Jean-Pascal Van Ypersele

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cessez-le-feu

2025

Donald Trump a annoncé dans la nuit de lundi à mardi qu’un cessez-le-feu "total" entre l’Iran et Israël entrait en vigueur, après douze jours d’un conflit marqué par une escalade sans précédent et une intervention militaire directe des États-Unis. Mais les conditions restent floues, les échanges de tirs se poursuivent, et Téhéran conditionne toute désescalade à un arrêt immédiat des frappes israéliennes.
Donald Trump, visiblement énervé, a accusé mardi l’Iran et Israël d’avoir violé le cessez-le-feu qu’il a annoncé la veille et s’en est particulièrement pris à son allié israélien, se disant "vraiment pas content" d’Israël.
Les Etats-Unis ont une nouvelle fois empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU de réclamer un cessez-le-feu et l'accès humanitaire à Gaza, premier véto de la nouvelle administration Trump au moment où leur allié israélien fait face à une pression internationale croissante.
Une nouvelle proposition de cessez-le-feu a été formulée par les États-Unis, recevant l'assentiment d'Israël, mais pas celle du Hamas. Le texte prévoit une trêve de 60 jours, la libération d'otages israéliens en échange de celle de prisonniers palestiniens, et l'envoi d'une aide à Gaza.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a réclamé samedi un "cessez-le-feu permanent" dans la bande de Gaza, quelques heures après l'annonce par Israël d'une intensification de son offensive dans le territoire palestinien.
Le chancelier allemand Friedrich Merz a réaffirmé mardi que la Russie serait visée par un nouveau train de sanctions, en l'absence de "réel progrès cette semaine" dans la recherche d'un cessez-le-feu en Urkaine, a prévenu mardi le nouveau chancelier Friedrich Merz.
Kyiv et ses alliés avaient proposé une trêve à partir de ce lundi 12 mai, comme préalable à des discussions avec Moscou jeudi en Turquie. […] Pas de signe d’accalmie. L’Ukraine a accusé la Russie d’avoir tiré plus d’une centaine de drones dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 mai, malgré l’ultimatum adressé par les alliés de Kyiv à Moscou pour accepter un cessez-le-feu. «A partir de 23 heures, l’ennemi a attaqué avec 108 drones Shahed et d’autres types de drones», a annoncé l’armée de l’air ukrainienne, précisant en avoir abattu au moins 55. Aucune attaque de missile n’a en revanche été signalée.
Le président russe Vladimir Poutine a proposé dimanche des négociations "directes" et "sans condition préalable" avec l'Ukraine dès jeudi à Istanbul, tout en repoussant à ces discussions toute possibilité de cessez-le-feu, pourtant exigé par les alliés de Kiev. De son côté, Volodymyr Zelensky attend un engagement de Moscou en faveur d'une trêve, tout en se disant "prêt" à entamer des pourparlers. Il évoque des "signes positifs" laissant penser que la Russie commence à envisager la fin du conflit.
Le président russe a proposé dans la nuit de samedi à dimanche des négociations «directes» et «sans condition préalable» entre la Russie et l’Ukraine jeudi 15 mai à Istanbul.Vladimir Poutine n’aime pas les ultimatums. Rien de surprenant donc qu’il rejette celui que lui ont lancé les Occidentaux, venus rendre visite samedi 10 mai à Volodymyr Zelensky à Kyiv. Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le chancelier allemand Friedrich Merz et le Premier ministre Donald Tusk, portant la volonté de la «coalition des volontaires» et avec la bénédiction de Donald Trump, ont exigé que la Russie accepte, sans conditions, dès lundi, un cessez-le-feu complet de 30 jours. Faute de quoi les alliés se sont accordés sur la nécessité de renforcer les sanctions contre Moscou et l’aide militaire à l’Ukraine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré dimanche qu'il "attendrait" son homologue russe Vladimir Poutine en Turquie, où ce dernier a proposé plus tôt de tenir des discussions à partir de jeudi."Nous attendons un cessez-le-feu total et durable, à partir de demain, pour fournir une base nécessaire à la diplomatie", a-t-il écrit sur X, ajoutant: "J'attendrai Poutine en Turquie jeudi. Personnellement. J'espère que cette fois, les Russes ne chercheront pas d'excuses".