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Israel

juillet 2025

Des affrontements ont opposé vendredi en Syrie des combattants tribaux proches du pouvoir syrien aux groupes druzes encerclés dans la ville de Soueida (sud), d’où les forces gouvernementales se sont retirées sous la pression d’Israël, laissant derrière elles un grand nombre de victimes.
Des vidéos tournées par des Gazaouis et des images satellite montrent comment les distributions alimentaires de la controversée Gaza Humanitarian Foundation (GHF) continuent de se transformer en piège pour la population.
La Fondation humanitaire de Gaza (GHF) a fait état mercredi d'un bilan de 20 morts à un point d'aide dans le territoire palestinien, accusant des individus armés d'avoir provoqué "une bousculade". Cette version des faits est contestée par des sources palestiniennes, qui évoquent des tirs israéliens.
Une proposition israélienne visant à regrouper l'ensemble de la population de Gaza dans une "ville humanitaire" provoque un tollé, ses détracteurs y voyant une première étape vers le retour d'une administration israélienne dans le petit territoire palestinien.
Près de 800 personnes ont été tuées à Gaza depuis le 27 mai alors qu’elles tentaient d’obtenir de l’aide, dont la grande majorité près des sites de la fondation GHF soutenue par les États-Unis et Israël, a indiqué vendredi l’ONU (Organisation des Nations Unies).
Bien que l’agence américaine USAID ait fourni plus de 2,1 milliards de dollars d’aide à Gaza depuis le 7 octobre 2023, elle a été dissoute le 1er juillet dernier. Cette dissolution inquiète les acteurs humanitaires, qui redoutent les conséquences pour la population gazaouie, déjà confrontée à une famine grave en raison du blocus humanitaire, qui empêche l’acheminement de l’aide sans l’autorisation des autorités israéliennes.
Selon la défense civile palestinienne, une frappe de drone sur un camp de déplacés près de Khan Younès, dans le sud de l’enclave, a notamment fait neuf morts mardi. Les négociations indirectes pour un cessez-le-feu ont repris mardi matin à Doha.
Des partisans des « jeunes des collines », une excroissance radicale du mouvement des colons, responsable d’exactions quotidiennes contre les villages palestiniens, ont vandalisé une base militaire à la fin du mois de juin.
Dans les camps de réfugiés de Tulkarem, plus de six mois d'une offensive militaire israélienne, présentée comme une chasse aux groupes armés palestiniens dans le nord de la Cisjordanie occupée, ont bouleversé le paysage urbain.
Yasser Abou Shebab, chef d’une milice accusée de piller des camions d’aide humanitaire dans le territoire palestinien, a affirmé dimanche dans un entretien diffusé par une radio israélienne pouvoir se déplacer « librement » dans les zones sous contrôle de l’armée israélienne, avec laquelle il dit communiquer. Le chef d’un groupe armé palestinien opposé au Hamas a reconnu, dimanche 6 juillet, dans un entretien diffusé par une radio israélienne, qu’il coopère avec l’armée israélienne pour mener des actions dans le sud de la bande de Gaza.
Des centaines de Gazaouis ont été tués sur des sites de distribution alimentaire gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une entité privée financée par les États-Unis et Israël, et accusée par plusieurs ONG de ne pas avoir l’expertise nécessaire pour distribuer l’aide dans le respect du droit international. Une enquête de France 24 révèle que ce dispositif controversé est géré par des anciens militaires, des ex-officiers du renseignement et des chrétiens évangéliques.
L’organisation a commencé à fournir de l’aide humanitaire le 26 mai, après un blocus de plus de deux mois imposé par Israël. Mais les distributions ont rapidement donné lieu à des scènes de chaos causées par des tirs meurtriers de la part de l’armée israélienne.
Les services de renseignement du département de la Défense sont bien moins optimistes que le président Trump sur l’impact des bombardements américains sur les sites nucléaires de Fordo, Natanz et Ispahan en juin.
La rapporteuse spéciale des Nations unies (ONU) sur les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, appelle jeudi les pays à couper leurs relations commerciales avec Israël. Elle avance que l’État hébreu est responsable d’un "des génocides les plus cruels" de l’histoire moderne et appelle à un embargo sur les armes.
Le bombardement lancé par l’armée israélienne, qui dit avoir visé des terroristes liés au Hamas, a tué de nombreux civils dans un café réputé de l’enclave palestinienne.
Le programme nucléaire iranien a été retardé d'environ de deux ans par les frappes américaines décidées par Donald Trump, selon des évaluations du renseignement américain, a indiqué le Pentagone mercredi.
Une enquête du quotidien Haaretz confirme les faits rapportés par les ONG encore présentes dans l'enclave. Des civils palestiniens perdent quotidiennement la vie en tentant de se rendre au centre de distribution d'aide alimentaire mis en place par les autorités israéliennes avec le soutien des États-Unis.
Outre la situation à Gaza, l'interruption du conflit israélo-iranien remet la Cisjordanie à l'avant-plan de l'actualité, alors que l'armée israélienne a tué quatre Palestiniens en une semaine près de Ramallah.
Un médecin américain, entré récemment dans le territoire palestinien, s’est vu confisquer par la sécurité israélienne les boites de lait en poudre qu’il avait mises dans ses bagages. Ce produit manque terriblement à Gaza où une cinquantaine d’enfants sont morts de faim depuis le mois de mars.

juin 2025

Plusieurs dizaines d’Israéliens se sont rassemblés dans la nuit devant une base militaire en Cisjordanie occupée, où certains d’entre eux ont attaqué les forces de sécurité et vandalisé des véhicules et une installation militaire, a annoncé lundi l’armée.
L'Iran dispose des capacités techniques pour recommencer à enrichir de l'uranium d'ici "quelques mois", a indiqué le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi dans une interview à la chaîne américaine CBS.
L'Iran dispose des capacités techniques pour recommencer à enrichir de l'uranium d'ici "quelques mois", a indiqué le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi dans une interview à la chaîne américaine CBS. Près d'une semaine après les bombardements américains sur les sites nucléaires de Fordo, Natanz et Ispahan, tous s'accordent, même Téhéran, à dire que ces centrales ont été considérablement endommagées, mais des questions demeurent sur l'efficacité réelle de ces frappes. Le président américain Donald Trump a par exemple suggéré que le programme nucléaire iranien avait été retardé de "plusieurs décennies".
L’organisation est vivement critiquée en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité et pour le manque de sécurité lors des distributions de vivres.
Alors que les regards étaient braqués sur le conflit entre l’Etat hébreu et la République islamique, les extrémistes juifs ont multiplié les attaques contre les villages palestiniens. Mercredi, à Kafr Malik, l’armée israélienne a tué trois civils après « des jets de pierres ».
Le ministère de la santé de l’enclave palestinienne a publié un document identifiant, avec nom, âge et numéro de carte d’identité, les 55 202 Palestiniens tués par l’armée israélienne depuis le 7 octobre 2023. Un bilan non exhaustif, puisqu’il ne comprend pas les disparus, estimés à environ 12 000.
Dans un article publié par le quotidien «Haaretz», ce vendredi 27 juin, des militaires israéliens racontent avoir reçu l’ordre de tirer sur les foules de Gazaouis rassemblés pour recevoir de l’aide alimentaire, alors même qu’ils ne représentaient aucun danger.
Selon le «Financial Times», qui cite des officiels européens briefés, les frappes américaines sur des sites nucléaires iraniens n’auraient pas affecté les stocks d’uranium hautement enrichis, probablement déplacés au préalable.
Alors que les pourparlers semblent s’améliorer et que la pression monte au sein même d’Israël, le bilan des bombardements à Gaza qui dépasse désormais les 56 000 morts nous rappelle une nouvelle fois qu’il n’y a plus un instant à perdre.
Donald Trump a annoncé dans la nuit de lundi à mardi qu’un cessez-le-feu "total" entre l’Iran et Israël entrait en vigueur, après douze jours d’un conflit marqué par une escalade sans précédent et une intervention militaire directe des États-Unis. Mais les conditions restent floues, les échanges de tirs se poursuivent, et Téhéran conditionne toute désescalade à un arrêt immédiat des frappes israéliennes.
Donald Trump, visiblement énervé, a accusé mardi l’Iran et Israël d’avoir violé le cessez-le-feu qu’il a annoncé la veille et s’en est particulièrement pris à son allié israélien, se disant "vraiment pas content" d’Israël.
Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a exhorté dimanche la Chine à contribuer à dissuader l'Iran de fermer le détroit d'Ormuz, une route commerciale essentielle, à la suite des frappes américaines sur les sites nucléaires iraniens. "J'encourage le gouvernement chinois à Pékin à les appeler à ce sujet, car ils dépendent fortement du détroit d'Ormuz pour leur pétrole", a déclaré M. Rubio sur la chaîne américaine Fox News.
L'Iran a menacé de s'en prendre aux bases militaires des Etats-Unis au Moyen-Orient en représailles aux frappes américaines sans précédent contre les sites nucléaires iraniens, faisant craindre un embrasement hors de contrôle de la région. Un conseiller de l'ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême iranien, a affirmé que les Etats-Unis "n'avaient plus leur place" au Moyen-Orient et qu'ils devaient s'attendre à des "conséquences irréparables" après leur attaque dans la nuit de samedi à dimanche.
Iran’s parliament approved a measure to close the vital global trade route, through which more than a fifth of the world’s oil supply passes through daily
Israël a mené lundi une nouvelle attaque contre le site nucléaire iranien de Fordo, enfoui sous une montagne au sud de Téhéran, a rapporté un média local. "L'agresseur a de nouveau attaqué le site nucléaire de Fordo", a rapporté l'agence de presse Tasnim, citant un porte-parole de l'autorité de gestion des crises de la province de Qom, où est situé le site.
Le détroit d'Ormuz est un point de passage clé pour le commerce mondial de pétrole, que l'Iran a souvent menacé de bloquer dans les situations de crise. Des députés iraniens ont à nouveau brandi cette menace après les frappes américaines sur des installations nucléaires en Iran, mais la décision reste aux mains du Conseil national de sécurité, la plus haute instance de sécurité du pays.
Les Etats-Unis ont bombardé dimanche trois sites névralgiques du programme nucléaire iranien, des frappes qui auront des "conséquences éternelles", a prévenu Téhéran, au dixième jour de la guerre entre l'Iran et Israël. L'agence de presse iranienne Irna a ensuite fait état du tir de 40 missiles sur Israël où 16 blessés ont été recensés par les secours israéliens et de nombreux dégâts observés par des journalistes de l'AFP. Après avoir laissé planer le doute sur une intervention contre l'Iran, réclamée par son allié israélien, le président américain, Donald Trump, a annoncé que les installations d'enrichissement nucléaire du pays, soupçonné par les Occidentaux de vouloir se doter de l'arme atomique, avaient été "totalement détruites" par les frappes américaines.
Le programme nucléaire de l'Iran, dont Donald Trump affirme que la totalité des capacités d'enrichissement a été "détruite" par des frappes américaines, comporte plusieurs sites qui ont permis son développement rapide. "Les installations essentielles d'enrichissement nucléaire de l'Iran ont été intégralement et totalement détruites" lors d'attaques aériennes dimanche sur les sites de Natanz, Ispahan et Fordo, lequel a été visé par une "charge complète de bombes", a déclaré le président américain.
Des avions ont bombardé Ispahan, Natanz et surtout l’installation souterraine de Fordo, qu’Israël ne pouvait atteindre. Le président américain, Donald Trump, a menacé Téhéran de nouvelles frappes « si la paix n’est pas rapidement atteinte ».
Dans une allocution télévisée, le président des Etats-Unis s’est félicité des frappes américaines sur trois sites nucléaires iraniens.
Donald Trump a salué "un succès militaire spectaculaire" après les frappes américaines sur trois sites nucléaires iraniens, affirmant que les principales installations d'enrichissement d'uranium de l'Iran "ont été complètement et totalement détruites". France 24 fait le point sur cette opération qui marque l'entrée officielle des États-Unis dans le conflit opposant Israël à l'Iran.
Voici les principales réactions internationales à l’attaque américaine contre plusieurs sites nucléaires iraniens dimanche, par laquelle les Etats-Unis ont rejoint Israël dans sa guerre contre la République islamique.
Le président américain a communiqué dans la nuit de samedi à dimanche que les forces américaines avaient conduit des frappes contre trois sites d’enrichissement, engageant ainsi son pays au côté d’Israël dans une guerre contre l’Iran.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a remercié dimanche le président américain Donald Trump pour l'attaque "audacieuse" des Etats-Unis contre des sites nucléaires iraniens, estimant qu'elle créait un "tournant historique" susceptible de mener le Moyen-Orient à la paix.
Le président américain Donald Trump a prononcé une courte allocution solennelle samedi soir à 22H00 heure locale, 04H en Belgique dimanche) après les frappes qu'il a ordonnées contre des sites nucléaires iraniens.
Les Etats-Unis ont bombardé dimanche trois sites névralgiques du programme nucléaire iranien, des frappes accusées par Téhéran de "faire exploser" les chances d'un règlement diplomatique du dossier nucléaire, au dixième jour de la guerre entre l'Iran et Israël. L'agence de presse iranienne Irna a ensuite fait état du tir de 40 missiles sur Israël, qui ont fait de nombreux dégâts et 16 blessés, selon les services de secours israéliens.
Les frappes américaines sans précédent menées dimanche en Iran ont "dévasté" le programme nucléaire iranien, a affirmé dimanche le Pentagone, précisant qu'elles ne visaient pas à un changement de régime à Téhéran, tandis que Téhéran accusait Washington d'avoir franchi une "ligne rouge" majeure. Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a condamné l'"agression" menée contre trois importants sites nucléaires iraniens et accusé les Etats-Unis d'être "derrière" l'opération militaire israélienne déclenchée le 13 juin contre l'Iran. L'agence de presse iranienne Irna a fait état après ces raids du tir de 40 missiles sur Israël, qui ont fait de nombreux dégâts et 23 blessés, selon les secours israéliens.
Rappel des principales étapes, alors que les Etats-Unis ont bombardé dimanche trois importants sites nucléaires iraniens, en appui de l’offensive lancée le 13 juin par Israël.
Le chef d’état-major de l’armée américaine, le général Dan Caine, a livré un récit détaillé de l’opération menée contre les principales installations nucléaires iraniennes.
Israël estime avoir "déjà retardé d'au moins deux ou trois ans la possibilité" pour l'Iran de disposer de la bombe atomique, après une semaine de frappes sur des centaines de sites militaires et nucléaires, affirme le ministre des Affaires étrangères israélien dans un entretien publié samedi.
Alors que les tensions explosent au Moyen-Orient entre Israël et l’Iran, une nouvelle révélation jette une ombre encore plus lourde sur la région : le programme nucléaire israélien serait bien plus avancé qu’on ne l’imaginait. D’après des analyses récentes, Israël pourrait posséder non pas 90, mais jusqu’à 300 ogives nucléaires, soit trois fois plus que les estimations précédentes. Et ce chiffre change tout.
Une décision qui souligne les tensions croissantes autour de la stabilité du régime.
Ces bombardiers stratégiques furtifs, seuls capables de transporter des puissantes bombes anti-bunker de type GBU-57, ont décollé de la base de l’armée de l’air Whiteman dans le Missouri et ont été repérés au large de la Californie par des sites de suivi de vol.
Le soutien occidental à Israël contre l’Iran s’inscrit dans une logique d'intervention "préventive" qui, selon ses détracteurs, contribue à l’érosion du droit international mis en place après la Seconde Guerre mondiale. Ce glissement vers une forme de "loi de la jungle", où la force prime sur le droit, pourrait avoir des conséquences graves pour la stabilité mondiale et la coopération entre États.
Pour la spécialiste du droit international Monique Chemillier-Gendreau, la solution à deux États ne peut être le résultat d’une négociation, mais doit être imposée à Israël, notamment par des sanctions.
Reprenant les réflexions de Victor Klemperer sur la façon dont le nazisme s’est d’abord emparé du langage, l’essayiste Marc Weitzmann s’interroge sur les mots employés pour décrire le «monstrueux cauchemar» des Gazaouis.
Une attaque directe contre la centrale nucléaire iranienne de Bouchehr, en activité, aurait les conséquences les plus "graves" en relâchant de grandes quantités de radiation dans l’environnement, a mis en garde vendredi le patron de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
La déconnexion quasi totale de l’Iran s’explique par une stratégie suivie depuis plusieurs années par les autorités iraniennes, qui contrôlent de près l’unique point de passage des données entrant et sortant d’Iran.
Depuis 2003, les Européens sont engagés dans les négociations nucléaires avec l’Iran avec un objectif clef : éviter l’éclatement d’une nouvelle guerre au Moyen-Orient 1. Face à Donald Trump, cette approche, qui visait à faire de l’Europe un pôle de stabilité au sein d’un ensemble occidental plus vaste, vole en éclats.
“Je vais peut-être le faire, peut-être pas" a déclaré Donald Trump mercredi devant la presse. Le chef d’État a affirmé, depuis la Maison Blanche, ne pas encore avoir pris de décision concernant une potentielle intervention en Iran, ajoutant que “toutes les options (étaient) sur la table”. En retour, la république islamique promet des "dommages irréparables".
L’Iran a déclaré jeudi que la cible principale d’une attaque au missile qui a touché un hôpital dans le sud d’Israël était une base militaire et de renseignement israélien, et non l’établissement de santé. L’hôpital Soroka de Beer Sheva (sud) et deux villes proches de Tel-Aviv ont été frappés par des tirs de missiles iraniens et les secouristes israéliens ont fait état d’au moins 47 blessés dans ces dernières attaques.
Des figures de la base trumpiste s’opposent à toute implication des Etats-Unis dans l’affrontement, allant jusqu’à évoquer un « schisme », alors que des membres de l’entourage présidentiel encouragent un changement de régime à Téhéran.
Une puissante bombe anti-bunker américaine, la seule à même de détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfouies, constitue l’arme stratégique de choix pour Donald Trump s’il décidait d’engager les Etats-Unis dans le conflit au côté d’Israël.
Israël et l'Iran ont échangé barrages de missiles et menaces guerrières pour la cinquième nuit consécutive mardi malgré les appels à la désescalade des grandes puissances, Donald Trump appelant face à la confrontation à "évacuer Téhéran immédiatement".
Chaque jour, plusieurs dizaines de Palestiniens sont tués aux abords des quatre sites de distribution d’aide mis en place par une organisation américaine sous supervision de l’armée israélienne.
Alors que le premier ordre d’évacuation a été publié par l’armée israélienne, plusieurs explosions ont été entendues dans l’est de la capitale iranienne. Epuisés par une journée angoissante de frappes et ayant reçu leur premier ordre d’évacuation de la part de l’armée israélienne, les habitants de Téhéran ont découvert, tard dans la nuit du lundi 16 au mardi 17 juin, le message du président américain, Donald Trump, appelant « tout le monde » à « quitter Téhéran immédiatement ».
Enregistrée à Genève mais pilotée par d’anciens militaires et paramilitaires américains, la Gaza Humanitarian Foundation (GHF) fait l’objet d’une enquête en Suisse, en raison de ses liens avec des sociétés de sécurité privées et d’irrégularités juridiques.
L’Agence internationale de l’énergie atomique assure qu’aucune hausse de la radioactivité n’a été observée en Iran, mais elle s’inquiète des risques que fait peser ce conflit sur les installations.
Une vingtaine de pays arabes et musulmans, dont le Qatar, Oman et le Pakistan, ont appelé lundi à la création d'une "zone exempte d'armes nucléaires" au Moyen-Orient, au quatrième jour d'une escalade militaire entre Israël et l'Iran.
A l’heure où Israël lance une attaque d’ampleur sur l’Iran, dénonçant le fait que la république islamique a atteint un “point de non-retour” vers la bombe atomique, l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri) sort un rapport qui alerte : le monde se dirige vers une nouvelle course aux armements nucléaires.
Israël a bombardé des sites stratégiques pour la recherche nucléaire iranienne susceptibles, à ses yeux, de produire bientôt une arme atomique. Téhéran avait annoncé juste avant une augmentation de sa production d’uranium enrichi, sur fond de pourparlers infructueux avec les Américains.
Les frappes ont continué, de part et d’autres, faisant au moins quatre morts en Israël, alors que doit s’ouvrir au Canada une réunion du G7 perturbée par l’irruption de ce nouveau conflit.
L’armée de l’Etat hébreu a touché samedi 14 juin deux sites pétroliers près de Téhéran ainsi qu’un complexe de production gazière au sud. Les cours de l’or noir avaient déjà bondi de plus de 10 % vendredi.
Dans une tribune au « Monde », des personnalités iraniennes, dont les Prix Nobel de la paix Narges Mohammadi et Shirin Ebadi, et les cinéastes Jafar Panahi et Mohammad Rasoulof affirment que la poursuite du programme nucléaire et la guerre entre la République islamique et Israël ne servent ni les intérêts du peuple iranien ni ceux de l’humanité.
L'attaque d'une ampleur sans précédent lancée vendredi par Israël pour empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique a porté un coup à son programme nucléaire sans que l'impact, à ce stade, ne soit définitif, selon des experts interrogés par l'AFP. Voici un nouveau point sur la situation: Quelle est l'étendue des dégâts?
En plus des installations militaires et nucléaires de la république islamique, l’Etat hébreu s’attaque à des sites économiques, des postes de police et des ministères, dans l’espoir de désorganiser le pays.
Malgré les nombreux projectiles interceptés par Israël, les attaques lancées par Téhéran contre plusieurs villes israéliennes ont fait 16 morts, 500 blessés, et endommagé plusieurs quartiers et sites militaires importants.
L’Iran est en guerre ouverte avec Israël depuis jeudi dernier. Le pays est qualifié de terroriste pour avoir armé plusieurs groupes islamistes comme le Hezbollah au Liban mais il n’a pas toujours été ce pays paria pour les Occidentaux, et a même été le bras armé des États-Unis.
Quatre jours après le lancement de son offensive, l’Etat hébreu multiplie les frappes sur le territoire iranien, dont la défense antiaérienne est affaiblie. Téhéran, loin de céder, maintient néanmoins la pression.
Le président américain mobilise des fondamentalistes chrétiens, idéologiquement proches des suprémacistes israéliens, en soutien à la campagne multiforme de destruction de Gaza, analyse l’historien Jean-Pierre Filiu dans sa chronique.
L’Iran a lancé une nouvelle salve de missiles en représailles contre l’attaque de l’Etat hébreu. De son côté, Israël a visé dans la nuit de samedi à dimanche le ministère de la défense iranien.