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Vinz Kanté



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Le Haut conseil pour le climat salue les progrès de la France dans la réduction des émissions de CO2 mais prône un "changement d'échelle dans l'adaptation" au changement climatique et s'inquiète du retard de certains textes importants, encore accru par la dissolution, dans son rapport annuel publié jeudi.
La France a besoin d'un "changement d'échelle dans l'adaptation" au changement climatique alors que les efforts sont "en décalage par rapport aux vulnérabilités et aux besoins", pointe le Haut conseil pour le climat (HCC) dans son rapport annuel publié jeudi.
Le changement climatique est là. Ses impacts se généralisent et s’intensifient. En trois heures et demie, les Ateliers de l’Adaptation au changement climatique donnent les clefs pour faire collectivement les meilleurs choix possibles et éviter les maladaptations.
Que nous apprend la comparaison des politiques nationales d’adaptation au changement climatique ? Quel pari font-elles sur le réchauffement futur ? Font-elles l’inventaire des risques et vulnérabilités présents sur leur territoire ? Envisagent-elles des mesures contraignantes ? L’exercice de parangonnage auquel se livre ce rapport tente de répondre à ces questions et permet de situer l’ambition de notre pays en la matière.
Quand Audrey et Jérôme ont emménagé dans cette ferme du Pas-de-Calais au bord de la rivière, c'était un rêve. Mais ce rêve a viré au cauchemar. Après avoir été inondés 8 fois en un seul hiver, ils ont remis en question leur projet d'éco-lieu. Mais plutôt que de baisser les bras, ils ont décidé de trouver des solutions afin d'anticiper les crues et les limiter.
Quand Audrey et Jérôme ont emménagé dans cette ferme du Pas-de-Calais au bord de la rivière, c'était un rêve. Mais ce rêve a viré au cauchemar. Après avoir été inondés 8 fois en un seul hiver, ils ont remis en question leur projet d'éco-lieu. Mais plutôt que de baisser les bras, ils ont décidé de trouver des solutions afin d'anticiper les crues et les limiter.
Ils ont pris leur destin en main. Pour ne pas disparaître de la carte, les 600 habitants de Miquelon, dans l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon, se préparent à déménager 1,5 km plus loin, sur un site plus en hauteur, protégé des aléas climatiques. Une relocalisation unique en France à l’heure où le ministre Christophe Béchu appelle à faire de 2024 l’année de l’adaptation.
Des inondations en Nouvelle-Zélande. Des mégafeux de forêt au Canada. Des sécheresses de l’Amazonie au Moyen-Orient. Les effets du réchauffement climatique anthropique se font de plus en plus ressentir. Partout dans le monde. Et à l’allure où vont les choses, les mesures d’adaptation ne suffiront pas à nous préserver du pire, rapportent aujourd’hui des scientifiques.
On parle beaucoup de lutte contre les changements du climat, moins d’adaptation. Pourtant, chaque année qui passe nous éloigne du scénario d’un monde à +1.5° prévu dans les accords de Paris.
Le phénomène mystérieux du “trou de réchauffement” qui concerne les États de l’Est américain s’explique en partie par la reforestation à l’œuvre depuis un siècle, d’après une nouvelle recherche.
La Cour des comptes demande des investissements supplémentaires pour adapter les 18 centrales nucléaires, les barrages et le réseau de distribution d'électricité français au réchauffement climatique.Le changement climatique "est largement intégré dans les référentiels et normes de sûreté, mais l'adaptation fait peser des exigences nouvelles pour les exploitants", en particulier la Compagnie Nationale du Rhône (CNR), gestionnaire de barrages, et EDF, souligne la Cour dans son rapport publié mardi.
Le réchauffement du climat est inéluctable en Belgique. Partout, on songe à des plans pour s’adapter aux nouveaux risques. Cette œuvre colossale nécessitera des moyens et impliquera des bouleversements. La Wallonie, qui accueille un colloque consacré à ces questions ces jeudi et vendredi, a lancé une vaste étude pour cartographier ses vulnérabilités.
Alors que le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a annoncé mardi 23 janvier faire de "2024 l'année de l'adaptation", une nouvelle étude vient confirmer que sans préparation aux effets de la crise, la facture sera salée. Dans le pire des scénarios, le PIB de certaines régions littorales de l'Union européenne et du Royaume-Uni serait lourdement pénalisé, avec des pertes économiques estimées à 872 milliards d'euros d'ici à 2100. Et la France ne serait pas épargnée.
Mardi 23 janvier a marqué le lancement officiel des discussions sur le troisième Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC-3). Le sujet, jusqu'ici laissé pour compte au profit de la réduction des émissions, est désormais mis en haut de l'agenda du ministère de la Transition écologique. Les défis s'annoncent immenses.
Adaptation Radicale est un espace d'échanges entre personnes conscientes des processus d'effondrements en cours ; de nos conversations naissent des actions et des propositions de bifurcation. Notre raison d'être : - Reconnaître et accueillir les émotions de chacun.e, accompagner la prise de conscience et l'acceptation des processus d'effondrements ; - Prendre soin des communautés humaines et des écosystèmes, avec inclusion, soutien et entraide ; - Agir, expérimenter et apprendre ensemble pour soutenir l'adaptation, en tissant des liens avec les autres initiatives, pour construire un futur désirable et pérenne. Adaptation Radicale n'est pas une organisation hiéarchique, et nous ne disposons pas de structure organisationnelle très établie. Nous encourageons l'autonomie, l'entraide et la prise d'initiatives, afin que les choses se produisent sans qu'elles soient nécessairement trop organisées.
Alors que la décrue s'amorce dans le Nord et le Pas-de-Calais après deux semaines d'inondations d'une ampleur inédite, plusieurs voix s'élèvent pour questionner l’état des infrastructures dédiées à la gestion de l'eau. Alors que les deux départements grignotent leur territoire sur la mer, ils restent normalement au sec grâce à un ingénieux système de wateringues. Un système qui semble pourtant avoir montré ses limites.
Finance needs of developing countries now 10-18 times as big as international public finance flows Growing gap results from rising adaptation needs and faltering adaptation finance Failure to enhance adaptation has huge implications for losses and damages
Un nouveau rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement, publié ce jeudi 2 novembre, estime qu’il faudrait 10 à 18 fois plus d’investissements pour adapter nos sociétés aux impacts grandissants du changement climatique.
Montée du niveau des océans, événements météo extrêmes plus fréquents, inondations plus régulières... Face aux effets du changement climatique, nous devrons adapter nos sociétés et nos infrastructures. La digue est un exemple de la transformation qu'il faut opérer dans nos esprits.
Des murs de plus en plus hauts pour lutter contre les inondations et les submersions marines : c'est la solution de court-terme que la plupart des pays déploient pour se protéger. Mais ces digues, extrêmement chères ne peuvent être qu'une solution temporaire. Face à l'accélération du changement climatique, elles ne pourront pas toujours être efficaces. Surtout, leur illusion de protection accentue les risques d'exposition et donc potentiellement les pertes humaines et économiques.
Extrait de conférence de l'Historien des techniques et de l'anthropocène, J.B Fressoz (septembre 2023). Pour sortir des idées reçues et comprendre ce qu'implique réellement une éventuelle transition.
2028 : c’est l’année où l’universitaire anglais Jem Bendell entrevoit le début de la fin, l’effondrement inévitable de nos modes de vie. La société dans laquelle nous vivons ne peut plus être sauvée. Dans son article publié en 2018 qui a inspiré le mouvement de désobéissance civile Extinction Rebellion, Bendell propose une adaptation radicale qui passe par 3 « R ».
Nous pouvons encore adapter notre forêt au changement climatique. Sécheresse et températures élevées : le dérèglement climatique exige beaucoup de nos forêts. Mais il y a de l’espoir. Il est encore possible de les acclimater. Comment cela peut-il réussir ?
La zone arctique se réchauffe quatre fois plus vite que le reste de la planète. Résultats, ses habitants ont pris de l’avance pour s’adapter à des changements inéluctables, dont l’Occident n’a peut-être pas encore pris la mesure.
[VIDÉO] - Face aux effets dévastateurs du réchauffement climatique, les partisans d'une simple adaptation de notre modèle de développement sont nombreux. "Une invitation déguisée à continuer à utiliser des énergies fossiles", estime Fabrice Bonnifet. Le président du C3D, le collège des directeurs du développement durable, nous livre son nouvel édito.
Les “mégabassines” sont un exemple de maladaptation au réchauffement climatique et à la raréfaction de l’eau, selon des hydrologues. À leurs yeux, il faudrait plutôt opter pour d’autres pratiques agricoles et des cultures qui permettent de réduire la dépendance à la ressource hydrique.
Pour l’architecte Bernard Quirot, repeindre les toits en blanc ne suffira pas à rendre les bâtiments plus habitables face au changement climatique. Il prône un retour à une architecture «de proximité», en lien avec les territoires.
L’adaptation aux changements climatiques est l’un des enjeux du siècle. Mais quand les stratégies mises en place échouent, les conséquences peuvent être bien plus graves et aller plus loin qu’une simple perte de temps ou d’argent. Zoom sur la maladaptation.
Le rapport du GIEC (2022) sur l’adaptation au changement climatique confirme des craintes déjà établies : les canicules estivales seront plus fréquentes, longues et intenses. En ville, ces canicules estivales intensifient le phénomène d’îlot de chaleur urbain, et présentent des enjeux à court et long termes : socio-sanitaires notamment sur le confort thermique, économiques, environnementaux. L’été 2022 a été le second été le plus chaud depuis 1900 en France (Météo-France).
En 2050, le climat de Lyon ressemblera à celui de Madrid, prédisent les experts. Pour éviter les grosses chaleurs dans les rues en période de canicule, la métropole lyonnaise met en place des solutions pour lutter contre les îlots de chaleur urbains.
Peinture antichaleur, assurance spécifique, dispositif d’alerte avec code couleur… Cette métropole de l’ouest de l’Inde tente de s’adapter à l’intensité grandissante des vagues de chaleur à répétition. Un modèle pour d’autres villes du pays, et au-delà.
Le défi de l’adaptation agricole : Agroclimatologie, Canicule Marine, Mega feux, Adaptation, et la guerre de l’influence Serge Zaka est docteur en agroclimatologie, chasseur d’orages et depuis quelques années le cauchemar des climatosceptiques sur les réseaux sociaux. Dans cet épisode, il nous explique ce qu’est l’agroclimatologie, et quels sont les grands enjeux autour de l’agriculture du faire du dérèglement climatique en cours. Nous parlons de météo, de climat, d’agriculture donc mais auss...
L’ingénieur et historien de l’énergie Michel Lepetit appelle, dans une tribune au « Monde », le secteur de l’assurance à s’unir pour surmonter la crise majeure que représente l’accumulation des catastrophes climatiques.
Afin de se préparer au futur climatique extrême, des volontaires ont participé à des expéditions scientifiques en conditions réelles en Arabie saoudite, Laponie et Guyane.
L’article#8 de la thèse défendue en 2011 présente les résultats de la représentation sociale générée par le terme « adaptation aux changements climatiques » auprès de 83 personnes évoluant professionnellement dans le domaine entre Montréal et Paris. Les propos ont été recueillis en 2008 et 2009.
L’Institut climatique du Canada commente la publication de la stratégie nationale d’adaptation du Canada. 27 juin 2023, OTTAWA – Ryan Ness, directeur de l’adaptation à l’Institut climatique du Canada, a fait la déclaration suivante en réponse à la publication par le gouvernement fédéral de la version finale de la Stratégie nationale d’adaptation du Canada : “Les changements climatiques infligent déjà des milliards de dollars de dégâts aux habitations, aux entreprises et aux infrastructures du Canada. Et avec la fumée des incendies de forêt qui pollue l’air dans les communautés de tout le pays, la menace semble particulièrement proche de nous. Il est temps de limiter les dégâts.
Par quels mécanismes les habitants des pays riches jouent-ils double jeu sans parfois le savoir ? En matière de changement climatique tout le monde a compris que la planète était en train de se fâcher gravement, que des souffrances étaient distribuées très irrégulièrement devant nous, et qu’il fallait prendre cela tout à fait au sérieux. Mais se comporter écologiquement, manger bio plus cher, et prêter son argent à des entreprises vertes qui ne rapportent pas grand-chose, tout le monde a compris qu’il valait mieux faire semblant que de le faire vraiment.
Le grenier à riz du pays subit sécheresses, pics de chaleur, insectes ravageurs… La diversification des cultures et l’adoption de nouvelles semences offrent une parade, mais elles ne sont pas à la portée des plus pauvres.
Le monde doit passer au zéro émission nette. C’est impératif. Le Canada fait son devoir pour contribuer au ralentissement des changements climatiques. En effet, dans son plus récent budget, le gouvernement fédéral prévoit 21 milliards de dollars en crédits d’impôt pour stimuler l’investissement dans des technologies à faibles émissions de carbone. Ce volet de la politique canadienne sur les changements climatiques est solide.
Dès la fin des années 1970, les gouvernements des pays industriels, constatant l’inéluctabilité du réchauffement, ont délibérément poursuivi leurs activités polluantes quitte à s’adapter à leurs effets sur le climat, rappelle Jean-Baptiste Fressoz dans sa chronique.
Les pénuries d'eau actuelles sonnent une douloureuse alarme pour de nombreuses entreprises. Conscientes de la pente glissante, elles font appel à des spécialistes de l'adaptation au changement climatique qui balisent un futur plus résilient. Dans cette série, Novethic vous montre les dessous des nouveaux métiers clés de la transition écologique.
Changement climatique, maladies, ravageurs… De nombreuses menaces pèsent sur les arbres. Heureusement, ceux-ci peuvent compter sur leur forte diversité génétique pour s’adapter et survivre.
Paris, Bordeaux, Montpellier, Grenoble ou Lyon travaillent sur des forêts urbaines adaptées, alors que 71 % des espèces d’arbres seront en situation de risque sanitaire d’ici à 2050.
Localtis : Le Conseil national de la transition écologique (CNTE) a rendu, ce 4 mai, son avis sur la trajectoire de réchauffement référence à +4°C (en France métropolitaine), à partir de laquelle sera notamment bâti le prochain Plan national d’adaptation au changement climatique (Pnacc) attendu pour 2024. 
L'expédition "Deep Climate" est de retour de Laponie. Les 20 volontaires, encadrés par l'explorateur Christian Clot, ont passé plusieurs semaines dans le grand Nord, dans un but scientifique : étudier leurs réactions et celles de leurs corps face aux températures extrêmes.
Nous, scientifiques, soutenons les mouvements de résistances aux projets de méga-bassines. Sans utilité réellement prouvée, ces retenues à ciel ouvert menacent la préservation de l’eau et des écosystèmes, et freinent la transformation de notre modèle agro-économique face aux sécheresses actuelles et à venir. Plus de dialogue est nécessaire entre agriculteur·ice·s, citoyen·ne·s et institutions.
Le groupe international d'experts sur le climat n'est pas mandaté pour émettre des recommandations. Il se contente d'évaluer les solutions possibles pour lutter contre le réchauffement climatique, rappellent ses membres. Pour les "méga-bassines", son constat semble mitigé.
Avec le réchauffement climatique, les villes dont les sols bétonnés contrarient le cycle de l’eau et favorisent les inondations n’ont pas d’autre choix que de s’adapter. Entre « parc climatique » ou quartiers sur pilotis, plusieurs projets sont menés dans le monde.
Le déploiement de ces retenues à ciel ouvert menace la préservation de l’eau et freine la transformation de notre modèle socio-économique et de nos modes de vie, affirment dans une tribune au « Monde », des membres du collectif Scientifiques en rébellion.
Comment s’adapter au changement climatique tout en luttant contre ses effets ? On s’inspirera de la formule choc du professeur François Gemenne : «éviter l’ingérable, gérer l’inévitable».
Pour Dan Lert, adjoint à la maire de Paris en charge de la transition écologique, la capitale doit accélérer pour préparer son adaptation face au réchauffement climatique et protéger les plus vulnérables.
Politologue et membre du Giec, François Gemenne appelle à un sursaut collectif pour se préparer à faire face au scénario d’une hausse de 4°C des températures d’ici à 2100.
À l’occasion du Salon de l’Agriculture, Oxfam France publie un rapport inédit sur la situation des femmes agricultrices en France. Ce rapport révèle que les inégalités femmes-hommes sont encore plus exacerbées dans l’agriculture que dans les autres secteurs professionnels.
À l’occasion du Salon de l’Agriculture, Oxfam France publie un rapport inédit sur la situation des femmes agricultrices en France. Ce rapport révèle que les inégalités femmes-hommes sont encore plus exacerbées dans l’agriculture que dans les autres secteurs professionnels.
Lors d’une conférence sur l’adaptation des territoires organisée le 30 janvier 2023 par France Stratégie et l’Institut de l’Économie pour le Climat (I4CE), le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, a annoncé souhaiter étudier deux scénarios de réchauffement pour la stratégie d’adaptation de la France : +2 °C et +4 °C. La signification de ces deux chiffres – périmètre, échéance, etc. – n’était pas tout-à-fait claire au moment de l’annonce, ce qui a provoqué de nombreuses réactions, plus ou moins pertinentes.
Le changement climatique pose un problème complexe et sans précédent. Avec la hausse des températures, le climat mondial devient de plus en plus instable. Les incidences sur le climat, telles que l’élévation du niveau de la mer et la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes, ont de graves répercussions sur les systèmes écologiques et humains. Bien que le changement climatique soit un phénomène mondial, des conséquences uniques et graves se produisent à l’échelle locale. Une érosion côtière incontrôlable, des inondations dévastatrices ou des températures extrêmes atypiques peuvent facilement submerger une communauté non préparée. Les incidences sur le climat risquent d’être coûteuses : en 2025, le Canada devrait subir des pertes de 25 milliards de dollars en raison du changement climatique, et d’ici 2100, les pertes annuelles pourraient atteindre 100 milliards de dollars (Sawyer et coll., 2022). Ces risques soulignent l’importance de l’adaptation, le processus par lequel les communautés anticipent et
Cette semaine il s’est passé une chose dans l’actualité climatique française qui mérite de s’y attarder, au vu des incompréhensions et des controverses suscitées. L’info en question : la stratégie d’adaptation au changement climatique de la France va désormais s’appuyer aussi sur l’hypothèse d’un réchauffement de + 4°C (semble-t-il en France même si cela n’a pas été précisé) d'ici la fin du siècle... ce qui correspondrait à un
Cette semaine il s’est passé une chose dans l’actualité climatique française qui mérite de s’y attarder, au vu des incompréhensions et des controverses suscitées. L’info en question : la stratégie d’adaptation au changement climatique de la France va désormais s’appuyer aussi sur l’hypothèse d’un réchauffement de + 4°C (semble-t-il en France même si cela n’a pas été précisé) d'ici la fin du siècle... ce qui correspondrait à un
Julien Lecaille, « créateur et animateur de Communs », considère l’Adaptation Radicale comme un carrefour, à haute portée politique.
Pendant une grande partie de l'année dernière, le changement climatique a été au centre de l'agenda politique mondial alors que des événements météorologiques extrêmes, notamment des inondations, des tempêtes de poussière, des vagues de chaleur, des sécheresses et des tempêtes de neige, étaient signalés dans différentes régions du monde.
Selon plusieurs scénarios, d'ici 2100, le niveau de la mer pourrait augmenter de 30 cm à quelque mètres sur une partie du globe. L'Europe n'est pas épargnée : aux Pays-Bas, plus d’un quart du territoire se situe sous le niveau de la mer et 60 % des terres sont vulnérables aux inondations. Le royaume est devenu pionnier dans le domaine de l’adaptation climatique.
Le Programme des Nations unies pour l’environnement lance un appel à développer massivement les efforts destinés à limiter les impacts du réchauffement sur les sociétés et les écosystèmes.
Selon un nouveau rapport du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), alors que les conséquences du réchauffement climatiques s'intensifient dans le monde entier, les nations doivent accroître considérablement le financement et la mise en œuvre des actions destinées à aider les nations et les communautés vulnérables à s'adapter à la tempête climatique.
Climate change is landing blow after blow upon humanity and the planet, an onslaught that will only intensify in the coming years even if the world begins to bring down greenhouse gas emissions. UNEP’s Adaptation Gap Report 2022: Too Little, Too Slow – Climate adaptation failure puts world at risk finds that the world must urgently increase efforts to adapt to these impacts of climate change.
ARf est un groupement informel de personnes rassemblées autour de l'importance de la prise en compte de la situation environnementale planétaire catastrophique et des déclins et effondrements à venir. ARf reconnaît l'avalanche d'émotions et de questions qui vient cette prise en compte. Particulièrement, ARf reconnaît le droit à la négativité et est dans l'acceptation inconditionnelle des émotions "négatives" (douloureuses, désagréables, inconfortables) ; pour autant, nous reconnaissons l'importance de la culture régénératrice pour ne pas s'enfermer dans la négativité.
Loss and damage from climate change is already costing vulnerable communities dearly. These communities have played almost no role in causing the climate crisis, yet they are now paying for it with damaged and destroyed homes and schools, lost crops and livelihoods, and the loss of loved ones.
Les grandes métropoles ont tout intérêt à partager leurs expériences afin d’élaborer une vision à long terme contre le dérèglement du climat, estime la paléoclimatologue et coprésidente du groupe de travail 1 du GIEC.
Anticiper est vital. A l’État d’agir et aux élus de définir ensemble les meilleures réponses à donner à l’échelle locale, échelonnées dans le temps et comprises des populations.
La tempête Fiona a ravagé une fois de plus la Guadeloupe. Elle a fait au moins un mort et des dommages considérables : routes, ponts, voitures dévastés… La brusque montée des eaux n’a occupé que quelques heures les médias de la métropole, renforçant le sentiment d’abandon d’une île qui essuie, pour la seconde fois en six mois, une catastrophe climatique qui détruit ses infrastructures.
Presidents of Senegal, DRC and Ghana travelled to Rotterdam to talk about adapting to climate change. Only one European leader was there to meet them
On entend de plus en plus souvent le terme « résilience ». Ce mot est mis un peu à toutes les sauces : il est même utilisé pour faire du faire de l’éco-blanchiment (greenwashing) et s’en trouve vidé de son sens. C’est un concept polysémique et multi-disciplinaire au cœur des discours sur les changements climatiques et l’effondrement de la biodiversité. Les institutions internationales, le monde de la finance, du management, de la santé publique, les économistes, les urbanistes, les climatologues, tous y recourent. L’ACRF – Femmes en milieu rural travaille depuis quelques années ce concept de résilience, particulièrement en étudiant les effets des dérèglements climatiques. Faut-il être résilient ou résistant ?
Sécheresse, canicule, feux de forêt
'Ce que les arbres nous murmurent', est un véritable cri du cœur : nos forêts françaises sont en train de disparaître au profit de monocultures d’arbres intensives. Destruction des sols, pesticides, mécanisation lourde, coupes rases, privatisation du secteur : les forêts françaises sont déjà en partie dénaturées pour le pire. Il est urgent de s’en mêler. Mais pour défendre les intérêts des forêts, encore faut-il bien maîtriser le sujet. C’est ce que l’auteur se propose de nous aider à faire, et sans ménagement...
dans les pays à faibles revenus, les actions d’adaptation au changement climatique sont « plus réactives que préventives », et sont basées sur des stratégies d’évitement, d’adaptation, de retrait, d’ajustement, d’acceptation, de répartition des risques ou de sécurisation des revenus ou des ressources.
Différentes pressions s’exercent sur l’espace alpin, où on observe une augmentation moyenne de la température de 2°C depuis 1950, ce qui entraîne un déficit hydrique, de nouveaux parasites, et impacte les arbres des forêts et de l’espace urbain. On sait également que les forêts ne peuvent pas s’adapter aussi rapidement que les changements climatiques interviennent.
Artiste et professeure à l’École des arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Gisèle Trudel, par sa pratique artistique, interroge au quotidien les questions écologiques et la notion de sobriété. Nous sommes allés à sa rencontre.
...si on ne stoppe pas ce qui cause le réchauffement climatique et les destructions écologiques. Les autorités comme de nombreux militants ou alternatifs vantent et recommandent bruyamment l’adaptation et la résilience aux catastrophes climatiques produites par la civilisation industrielle. Le problème, c’est que presque tous « oublient » qu’à terme, si le réchauffement climatique et les destructions d’écosytèmes dues au système en place continuent, les autonomies, résiliences et adaptations ne seront plus guère possibles.
Si les vulnérabilités du Québec aux changements climatiques commencent à être mieux documentées, beaucoup de travail reste à faire au plan des mesures d’adaptation, souligne un rapport diffusé par le consortium Ouranos mardi.
La France est de nouveau frappée par une vague de chaleur, qui risque d’aggraver une situation déjà critique après un mois de juillet considéré comme le second plus sec depuis 1958. Une majorité du territoire national est ainsi placée en alerte sécheresse. En découlent des interdictions pour éviter les pénuries d'eau. Les préfets ont notamment la possibilité de limiter voire de suspendre certains usages comme le remplissage de piscines privées, l'arrosage de jardins ou le nettoyage de véhicules.
Même mises dans les meilleures conditions, des bactéries à l'évolution pourtant rapide n'ont pas réussi à augmenter leur température maximale tolérable de plus de 1°C, concluent de nouveaux travaux. Une nouvelle de mauvais augure, alors que les températures menacent d'augmenter encore jusqu'à presque 5°C au 21e siècle.
La canicule vient nous le rappeler : les conséquences du changement climatique se multiplient ces dernières années. Quelles mesures structurelles et quels comportement adopter ? Pouvons-nous encore changer notre futur ? avec : Magali Reghezza-Zitt (Géographe, maître de conférences à École normale supérieure (PSL), Laboratoire de géographie physique de Meudon (spécialiste des risques naturels, de la vulnérablté urbaine et des stratégies de gestion).), Christophe Cassou (climatologue, chargé de recherche CNRS au laboratoire Sciences de l'Univers du Centre Européen de Recherche et de Formation Avancée en Calcul Scientifique, le CERFACS).
Les chercheurs Klaas Lenaerts, Simone Tagliapietra, Guntram Wolff plaident, dans une tribune au « Monde », pour la mise en place de mécanismes collectifs européens, car les catastrophes naturelles toucheront inégalement les États membres.
Dans son nouveau rapport publié vendredi 24 juin 2022, l’Institut pour l’économie du climat (I4CE)* préconise la mobilisation d’ « au moins » 2,3 milliards d’euros supplémentaires chaque année, en plus des mesures déjà prises, pour adapter les infrastructures au réchauffement climatique. Ce chiffrage est une première en France.
2,3 milliards d’euros supplémentaires par an : voici ce que coûterait un ensemble de mesures immédiates, « incontournables et sans regret », pour s’adapter au changement climatique. Le chiffre a été calculé par l’Institut de l’économie pour le climat, dans un rapport paru jeudi 23 juin.
A l’occasion de la 11ème édition du Forum Urbain Mondial (FUM) qui se tient du 26 au 30 juin 2022 à Katowice en Pologne sur le thème « Transformer nos villes pour un meilleur futur urbain », le Comité français de l’UICN présente ses recommandations pour des villes durables dans la publication « Villes et Biodiversité ».
Cet institut s'est donné pour objectif de chiffrer les coûts de l'adaptation au changement climatique. Selon l'I4CE, les initiatives sont encore trop timides en France même si le savoir-faire est déjà-là.
L’Institut de l’économie pour le climat liste dix-huit mesures incontournables, représentant un budget additionnel de 2,3 milliards d’euros par an, pour « rattraper les retards accumulés ».
Immergés dans des bassins géants installés sous terre, des cristaux se forment lentement autour de tubes réfrigérants. En cette période de canicule, ce centre de stockage de glace participe à la climatisation du quartier d'affaires de La Défense. Dans un monde qui se réchauffe, les "réseaux de froid urbain" à l'échelle de quartiers ou de villes entières, encore très marginaux dans le monde, visent à offrir une alternative plus environnementale à la multiplication des climatiseurs individuels problématiques pour le climat.
Les effets du changement climatique sont déjà palpables, et ils vont selon toute vraisemblance s'accélérer dans les prochaines décennies. Pour Gonnéri Le Cozannet, chercheur au BRGM, il est déjà nécessaire de s'adapter à de nouvelles conditions.
Bienvenue dans ce nouveau "TALK" sur LIMIT avec Laurent Aillet. Biologiste, fondateur de Résilience et Adaptation et président d'Adrastria Co-directeur avec Laurent Testot du livre "Collapsus, changer ou disparaître"
Demain, avant la malbouffe, avant peut-être le malamour chanté par Barbara Pravi, se glissera probablement le terme de maladaptation dans nos dictionnaires.
Emma Haziza est hydrologue, spécialiste de la résilience des territoires face aux risques climatiques extrêmes. Fondatrice de Mayane, centre de recherches appliquées dédié à l'adaptation climatique.
C'est le 25 juillet 2019 qu'elle vit le réchauffement climatique dans sa chair, raconte Audrey Boehly. Ce jour là, à Paris, la température dépasse les 42°C et, en remontant sur son vélo à la sortie de son bureau climatisé, elle a la sensation d'être enserrée dans ce qu'elle décrit comme une "chape de plomb" : difficultés respiratoires, yeux asséchés "comme si elle avait mis la tête dans un four".
Nous vous offrons ici une sélection des ressources les plus utiles que nous avons identifiées. Cette sélection regroupe des contenus développés à la fois par L'Archipel du Vivant et par d'autres acteurs engagés, afin de vous proposer l'offre la plus complète et de couvrir tous les thèmes essentiels.
Clôturant la trilogie ouverte en août 2021 – avec son rapport sur la « science du changement climatique »(1) suivi en mars 2022 par celui sur les « impacts et adaptation »(2) –, le GIEC (Groupement intergouvernemental sur l’étude du climat) a rendu public ce lundi 4 avril 2022 son nouveau rapport sur l’« atténuation »(3). Initiée en 2018, cette somme signée par 278 scientifiques du monde entier dresse l’état des connaissances scientifiques sur les options de réduction des émissions (« l’atténuation » du titre) de gaz à effet de serre.
Clôturant la trilogie ouverte en août 2021 – avec son rapport sur la « science du changement climatique » suivi en mars 2022 par celui sur les « impacts et adaptation » –, le GIEC (Groupement intergouvernemental sur l’étude du climat) rend public ce lundi 4 avril 2022 son nouveau rapport sur l’« atténuation ».
out retard supplémentaire dans l’action mondiale concertée et anticipée en matière d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique manquera une brève occasion, qui se referme rapidement, de garantir un avenir vivable et durable pour tous”. C’est de ça dont il s’agit, assurer un avenir à tous les humains en prenant en compte la justice sociale, climatique, les inégalités, les discriminations… Alors comment peut-on s’adapter ? Pour répondre à cette question, entretien avec Alexandre Magnan, co-auteur du groupe II du GIEC, chercheur senior en "adaptation au changement climatique" à l’IDDRI.
Plateforme wallonne pour le GIEC - Lettre n°24 - Édition spéciale - Février 2022 - Aperçu du Résumé pour les décideurs
The IPCC has finalized the second part of the Sixth Assessment Report, Climate Change 2022: Impacts, Adaptation and Vulnerability, the Working Group II contribution to the Sixth Assessment Report. It was finalized on 27 February 2022 during the 12th Session of Working Group II and 55th Session of the IPCC. Read the report here
The Working Group II contribution to the IPCC Sixth Assessment Report assesses the impacts of climate change, looking at ecosystems, biodiversity, and human communities at global and regional levels. It also reviews vulnerabilities and the capacities and limits of the natural world and human societies to adapt to climate change.
Ce lundi, le Giec a publié le deuxième volet de son dernier rapport. Une vaste somme des connaissances sur les impacts passés et à venir de la crise climatique, ainsi que sur les possibilités d'adaptation à un monde en plein chamboulement. Tour d'horizon des principaux enseignements.
Les impacts de la hausse de la température de la planète sont déjà très visibles sur les écosystèmes et les activités humaines. S’y adapter devient une urgence absolue, affirment les auteurs du rapport du Giec sur l’adaptation publié ce 28 février 2022.
Le second volet du sixième rapport d’évaluation du Giec a été dévoilé ce 28 février. Traitant du thème «  impacts, adaptation et vulnérabilité  », il confirme les prédictions des précédents travaux du groupe d’experts sur l’évolution du climat. Explications avec Wolfgang Cramer, qui en a coordonné l’un des chapitres.
T’as la flemme de lire le rapport du GIEC ? (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat) Installe toi confortablement et on t’explique. Le rapport du groupe 2 vient de sortir. Le GIEC est séparé en 3 groupes de travail et ce groupe travaille sur les questions des conséquences, l'adaptation et la vulnérabilité.
Le second volet du sixième rapport du GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) vient d’être publié ce lundi. Après un premier rapport sur les bases physiques du climat, celui-ci s’intéresse aux impacts du dérèglement climatique ainsi qu’aux adaptations. Et plus que jamais, les nouvelles ne sont pas bonnes. Il s'agit même de l'avertissement le plus sévère jamais lancé sur les effets du changement climatique sur l'humain et la nature.
Penser que « le changement climatique, c’est pour les autres » est un biais d’optimisme classique, mais malheureusement aussi une erreur grossière. Il est certes probable que la France souffre moins que le Madagascar ou le Cambodge. Mais nous ne serons pas épargnés, et nous n’y sommes pas préparés. Ou en tous cas, très mal.
On 28 February, the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), a United Nations body solely dedicated to looking at the science behind climate change, will release a major report on the impacts of the climate crisis and why it is imperative that we act now to address the growing risks. The report, which focuses on Impacts, Adaptation and Vulnerability, is expected to detail how climate impacts are already wreaking havoc in every part of the world and how, without much bolder action, more lives will be lost and more livelihoods destroyed. The report will look at challenges and solutions for addressing these risks and minimizing vulnerability unique to the world’s regions, cities and other habitats.
Le second volet du dernier rapport du Giec, qui en comportera trois au final, sortira le 28 février prochain et s'annonce différent des précédents. Il devrait principalement se concentrer sur les solutions immédiates d'adaptation aux catastrophes liées au réchauffement climatique et reconnaître les savoirs des populations autrefois méprisées.
The Global Commission on Adaptation was launched in The Hague on 16th October 2018 by the 8th Secretary General of the United Nations Ban Ki-moon. Established by Prime Minister Mark Rutte of the Netherlands and the leaders of 22 other convening countries, the Commission launched with the mandate to accelerate adaptation by elevating the political visibility of adaptation and focusing on concrete solutions.
Et s’il était désormais impossible d’empêcher un emballement climatique et donc d’éviter un effondrement sociétal ? C’est le constat du mouvement d’origine anglaise Deep Adaptation (Adaptation Radicale), qui arrive maintenant en France. Ce jeune mouvement est né après la publication d’un article de Jem Bendell, professeur d’université sur le développement durable à l’université de Cumbria (Grande-Bretagne).
Le niveau des océans devrait augmenter de 30 centimètres d’ici à 2050, qu’importent nos réductions d’émissions de carbone. À quoi est-ce dû et que pouvons-nous faire pour nous adapter ?
Alors que le réchauffement de la planète s'accélère, 195 pays commencent lundi l'adoption d'un rapport scientifique de référence sur ses impacts dévastateurs, qui peindra sans aucun doute une image sombre de l'avenir auquel l'humanité doit se préparer.
Les territoires souffrent d'un grand retard en matière d'adaptation au changement climatique, la transition écologique étant encore trop souvent traitée comme un sujet périphérique.
Des recherches menées par le FMI et d’autres organismes indiquent que les coûts publics d’adaptation atteindront environ 0,25 % du produit intérieur brut mondial par an au cours des prochaines décennies. Si ces estimations peuvent sembler acceptables à l’échelle mondiale, elles ne reflètent pas l’ampleur du défi auquel sont confrontés de nombreux pays pauvres et vulnérables. Nous estimons que les besoins annuels dépasseront 1 % du PIB dans une cinquantaine de pays à faible revenu et en développement au cours des dix prochaines années.
Prochaine étape importante des discussions internationales : le rapport du 2e groupe de travail du GIEC : impacts, l’adaptation et la vulnérabilité Nouveau rapport du GIEC sur le climat pour renforcer la pression en faveur de l’action et de la justice
Approval of the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) Working Group II report on Impacts, Adaptation and Vulnerability in a virtual session (14-25 Feb). Press conference (virtual) at 10:00 a.m. CET (Berlin) on Monday, 28 February 2022 – 04.00 EDT (New York), 09:00 GMT (London), 12:00 EAT (Nairobi), 16:00 ICT (Bangkok) Information about media registration is available here. The deadline for registration is Friday, 18 February 2022.
La climatisation est une solution pratique pour lutter contre les impacts sanitaires des canicules, et de plus en plus de français semblent s'équiper de climatiseurs. Cependant, l'utilisation massive de ce type d'appareil soulève de nombreuses questions environnementales, notamment le risque d'une consommation massive d'énergie.
a sélection naturelle est venue à propos secourir la survie de l’espèce en privant les femelles de cet attribut qui fit autrefois leur fortune et aujourd’hui cause leur perte. Et ce en un temps record. Chez les troupeaux d’éléphants de savane qui vivent au Mozambique on constate dans les 20 dernières années l’augmentation significative de la proportion d’éléphantes dépourvues de défenses et donc à l’abri de la convoitise des braconniers
Quelque 200 millions d'euros (232 millions de dollars) ont été mobilisés en faveur du Fonds d'adaptation, ce qui représente la levée de fonds la plus importante jamais enregistrée en faveur de ce fonds de l'Onu qui finance des projets et programmes visant à aider des communautés vulnérables de pays en développement à s'adapter aux changements climatiques.
La Conférence COP26, à Glasgow prend la mesure du défi qui nous attend. Plusieurs dirigeants ont dit qu’il ont dit qu’il faut agir maintenant pour sauver le monde. L’ancien secrétaire-général de l’ONU Ban Ki Moon a déclaré que nous avions laissé tomber le monde, laissé tomber les communautés les plus vulnérables.
Atteindre la neutralité carbone, améliorer l'adaptation au changement climatique… Que signifient ces expressions utilisées à foison par les institutions et les médias ? France 24 décrypte plusieurs d'entre elles, primordiales pour comprendre les enjeux de la COP26 sur le réchauffement de la planète.
The annual "adaptation gap" report — which published Thursday amid the COP26 climate summit in Glasgow — found that the estimated costs to adapt to the worst effects of warming temperatures such as droughts, floods and rising seas in low-income countries are five to 10 times higher than how much money is currently flowing into those regions.
Magali Reghezza-Zitt, géographe et codirectrice du centre de formation sur l'environnement et la société à l'ENS, décrypte les marges de progrès des territoires face à l'urgence climatique. Elle pointe aussi la complexité des solutions et leur caractère politique.
Économie et écologie : les limites à la croissance - visioconférence grand public donnée par Cyrus Farhangi, ingénieur de formation et diplômé de Cambridge en économie, consultant auprès d'acteurs publics et privés en développement durable, résilience territoriale, adaptation au changement climatique. Événement organisé le 16 juin 2021 par l’Union des Savoirs.
Comment anticiper l’impact du changement climatique sur les huîtres et les moules? C'est l'objet du projet CocoriCO2 co-porté scientifiquement par L’Ifremer et le CNRS. Il s'intéresse aux effets du réchauffement climatique et de l’acidification des eaux côtières en étudiant plusieurs générations d'huîtres et de moules en situation expérimentale, une manière d'évaluer leur vulnérabilité et de trouver des pistes d'adaptation.
"On a proposé un projet en Inde où tout est pensé contre les risques de fortes moussons": lors de chaque projet, architectes et urbanistes font désormais davantage attention à l'éventualité de phénomènes climatiques extrêmes.
Les participants à un dialogue international décrivent les mesures à adopter, selon eux, lors de la conférence mondiale sur le climat (COP26), qui se tiendra à Glasgow au mois de novembre.
The findings of the Intergovernmental Panel on Climate Change suggest Australia may have to jettison tracts of the bush unless there is a massive investment in climate-change adaptation and planning.
Atténuer le changement climatique et s’y adapter sont les deux voies indispensables pour réduire les risques que génère le changement climatique.
Depuis plus de trente ans, le Giec analyse le changement climatique, ses conséquences et les stratégies d'adaptation possibles à travers le monde via des rapports d'évaluation mis à jour régulièrement. Il a déjà dressé cinq rapports d'évaluation.
Le "Stop béton", déjà prévu en Wallonie, devra-t-il être revu en fonction de l'adaptation des zones inondables, alors que la surface résidentielle a progressé de 50% en 35 ans?
Depuis plus de 30 ans, le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) analyse le changement climatique, ses conséquences et les stratégies d'adaptation possibles à travers le monde via des rapports d'évaluation mis à jour régulièrement.
The politics of this new, extreme individualism will make collective responses to social crises impossible, writes Guardian columnist Aditya Chakrabortty
La massification des climatiseurs à Paris augmenterait les températures de 1 ou 2°C lors d’une canicule d’après une simulation de M. Viguié. S’appuyer sur la climatisation est une stratégie très risquée puisqu’on s’expose à des problèmes d’approvisionnement qui peuvent avoir des conséquences sanitaires graves.
Le Québec doit combler son retard pour s’adapter aux changements climatiques et cette adaptation « ne peut passer par la construction d’un troisième lien », s’exclame la professeure de l’École nationale d'administration publique, Fanny Tremblay-Racicot.
Et si la sobriété pouvait aider les territoires à réaliser leur transition écologique ? C'est ce que propose l'Ademe qui cherche à s'éloigner des clichés pour relever le défi de l'adaptation au changement climatique.
In 2018, a climate paper by Jem Bendell went viral, being downloaded over a million times. It helped to launch a worldwide movement of people seeking to reduce harm in the face of societal disruption and collapse. In this interview for Facing Future TV, Jem explains the concept of Deep Adaptation, how he developed the idea, what it means in practice, what he says to critics, and what his new book on the topic is about.
Deep adaptation. Un mouvement solidaire pour anticiper les effondrements systémiques.
In December 2020, 50 of the world’s leading biodiversity and climate experts, selected by a 12-person Scientific Steering Committee assembled by IPBES and IPCC, participated in a four-day virtual workshop to examine the synergies and trade-offs between biodiversity protection and climate change mitigation and adaptation.
In December 2020, 50 of the world’s leading biodiversity and climate experts, selected by a 12-person Scientific Steering Committee assembled by IPBES and IPCC, participated in a four-day virtual workshop to examine the synergies and trade-offs between biodiversity protection and climate change mitigation and adaptation. This represents the first-ever collaboration between the two intergovernmental science-policy bodies.
Quel rôle l'école doit-elle jouer dans la transition écologique? Invité mercredi dans La Matinale, le docteur en sciences de l'environnement à l'Université de Lausanne Daniel Curnier estime que la prise de conscience de l'école sur la question est "largement insuffisante".
Etes-vous prêts pour la prochaine catastrophe majeure ? Et si la gestion collective, Etatique et Citoyenne, de notre sécurité civile était la meilleure façon de faire société ensemble ? Tout commence par une question : lorsque surviendra la prochaine catastrophe majeure sur notre territoire, sur qui compterez-vous pour la gérer, pour assurer votre survie, répondre à vos besoins essentiels ? Le citoyen est théoriquement sensé être le premier acteur de sa sécurité civile, pour autant, cette question est un point aveugle de notre époque et du débat public. Dès lors qu’on pose le problème comme cela, deux angles d’attaque émergent : notre Etat est-il à la hauteur dans la gestion des catastrophes majeures d’une part, et le citoyen est-il conscient de son rôle dans la sécurité civile de son Etat ?
Deep adaptation’ refers to the personal and collective changes that might help us to prepare for – and live with – a climate-influenced breakdown or collapse of our societies. It is a framework for responding to the terrifying realization of increasing disruption by committing ourselves to reducing suffering while saving more of society and the natural world. This is the first book to show how professionals across different sectors are beginning to incorporate the acceptance of likely or unfolding societal breakdown into their work and lives.
Alors qu'en 2050, 70 % de la population de la population vivra dans des villes, un nouveau rapport de l'ONG CDP montre que 43 % d'entre elles n'ont pas de plan d'adaptation face au changement climatique. Le manque de budget est identifié comme un des freins principaux. 
Le rôle des sociétés est déterminant. Leur résilience dépendra notamment des réponses mises en œuvre au sein des territoires. Elles se trouvent aussi bien dans l’atténuation, essentielle, que l’adaptation, terme du langage courant repris d’abord en biologie pour parler d’évolution, puis en sciences sociales pour rendre compte des interactions complexes entre nature et sociétés humaines.
la question de l’adaptation a du mal à être prise en charge par l’État ou, dans ce cas-ci, par la justice environnementale qui semble émerger à cette occasion. La récente proposition de loi Climat et résilience, issue de la Convention citoyenne pour le Climat, l’illustre encore : seulement deux articles sur les 69 concernent l’adaptation. C’est bien l’atténuation qui mobilise surtout l’action publique. L’enjeu parait plus clair, défini à partir d’objectifs chiffrés de réduction de gaz à effet de serre. Pourtant, l’adaptation figure dans tous les grands engagements nationaux et internationaux de l’État vis-à-vis du changement climatique.
Comprenant les nombreux bienfaits générés par les végétaux en milieu urbain, et forcées de répondre à une demande sociale de plus en plus forte, les métropoles occidentales se sont lancées depuis quelques années dans une véritable course à la végétalisation. Un mouvement qui pourrait bien redessiner le paysage urbain du 21ème siècle.
En 2019, la Banque lance son Plan d’action sur l’adaptation au changement climatique et la résilience (a) afin d’aider encore davantage les pays à s’adapter au dérèglement du climat, gérer les risques et renforcer la résilience — à savoir, la capacité à anticiper les perturbations, surmonter un choc et tirer parti d’une expérience déstabilisante. Le plan prévoit d’élaborer un nouveau système de notation pour améliorer le suivi des progrès de l’adaptation et de la résilience dans le monde et de créer des incitations à promouvoir des mesures d’adaptation plus nombreuses et efficaces.
Cette vidéo explique les notions d'atténuation et adaptation au changement climatique, et donne des exemples d'actions qui entrent dans chacun de ces domaines. La principale source d'information pour cette vidéo est le rapport spécial du GIEC de 2018 sur les conséquences attendues d'un réchauffement de 1,5 à 2°C
La thématique de l’Eau est tellement vaste qu’aborder toutes ses facettes en un seul média est probablement illusoire. D’où l’idée, pour mettre en exergue la place de l’or bleu dans nos vies, de capsules vidéos traitant d’aspects précis comme l’agriculture, à côté d’interviews traitant du sujet plus globalement.
Plus de 100 désastres ont eu lieu pendant les six premiers mois de la pandémie, ressort-il du rapport sur les catastrophes dans le monde de la Fédération internationale des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), publié mardi.
Que l’on nous nomme collapsologues ou autrement, nous – femmes et hommes particulièrement attentifs aux signaux systémiques – sommes confrontés à une réalité qui dépasse l’appréciation inquiète que nous pouvions en avoir il y a cinq ans à peine. L’emballement tant redouté se matérialise sous nos yeux.
L'humanité – considérant les crises climatiques, sanitaires et de la biodiversité - doit se préparer à une remise en cause fondamentale du paradigme de civilisation actuel. L’adaptation nécessaire à ces bouleversements est inédite dans l’histoire de l’humanité, et nous oblige à réinventer dès aujourd’hui nos manières de vivre, d’habiter, de nous nourrir, de nous mouvoir, etc.
Combinées aux effets des pressions non climatiques sur les milieux, ces conséquences expliquent que nombre d’espèces et d’écosystèmes devront faire face à de hauts niveaux d’impacts, même dans le cas d’un réchauffement atmosphérique global limité à +2 °C. Tous les systèmes humains seront concernés au cours de ce siècle, tout simplement car il n’existe pas de société ni d’économie qui ne dépende plus ou moins directement des conditions environnementales terrestres ou marines.
La théorie de la résilience est fondée sur la complexité du monde, qui nous oblige à vivre des situations d’incertitude. Appliquée à un système socioécologique, elle désigne sa capacité à absorber les perturbations d’origine naturelle (un feu, une sécheresse, une maladie, etc.) ou humaine (une coupe forestière, la création d’un marché, une politique agricole, etc.) et à se réorganiser de façon à maintenir ses fonctions et sa structure.
La Commission mondiale sur l'adaptation, créée en octobre 2018 par le philanthrope Bill Gates, publie son premier rapport sur l’urgence de l’adaptation au changement climatique. Elle estime qu'investir 1 800 milliards de dollars dans cinq actions prioritaires permettrait d’engendrer plus de 7 000 milliards de bénéfices nets, tout en sauvant des milliers de vies.
Le dernier rapport du GIEC, 2018, montre que l’objectif de limiter le réchauffement exige des changements rapides, profonds et sans précédent. Tout inciterait à penser que la communauté scientifique est à nouveau mobilisée… cela n’est en fait que très partiellement vrai. Les institutions scientifiques sont, comme les États et la plupart des acteurs sociaux-économiques, plus préoccupées de la préservation de modèles aujourd’hui menacés que des changements globaux.
Il devient de plus en plus évident que les communautés doivent accroître leur résilience face aux menaces climatiques et littorales, alors même que le monde cherche à réduire ses émissions, principales responsables du réchauffement climatique.
Que faire face à la hausse des températures ? Donner la priorité à l’atténuation ou à l’adaptation ? Sans efforts d’atténuation – à savoir la réduction des émissions de gaz à effet de serre – rapides et intenses, l’adaptation pourrait devenir de plus en plus difficile dans de nombreux endroits du globe, et pour longtemps.
Depuis déjà longtemps pour certain.e.s d’entre nous, depuis quelques semaines seulement pour d’autres, nous avons une conviction. Elle est intime et effrayante. Nous avons pourtant choisi de l’affronter, de nous y confronter ensemble au sein de l’Adaptation Radicale Francophone (ARf). Cette conviction pourrait se résumer en quelques mots, même si elle diffère en fonction des sensibilités et que tou.te.s n’auraient pas choisi ces mots là : le monde tel que nous le connaissons va très bientôt changer profondément, nos repères vont être bousculés, nous allons être bousculés, sans ménagement.
Le groupe Agence française de développement (AFD) finance, accompagne et accélère les transitions vers un monde plus juste et durable. Climat, biodiversité, paix, éducation, urbanisme, santé, gouvernance… : nos équipes sont engagées dans plus de 4000 projets dans les Outre-mer et 115 pays. Nous contribuons ainsi à l’engagement de la France et des Français en faveur des Objectifs de développement durable (ODD).
Nous sommes entrés dans l'ère de l'adaptation. Malgré les sommets climatiques et environnementaux, les émissions de gaz à effet de serre augmentent et les écosystèmes se dérèglent, préparant une régression des conditions d'habitation humaine de la Terre. Sans le dire ouvertement, les élites politiques et économiques ont renoncé à toute action sérieuse, c'est-à-dire coûteuse pour les profits privés, visant à réduire ces émissions...
Si jusqu’à la fin des années 2000, l’« atténuation » a été l’approche dominante adoptée pour limiter les émissions globales d’origine anthropique de gaz à effet de serre (GES), dont la concentration dans l’atmosphère perturbe le climat, elle a depuis montré ses limites. Face à un réchauffement qui apparaît aujourd’hui inéluctable, les thèmes d’« adaptation », et plus récemment de « vulnérabilité » et de « résilience », s’imposent progressivement.
Après avoir analysé la littérature dédiée à l'adaptation au changement climatique et montré que la résilience est le concept qui doit être adopté pour réduire le risque de maladaptation, nous introduisons un outil dédié à l'évitement de la maladaptation à l'échelle de projets d'investissement. Cet outil évalue les projets sur quatre thèmes principaux : la ressource en eau, la ressource énergétique, la dépendance structurelle et la dépendance fonctionnelle des acteurs de la chaîne de valeur du projet au changement climatique. Il pourrait représenter une première étape vers l'adoption d'une démarche complémentaire de l'étude d'impact environnemental...
L’atténuation et l’adaptation sont deux stratégies pour faire face au problème du changement climatique. L’atténuation est une intervention visant à réduire les sources ou augmenter les puits de gaz à effet de serre. L’adaptation est « un ajustement des systèmes naturels ou humains en réponse à des stimuli climatiques présents ou futurs ou à leurs effets, afin d’en atténuer les effets néfastes ou d’exploiter des opportunités bénéfiques » (IPCC 2001).


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