Le rapport Meadows

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Fin des années 60, le Club de Rome commande une étude sur la viabilité de la croissance économique. Cette étude sera publiée en 1972 sous le titre « The limits to growth » (« Les limites à la croissance » en français) ou « Rapport Meadows ».

2021

La ministre de l'Énergie veut forcer Electrabel à rembourser les provisions nucléaires qui lui étaient reprêtées, afin d'assurer la disponibilité des montants nécessaires pour démanteler les centrales et gérer les déchets radioactifs.

2020

Sécuriser les provisions nucléaires était un des points principaux à l'agenda de la ministre de l'Energie Tinne Van der Straeten (Groen). Et elle a lancé la réflexion sur une externalisation du fonds Synatom, cette filiale d'Engie Electrabel chargée de gérer ces provisions. Aujourd'hui, un pas a été fait dans cette direction par Synatom puisqu'un nouveau fonds, baptisé Belgian Nuclear Liabilities Fund (BNLF), a été créé. Cette sicav à actionnaire unique sera supervisée par la Commission des provisions nucléaires (CPN) et l'Etat belge conservera un certain contrôle puisque ses deux représentants au sein du conseil de Synatom exerceront le même rôle pour BNLF.
Une ministre verte à la manœuvre de la prolongation de deux réacteurs nucléaires? La situation est cocasse mais bien réelle. En effet, outre le dossier de prolongation des centrales après 2025, celui du fonctionnement des unités de Doel 1 et 2 jusqu'à cette date butoir fait partie des tâches dont doit s'acquitter la ministre fédérale de l'Énergie, Tinne Van der Straeten.
Et sans le nucléaire, on fait comment? Cette question, le consortium public-privé Estor-Lux s'est mis en tête de l'aborder frontalement. Composé de Rent-a-Port Green Energy (une joint-venture entre Ackermans & van Haaren, sa filiale CFE, et Bewatt), des véhicules d'investissement wallons SRIW Environnement et Socofe ainsi que du véhicule de développement luxembourgeois Idelux, Estor-Lux dévoile ce lundi la concrétisation d'un ambitieux projet: la construction d’un premier parc de batteries de stockage électrique de 10MW/20 MWh à Bastogne.
En juillet dernier, en marge de résultats semestriels fortement impactés par la crise du coronavirus, l'énergéticien français Engie avait annoncé à grand fracas entamer un "recentrage stratégique" afin de se concentrer sur le développement des énergies renouvelables et des infrastructures.
En juin dernier, l'expédition Unu Mondo prenait le large vers le Groenland. A son bord, deux skippeurs, deux caméramans, un photographe et, surtout, Michaël Fonder, un chercheur de l'ULiège chargé d'une mission autant ambitieuse qu'exceptionnelle: réceptionner et installer trois stations météo sur le territoire glacé.
"Mission possible". Voilà le slogan trouvé par le think tank Energy Transitions Commission pour accompagner son dernier rapport en date. Et c’est en effet plein d’optimisme que cette coalition de quarante organisations issues des mondes académiques, financiers et industriels, annonce que la neutralité carbone est atteignable à l’échelle mondiale à l’horizon 2050.
"Il pleut comme vache qui pisse." "Il tombe des cordes." "Il drache." Tant d'expressions et belgicismes qui visent à qualifier au mieux la météo si caractéristique du plat pays qui est le nôtre. Longtemps l'une des meilleures blagues belges, la pluie battante s'abattant sans relâche sur le territoire, gâchant barbecues et randonnées, hiver comme été, vient pourtant à manquer depuis plusieurs années, au point de transformer la Belgique en une terre dite "à risque" de stress hydrique, soit de pénurie d'eau.

2019