Uniquement les Articles de la décennie 2020
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Le 5 novembre dernier, Quantinuum a discrètement révolutionné l’informatique en commercialisant Helios, un ordinateur quantique si puissant qu’il redéfinit notre compréhension même du calcul. Pour accomplir ce que cette machine réalise en quelques instants, il faudrait exploiter l’énergie de chaque étoile de l’univers visible. Pourtant, Helios se contente de la consommation électrique d’une simple rangée de serveurs. Bienvenue dans l’ère où l’impossible devient routine.
Antonio Guterres avertit que le réchauffement climatique dépassera bientôt le seuil de 1,5 °C.
Contenir le réchauffement de la planète à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle était l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris de 2015.
L’acharnement de l’armée israélienne contre l’hôpital Nasser éclaire sur la véritable nature de la guerre menée depuis octobre 2023 contre l’enclave palestinienne, analyse l’historien Jean-Pierre Filiu, dans sa chronique.
Dans une tribune au « Monde », deux professionnels du monde animal alertent sur la « vulnérabilité des non-humains face à la brutalité du changement climatique », et dressent un bilan alarmant des effets de la canicule sur la faune sauvage.
Entre 2002 et 2021, 440 millions d’habitants ont été menacés par un feu. Ce chiffre est en hausse de 40 % en vingt ans, alors que les surfaces brûlées sont en déclin, indique une étude publiée dans « Science ».
L’organisation Médecins sans frontières signale, le 14 août, une forte recrudescence de la maladie, avec « plus de 2 300 patients » soignés dans la seule région du Darfour.
En Savoie, dans le Calvados ou dans les Pyrénées-Orientales : les interdictions de se baigner en eau douce se multiplient depuis quelques semaines. En cause, les cyanobactéries, favorisées par les fortes chaleurs et rejets agricoles, qui peuvent être toxiques pour l’humain et les chiens.
Les feux ravageurs de Gironde en 2022, ou les vagues d’incendies dans le Var en 1990 et 2003, figurent parmi les plus importants des décennies passées. Mais aucun n’a brûlé autant d’hectares à partir d’un seul foyer que celui en cours dans l’Aude.
Le gouvernement propose de saisir l’Agence nationale de sécurité sanitaire sur la question de la réautorisation du pesticide, alors que cette dernière a déjà rendu deux avis aux conclusions concordantes sur des substituts aux néonicotinoïdes.
Il y a 250 millions d’années, la Terre a connu la plus grande extinction de masse de son histoire : la crise Permien-Trias (PTME). Environ 90 % des espèces marines et 89 % des tétrapodes terrestres ont disparu. Un volcanisme cataclysmique dans en Sibérie, a provoqué ce changement par le relâchement d’énormes quantités de CO₂, de méthane et d’autres composés toxiques dans l’atmosphère. Ensuite, un super-effet de serre a régné sur la planète pendant près de 5 millions d’années, bien après la fin du volcanisme actif.
En Belgique, deux zones sont particulièrement concernées.
La plus grande extinction de masse a effacé près de 90 % des espèces de la surface de la Terre il y a environ 250 millions d’années. Mais le grand mystère de cet événement porte sur sa suite : pourquoi le globe est-il resté invivable pendant cinq millions d’années ? Des scientifiques ont peut-être trouvé la solution et elle tient en partie aux forêts tropicales. De quoi nous alerter de leur importance encore à l’heure actuelle.
Il y a environ 252 millions d’années, la vie sur Terre a subi son coup le plus catastrophique à ce jour : une extinction massive connue sous le nom de « Grande Extinction », qui a anéanti environ 90 % des espèces vivantes. Ce qui a suivi cet événement reste longtemps resté un mystère pour les scientifiques : la planète est devenue mortellement chaude et est restée dans cet état pendant environ 5 millions d’années.
En deux cents ans d’observation du climat, outre le réchauffement à l’œuvre, ce qui a changé, c’est le rôle de la science : d’une volonté de se baser sur le passé pour rassurer, elle le fait aujourd’hui pour prévenir des risques qu’encourt la planète, observe Jean-Baptiste Fressoz dans sa chronique.
Il y a une dizaine d'années, la probabilité qu'une année dépasse le seuil de réchauffement de 1,5°C était "très faible". Cela s'est pourtant produit en 2024 et devrait se reproduire avec une forte probabilité dans les cinq prochaines années. Désormais, c'est le spectre d'un dépassement du seuil de +2°C qui apparaît dans les prévisions des experts.
Les investissements climatiques stagnent en Europe, a mis en garde l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE) mardi à Bruxelles, dans une étude qui pointe le retard en matière d'éolien et de rénovation énergétique des bâtiments. Après plusieurs années de croissance soutenue, les investissements publics et privés favorables au climat dans l'UE sont passés de 491 milliards d'euros en 2022 à 498 milliards en 2023, selon ce rapport, soit une quasi-stagnation.
Si la température mondiale augmente de 2,7 °C, ce qui correspond aux prévisions se basant sur les politiques climatiques en vigueur, 76% de la masse glaciaire actuelle disparaîtra, révèle une nouvelle étude internationale à laquelle ont collaboré des chercheurs de la VUB. Si le réchauffement est limité à 1,5 °C, ce qui correspond à l'objectif des Accords de Paris, jusqu'à 54 % des glaciers pourraient être préservés.
L’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) publie ses prévisions climatiques pour les cinq prochaines années, 2025-2029. Selon l’OMM, les températures de la terre oscilleront entre +1.2°C et + 1.9°C, ce qui nous amène très près de 2°C de réchauffement en 2030 (OMM). Nous serons alors proches du climat annoncé pour la France à 4°C.
La planète se rapproche inexorablement d’un réchauffement de 1,5 °C, avertit l’Organisation météorologique mondiale ce mercredi 28 mai, augmentant le risque de phénomènes météorologiques extrêmes.
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