelle désormais à lever les blocages.
Selon les chercheurs, la production actuelle détruit plus de valeur qu’elle n’en crée en raison des coûts médicaux et environnementaux.
Depuis le début du mouvement de contestation des agriculteurs, la grande distribution est régulièrement ciblée. Ils lui reprochent notamment de ne pas respecter les lois Egalim, une série de textes destinés à garantir les revenus des producteurs agricoles face aux aléas des cours des matières premières et de la position dominante des centrales d'achat. Explications.
La FUGEA est un syndicat agricole composé d’agriculteurs et d’agricultrices qui sont conscients des enjeux sociaux et environnementaux. Nous avons toujours été acteurs et actrices de l’évolution de notre secteur vers plus de durabilité et avons consentis à des changements importants dans nos fermes afin de répondre aux défis de notre société. Entre autres exemples de ces changements, le passage vers des systèmes herbagers plus autonomes, la transition vers l’agriculture biologique ou l’agriculture de conservation ou encore vers une agriculture plus autonome, le développement de la vente en circuits courts,… Tous des changements qui ont demandé des efforts et des risques importants, que nous avons osé prendre car nous sommes conscients du besoin de changer et avions l’espoir d’améliorer nos conditions de vie. Malgré ces efforts, force est de constater que nos conditions de travail et de rémunération ainsi que la considération envers notre profession sont loin d’avoir évolués dans le bon sens. Pour la FUGEA, ce
Réagissant à la présence de viandes de toutes origines dans les grandes surfaces, un ministre régional wallon vient de déclarer ceci, : « On m’a rapporté les faits et cela montre qu’il y a encore du boulot. Cela me renforce dans le fait qu’il faut un contrôle effectif de l’entrée de produits sur notre marché. Il faut une démarche qui permette de privilégier les produits européens mais il faut aussi que les commerces fassent le choix de la proximité. Je comprends l’éleveur qui habite à un jet de pierre de lieux de distribution et qui voit que la viande a traversé la moitié de la planète pour arriver jusqu’ici. C’est un non-sens d’un point de vue économique et environnemental. » C’est cette analyse qui l’amènerait à refuser (à vérifier le moment venu) le projet de Traité Mercosur.
Pour parvenir à une rémunération plus juste dans leur secteur d’activités, certains agriculteurs choisissent d’appliquer le circuit court. Et même si cette filière a connu un coup de mou après l’engouement du Covid, des clients et des producteurs s’y retrouvent. Nous nous sommes rendus à Ath, chez Coprosain, un comptoir fermier qui compte parmi les précurseurs du circuit court en Wallonie et qui prône les vertus du maintien du dialogue direct entre producteurs et consommateurs.
Pour Philippe Baret, professeur à la Faculté des bioingénieurs de l’UCLouvain, « transformateurs » et distributeurs sont largement responsables de la situation que dénoncent les agriculteurs.
En 2023, l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) a analysé 370 échantillons de denrées alimentaires à la recherche de PFAS.
Menés par la FNSEA, les agriculteurs qui manifestent leur mécontentement dénoncent la multiplication des normes environnementales. Pourtant, une agriculture plus durable peut être la solution au mal-être et aux difficultés de la profession.
Nourrir la planète tout en luttant contre le réchauffement climatique peut rapporter 10 000 milliards de dollars par an, affirme une équipe internationale de chercheurs. La transformation de la production et de la consommation fera, certes, grimper les prix agricoles, mais les bénéfices environnementaux et sanitaires compenseront la hausse.
Existing production destroys more value than it creates due to medical and environmental costs, researchers say
En tant qu’organisation de défense du droit à l’alimentation et des droits des paysan⸱nes, FIAN soutient les mobilisations des agriculteur⸱rices en Europe et en Belgique. Pour répondre à la colère légitime des agriculteur⸱rices et aux impasses du système agroindustriel mondialisé, il est urgent de mettre en œuvre la Déclaration des Nations-unies sur les droits des paysan⸱nes.
Du grain à moudre. L’impact de l’agriculture française sur le changement climatique demeure trop lourd, juge le Haut conseil pour le climat, qui appelle à une transition juste pour surmonter les «freins et verrous» du système.
En pleine crise agricole, le Haut Conseil pour le climat publie son rapport sur les effets de l’agriculture sur le climat... Et rappelle qu’il est indispensable d’aider les agriculteurs à passer à l’agroécologie.
Pour rendre notre système alimentaire plus durable et résilient, les députés soutiennent de nouvelles règles applicables à certains végétaux seulement. La commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire a adopté mercredi sa position sur la proposition de la Commission relative aux nouvelles techniques génomiques (NTG), par 47 voix pour, 31 voix contre et 4 abstentions.
À l’échelle mondiale, les systèmes agricoles et alimentaires tiennent une place importante dans les mutations climatiques en cours et à venir. Pourtant, leur diversité constitue un défi pour évaluer précisément leur durabilité en regard des contextes bio-climatiques et socio-économiques.
Les quelque 4000 producteurs suisses de pommes de terre font face depuis trois ans à des récoltes médiocres. La patate a besoin d’eau en été. Elle est frappée de plein fouet par des mois estivaux brûlants. La tension monte autour de l’usage de l’or bleu.
Depuis l’encadrement européen des OGM en 2001, de nouvelles techniques de modification génétique des plantes sont apparues, dites nouvelles techniques génomiques (NTG). Pour éclairer les discussions sur l’évolution du cadre réglementaire, l’Anses s’est autosaisie afin d’analyser les critères définissant les plantes NTG de catégorie 1, considérées comme équivalentes aux plantes conventionnelles, qui ont été proposés par la Commission européenne. L’Agence appelle à clarifier plusieurs définitions ou mécanisme de classement et le champ d’application des techniques visées. Elle pointe aussi certaines limites scientifiques et sanitaires dans la construction des critères.
Raphaël Goblet Eco-Conseiller chez Les Joyeux Résistants ; Administrateur de L’Ardoise, Monnaie Locale ; Animateur & Conférencier ; Organisateur d’événements ; Auteur, compositeur, interp…
![]()


