Le rapport Meadows

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Fin des années 60, le Club de Rome commande une étude sur la viabilité de la croissance économique. Cette étude sera publiée en 1972 sous le titre « The limits to growth » (« Les limites à la croissance » en français) ou « Rapport Meadows ».

Voici nos références avec le mot-clef « Meadows » :

Résultats pour:
systémique

2024

Dans "La Libre”, le président du MR a déclaré vouloir “gérer le pays comme des ingénieurs, pas comme des poètes”. Cette phrase véhicule la caricature de l’ingénieur technicien, dépourvu de sensibilité. Par ailleurs, elle implique que la société serait divisée en clans, en factions, en silos. Les ingénieurs n’ont pas le monopole de l’efficacité ni les poètes celui du verbe fou.
Reconsidérer en urgence nos méthodes et postures contre-productives : sortir du déni, dépasser les stratégies hors-sujet, mieux anticiper les risques et préparer la résilience, dès maintenant.
L'Indonésie, « géant minier » et 4e pays le plus peuplé du monde(1), dispose à elle seule de 42% des réserves mondiales de nickel et a compté en 2023 pour environ la moitié de l'extraction mondiale de ce métal stratégique dans le contexte des transitions énergétiques (contre 5% en 2015).
Qu'est-ce que la complexité? La complexité n'est pas aisée à définir. Il n'existe pas de définition générale et unique de la complexité. Elle est souvent décrite de manière différente selon les champs de recherche. Les systèmes complexes sont aussi nombreux que variés: les cellules, les organismes, le cerveau humain, internet, les réseaux sociaux, les entreprises, les marchés financiers, etc. Quelles propriétés ces systèmes ont-ils en commun?
La parution en 2015 du livre de Servigne et Stevens (Comment tout peut s’effondrer) a marqué un tournant dans le débat public francophone sur la possibilité d’un futur effondrement des sociétés modernes. La notion de « collapsologie » introduite par les auteurs est polarisante et contestée, mais les réflexions autour du risque d’effondrement ne sont pas récentes. Déjà dans les années 2000, le livre de Jared Diamond (Collapse) avait rencontré un succès mondial. Finalement, ce débat avait été largement impulsé et influencé par le rapport initial pour le club de Rome sur les limites de croissance et les risques d’effondrement induits (1972) et ses différentes réactualisations (1992 et 2004), vendu à des dizaines de millions d’exemplaires à travers le monde. Le terme de collapsologie est polémique en France. D’une part la notion d’effondrement est polysémique, renvoyant à des conceptions différentes des risques encourus. D’autre part, ce terme suggère l’existence d’une discipline scientifique de l’effondrement, c
Telle est la rengaine qui se rappelle à moi très souvent. Elle me permet d’avoir un référentiel qui me paraît – jusqu’à preuve du contraire – ajusté afin de déceler l’important du futile, l’information du bruit, l’intelligence parmi la stupidité, celles et ceux qui entretiennent le déni des autres, etc. C’est en quelque sorte une boussole nourrie par une vision large et systémique de l’état du réel.

2023

Changer de système, pas de planète.
Laurent Lievens, sociologue, psychomotricien, ingénieur, chargé de cours Helha-CESA, UCLouvain (ESPO) et contributeur pour la Fondation Edgar Morin. Voir  Article publié précédemment dans Cent…
Les récentes violences urbaines en France doivent nous faire réfléchir aux risques sociaux et nous stimuler à débattre pour définir une approche globale qui fait défaut.
Aménager les forêts de manière à maintenir leur état proche de celui des forêts naturelles est bon à la fois pour l’environnement, mais aussi pour l’économie et la société, affirment des scientifiques lors d’un récent congrès.
En Europe, l’abondance d’insectes pourrait avoir chuté de près de 80 % au cours des trois ou quatre dernières décennies, mais il est très probable que nos sociétés soient incapables d’infléchir la course au désastre, explique, dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
La pandémie de Covid-19 aura été marquée par de fortes interactions entre des crises de nature différente (écologique, sanitaire, socio‑économique, politique, voire morale). De quoi déstabiliser durablement nos sociétés. Et si ce type de crise, caractérisée par l'importance des interdépendances (technologiques, démographiques, territoriales, etc.) devenait la nouvelle norme dans le futur ?
Depuis 2018, la jeune militante Léna Lazare réfléchit aux stratégies pour faire vaciller la politique néolibérale et antiécologique des macronistes. Et s’en prend aux « technosolutionnistes ». Un regard lucide et radical jamais hors sol.
La guerre en Ukraine, la pandémie de Covid, l’inflation et le dérèglement climatique... Ces chocs qui se combinent pour former une polycrise dévastatrice ne sont pas une fatalité. Il est encore temps de renverser la situation en créant un consortium scientifique mondial pour bâtir une vision plus holistique, avancent ces deux scientifiques reconnus dans les colonnes du “New York Times”.

2022

Les douze leviers pour intervenir dans un système ont été proposés par la scientifique et analyste des systèmes américaine Donella Meadows au sujet des limites environnementales à la croissance économique.
Nous sommes aussi citoyens, participants à des organisations, investisseurs… Si les actions individuelles sont utiles, elles doivent s'adosser à des actions collectives indispensables pour transformer nos villes et nos territoires, nos infrastructures, nos modes de production, nos normes sociales, et construire l'accès pour tous aux solutions décarbonées. Réaliser ces transformations systémiques est une tâche immense.
Invité conjointement par l’IPSA et les trois autres écoles d’ingénieurs du à venir s’adresser aux étudiants le jeudi 10 novembre, se présente comme « un penseur d’alerte ». Expert des vulnérabilités des sociétés face aux risques systémiques et des stratégies de résilience et de sécurité globale des territoires, cet ingénieur en astronautique de formation a, pendant plusieurs heures, participé à faire prendre conscience aux de la réalité des grands enjeux de notre temps et leur faire entrevoir les pistes de solutions possibles.
La preuve scientifique d’un risque sanitaire ou environnemental lié aux microplastiques n’est, aujourd’hui, pas établie. Pourtant, le traitement médiatique de ce sujet suggérerait l’inverse. D’après les chercheurs, l’écho donné à leurs travaux témoigne d’abord d’une montée en puissance de notre conscience environnementale.
Arthur Keller est auteur et conférencier expert des risques systémiques, et des stratégies de résilience collective. Il a ouvert le colloque organisé par le Conseil départemental le 13 octobre 2022 sur le thème «"Risques climatiques et défis sociétaux : et si les solutions venaient de nos territoires ?".
Tous les flux financiers se dirigent vers les États-Unis, provoquant de fortes secousses dans le reste du monde.
Produire beaucoup et pas cher avec de l'énergie pas cher et beaucoup de main-d’œuvre pas chère pour faire pas cher. Voilà, résumé en quelques mots, les fondements de notre système économique mondial. Cependant, un problème majeur actuel c’est que ça pollue un chouïa (dont du CO2) et une solution pourrait être d’électrifier l’ensemble du secteur du transport. Est-ce qu’en électrifiant les transports et surtout les véhicules particuliers, ne serions-nous pas en train de lâcher la proie pour l’ombre ? Mais au fait, quel est le rôle du transport ?
L’hypothèse de James Lovelock est que Gaïa est un superorganisme constitué de toute vie, y compris celle de Homo sapiens, qui règle la composition de l’air et de la température à la surface de la planète, dans les meilleures conditions, ce qui permet d’assurer la continuation de la vie. La régulation de la Planète par la biosphère est donc le point central de l’hypothèse controversée de Gaïa.
En 1962, paraissent deux livres fondamentaux de la pensée écologiste, à la fois dénonciation méthodique et conscientisation populaire de la pollution systémique et de l’empoisonnement quotidien de notre environnement. Il y a 60 ans, Rachel Carson publie Le printemps silencieux & Murray Bookchin Notre environnement synthétique.
"Une révolution politique, poétique et philosophique" : c'est ce que propose Aurélien Barrau pour contrer la catastophe écologique et sociale. Dans son dernier livre "Il faut une révolution politique, poétique et philosophique" édité chez Zulma , l'astrophysicien Aurélien Barrau aborde toutes les questions d'actualité brûlantes. Selon l'auteur, ardent défenseur de la planète, "les petits gestes et autres initiatives individuelles" sont certes bienvenus. Mais ce n'est pas la question de fond. Un problème systémique ne peut avoir de solution que systémique. Il faut une révolution politique, poétique et philosophique et pour cela il faut changer les règles et fonder un autre monde « Il ne s’agit plus de commenter ou de comprendre le réel : il s’agit de produire du réel. Ce qui tue aujourd’hui et avant tout, c’est notre manque d’imagination . L’art, la littérature, la poésie sont des armes de précision. Il va falloir les dégainer. Et n’avoir pas peur de ceux qui crieront au scandale et à la trahison. »
Dans le cadre du programme Ecophyto II+, les ministères en charge de la transition écologique, de l’agriculture et de la recherche ont confié en 2020 à INRAE et l’Ifremer le pilotage d’une expertise scientifique collective sur les impacts de ces produits sur la biodiversité et les services écosystémiques, depuis leurs zones d’épandage jusqu’au milieu marin, en France métropolitaine et en Outre-Mer. Les conclusions de cette expertise, présentées ce 5 mai lors d’un colloque public, confirment que l’ensemble des milieux terrestres, aquatiques et marins – notamment côtiers – sont contaminés par les produits phytopharmaceutiques. Des impacts directs et indirects de ces substances sont également avérés sur les écosystèmes et les populations d’organismes terrestres, aquatiques et marins. La contamination tend néanmoins à diminuer pour les substances interdites depuis plusieurs années. Ces travaux mettent aussi en avant des besoins de recherche complémentaires pour mieux quantifier l’impact de ces produits sur l’envi
L'édition 2022 du "Global Risks Report" du Forum économique mondial pointe la crise climatique, l'aggravation des fractures sociales, l'augmentation des cyber risques et une reprise mondiale disparate comme principaux risques globaux cette année. Selon le rapport publié mardi et réalisé par l'organisateur du forum de Davos, les dirigeants mondiaux doivent adopter "une réponse multipartite coordonnée" pour résoudre ces problèmes systémiques.

2021

Consultant, auteur et conférencier, Arthur Keller est connu pour alerter des chocs systémiques à venir et proposer des stratégies de résilience à mettre en place pour y faire face. Entre autres thématiques, il aborde aussi régulièrement la question des récits (comme dans l’ouvrage collectif Collapsus : Changer ou disparaître ?).
une idée contre-intuitive qui a retenu mon attention : le fait qu’au moment où un système commence à s’épuiser, au lieu de ralentir pour gérer l’atterrissage en douceur, on a tendance à appuyer sur l’accélérateur !
Le bien-être de millions de personnes dépend des services écosystémiques des colibris, des abeilles, des papillons et d’autres animaux. Mais la destruction des habitats et l’utilisation de pesticides problème gravement leurs populations, ce qui constitue une grave non seulement environnemental, mais aussi économique et social. Aujourd’hui, une équipe internationale a créé le premier indice de risque mondial lié à sa baisse.
Ancrée dans la science, notre mission est de promouvoir un avenir sain, respectant les limites planétaires. La crise climatique et écologique menace notre santé à tous, directement et indirectement. Pour y faire face, les systèmes de santé doivent devenir plus durables et résilients, passant notamment par une amélioration de leur empreinte et de leur potentiel d’adaptation. Nous nous engageons pour cette transition systémique. « Docsforclimate », fondé en Belgique en 2019, rejoint le mouvement international « Health for Future », originaire d’Allemagne, et en a adopté le nom.