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Vinz Kanté



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L’armée soudanaise comme les paramilitaires des Forces de soutien rapide, en guerre depuis avril 2023, utilisent « la faim comme arme de guerre », ont affirmé les experts de l’ONU.
L’utilisation du bisphénol A pour les emballages alimentaires sera interdite à partir de la fin de cette année dans l’Union européenne, a annoncé mercredi la Commission européenne après avoir obtenu le feu vert des États membres. La Commission avait proposé il y a plusieurs mois d’interdire le bisphénol A dans les matériaux en contact avec les aliments. Cette substance, appelée aussi BPA, est utilisée dans la fabrication de ce qu’on appelle des plastiques "polycarbonates" (bouteilles en plastique, biberons, etc.) et de résines "époxy" (couche de protection à l’intérieur des conserves et des canettes), détaille Sciensano.
À l'échelle mondiale, quelque 181 millions d'enfants de moins de 5 ans - soit un sur quatre - vivent dans une situation de pauvreté alimentaire sévère, laquelle leur fait courir un risque 50% supérieur de souffrir d'émaciation, soit une forme potentiellement mortelle de malnutrition, indique un nouveau rapport publié jeudi par l'UNICEF.
Dans une lettre ouverte publiée lundi (13 mai), des centaines d’organisations de la société civile ont dénoncé le récent changement de cap de l’UE en matière de politiques de durabilité dans le secteur agroalimentaire.
Depuis fin 2023, les pays de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique centrale sont en proie à des pluies extrêmes générant des inondations et des glissements de terrain. El Nino, en plus du changement climatique, serait responsable de ces phénomènes extrêmes en Afrique de l’Est. Des millions d’hectares de champs sont détruits par ces pluies diluviennes, qui menacent aujourd’hui la sécurité alimentaire dans la région.
Dans un rapport publié ce mercredi 8 mai, l’Organisation météorologique mondiale recense 67 événements extrêmes qui ont touché l’Amérique latine et les Caraïbes en 2023 et nuit à leur production agricole.
Les solutions proposées par l’institution financière sont toutefois jugées insuffisantes pour aller vers un modèle durable et résilient.
Matignon a annoncé 14 mesures complémentaires pour apaiser la colère agricole, à quelques jours du début des discussions sur le projet de loi sur la souveraineté alimentaire et le renouvellement des générations.
Un port temporaire et une jetée en mer vont bientôt voir le jour sur la bande de Gaza, afin de faciliter la livraison de cargaisons au peuple palestinien.
Après la découverte de fortes concentrations de virus H5N1 dans le lait de vaches contaminées par la grippe aviaire aux Etats-Unis, l’Organisation mondiale de la santé insiste sur la nécessité de consommer «seulement du lait pasteurisé».
La raréfaction de l’or bleu à cause du réchauffement conduit les autorités à mieux estimer la consommation réelle d’eau. Une note dévoile ce 18 avril l’ampleur de l’augmentation de l’irrigation, en particulier dans le nord de la France.
À Cadenet, village du Vaucluse, des habitant·es ont réfléchi ensemble, durant plusieurs mois, à leurs aspirations pour une alimentation désirable. Leur convention citoyenne locale a débouché sur la création (…)
Le ministère de la Santé japonais a annoncé mardi un nouveau bilan de 157 hospitalisations possiblement liées au scandale des compléments alimentaires qui touche le Japon depuis quelques jours.
Porte-parole du mouvement de désobéissance civile Riposte Alimentaire, Bertrand Caltagirone insiste sur la nécessité d’associer la population aux politiques écologiques à travers le projet d’une Sécurité sociale de l’alimentation.
Une organisation caritative américaine a annoncé vendredi qu'elle chargeait de l'aide pour Gaza sur un bateau à Chypre. Il s'agirait de la première cargaison destinée à ce territoire dévasté par la guerre, via à un couloir maritime que la Commission européenne espère voir s'ouvrir ce weekend.
Le ministère du territoire administré par le Hamas fait état d’au moins 104 morts et 760 blessés dans la ville de Gaza, accusant l’armée israélienne de « massacre ». Cette dernière dit que « des dizaines de Gazaouis ont été blessés par des bousculades et des piétinements ».
Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies a annoncé suspendre de nouveau la distribution de l’aide dans le nord de la bande de Gaza
Il pourrait exister un lien entre l’ingestion de certains additifs émulsifiants et un risque accru de cancers, en particulier du sein et de la prostate. C’est ce que suggère une étude publiée dans la revue Plos Medicine.
Samedi 10 février, des activistes ont aspergé de soupe le «Printemps» de Claude Monet à Lyon. Né à la suite de l’arrêt de la campagne Dernière rénovation, le collectif veut instaurer une «Sécurité sociale de l’alimentation».
Modifier discrètement la recette d’un plat préparé en utilisant des ingrédients moins chers, de moins bonne qualité et/ou en moindre quantité pour gagner plus d’argent ? C’est la formule magique développée par plusieurs géants de l’industrie agroalimentaire soucieux de préserver, voire d’augmenter leurs marges bénéficiaires selon une enquête publiée en France par Foodwatch.org, une organisation à but non lucratif qui a pour mission de "[se battre] pour le droit à une alimentation sans risques, saine et abordable pour tous et toutes" et "qui lutte contre les dérives du secteur agroalimentaire".
Selon les chercheurs, la production actuelle détruit plus de valeur qu’elle n’en crée en raison des coûts médicaux et environnementaux.
Nourrir la planète tout en luttant contre le réchauffement climatique peut rapporter 10 000 milliards de dollars par an, affirme une équipe internationale de chercheurs. La transformation de la production et de la consommation fera, certes, grimper les prix agricoles, mais les bénéfices environnementaux et sanitaires compenseront la hausse.
Nouvelle revendication, même mode d’emploi. Les activistes de Dernière rénovation reviennent sur le devant de la scène avec une seconde campagne : Riposte alimentaire. Ils laissent derrière eux les requêtes pour un plan de rénovation énergétique des bâtiments et concentrent dorénavant leurs actions sur la mise en place d’une Sécurité sociale de l'alimentation durable.
Ces traitements ont notamment concerné les eaux minérales Perrier et Vittel, a reconnu lundi Nestlé Waters, numéro un mondial de l’eau minérale. La réglementation interdit toute désinfection des eaux minérales, qui doivent être naturellement saines.
Du grain à moudre. L’impact de l’agriculture française sur le changement climatique demeure trop lourd, juge le Haut conseil pour le climat, qui appelle à une transition juste pour surmonter les «freins et verrous» du système.
Organisme indépendant chargé d'évaluer la mise en œuvre des politiques et mesures publiques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de la France.
Bonduelle, Andros, Unilever... une douzaine d'entreprises ont été condamnées par l’Autorité de la Concurrence pour avoir restreint l’information de leurs consommateurs sur la présence de bisphénol A dans leurs emballages. Le bisphénol A est reconnu comme un perturbateur endocrinien et comme un produit reprotoxique, susceptible de migrer dans l'alimentation.
Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, le prix des denrées de base, comme les céréales et les huiles, ont baissé de 13,7% par rapport à l’année précédente.
À l’échelle mondiale, les systèmes agricoles et alimentaires tiennent une place importante dans les mutations climatiques en cours et à venir. Pourtant, leur diversité constitue un défi pour évaluer précisément leur durabilité en regard des contextes bio-climatiques et socio-économiques.
La fabrication et l'utilisation d’engrais de synthèse renforcent la dépendance de notre système agroalimentaire aux énergies fossiles.
Moins de viande, moins de poisson… les Français seraient-ils devenus plus attentifs à l’impact carbone de leur alimentation ? Pas vraiment, ils subissent. Ils subissent l’inflation alimentaire au point de devoir réduire la qualité et la quantité de leur panier alimentaire. Une situation d’autant plus inquiétante qu’elle semble s’inscrire dans la durée.
Alors que la COP28 entame ses derniers jours de travaux à Dubaï, la FAO a présenté dimanche un plan révolutionnaire qui vise à transformer les systèmes agroalimentaires mondiaux en puits de carbone d’ici à 2050.
Serge Zaka, ingénieur agronome, docteur en agroclimatologie.
Les activités humaines - agriculture en tête - répandent de l’azote en trop grandes quantités dans la nature. De quoi polluer les eaux, réchauffer le climat et dégrader les écosystèmes. Pour lutter contre cette pollution, les grands groupes agro-industriels doivent en faire davantage, soulignent dans cette tribune à Vert des expert·es de la protection de l’environnement, des député·es et des collectifs écologistes.
Le laboratoire Novo Nordisk, première capitalisation boursière d’Europe, va annoncer jeudi 23 novembre des investissements massifs en France. Il compte produire à Chartres ses médicaments antidiabétiques. Ces derniers, détournés par des millions de personnes pour leur effet coupe-faim, vantés par des stars d’Hollywood et des influenceurs sur TikTok, sont aujourd’hui si vendus qu’ils bouleversent l’industrie agroalimentaire.
« L’agriculture est la pire chose que l’humanité ait faite pour la planète ». Voilà ce qu’écrit George Monbiot, journaliste et éditorialiste pour le quotidien The Guardian dans son dernier livre “Nourrir le monde”. Une affirmation qui peut paraître choquante puisqu’à priori l’agriculture existe pour nous nourrir. Et pourtant c’est l’une des activités qui a l’impact le plus néfaste sur la planète et ses ressources. Un tiers des émissions de gaz à effet de serre dans le monde sont produites par le système alimentaire et l’agriculture est la première cause de déforestation. Les études montrent que l’agriculture intensive menace la santé humaine et met en danger le monde vivant. Et ça ne s’arrête pas là. Après des années d’enquête, George Monbiot fait ce constat effrayant : le système alimentaire mondial ressemble de plus en plus au système financier juste avant 2008, en clair, il menace de s’effondrer. Le secteur alimentaire est de plus en plus concentré, aux mains d’une poignée de multinationales. Les prix des
Conflits et instabilité politique, crise climatique, séquelles du colonialisme, guerre en Ukraine génèrent une spirale de la faim sur le continent, pourtant tourné vers la production agricole et l’exportation.
Le biologiste Eric Karsenti revient sur l’importance de ces micro-organismes qui interagissent et vivent en symbiose dans les mers du globe.
Un dixième enfant est décédé dimanche à l'hôpital de Bouaké, en Côte d'Ivoire, des suites d'une probable intoxication alimentaire liée à la consommation d'une bouillie de maïs contaminée par un herbicide, dans un village proche de cette ville du centre du pays.
A cause d’El Niño, phénomène météorologique naturel qui dure de neuf à douze mois et qui devrait se renforcer à la fin de cette année, les « conditions climatiques extrêmes » pourraient se multiplier.
Un an après son entrée en vigueur, cet accord crucial pour la sécurité alimentaire mondiale n’a pas été renouvelé. La décision de Moscou va obliger l’Ukraine à trouver des solutions alternatives pour exporter son blé et autres céréales.
Le journaliste Nicolas Legendre a révélé l'existence d'une note interne des Z'homnivores, dénigrant et discréditant son enquête sur le monde agricole et agro-industriel en Bretagne. Cette association qui milite pour "la liberté...
Une réduction ordonnée des émissions nécessite une réduction de 6 à 7 % par an des émissions de CO2 d’origine fossile pour rester dans les limites du budget restant, tandis que tous les autres gaz à effet de serre (comme le méthane et l’oxyde nitreux) doivent réduire de la même manière. Et encore, c’est loin d’être suffisant. Les puits de carbone dans la nature doivent rester intacts, ce qui signifie que nous ne pouvons plus étendre l’agriculture aux forêts naturelles, aux zones humides, aux tourbières et aux prairies.
L’agence dit n’avoir identifié aucun « élément de préoccupation critique », mais renvoie le pouvoir politique à ses responsabilités. Cette terminologie signifie que certains usages de l’herbicide peuvent être considérés comme sûrs et que son interdiction ne s’impose donc pas.
Les emballages d’aliments qui vont directement à la poubelle représentent un énorme gâchis de matières premières, d’eau et d’énergie. Ils sont très souvent composés partiellement ou complètement de plastique, matériau issu du pétrole.
Pour la santé de la planète et ceux qui y vivent, réformer nos systèmes agroalimentaires est une nécessité impérieuse. Au moment où l'exécutif doit rendre sa stratégie pour l'alimentation et le climat, de nombreuses batailles d'influence se jouent pour contrôler nos assiettes.
Même si la production mondiale de maïs, de lait ou de viande devrait augmenter en 2023, les importations alimentaires des pays les plus pauvres devraient diminuer à cause du prix encore élevé de certaines denrées, a alerté jeudi la FAO.
Description : C’est une information qui n’a pas du tout fait la une et qui est pourtant cruciale pour notre avenir. Le 31 mai 2023, 40 scientifiques expliquaient dans la revue Nature pourquoi la Terre pourrait devenir inhabitable. Sur les 8 seuils de “sécurité et justice” indispensables pour « assurer la sûreté des personnes et la stabilité de la planète », 7 ont déjà été dépassés… Ce qui est inédit ici, c’est que les scientifiques ont intégré aux limites de notre planète, la justice et donc la dimension humaine. En montrant les points à partir desquels la déstabilisation du système Terre allaient avoir des effets néfastes pour les êtres humains avec des épidémies, des canicules, des pénuries alimentaires ou encore des migrations forcés. Johan Rockström qui a piloté l’étude, le dit « Si la planète était un corps, tous ses organes seraient affectés. Ses poumons, mais aussi ses reins, son foie… » La guérison est encore possible mais elle suppose la révolution d’un système économique qui prospère aujourd’hui sur
Les résultats financiers de l'année dernière des plus grandes entreprises d'engrais au monde sont tombés et ils sont sidérants. Vu le prix exorbitant des engrais en 2022, on s'attendait à ce que leurs recettes battent des records, mais nul n'aurait pu prédire l'ampleur des profits réalisés. Alors que le monde est aux prises avec une grave crise alimentaire et que les agriculteurs et agricultrices voient leurs coûts augmenter, les géants mondiaux des engrais ont augmenté leurs marges et plus que triplé leurs bénéfices par rapport à il y a deux ans.
Pour l’écologue et directeur de recherche au CNRS Vincent Devictor, coauteur d’une étude publiée ce lundi 15 mai, il est urgent de repenser le mode de production alimentaire pour sauver les volatiles sur le continent.
Les participants à une conférence de haut niveau, tenue mercredi à Meknès, Maroc, en marge de la 15ème édition du Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM), ont appelé à fédérer les efforts pour un système alimentaire mondial durable. S’exprimant à cette occasion, la secrétaire d’État du ministère fédéral de l’Alimentation…
258 millions de personnes à travers le monde sont désormais touchées par l’insécurité alimentaire aiguë, d’après un rapport publié mercredi 3 mai par plusieurs agences de l’ONU.
Les prix de l'alimentation n'ont jamais été aussi hauts depuis les années 80, contraignant certains Français à supprimer un repas dans la journée. Si la hausse des prix de l'énergie, du transport, des intrants agricoles... explique en partie l'inflation alimentaire, plusieurs études montrent que l'augmentation des marges des géants de l'agroalimentaire gonfle aussi l'addition.
Des millions d’êtres humains ont cruellement faim et leurs droits fondamentaux sont bafoués. L’aide alimentaire est nettement insuffisante. Tous les ingrédients sont réunis pour une crise majeure.
Deux ans après un premier sabotage, la journaliste d’investigation bretonne experte des dérives de l’agri-business a de nouveau été victime d’un acte d’intimidation dans la nuit de jeudi à vendredi.
Sécurité alimentaire dans la région arabe : il est encore possible de changer la donne
L’industrie agro-alimentaire traverse t-elle une mauvaise passe ? Cette année Buitoni, Kinder ou encore le géant de la glace Häagen-Dazs ont été au cœur de scandales sanitaires. Des affaires à répétition qui jettent le soupçon sur la qualité de la production
Pratiques agricoles Mesure de la durabilité des pratiques agricoles sur le territoire considéré.
Une Maison des semences paysannes va ouvrir en juin à Bouchemaine, près d’Angers (Maine-et-Loire). Elle aura pour but de conserver et de mettre à disposition des variétés locales de céréales cultivées sur place. Afin de « libérer » les agriculteurs biologiques des semenciers industriels.
Un film constitué de déchets de fruits et légumes, qui se colle aux fenêtres et capte les rayons UV pour les transformer en électricité. Tel est le principe du projet AuREUS qui réinvente les panneaux solaires.
La politique menée par Pékin pour répondre à sa demande intérieure en matière de blé, de riz ou de maïs contribue fortement à la hausse des prix sur les marchés internationaux.
Pratiques agricoles. Mesure de la durabilité des pratiques agricoles sur le territoire considéré.
Lors de son récent passage dans la province (décembre 2022), Arthur Keller a rencontré un collectif citoyen à l'occasion d'un atelier à Neufchâteau. Au progr...
Près de 30 milliards de dollars de financements ont été annoncés pour réduire la dépendance alimentaire du continent, lors d’un sommet organisé du 25 au 27 janvier à Dakar sous l’égide de la Banque africaine de développement.
Les délestages entravent la production de certains produits, entraînant un manque d’approvisionnement qui pourrait aboutir à une hausse des prix.
Des contenants de remplacement, comme les bioplastiques, sont promus pour réduire l’exposition alimentaire au plastique. Mais les connaissances sur le sujet font défaut.
Changement climatique, insécurité, inflation, pénuries alimentaires : les pays de la région font face à des « défis multidimensionnels », analyse les Nations unies.
Ce projet de recherche SISAE, pour Simulation prospective du système alimentaire et de son empreinte carbone, mobilisant différents centres d’expertise — CNRS (Centre national de la recherche scientifique), CIRED (Centre international de recherche sur l’environnement et le développement), INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), Solagro…
Le nombre de personnes subissant une insécurité alimentaire aiguë a plus que doublé depuis 2019. Le PAM lance une alerte rouge pour lutter contre la faim
Alors que de nombreuses voix prône la relocalisation plutôt que le libre-échange, il apparaît de plus en plus que la reconquête d’une souveraineté alimentaire doit s’appuyer sur un vaste mouvement de désindustrialisation. Un timide mouvement en ce sens a déjà débuté sur quelques produits, mais le processus promet d’être long.
De nouvelles technologies sont en cours de développement et rendent possible une révolution systémique de la production alimentaire.
Alors que l’Ukraine commémorait samedi le 90e anniversaire de l’Holodomor, la famine provoquée volontairement par le régime stalinien dans les années 1930, plusieurs dirigeants européens, dont certains ayant fait le déplacement dans la capitale ukrainienne, ont promis leur soutien à Kiev face à Moscou.
Le Malawi, pris dans les affres d’une insécurité alimentaire grandissante, a obtenu un financement d’urgence du Fonds monétaire international, d’un montant de 88,3millions de dollars. Il est le premier pays à bénéficier d’un mécanisme prévu pour faire face aux chocs mondiaux dus à la guerre en Ukraine.
Toute la matière de la forêt est produite à partir de l’énergie de la lumière du soleil et de la richesse du sol. Cette énergie est récupérée par les arbres et plantes, qui construisent la forêt avec leur « corps ». Une multitude d’organismes prospèrent dans cet habitat et s’échangent constamment de l’énergie sous forme de nutriments, qui sont selon les espèces, des végétaux, d’autres espèces vivantes ou leurs cadavres. 
Si les plus grandes entreprises de viande et de produits laitiers formaient un État, il trônerait au dixième rang des pays les plus émetteurs de gaz à effet de serre. Le 15 novembre, l’Institute for Agriculture and Trade Policy et la Changing Markets Foundation ont sorti un rapport — pas encore disponible en ligne — qui évalue pour la première fois les émissions de méthane de quinze de ces entreprises. Verdict ? Celles-ci émettent environ 12,8 millions de tonnes de ce puissant gaz à effet de serre.
Comment le changement climatique agit-il sur la sécurité alimentaire mondiale aujourd'hui et à quoi peut-on s'attendre demain ?
Depuis le début de la saison des pluies, de nombreuses régions du pays ont été ravagées par les inondations, faisant craindre une aggravation de l’insécurité alimentaire et de l’inflation.
Selon l'étude, plus d'un quart (244) des espèces évaluées sont touchées par la dégradation ou la modification de leurs habitats sous l'effet des conséquences du changement climatique, en particulier des incendies devenus plus fréquents.
L’Afrique de l’Ouest et du Centre a été frappée par d’importantes inondations. De nombreuses cultures ont été anéanties. L”insécurité alimentaire menace cette région fragilisée par la crise économique due à la guerre d’Ukraine.
Dans le « Grand Jakarta », le gaspillage alimentaire atteint des sommets. En effet, plus de deux millions de tonnes de nourriture sont jetées chaque année, soit environ 70 % des déchets produits.
Lait, betteraves, tomates: il y a "urgence absolue" à ce que le gouvernement apporte des aides supplémentaires aux agriculteurs et industriels français, heurtés de plein fouet par la crise de l'énergie, a réclamé jeudi Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, interrogée sur BFM Business. Alors que le gouvernement présente jeudi son plan de sobriété énergétique, destiné à préparer un hiver difficile sans gaz russe et avec de nombreux réacteurs nucléaires arrêtés, le syndicat agricole majoritaire plaide pour que l'Etat préserve la chaîne de production de l'alimentation, "besoin premier des Français".
Auchan, Carrefour, Casino, Danone, Lactalis, Les Mousquetaires, Picard Surgelés, Nestlé France et McDonald's France sont mis en demeure par une coalition d’ONG. Les associations leur reprochent de proposer des plans de vigilance sur la pollution plastique "au mieux insuffisants pour identifier les risques et prévenir les atteintes, au pire inexistants". Auchan, Carrefour et McDonald's France contestent ces accusations.
L'Association régionale des industries alimentaires (Aria) d'Alsace a réclamé mardi une "prise de conscience collective" des difficultés des entreprises du secteur face à l'envolée des prix de l'énergie, exprimant le besoin d'"augmenter les prix" des produits pour rétablir les marges.
Si des mesures d'urgence ne viennent pas soutenir l'agroalimentaire français, et que les supermarchés ne répercutent pas la flambée des prix de l'énergie, certains industriels risquent de ne plus être en mesure de produire, alerte le président de l'Association nationale des industries alimentaires (Ania), Jean-Philippe André. Les 16.000 entreprises du secteur, qui compte quelques géants et "98% de PME", "attendent avec anxiété l'issue du rendez-vous de vendredi à Bruxelles", où se tient une réunion de l'UE consacrée à la crise de l'énergie, explique-t-il jeudi dans un entretien à l'AFP.
L’action engagée par trois ONG vise neuf groupes, dont Danone et Carrefour, pour non-respect de la loi sur le devoir de vigilance.
La délégation aux Outre-mer de l'Assemblée nationale a décidé de créer trois missions d'informations concernant l'autonomie alimentaire et énergétique des outre-mer ainsi que leur évolution démographique, a-t-elle indiqué mercredi dans un communiqué. "L'autonomie alimentaire est une thématique prégnante et qui pose question dans l'ensemble des outre-mer", tout comme son corollaire "l'autonomie énergétique" car aujourd'hui "l'ensemble des outre-mer sont très dépendantes d'énergies fossiles", a déclaré le président de la commission Moetai Brotherson, député de Polynésie (GDR - NUPES), lors d'une réunion mardi.
Nos ressources alimentaires locales sont insuffisantes en cas de péril majeur, a prévenu jeudi l'expert Stéphane Linou devant le ministre Marc Fesneau.
La flambée des coûts de l'énergie et la perspective de restrictions cet hiver constituent "un mur infranchissable" pour les entreprises agroalimentaires, déjà contraintes de baisser leur production, a alerté mercredi la Coopération Agricole lors de sa conférence de presse de rentrée. A cause de la flambée des prix dans le sillage de la guerre en Ukraine, "la continuité de nos capacités à produire est en cause", a expliqué Dominique Chargé, président du syndicat. "Il y a déjà des baisses de production et des mises en chômage technique ou partiel... Des entreprises qui conditionnent et préparent les produits alimentaires tournent à 50% ou trois jours par semaine", a-t-il poursuivi.
Face à l'urgence, des dirigeants du monde entier ont appelé mardi à redoubler d'efforts pour lutter contre l'insécurité alimentaire croissante dans le monde, exacerbée par une convergence de crises, l'invasion russe de l'Ukraine et le manque d'engrais.
Lait, sucre blanc, café, riz… De nombreuses denrées alimentaires manquent ou sont rationnées, sur fond d’inflation et de crise financière.
Les canicules qui se multiplient déjà sous les effets du changement climatique pourraient mettre le secteur agricole en situation de "risque extrême" d'ici 2045 dans une soixantaine de pays représentant près des trois-quarts de la production alimentaire, selon une analyse publiée jeudi.
 Il faut y voir l’explosion des coûts mais également le fait qu’elles n’ont pas encore digéré la crise du Covid.
Le meilleur régime pour la crise climatique élimine d’office la viande rouge du menu. Il y a au moins une chose sur laquelle tout le monde est d’accord : moins de viande rouge ! L’agriculture est responsable de 26 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Une grande partie de cela provient de l’élevage et des cultures que le bétail mange, de sorte que notre alimentation peut faire une grande différence en matière d’émissions.
Les six millions de personnes vivant dans cette région, en guerre avec le gouvernement éthiopien, subissent une « cruauté inimaginable » depuis près de deux ans.
L’accord signé en juillet entre Kyiv et Moscou a permis à plusieurs cargos de quitter les ports de la mer Noire. Mais le rythme est trop faible pour vider les silos ukrainiens et les denrées ne vont pas vers les pays les plus menacés par les pénuries, qui seront au menu des discussions entre l’ONU, la Turquie et l’Ukraine.
Des chercheurs de l’université de Rutgers aux États-Unis ont évalué l’impact de l’utilisation des armes atomiques sur le climat et la production alimentaire. Il en ressort que même un conflit atomique limité à l’Inde et au Pakistan entrainerait une réduction de 7 % des rendements agricoles mondiaux dans les 5 années suivant les explosions et pourrait déboucher sur une famine qui provoquerait la mort de 2 milliards de personnes.
Surproduction, surconsommation, dates de péremption trop courtes, défauts sur les fruits et légumes… les causes du gaspillage alimentaire sont multiples. C’est le combat de Merijn Corneel Koops. Rencontre.
Comprendre les systèmes agroalimentaires. Analyser les dynamiques de transition.
La flambée du cours mondial des céréales a mis sous pression le système de contrôle des prix du blé en Tunisie, pourtant garant de paix sociale dans le pays. Les céréaliers tunisiens dénoncent l'absence de vision stratégique de l’État, ainsi que des politiques de prix favorisant les trafics illicites avec les pays voisins. Reportage.
La communauté internationale craint que la Russie ne respecte pas l'accord, bloquant encore les exportations de céréales et privant certains pays d'Afrique de denrées essentielles.
La pandémie de COVID-19 a révélé à quel point l’économie mondiale pouvait rapidement basculer, en particulier les marchés liés à la production et l’approvisionnement alimentaire. Bien d’autres événements extrêmes peuvent soudainement mettre à mal la production et la logistique des ressources, de surcroît s’ils se produisent simultanément : catastrophes naturelles (inondations, sécheresses, canicules), crises financières, conflits humains. Comment améliorer la résilience des systèmes alimentaires face à ces menaces croissantes ?
De nombreux produits alimentaires sont touchés par les conséquences d’une sécheresse historique. Une situation aggravée par la guerre en Ukraine.
Au moment où une nouvelle crise alimentaire s’installe dans le monde et devrait faire connaître un état d’« insécurité alimentaire aigüe » à entre 20 et 40 millions de personnes supplémentaires en 2022[1], il importe d’identifier les causes de cette détérioration de la situation humanitaire mondiale. Peut-on en faire porter la responsabilité uniquement à Vladimir Poutine et à l’invasion de l’Ukraine par la Russie ? Ou existe-t-il (aussi) des causes structurelles ou politiques ?
Les grands argentiers du G20 réunis vendredi en Indonésie pour discuter de l'impact de la guerre en Ukraine sur l'économie mondiale, ont été enjoints de s'unir et d'agir face aux crises alimentaire et énergétique dont les conséquences pourraient être "catastrophiques".
L'Union européenne doit se préparer à l'arrivée de nouvelles vagues de réfugiés poussés par la crise alimentaire aggravée par la guerre en Ukraine, a averti lundi la directrice par intérim de l'agence de garde-côtes et de garde-frontières Frontex, Aija Kalnaja.
La Chambre a approuvé jeudi en séance plénière une proposition de résolution visant à bannir les PFAS des emballages alimentaires en papier et en carton (boîtes à pizza, saladiers en carton, emballages de sandwiches, boîtes de céréales, sachets de frites, boîtes à pâtes, etc.).
La Russie contrôle 22% des terres agricoles ukrainiennes et la guerre menace les moissons prévues cet été, ce qui pourrait encore aggraver la crise alimentaire mondiale, estiment des chercheurs de la Nasa.
Ces Belges en quête de sens dans leur travail: "Si je ne partais pas, j’allais être complètement dégoûtée de l’architecture. C’était presque devenu un job alimentaire" Les Belges, aujourd’hui plus qu’hier, cherchent à décrocher un emploi qui a du sens pour eux. Ils veulent aussi un emploi qui leur permette de concilier vie privée et vie professionnelle. Témoignages.
Comme il s’est depuis toujours arrogé l’espace terrestre pour assurer sa subsistance, l’Homme s’est aussi approprié l’espace maritime pour se nourrir : pêche, récolte, aquaculture… Si cette tendance s’est imposée depuis des millénaires, aujourd’hui, la croissance démographique et l’essor considérable de la mondialisation l’ont rendu pleinement tributaire et dépendant de la mer pour subvenir à ses besoins alimentaires.
La production alimentaire mondiale est monopolisée par une poignée d'énormes firmes agroalimentaires. La présence invasive de l'agriculture intensive menace la biodiversité et les écosystèmes de la planète entière. Pour pouvoir maintenir ce système intenable, les sociétés dépendent d'une armée de pesticides et engrais chimiques très néfastes. Le chercheur et biologiste Josef Settele nous explique dans cette interview (en Anglais) qu'il ne tient qu'à nous d'inverser le cours des choses et d'enfin protéger la nature en changeant drastiquement d'habitudes alimentaires, et de politique agricole.
Derrière la géopolitique des blocages céréaliers ukrainiens se cache l’histoire inédite d’un système alimentaire ultra-centralisé, exposé aux crises et vulnérable aux chocs bien avant que les chars ne touchent le sol ukrainien. Des indices concordants indiquent que les opérateurs boursiers parient à la hausse des prix des matières premières agricoles , ce qui peut encore augmenter les effets de choc.
Depuis l’offensive russe sur son territoire, l’Ukraine, souvent qualifiée de « grenier à blé du monde », se voit dans l’incapacité d’exporter ses céréales. Résultat : les prix augmentent et mettent en difficulté les pays les plus dépendants du blé ukrainien, mais aussi russe. Explications en podcast avec Luc Bronner, grand reporter, et Mathilde Gérard, journaliste au service Planète du « Monde ».
En attendant, 70 % des sols de l’UE sont aujourd’hui en mauvaise état, et 80 % de ces surfaces sont des terres agricoles ou des prairies. Nous perdons les pollinisateurs à un rythme effréné, et cela constitue une menace plus importante que le conflit en Ukraine pour notre sécurité alimentaire à long terme. En effet, 75 % des cultures vivrières mondiales dépendent de la pollinisation animale. En Europe, 5 milliards d’euros par an dépendent directement de la pollinisation animale.
La crise alimentaire mondiale se profile. Depuis la crise sanitaire, les français redécouvrent les pénuries de matières premières mais depuis quelques mois, ce sont les denrées alimentaires qui sont touchées.
C'est "un ensemble de résultats sans précédent. Il y a longtemps que l'OMC n'avait pas obtenu un nombre aussi important de résultats multilatéraux. Les résultats démontrent que l'OMC est capable de répondre aux urgences de notre époque", a déclaré la directrice de l'OMC Ngozi Okonjo-Iweala, devant les chefs de délégation des 164 pays membres de l'organisation.
Les 164 États membres de l’OMC ont réussi à s’entendre sur des sujets tels que la levée temporaire des brevets sur les vaccins anti-Covid-19, la suppression de subventions à la pêche et l’insécurité alimentaire.
Si l'approvisionnement alimentaire est donc assuré en Belgique, l'augmentation des prix et des coûts et le respect de relations contractuelles équilibrées entre les opérateurs de la filière restent toutefois l'objet d'un suivi attentif, conclut le SPF Économie.
La guerre en Ukraine a un impact « dévastateur », alerte le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.
Dans son rapport annuel, le Haut-Commissariat aux réfugiés de l'ONU alerte sur une potentielle catastrophe humanitaire liée à la crise alimentaire créée par l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Le record de 100 millions de personnes déracinées pourrait ainsi être dépassé.
Depuis des mois, la Somalie s’enfonce dans une grave crise alimentaire, faisant craindre une répétition de la famine de 2011, qui avait tué 260 000 personnes.
Plusieurs pays, comme l’Inde, réclament à l’Organisation mondiale du commerce le droit de constituer des stocks alimentaires publics. La coordination européenne Via Campesina les soutient contre le camp néolibéral.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky alerte sur les risques de pénuries alimentaires provoqués par le blocage des ports ukrainiens. Selon lui, ce dernier pourrait avoir des conséquences gravissimes et provoquer une “terrible crise alimentaire”.
On dit que l'estomac est le nerf sensible de la révolution. Ainsi, qu'arrive-t-il lorsque la planète ne sait plus se nourrir?
Pour réduire ses dépendances, le continent réfléchit à investir davantage dans des céréales, racines et tubercules tels que le sorgho, le mil, le manioc ou l’igname.
L’ONU craint « un ouragan de famines » en Afrique, où de nombreux pays sont dépendants du blé importé d’Ukraine ou de Russie.
En séchant et compressant des déchets alimentaires, des scientifiques japonais ont réussi à fabriquer un matériau ultrarésistant. Et potentiellement comestible.
Les Nations unies mènent d'intenses et discrètes négociations pour libérer des dizaines de millions de tonnes de céréales ukrainiennes et empêcher une crise alimentaire mondiale, a confirmé le coordinateur de l'ONU en Ukraine, faisant part d'un optimisme très prudent.
« Surconsommation : l’impasse » (3/5). Pour réduire l’impact de l’alimentation et de l’élevage sur le réchauffement climatique, il faudra transformer le contenu de nos assiettes et nos modes de production. Mais aussi accompagner les agriculteurs vers cette transition difficile et revoir nos politiques publiques.
Scandale du lait contaminé, boss aussi discret que puissant, épisode de Cash Investigation ravageur… Le géant laitier Lactalis est régulièrement sous les projecteurs, bien qu’il cultive autant que possible le culte du secret. La multinationale est également une habituée des procédures judiciaires. Dernier épisode en date, la mise en examen du groupe, confirmée mardi par le parquet de Rennes, pour escroquerie, tromperie et fraude.
De plus en plus de Français sont engagés dans cette démarche, qui répond à diverses motivations, comme celles de manger sain et de faire des économies.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a plaidé mercredi à Stockholm pour "des actions décisives" garantissant "un flux régulier des denrées alimentaire et de l'énergie" alors que la guerre en Ukraine déstabilise les marchés mondiaux des matières premières.
Les conflits armés ont aggravé les effets délétères du réchauffement climatique dans la région, et plongé des populations entières, dont des millions de déplacés, en situation d’urgence alimentaire. Leur extrême vulnérabilité est aujourd’hui accentuée par la pandémie de Covid-19 et les conséquences économiques de la guerre en Ukraine.
Dérèglement climatique, pandémie de Covid-19, hausse démographique : les causes de la crise alimentaire actuelle étaient déjà nombreuses. Depuis le mois de février, s’ajoute désormais le conflit entre la Russie et l’Ukraine, deux pays majeurs dans la production et l’exportation de blé. Le prix de la tonne est passé de 300 à 450 euros en trois mois. Un record, qui pourrait avoir des conséquences dramatiques sur notre alimentation. Pourquoi le blé est-il au cœur de la crise alimentaire? Comment est-il devenu un enjeu géostratégique ? Et à quoi doit-on s’attendre dans les mois à venir ? Sébastien Abis, chercheur associé à l’IRIS et directeur général du Club Déméter, répond à nos questions.
L'Union européenne importe plus de nourriture qu'elle n'en exporte et sa consommation alimentaire a un impact très néfaste sur la planète, déclare le WWF dans son nouveau rapport.
La pandémie, la guerre en Ukraine, ou encore la crise alimentaire qui se profile font planer sur l'Europe des menaces durables de tensions et soubresauts politiques, affaiblissement industriel, vague migratoire, autant de défis pour ses dirigeants.
Les sanctions contre la Russie, le changement climatique et les restrictions sur les exportations engendrent une forte pénurie des engrais qui met les agriculteurs du monde entier en difficulté, et qui pourrait bien engendrer une grave crise alimentaire.
Une crise alimentaire mondiale croissante précipite les mesures protectionnistes des pays qui risquent d'aggraver le problème et pourraient conduire à une guerre commerciale plus large, ont déclaré des chefs d'entreprise et des décideurs politiques au Forum économique mondial.
L'Amérique latine et les Caraïbes sont menacées par une crise alimentaire, conséquence de la guerre en Ukraine qui relance l'inflation dans une région qui n'a pas encore surmonté le choc de la pandémie de coronavirus, a averti mardi le Programme alimentaire mondial (PAM).
Les entreprises de l’agroalimentaire, de l’énergie et de la pharmacie sont dans la ligne de mire de l’ONG, qui propose une taxation exceptionnelle sur les bénéfices de la pandémie.
Moscou se défend de bloquer délibérément les exportations de blé ukrainien et assure que les pays les plus dépendants des importations de céréales, qui sont ses “amis”, ne manqueront de rien.
Les effets du changement climatique aggravent l'appauvrissement des sols lié aux activités humaines et mettent en péril, à terme, la sécurité alimentaire des habitants du monde entier.
À quel point va-t-on manquer d’eau ? Alors qu’en 1974 déjà, René Dumont, candidat à la présidentielle, nous alertait. La question est plus que jamais d’actualité. Les années se suivent et commencent dangereusement à se ressembler. Les températures atteignent des records historiques pour la saison et la sécheresse sévit en France depuis des mois. Début mai, 15 départements avaient déjà mis en place des restrictions d’eau face à la sécheresse. Les spécialistes alertent sur le fait que nous allons commencer l’été avec des réserves d’eau très basses. Alors comment s’adapter face au manque d’eau ? Comment préparer l’été alors que les scientifiques et les agriculteurs craignent le pire ? Quelles solutions s’offrent à nous pour limiter les dégâts, préserver notre sécurité alimentaire et tenter d’inverser la tendance ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Emma Haziza, hydrologue.
La guerre du lait infantile est déclarée aux États-Unis Washington, le vendredi 20 mai 2022 – Les Etats-Unis sont confrontés à une pénurie de lait infantile qui contraint le gouvernement américain à prendre des mesures énergiques. Des rayons de magasins vides, un pont aérien, des familles esseulés : nous ne sommes pas dans un pays du tiers-monde en proie à une crise humanitaire, mais bien aux Etats-Unis. Depuis environ trois mois, le pays le plus riche du monde fait face à une pénurie de lait infantile sans précédent. Selon les derniers chiffres, les stocks sont inférieurs de 43 % au niveau habituel et ce chiffre dépasse les 50 % dans certains Etats. Certaines chaines de supermarchés ou de pharmacies ont donc décidé de limiter la quantité de lait par client. Sur Internet, le lait infantile est devenu un objet de spéculation, certains n’hésitant pas à vendre ce produit de première nécessité à prix d’or. Certains laits spécifiques, notamment ceux destinés aux enfants souffrant d’allergie, se vendent plus de 100
Bien implantée en Belgique, où elle emploie quelques 1.200 travailleurs sur huit sites, la multinationale Cargill est la plus grande firme agro-alimentaire au monde mais aussi l’une des plus discrètes. Négoce, transformation, logistique : sa présence à tous les maillons de la chaîne d’approvisionnement lui donne un pouvoir considérable pour anticiper, voire manipuler, les variations de prix de nombreuses matières premières agricoles. Focus sur ce « géant invisible »
L'association Foodwatch France entend dénoncer "l'irresponsabilité de ces deux géants de l'agroalimentaire" et "casser le climat d'impunité face à ces multinationales".
Engagé sur les questions de résilience alimentaire territoriale depuis plus de 20 ans, le locavore Stéphane Linou forme les élus pour qu’ils intègrent le risque de rupture d’approvisionnement alimentaire dans les plans de sauvegarde communaux. Pour lui, il ne s’agit pas d’être catastrophiste mais de faire de la prévention pour protéger les populations. La sécurité alimentaire est un sujet primordial qui a été trop longtemps négligé dans une société de la surconsommation.
Selon les derniers chiffres de l’ONU, 276 millions de personnes dans le monde sont confrontées à une insécurité alimentaire grave. Un chiffre qui a doublé en seulement deux ans, soit depuis le début de la pandémie de Covid-19. Mais, aujourd’hui, avec l’impact du conflit en Ukraine, il est très probable que l’insécurité alimentaire grave touche un nombre encore plus important de personnes.
Des centaines de milliers de tonnes de blé étaient bloquées ce mardi dans un grand port indien en raison de l'interdiction d'exporter la céréale annoncée ce week-end par New Delhi, qui a invoqué la forte inflation et la sécurité alimentaire.
L'Inde a annoncé interdire les exportations de blé face aux vagues extrêmes de chaleur dans le pays.
Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux et des témoignages attestent d'une nouvelle tactique des forces armées russes en Ukraine : bombarder et piller des engins agricoles, des fermes et les réserves de céréales du "grenier de l'Europe". Selon un expert de sécurité alimentaire, il s’agit de "tentatives délibérées de la part de la Russie de réduire la production agricole ukrainienne".
Au creux d’une vallée du Haut-Languedoc, Delphine et Daniel entendaient reboiser tout en « recouvrant leur autonomie alimentaire ». Résultat : une forêt comestible fraîche et nourricière, à fois éponge et parasol.
Ce qu’il y a dans nos assiettes échappe rarement à un marketing alimentaire qui tend à privilégier une consommation excessive en quantité et de pauvre qualité nutritionnelle. Les goûts sont déformés par l’apport de produits addictifs et l’absence d’information transparente sur la nutrition contribue à promouvoir les intérêts de l’industrie agro-alimentaire – ce qui revient à nous mettre, en quelque sorte, des lobbys au menu.
Sécurité alimentaire, conflits, migrations.. la dégradation des terres, qui concerne aujourd'hui 40 % des terres de la planète, sera au cœur de la COP15 désertification qui se tient jusqu'au 20 mai en Côte d'Ivoire. 196 États sont attendus à Abidjan au moment où une sécheresse historique frappe la corne de l'Afrique, menaçant de faim des millions de personnes.
La question alimentaire est cruciale dans la lutte contre le réchauffement, insiste la scientifique Cynthia Rosenzweig, qui a passé des décennies à étudier les interactions entre le changement climatique et ce que nous mangeons.
La question alimentaire est cruciale dans la lutte contre le réchauffement, insiste auprès de l'AFP la scientifique Cynthia Rosenzweig, qui a passé des décennies à étudier les interactions entre le changement climatique et ce que nous mangeons.
Le secrétaire général de l'ONU a déclaré mercredi qu'il cherchait à faire revenir sur les marchés mondiaux les productions agricoles ukrainienne et russe, pour aider à mettre fin à la crise subie par les pays émergents depuis l'offensive russe en Ukraine. "Il n'y a vraiment pas de vraie solution au problème de la sécurité alimentaire mondiale sans un retour de la production agricole ukrainienne et de la production alimentaire et d'engrais de la Russie et du Bélarus sur les marchés mondiaux en dépit de la guerre", a déclaré Antonio Guterres lors d'une visite à Abuja avec le président nigérian Muhammadu Buhari.
L’insécurité alimentaire est en hausse « alarmante » dans le monde, selon un rapport publié le 4 mai par le Réseau mondial contre les crises alimentaires (GNAFC), mis en place par l’Union européenne, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM).
Le nombre de personnes confrontées à une insécurité alimentaire aiguë et nécessitant une aide alimentaire vitale et un soutien aux moyens de subsistance continue d'augmenter à un rythme alarmant, prévient un rapport publié mercredi par le Réseau mondial contre les crises alimentaires (GNAFC).
Avant même la guerre en Ukraine, l'insécurité alimentaire aiguë a frappé près de 40 millions de personnes supplémentaires en 2021, pour atteindre près de 200 millions, en raison des conflits et des crises climatiques et économiques, prévient l'ONU mercredi dans son rapport sur les crises alimentaires.
"La Guerre, c’est d’abord une question d’alliance. Je vois arriver un scénario caractérisé par le fait que l’Europe sera éreintée militairement, épuisée socialement, rongée par une inflation alimentaire et énergétique. C’est un conflit qui peut durer très longtemps".
ssu de déchets alimentaires, de lisiers, ou de cultures dédiées... le biogaz, déjà prisé face au réchauffement climatique, pourrait connaître une accélération marquée sur fond de crise énergétique en Europe. Mais dans quelle mesure peut-il contribuer à remplacer le gaz russe ? Un gaz renouvelable Le gaz vert est produit par la fermentation de matières organiques: effluents d'élevages, restes de cantines ou d'usines agro-alimentaires, boues de station d'épuration...
Les graines de nouvelles "émeutes de la faim" sont-elles plantées en Afrique sub-saharienne ? Un peu tôt pour le dire, mais la flambée des prix alimentaires fait craindre au Fonds monétaire international des "troubles sociaux" sur le continent.
Le norvégien Yara International, un des principaux fabricants d'engrais minéraux, a mis en garde mercredi contre l'impact "dramatique" de la guerre en Ukraine sur la sécurité alimentaire mondiale. "L'impact de la guerre sur la sécurité alimentaire mondiale sera dramatique", a déclaré le directeur général de Yara, Svein Tore Holsether, lors de la présentation des résultats trimestriels.
Les prix alimentaires et de l'énergie, dont la hausse a été exacerbée par la guerre en Ukraine, pourraient rester élevés pendant plusieurs années, estime la Banque mondiale qui évoque la fin de l'année 2024.
La guerre en Ukraine a aggravé une situation déjà tendue. Le prix de plusieurs produits alimentaires de base a atteint un record en mars. Une crise mondiale se profile tandis que le bétail et les biocarburants continuent de détourner une part importante de la production céréalière.
Au moins 20 millions de personnes font face à un risque de famine cette année en raison de la sécheresse qui s'aggrave au Kenya, en Somalie et en Ethiopie, s'est alarmé mardi le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies. De longs mois de sécheresse dans la Corne de l'Afrique ont ravagé les cultures et le bétail et forcé de nombreuses personnes à quitter leur foyer en quête d'eau et de nourriture.
Les scandales Buitoni, Kinder et Lactalis montrent que « rentabilité et sécurité alimentaire ne vont pas ensemble ». Las, les grandes entreprises fautives restent souvent impunies.
Quelles pourraient être les conséquences de la guerre russo-ukrainienne pour les Européens dans les mois à venir ? Une chronique de Maxim Manturov, responsable du conseil en investissement chez Freedom Finance Europe.
L’indice des prix alimentaires a atteint un nouveau record en mars, bondissant de 34 % par rapport à la même période l’an dernier. Ce "bond de géant", provoqué par l’invasion russe en Ukraine, grenier à blé de l'Europe, a des répercussions dramatiques sur des pays très dépendants de ses importations. En France, c’est aussi la réalisation de la transition alimentaire qui est remise en cause, les consommateurs se détournant des produits plus haut de gamme comme le bio, face à la "stagflation".
Au drame humain, la guerre en Ukraine a ajouté une certaine confusion dans le chef de nos décideurs. La Commission vient d’annoncer une dérogation pour la culture des jachères, au nom de la sécurité alimentaire. Un seul mot d’ordre : « produire plus ». Selon certains, il faudrait « libérer la production agricole » et exploiter intensivement chaque recoin de terre. Or, s’il s’agit véritablement de répondre aux besoins urgents de populations en souffrance, il serait plus sage de s’interroger sur l’utilisation qui est faite de nos terres. En Wallonie comme en Europe, les deux tiers des cultures servent à nourrir nos voitures, ou des animaux d’élevage que nous consommons actuellement en quantités excessives. En sacrifiant la biodiversité sur l’autel de la production, nous commettons une erreur stratégique qui pourrait être irréparable, celle de compromettre notre capacité future à nourrir nos populations.
L'Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire (Afsca) procède vendredi au rappel de différents produits de la marque Verstegen, à la suite d'une notification RASFF (Rapid Alert System for Food and Feed) concernant la présence possible de salmonelle dans différentes épices contenant de la citronnelle.
L’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) a annoncé vendredi rappeler la totalité des produits Kinder fabriqués à Arlon et retirer à ce site son autorisation de production, en raison d’une centaine de cas de salmonellose identifiés en Europe ces dernières semaines.
Près de 2500 entreprises belges ont été sondées sur l’impact de la guerre en Ukraine. L’enquête menée par la BNB et la FEB montre une forte hausse du coût inputs (en particulier l’énergie). Baisse de la production également en vue sur fond de nouveaux problèmes dans les chaînes d’approvisionnement.
Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont atteint en mars leurs "plus hauts niveaux jamais enregistrés", à cause de la guerre en Ukraine qui "provoque des chocs" sur les marchés des céréales et des huiles végétales, a annoncé vendredi l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
Selon l’organisation des Nations unies pour l’alimentation, le panier moyen avait augmenté en mars de 12,6 % après le déclenchement de la guerre en Ukraine, et la hausse dépassait les 33 % sur un an. Pour les pays les plus pauvres, c’est la famine qui menace.
Outre le blé et l’huile de tournesol, la Fédération de l'industrie alimentaire belge (Fevia) pointe aussi l’huile de lin, le miel, les ovoproduits, ou les emballages en verre tels que les bouteilles et les bocaux.
En raison de la guerre en Ukraine et des problèmes dans la chaîne d'approvisionnement, quatre entreprises alimentaires sur 10 indiquent qu'elles pourraient temporairement suspendre ou réduire leur production dans les semaines à venir, ressort-il mercredi d'une étude menée par la Fédération de l'industrie alimentaire belge (Fevia).
Les législateurs de l’Union européenne, tous partis confondus, ont demandé à la Commission européenne de cesser de promouvoir la consommation de viande alors que la guerre en Ukraine a des répercussions sur l’approvisionnement alimentaire mondial et entraîne des pénuries de nourriture pour animaux dans l’UE.
Le ciel et la mer au large de la côte sri-lankaise sont sans nuage, mais l'aggravation de la crise économique retient les bateaux de pêche au port de Negombo, sans essence pour sortir en mer. Les fonds marins généreux regorgent des crevettes et maquereaux qui composent traditionnellement les currys, la base de la nourriture quotidienne au Sri Lanka. Mais avec la crise, il n'y a plus assez d'essence pour aller pêcher. Un phénomène qui se répercute directement sur les besoins alimentaires du pays.
Devant le Conseil de sécurité de l'ONU, la Russie a été accusée mardi d'avoir provoqué une "crise alimentaire mondiale" voire de faire courir un risque de "famine" en ayant déclenché une guerre contre l'Ukraine, le "grenier à blé de l'Europe".
La directrice de la BCE Christine Lagarde a déclaré ce mercredi redouter que l’inflation continue sa progression si le conflit se prolonge, faisant encore s’envoler les prix de l’énergie et des produits alimentaires.
Pour préserver leur rentabilité, 30 % des membres de la Fevia, la fédération du secteur, ont dès lors réduit leur production ou s'apprêtent à le faire.
Plusieurs dizaines de fédérations actives de près ou de loin dans l'industrie agro-alimentaire ont pris part ce mardi matin à une première réunion de la taskforce "Ukraine" au SPF Economie à Bruxelles. La guerre en Ukraine entraîne une forte hausse du prix de certaines matières premières, outre l'inflation des prix de l'énergie. "On ne parle pas de pénurie aujourd'hui, mais la taskforce a pour but d'anticiper les conséquences à venir du conflit"
Sur des champs à perte de vue du sud-ouest de l'Ukraine, les moissonneuses viennent de débuter le semis du tournesol. Quelque 50 % du commerce mondial repose sur la production ukrainienne. Mais à cause de la guerre, le manque de carburant menace la saison agricole, et les dernières récoltes n’ont pas pu être exportées. Un coup dur pour les agriculteurs, mais également pour la sécurité alimentaire mondiale.
Profitant de la guerre en Ukraine et des tensions sur les marchés de l’énergie, des engrais et du blé, des lobbies réactionnaires ont lancé une campagne de désinformation sur la souveraineté alimentaire de l’Europe. Agiter le spectre de la pénurie pour proposer de produire plus et moins bien (en s’appuyant notamment sur les engrais chimiques et les pesticides), il s’oppose à la trajectoire Farm2Fork (de la ferme à la fourchette) qui vise à relocaliser notre agriculture, diminuer notre dépendance aux pesticides et aux engrais et redonner de la valeur aux produits alimentaires. Ces lobbies invisibles ne participent pas au débat mais profite de leur logique d’influence pour orienter les décisions européennes.
Alors que l'Ukraine exportait massivement des céréales en Afrique, la guerre rebat les cartes et menace la sécurité alimentaire de dizaines de pays. L'Europe, qui veut assumer son "rôle nourricier", a décidé de retarder des mesures phares de son Pacte vert visant à réduire les pesticides afin de "produire plus". Une stratégie très critiquée. Plusieurs voix s'élèvent pour demander plutôt une régulation des prix du blé et surtout une meilleure répartition de la production agricole. "Il y a plus qu'assez de nourriture pour alimenter le monde", affirment 450 scientifiques.
La guerre contre l’Ukraine montre que notre système alimentaire n’est pas durable et est injuste, écrivent des scientifiques dans cette tribune. Selon eux, il est nécessaire d’aller vers une agriculture et une alimentation plus saines, justes et respectueuses de l’environnement.
La pénurie de céréales qui guette certaines régions du monde parmi les plus pauvres et les plus instables met en évidence la nécessité d’aller vers plus d’indépendance et de partage en matière d’alimentation.
La hausse du cours des céréales et leur acheminement plus qu’incertain exposent une quarantaine de pays parmi les plus pauvres du monde à une crise alimentaire et sociale dramatique.
L’approvisionnement en produits alimentaires pâtit du mouvement de colère des transporteurs, qui exigent des aides pour faire face à la hausse des carburants. Le Premier ministre Pedro Sánchez doit rencontrer les responsables du secteur ce jeudi.
L’ONG Transport & Environment dénonce le recours aux biocarburants à base d’huiles végétales ou de céréales en Europe compte tenu de la menace qui pèse sur la sécurité alimentaire mondiale depuis le début de la guerre en Ukraine.
Plus de 450 scientifiques publient ce lundi un appel à changer notre système alimentaire mondial plutôt que de s’enfermer dans le productivisme pour répondre aux pénuries qui se dessinent à cause de la guerre en Ukraine.
La première édition du festival Nourrir Liège Campus, programmée du 21 au 28 mars prochains, est organisée par et pour des étudiants d'Universités et Hautes Écoles de Liège, La Reid (Theux) et de Gembloux.
Les autorités et les détaillants du Kazakhstan s'inquiètent d'une ruée sur les achats de denrées alimentaires et d'une hausse des prix en raison des restrictions décidées par la Russie sur ses exportations de céréales pour limiter les effets des sanctions décrétées à son encontre. Les cinq pays d'Asie centrale, très dépendants des importations de Russie, ont déjà vu leurs monnaies s'effondrer dans la foulée du rouble, affecté par les sanctions occidentales infligées contre Moscou après l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Alors que les combats se poursuivent en Ukraine, trois semaines après le début de l'invasion russe, de nombreux pays qui dépendent du blé ukrainien craignent de ne bientôt plus pouvoir manger à leur faim. Parmi les premières populations concernées, celles du pourtour méditerranéen. Décryptage.
Le gouvernement ukrainien reste fonctionnel, le système bancaire stable et la dette viable à court terme, mais la guerre provoquée par la Russie plonge l'Ukraine dans une récession sans précédent. Le conflit met aussi en péril la sécurité alimentaire mondiale, met en garde lundi le FMI.
Le secrétaire général de l’ONU a mis en garde contre les répercussions de la guerre livrée par la Russie en Ukraine. « Cette guerre dépasse largement l’Ukraine. »
Il faut casser un mythe : en dehors des contextes d’urgence humanitaire, la faim n’est pas une question de production mais de répartition. Un tiers des productions mondiales sont gaspillées. Si nous voulons réellement faire face à la question de l’insécurité alimentaire, ce n’est pas la course à la production qu’il faut amorcer.
Carburants attendus à 2,20 euros le litre, hausse des prix de l'alimentaire... Les conséquences des hausses du coût des matières premières, de la crise énergétique et de l'offensive russe en Ukraine se font sentir dans les supermarchés, un sujet d'autant plus sensible que présidentielle et législatives approchent.
Yara International, l'un des plus grands producteurs mondiaux d'engrais, prévient que la guerre en Ukraine pourrait entraîner une crise alimentaire à l'échelle planétaire. "Un choc" est imminent, tant pour l'approvisionnement en denrées alimentaires qu'au niveau des prix, a déclaré lundi Svein Tore Holsether, le patron de Yara, dans une interview accordée à la chaîne britannique BBC.


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