Le rapport Meadows

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Fin des années 60, le Club de Rome commande une étude sur la viabilité de la croissance économique. Cette étude sera publiée en 1972 sous le titre « The limits to growth » (« Les limites à la croissance » en français) ou « Rapport Meadows ».

Voici nos références avec le mot-clef « Meadows » :

Résultats pour:
transition croissance décroissance

2024

Dans « Sans transition. Une nouvelle histoire de l’énergie » (Seuil) l’historien des sciences et chercheur au CNRS Jean-Baptiste Fressoz montre cliniquement que la transition énergétique est une fable créée de toutes pièces par le capital, à l’origine du dérèglement climatique. Interview.

2023

Je voudrais rebondir sur cet article de la RTBF qui évoque une étude réalisée par le groupe de réflexion environnemental britannique Ember : ‘C’est le début de la fin de l’âge fossile’ : l’électricité décarbonée va-t-elle prochainement prendre le dessus sur l’électricité fossile ? – rtbf.be On y trouve une bonne synthèse de l’évolution de l’usage des combustibles fossiles, des énergies renouvelables et des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial.
Antoine Bailleux (dir.), Le droit en transition. Les clés juridiques d’une prospérité sans croissance, Bruxelles : Presses de l’Université Saint-Louis, 2020, « Collection générale », vol. 155, 594 p. Compte rendu par Pierre Guibentif (Université Paris-Saclay,...
Promouvoir une transition démocratique et sereine vers des sociétés soutenables et souhaitables

2022

[1/2] - Quelles sont les nouvelles pensées de l’écologie ? Quand la résistance à la technique est-elle arrivée ? La sobriété s’accompagne-t-elle de décroissance ? Des spécialistes de l’environnement partagent leur vision.
Plaidant pour une écologie du démantèlement, les chercheurs Emmanuel Bonnet, Diego Landivar et Alexandre Monnin préviennent, dans une tribune au « Monde », que l’humanité doit se préparer à « fermer » ce qui la détruit.
La transition écologique engendrera une hausse de l'activité économique dans tous les scénarios de neutralité carbone à 2050, souligne mardi un rapport de l'Ademe, qui relève que "la sobriété n'est pas synonyme de décroissance".
La transition écologique engendrera une hausse de l'activité économique dans tous les scénarios de neutralité carbone à 2050, souligne mardi un rapport de l'Ademe, qui relève que "la sobriété n'est pas synonyme de décroissance".
Plus la « transition énergétique » et la « croissance verte » patinent, moins ces concepts seront pertinents, plus il faudra compenser par de la sobriété plus ou moins souhaitée, de la décroissance plus ou moins démocratique, des pénuries, des rationnements, des guerres, des famines, des migrations, et de la géoingénierie solaire (tout cela ne s’excluant pas forcément). C’est comme ça, ce n’est pas moi qui invente les lois de la physique et de la biologie. Ce n’est pas moi non plus qui produis les statistiques permettant de suivre où nous en sommes. Cet article dresse un état des lieux par des graphiques et données clés à scruter de près. Il est accompagné d’observations personnelles faciles à identifier.

2021

Face aux conséquences économiques d’une crise sanitaire mondiale sans équivalent, de nombreux gouvernements ont mis sur pied des plans de relance exceptionnels dont l’un des piliers est la transition énergétique. L’ambition affichée est de tout mettre en œuvre pour honorer leurs engagements de décarbonation pris dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat1 tout en stimulant leur croissance.
Le nouveau scénario de transition énergétique de l’Association négaWatt repose sur une évolution des comportements vers plus de sobriété mais également sur des technologies efficaces. Tour d’horizon de ses propositions.
Sous une communication massive autour de la transition énergétique se cache la triste réalité d’un monde énergivore à une cadence pathologique que dénonce Vincent Mignerot, spécialiste en collapsologie.
Les discussions sur la transition énergétique se terminent souvent sur le constat que la sobriété est importante. L’ennui, c’est que ce concept n’est pas défini. Quel serait un mode de vie compatible avec les limites planétaires?
La sobriété, un pilier de la transition écologique ? Un nombre grandissant d’experts l’exigent pour économiser l’énergie. Pourtant la sobriété reste méprisée par les politiques. Dans une enquête approfondie, Reporterre révèle les leviers de cette démarche cruciale dans la lutte contre le changement climatique.
[2/4] Pourtant indispensables à la transition écologique, les économies d’énergie restent à la marge dans les politiques publiques françaises. Privilégiant les solutions technologiques, nos dirigeants font perdurer la société de consommation.
« Passage d’un état à un autre, en général lent et graduel », c’est ainsi que Larousse définit la transition. Or, quand on parle de transition énergétique, il suffit de se replonger un peu dans l’histoire et l’évolution des sources d’énergie utilisées par l’homme pour voir que ce mot s’emploie trop souvent à contresens.
De tous les scénarios existants de transition écologique appliquée à l’énergie électrique concernant la France, le scénario négaWatt [1] est sans aucun doute le plus connu et le plus populaire auprès du public militant. Pour autant, il n’est pas seul.
Changement climatique, déclin rapide et massif des espèces, recul continu du jour du dépassement, accroissement des inégalités… À mesure que les signaux d’alerte sociaux et environnementaux se multiplient, nos modes de développement apparaissent de plus en plus incompatibles avec un avenir positif et durable.
Oui, un autre monde est possible. On peut le trouver dans les Pyrénées, à Can Decreix, ou « maison de la décroissance » en catalan. C’est un lieu de rencontres animé par des universitaires qui inventent et mettent en pratique d’autres modes de vie plus respectueux de l’environnement.
Le revenu universel est-il un bon outil pour redistribuer la richesse et encourager la transition écologique en rémunérant des activités non réalisées dans l’emploi salarié ? Denis Bayon, journaliste à La Décroissance, n’est pas de cet avis. Dans son livre L’écologie contre le revenu de base (La Dispute, 2021), cet économiste de formation s’oppose à la fois aux écologistes défendant le revenu universel et à la gauche antilibérale qui s’y oppose,
Faut-il se résigner au scénario d’un Titanic qui coule avec ses chaloupes réservées à une élite, où devons-nous construire un effort solidaire pour éviter au mieux les icebergs et colmater les brèches ?
Faire croître le PIB mondial devient de plus en plus difficile. Alors que la croissance mondiale flirtait couramment avec les 6% par an pendant les Trente Glorieuses, elle peine à atteindre les 3% depuis quelques années. L’année 2020 marque une réduction historique de 4,2% du PIB mondial. Un tel recul sera vraisemblablement ponctuel, mais la tendance de fond est réelle : malgré un afflux de liquidités toujours plus généreux, un endettement qui gonfle, une utilisation sans cesse croissante de ressources et d’espaces naturels, malgré la délocalisation et l’optimisation vers des territoires où la main d’œuvre est moins chère et la régulation plus accommodante, malgré l’incroyable développement technologique et logistique de ces dernières décennies, malgré la volonté inébranlable de tout ce que ce monde compte comme décideurs, le rêve d’une croissance forte et stable du PIB semble devoir inéluctablement s’effacer.
En réponse au dernier impair du Monde diplomatique sur l\'écologie et la décroissance, Timothée Parrique et Giorgos Kallis rappellent dans cet article les raisons pour lesquelles un socialisme véritable doit admettre que toute croissance infinie, nécessairement matérielle, est impossible dans notre monde vivant, qui est fini.

2020

L’idée d’un monde basé sur les transports actifs, et en particulier sur le vélo, est un thème récurrent dans les réflexions sur la décroissance. C’était l’une des pistes de transformation du Manifeste du Mouvement québécois pour une décroissance conviviale1 et cette notion joue également un rôle important dans les réflexions du groupe Degrowth.info, basé en Allemagne2. Les grands médias associent également décroissance et pratique du vélo3.
Le découplage est l’idée que l’économie peut croître sans aggraver dans les mêmes proportions son impact sur l’environnement – c’est alors un découplage relatif – ou en réussissant à diminuer cet impact de façon absolue – on parle alors de découplage absolu. Deux types de découplage sont souvent distingués : l’un se concentre sur l’usage de ressources, l’autre sur les « impacts environnementaux » ...
Comment regarder en face les limites planétaires ? Renoncer à nos activités non durables et polluantes ? Gérer l’héritage transmis aux générations futures (usines, routes, constructions…) ? Ces questions figurent au coeur de Closing Worlds, une initiative originale et prospective qui nous emmène sur les voies du renoncement.