Bruno Colmant

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2024

Sam Altman, PDG d'OpenAI (à qui l'on doit ChatGPT) a financé une étude afin de connaître l'impact d'un revenu universel, à l'heure où l'intelligence artificielle menace toujours plus d'emplois. Après trois ans, les premiers résultats de l'étude ont été partagés. "Notre objectif est d'apprendre des expériences des participants et de mieux comprendre à la fois le potentiel et les limites des transferts d'un revenu de base", peut-on lire sur le site de l'étude. "L'exhaustivité de cette étude nous a permis de recueillir des données sur le revenu universel afin de mesurer et de comprendre plus rigoureusement son impact."

2023

Un revenu de base pour tout le monde peut, dans certains cas, aggraver la précarité au lieu de la résorber, ressort-il des conclusions tirées par des chercheurs du Centre de politique sociale de l'Université d'Anvers, citées mercredi dans De Standaard.
Promouvoir une transition démocratique et sereine vers des sociétés soutenables et souhaitables

2022

Les trois économistes Nezih Guner, Remzi Kaygusuz et Gustavo Ventura étudient, dans une tribune au « Monde », les scénarios permettant d’instaurer aux États-Unis un « revenu universel » versé à chaque Américain
A l'approche du 1er mai, le président du PS Paul Magnette réaffirme, samedi dans les colonnes de L'Avenir, les priorités de son parti pour le pouvoir d'achat et avance l'idée d'un revenu de base pour les jeunes.
Vincent Liegey, chercheur, écrivain indépendant et auteur du livre Décroissance, issu de la collection Fake or Not, aux éditions TANIA nous parle du revenu de base. Interview et montage vidéo réalisé par Emile Thiodet.

2021

Un comité a lancé mardi l’initiative populaire «Vivre avec dignité – Pour un revenu de base inconditionnel finançable». Son objectif est de garantir des moyens de subsistance pour toutes les personnes établies en Suisse.
Déterminer s’il est encore possible et souhaitable d’appuyer sur l’accélérateur de l’économie mondiale est aujourd’hui une question majeure.
Dans la famille du « revenu universel », les variantes sont nombreuses et parcourent tout l’échiquier politique et idéologique. On utilise souvent cette hétérogénéité pour – à base d’amalgames et d’objections pénibles – déconsidérer paresseusement n’importe quel variante. Mais pourquoi ne pas commencer par se demander quels pourraient être les éléments du plus petit dénominateur commun de toutes ces variantes.
Le revenu universel est-il un bon outil pour redistribuer la richesse et encourager la transition écologique en rémunérant des activités non réalisées dans l’emploi salarié ? Denis Bayon, journaliste à La Décroissance, n’est pas de cet avis. Dans son livre L’écologie contre le revenu de base (La Dispute, 2021), cet économiste de formation s’oppose à la fois aux écologistes défendant le revenu universel et à la gauche antilibérale qui s’y oppose,
Pour l’écrivain Pierre Ducrozet, le revenu de base permettrait à la jeunesse de se réaliser plus vite et dans de meilleures conditions. Mais ce revenu doit s’inspirer du modèle danois, c’est-à-dire un revenu conditionnel, lié à l’acceptation d’un emploi ou d’une formation, selon Martin Hirsch. A leurs côtés, la sociologue Anne Muxel considère que le manque de reconnaissance de la jeunesse est une énorme faille où peuvent s’engouffrer les extrêmes.
Son objectif n’est pas de réduire simultanément le chômage, la pauvreté, relancer la consommation et la production mais de se concentrer sur un enjeu dont en découleront d’autres : l’accélération de la transition. Une tribune de la philosophe et économiste Sophie Swaton.
Le revenu de base est d’évidence une réponse à l’urgence sociale qui nous frappe déjà et que le déconfinement ne va pas faire cesser.
Cette tribune est signée par les présidentes et les présidents des conseils départementaux : Valérie Beausert-Leick de la Meurthe-et-Moselle, Sophie Borderie du Lot-et-Garonne, Xavier Fortinon des Landes, Jean-Luc Gleyze de la Gironde, Philippe Grosvalet de la Loire-Atlantique, Alain Lassus de la Nièvre, Philippe Martin du Gers, Georges Méric de la Haute-Garonne, Kléber Mesquida de l’Hérault, Germinal Peiro de la Dordogne, Hélène Sandragné de l’Aude, Stéphane Troussel de la Seine-Saint-Denis et Laurent Ughetto de l’Ardèche.
Dans le cadre de la campagne Initiative Citoyenne Européenne pour un revenu de base, le MFRB demande à des organisations, mouvements ou personnes de réagir sur des thèmes mensuels liés au revenu de base. Le thème du mois de novembre étant la Démocratie, nous avons sollicité le collectif Un Projet de Décroissance afin qu’ils partagent leur point de vue.
Revenu universel, revenu de base, le retour, voire l’éternel retour ? Il serait compréhensible d’éprouver un sentiment de lassitude ou même d’acharnement devant un débat qui revient toujours et ne débouche jamais. Et pourtant ! Les travaux menés par Solutions solidaires et notamment l’enquête réalisée avec la Fondation Jean-Jaurès permettent de relancer ce débat à nouveaux frais et dans un nouveau contexte.
Pour le sociologue Denis Merklen, le revenu universel ignore la densité du social, c’est pourquoi l’utopie glisse irrémédiablement du côté de l’illusion.
Pour l’économiste Claudia Senik, le socle de sécurité financière offert par le revenu de base devrait simplement permettre aux gens d’échapper à l’urgence de la survie et de trouver un travail qui ait du sens pour eux.
Un (petit) salaire assuré pendant trois ans, sans aucune contrepartie ? En Allemagne, c’est possible ! Grâce à une expérience menée par l’Institut allemand pour la recherche économique (DIW) au sujet d’un revenu de base, aussi appelé revenu universel, 122 chanceux -enfin cela reste à prouver - recevront 1 200 euros par mois pendant trois ans.
Il y a une idée qui tourne de plus en plus dans l’air, qui permettrait aux étudiants, aux chômeurs et aux personnes malheureuses dans leur situation professionnelle de prendre le temps de travailler sur des projets aptes à leur donner envie de se lever le matin. Cette idée, c’est le revenu de base.


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