– Outil de recherche de références documentaires –
Uniquement les Articles
Les champs auteur(e)s & mots-clés sont cliquables. Pour revenir à la page, utilisez le bouton refresh ci-dessous.
filtre:
climat
Des heurts ont eu lieu entre des militants autochtones brésiliens et les agents de sécurité de la conférence sur le climat de l’ONU à Belem, au Brésil.
« Je suppose qu’il est tentant, si le seul outil dont vous disposez est un marteau, de traiter tout comme s’il s’agissait d’un clou. » C’est ce qu’écrivait le célèbre psychologue Abraham Maslow en 1966. Si Maslow était encore parmi nous aujourd’hui, j’imagine qu’il approuverait le corolaire selon lequel si votre seul outil est la technologie, chaque problème semble avoir une solution technologique. Et c’est une caractérisation pertinente de la pensée centrée sur les « tech bro » qui prévaut aujourd’hui dans le discours public sur l’environnement.
Parce que les énergies renouvelables coûtent moins cher que les fossiles, leur croissance exponentielle est désormais inarrêtable. Mais cela reste insuffisant pour réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre, alors que la demande énergétique est hors de contrôle, prévient l’Agence internationale de l’énergie.
Alors que la COP30 débute aux portes de l’Amazonie, de riches propriétaires de terres assènent de fake news le débat sur la déforestation. Reporterre a rencontré l’un de ces leaders, cow-boy pro-Trump résolument anti-écologiste.
Dans une tribune au « Monde », un collectif de doctorants et de doctorantes en sciences de la Terre et du climat dénonce l’hypocrisie de politiques internationales qui prétendent mener la transition écologique mais « minent, décision après décision, les moyens d’y parvenir ».
Plus de 3 000 représentant·es des peuples autochtones brésiliens se rendent à Belém, où se déroule le 30ème sommet mondial sur le climat. Sur place, l’espace «Aldeia COP» a été pensé pour défendre leurs territoires, partager leurs savoirs ancestraux et influer sur les négociations climatiques. Vert s’y est rendu.
En l'absence de Donald Trump à la COP30 au Brésil, c'est son principal opposant, le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom, qui attire la lumière mardi, en profitant pour décocher des flèches contre le président climatosceptique.
Plus de 80 pays n’ont toujours pas remis leur plan de baisse d’émissions de gaz à effet de serre pour 2035, alors qu’ils étaient tenus de le faire avant le coup d’envoi du sommet mondial. Une situation qui illustre la difficulté croissante à faire converger les efforts. […] Elles portent un nom abscons, mais, dans cette COP30 qui a débuté lundi 10 novembre à Belém, au Brésil, leur rôle est crucial. Les NDC, pour «contributions déterminées au niveau national», désignent les plans climatiques par lesquels chaque Etat s’engage, devant le reste du monde, à baisser ses émissions de gaz à effet de serre et rendre compte de ses progrès. Instituées par l’accord de Paris en 2015, ces feuilles de route doivent être actualisées tous les cinq ans, et les pays ont l’obligation de rehausser leur degré d’action à chaque nouvelle mouture.
Les Etats les plus vulnérables, soutenus par les Européens, défendent un rehaussement des ambitions concernant l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre. D’autres pays, menés par la Chine et l’Inde, veulent rouvrir le sujet de la finance climatique.
La cité fondée en 1616, dont 60 % des habitants vivent dans des bidonvilles, accueille la COP30 dans une zone ultrasécurisée. Elle incarne les paradoxes du Brésil moderne, aux portes de la forêt tropicale.
À quelques encablures du sommet onusien et de ses zones d’exposition officielles, le gouvernement brésilien a installé une «Agrizone», sponsorisée par les grands noms de l’agrobusiness. Les organisations de la société civile enragent de cette collusion affichée et dénoncent les multiples ravages de l’agriculture industrielle.
Cette figure médiatique, qui a participé aux travaux du GIEC, se voit reprocher ses activités de conseil aux grandes entreprises.
Les émissions de CO2 en Chine sont restées stables au troisième trimestre par rapport à l'an dernier selon un rapport, à la faveur du développement des véhicules électriques. Cela laisse présager une année 2025 à l'équilibre en matière d'émissions totales.
Les émissions de CO₂ chinoises sont restées stables au troisième trimestre, comme depuis mars 2024. Elles pourraient même baisser cette année. La pollution générée par le secteur des transports a notamment diminué de 5 %, grâce à l’essor des voitures électriques.
Dans le cadre de la Conférence de Belém de 2025 sur les changements climatiques (COP30), le président brésilien Lula a lancé un fond inédit. L’objectif ? Motiver les pays en voie de développement à protéger leurs forêts tropicales. Avec cette mesure, le chef d’état entend combler une lacune : dans certains pays, il est plus rentable d’abattre les arbres que de les préserver.
Alors que les vagues de chaleur se multiplient, le Programme des Nations unies pour l’environnement alerte sur une forte augmentation de la demande d’appareils climatiseurs, et plaide pour des solutions moins polluantes.
Pékin est lancé dans une course à l’installation d’énergies renouvelables, tirant l’effort mondial vers la transition énergétique.
Depuis l’accord de Paris sur le climat en 2015, le solaire et l’éolien se développent à un rythme phénoménal mais le charbon, le pétrole et le gaz restent dominants. La COP30 de Belem, au Brésil, permettra de tester la volonté politique des Etats d’organiser une sortie des énergies fossiles.
Arbres asphyxiés, épines tombées… Dans la forêt de Fontainebleau, les conséquences du réchauffement climatique sont déjà visibles. Pour préserver ce massif emblématique, l'Office national des forêts mise sur la régénération naturelle et l'introduction d'essences plus résistantes à la sécheresse.
Dans la ruée vers l'IA, les géants américains de la tech ont l'argent et maintenant les puces. Mais leur compétition féroce se heurte à un autre obstacle : électrifier des centres de données énergivores, synonyme à court terme d'un regain de production du gaz et du charbon.
À l’occasion de la COP21, le 12 décembre 2015, près de 200 pays s’engageaient pour la première fois à lutter collectivement contre le réchauffement climatique en votant l’Accord de Paris. Dix ans plus tard, alors que s’ouvre ce lundi le sommet mondial (COP30) sur le climat à Belém (Brésil), le monde est encore loin d’être tiré d’affaire, malgré des progrès significatifs. Le tour en cinq graphiques.
Le 10 novembre s’ouvre la COP30 au Brésil. Boycott de Donald Trump, maintien des fossiles, objectifs climatiques beaucoup trop faibles... Reporterre récapitule les 5 points à retenir.
Tandis que Belém accueille la COP30, ses habitants ressentent déjà les répercussions de la crise climatique. Entre chaleurs extrêmes et pluies dévastatrices, les quartiers populaires sont les plus durement frappés.
Alors que la menace climatique s’aggrave, il faut admettre que si les grands rendez-vous diplomatiques sont nécessaires, ils ne suffiront pas à pousser les gouvernements à agir, estime, dans une tribune au « Monde », le cinéaste et militant Cyril Dion. A ses yeux, seule la démocratie délibérative permettra de sortir de l’impasse.
Sur les 31 provinces que compte le pays, 15 n’ont pas reçu la moindre goutte de pluie depuis le début de l’automne, selon les médias locaux.
Dans une tribune au « Monde », l’enseignant à Sciences Po Paris Vincent Escoffier appelle à ériger la nature en sujet de droit international, après l’avoir trop longtemps considérée comme une ressource exploitable.
En 2015, l’accord de Paris, signé par 195 pays, visait à limiter le réchauffement du climat à 2 °C. Dix ans après, les résultats se font attendre. De quoi interroger l’efficacité des COP, ces grand-messes climatiques, dont la trentième édition s’ouvre ce lundi au Brésil.
A la COP30 de Belem, la lutte contre la faim se heurte à un agenda très favorable à l’agro-industrie
(09/11) - Mathilde GérardLe Brésil a présenté deux engagements lors du sommet des chefs d’Etat : l’un, consensuel, sur la lutte contre la faim et la pauvreté, et l’autre, plus controversé, qui entraînerait une hausse du recours aux agrocarburants. Deux textes perçus comme contradictoires.
Dans une tribune au « Monde », le philosophe Baptiste Morizot et le juriste Laurent Neyret plaident pour que le principe d’habitabilité soit érigé en « valeur boussole » du droit du XXIᵉ siècle.
Decision by international court of justice hailed as a gamechanger for climate justice and accountability
Face aux attaques de plus en plus virulentes des États-Unis contre le «canular» du dérèglement climatique et leur désengagement sur ces questions, la COP 30 s’ouvre, lundi 10 novembre à Belém, sous de sinistres auspices.
Les quatre barrages alimentant Machhad, deuxième plus grande ville du pays, sont pratiquement à sec. A Téhéran, alimentée par cinq barrages, la situation est particulièrement critique.
La COP30, le prochain sommet des Nations Unies sur le climat s’ouvre à Bélem, au Brésil, ce 10 novembre 2025. Un chiffre rond et un lieu symbolique. La ville d’abord, située en lisière de l’Amazonie, le poumon de la planète. Le pays, ensuite, qui est celui où tout a commencé. C’était en 1992, au Sommet de la Terre, à Rio. Retour sur les principales COP qui ont jalonné la lutte contre le réchauffement climatique, et leurs résultats.
Money talks – and his essay denouncing ‘near-term emissions goals’ at Cop30 mostly argues the case for letting the ultra-rich off the hook
Des dizaines de dirigeants mondiaux doivent encore s'exprimer, vendredi à Belém, au Brésil, avant le début, lundi, des négociations climatiques de la COP30. Les participants ont admis que le monde ne réussirait pas à se maintenir sous 1,5 °C de réchauffement. Mais la phrase du président Lula, qui dans son discours d'ouverture a appelé à une "feuille de route" pour "surmonter la dépendance aux combustibles fossiles", a été particulièrement applaudie.
A Belém, jeudi 6 novembre, le président français a appelé à combattre le climatoscepticisme, sans nommer Donald Trump, absent du sommet pour le climat.
Au premier jour du sommet de haut niveau organisé en amont de la COP30, une cinquantaine de dirigeants ont dit soutenir la création du Tropical Forest Forever Facility, un nouvel instrument financier, mais peu de contributions ont encore été annoncées.
Le président brésilien Lula a estimé vendredi que "le modèle de développement basé sur l'utilisation intensive de combustibles fossiles" était intenable, au deuxième jour du sommet de dirigeants mondiaux en prélude à la COP30 à Belem. Deux ans après l'adoption inédite à la COP28 à Dubaï d'un engagement général à sortir progressivement des énergies fossiles, le thème ne figure pas comme tel à l'agenda de la conférence climat qui s'ouvrira lundi dans cette ville d'Amazonie brésilienne. Mais certains pays comme le Brésil - pourtant huitième producteur mondial de pétrole - tiennent à remettre le sujet au coeur des débats.
Je vous livre aujourd’hui quelques réflexions sur la recherche et les publications scientifiques. Comme je fais partie de cette profession, à chaque fois que j’entends ‘trust the Science – croyez la science » j’ai une forêt d’objections qui surgit dans mon esprit. Cette discipline se base sur l’observation de la Nature, et applique de nombreuses règles et des nombreuses décisions humaines imparfaites. Consciemment ou inconsciemment, nous voulons être en accord avec les autres. Nous répétons aussi ce que nous avons appris.
Le président brésilien Lula a appelé vendredi à une sortie "juste" et "ordonnée" des énergies fossiles, envoyant un signal politique fort au sommet de dirigeants mondiaux en prélude à la COP30 à Belem. Deux ans après l'adoption inédite à la COP28 à Dubaï d'un engagement général à sortir progressivement des énergies fossiles, le thème ne figure pas officiellement à l'agenda de la conférence de l'ONU sur le climat, qui s'ouvrira lundi pour près de deux semaines dans cette ville d'Amazonie brésilienne. Mais certains pays comme le Brésil, huitième producteur mondial de pétrole, veulent remettre le sujet dans les débats, en l'absence notable de grands pays pétroliers, à commencer par les Etats-Unis de Donald Trump.
![]()

