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Économiste et professeur à l’UCLouvain et à l’ULB, Bruno Colmant était l’invité du “Café sans filtre” de Maxime Binet ce lundi 30 octobre 2023 sur LN 24 et LN Radio.
Nous approchons du bicentenaire de la Belgique. C’est une étape majeure pour un Royaume qui a navigué à travers les siècles avec une stabilité constitutionnelle inébranlable.
Dans quelques dizaines d’années, le coût du vieillissement de la population représentera près du tiers du PIB. Si le système de pensions doit être changé, cela ne doit pas signifier qu’on gomme les fondements du système actuel. Au contraire : il faut les renforcer.
Profitons de l’été pour apprendre, lire, réfléchir. Longtemps et intensément. Lisons les changements sociétaux et sociaux. Engageons-nous.
Si l’été est le moment du recul et de la réflexion, je suis, en vérité, pétrifié. Nous sommes face à des défis environnementaux existentiels, dont les conséquences sociales, économiques, migratoires et militaires sont d’une envergure qui nous dépasse. Cette réalité se conjugue à une anxiété sociale, qui reflète la dualisation croissante de la société. Car, ne l’oublions pas, bon pays, mauvais pays développé, la part de la population qui est sous le seuil de pauvreté dépasse 25 %. Et c’est honteusement un problème de riches, puisque 10 % de la population mondiale vit dans l’extrême pauvreté.
Pourquoi la monnaie s'appelle-t-elle la monnaie? Et qu'est-elle devenue pour nous aujourd'hui? Petit cours de mythologie et d'histoire.
Nous pénétrons dans un monde où la volatilité sociétale s’amplifie à mesure que la mondialisation physique et informationnelle s’intensifie
L'avènement de l'IA est bien plus qu'une simple révolution technologique, c'est une menace pour la valeur même du travail et de la cognition humaine.
Les EMMERDEMENTS COMMENCENT…
𝐁𝐫𝐮𝐧𝐨 𝐂𝐨𝐥𝐦𝐚𝐧𝐭 n’est pas le premier venu : intellectuel de haut vol, doté d’une culture impressionnante, il est l’auteur de plus de 80 ouvrages et une myriade d’articles, économiques principalement. Pour son pedigree, trop long à développer ici, je vous renvoie vers votre moteur de recherche favori, sachez tout de même qu’il est économiste, fiscaliste, chargé de cours dans plusieurs universités, qu’il a travaillé pour plusieurs banques et a même présidé la bourse de Bruxelles (en plein crash de 2008). J’avoue que pendant longtemps, je ne me suis guère intéressé à sa pensée ...
Comme les températures sont « de saison », on parle moins d’écologie en Belgique, et on parle à peine de la France qui va devoir rationner l’eau.
Nous ne pouvons plus dissocier, ainsi que je l’ai erronément cru trop longtemps, l’économie et l’écologie, car l’âpreté de la consommation et de l’enrichissement entraîne un saccage de la nature. Ceci n’est pas encore intégré dans les marchés financiers dont les rendements exigés et l’horizon de temps semblent incompatibles avec les limites planétaires.
L’économie face au défi climatique. Après quelques années de malaises, les réalités climatiques, militaires,...
L’économie de marché est ambivalente. Elle attire par sa capacité à générer le progrès et à démultiplier la richesse. Mais, en même temps, elle est effrayante, voire suffocante, à cause de son narcissisme.
Ils ne s’étaient jamais rencontrés. L’économiste Bruno Colmant, membre de l’Académie royale, écoute souvent François Gemenne, le climatologue expert en migrations devenu la coqueluche de nos voisins, sur France Inter. À la fin d’une journée glaciale, ils se sont installés à la rédaction de Moustique pour un débat qui n’a souffert d’aucun temps mort, dans […]
"La solution au déficit de la Belgique est à trouver dans la croissance et l’emploi", avance l’économiste Bruno Colmant
Une carte blanche de Bruno Colmant, Docteur en Économie appliquée, Expert-comptable, Membre de l’Académie Royale de Belgique.
l'Académie Royale de Belgique a organisé un séminaire exceptionnel sur les cinquante ans du rapport Meadows. Les défis environnementaux (changement climatique, bouleversement des équilibres environnementaux, éradication des espèces, dévastation des espaces naturels, problèmes hydriques, perte de biodiversité, acidification des océans, pollution par le plastique, etc.) sont, en effet, gigantesques, car l'écosphère est déstabilisée par nos modes de production, de consommation et de gaspillage.
Il faut restaurer le culte de l’intérêt collectif. La troisième voie vers un projet sociétal ambitieux est peut-être de combiner une moindre croissance de capitalisme d’accumulation, une taxation du carbone et la promotion de la recherche.
Dans le 4ème épisode du PODCAST "Déclic – le Tournant", nous nous intéressons au néolibéralisme. A l’heure où de nombreux gouvernements dénoncent les dérives du marché énergétique, certains se demandent si le néolibéralisme tel qu’incarné politiquement depuis les années 80 n’est pas en train de mourir. Alors mythe ou réalité ?
Tous les jours, la presse publie des textes d'opinions de personnalités issues de la société civile. Certains ne recueillent que de l'indifférence, d'autres provoquent des vagues, parfois même des tsunamis.
Dès le début du 19e siècle, l’embrasement du capitalisme a été provoqué par la révolution industrielle, elle-même fondée sur la démultiplication de la force humaine par la machine. Depuis deux siècles, nous avons donc profondément transformé les ressources de la terre. Cette révolution industrielle a conduit, surtout depuis les années septante (car cela a coïncidé avec la croissance géométrique de la population humaine et de son développement) à engager les humains dans une course frénétique et narcissique à la croissance et à la possession. Le développement du capital a conduit à renforcer la monnaie comme substitut à la nature, tout en détruisant celle-ci. Et aujourd’hui, nous faisons face aux colères dans une saturation de l’individualisme.
Transposé dans le monde de l’économie, cela pourrait s’énoncer : « l’économie est un jeu simple : tous les économistes courent après leurs intuitions et, à la fin, c’est toujours John Maynard Keynes qui a raison ». Et, Bruno Colmant, professeur d’économie aux universités et ancien banquier, de retour au conseil stratégique global, est pétri d’intuitions. Le mot apparaît à nombre de reprises dans son dernier essai sur La monnaie fondante, La plus stupéfiante des révolutions financières, et dans les états d’âme fort sombres (les états, pas l’âme!) qu’il partage sur Twitter et sur LinkedIn.
"La Guerre, c’est d’abord une question d’alliance. Je vois arriver un scénario caractérisé par le fait que l’Europe sera éreintée militairement, épuisée socialement, rongée par une inflation alimentaire et énergétique. C’est un conflit qui peut durer très longtemps".
Le professeur de l'ULB et de l'UCLouvain table sur une inflation annuelle, minimale, de 4% des prix de l'énergie et des produits alimentaires durant plusieurs années.
Invité de l’émission "Il faut qu’on parle" sur DH Radio ce mardi, l’économiste Bruno Colmant estime que les prix de l’énergie vont encore augmenter.
La monnaie est créée par les banques centrales, qui frappent les pièces et impriment les billets. Celle-ci n'est pourtant qu'une partie modique de la masse monétaire globale. La monnaie est essentiellement générée par les banques commerciales grâce au « multiplicateur du crédit bancaire ».
Dans le contexte de la crise du Covid-19, un événement est un peu passé inaperçu : la publication le mois dernier par la Banque centrale européenne (BCE) d’un rapport sur la création d’un euro numérique (ou euro digital). Poussée dans le dos par diverses initiatives numériques privées (comme le bitcoin ou le libra de Facebook) mais aussi par les projets numériques d’autres banques centrales, la BCE se prépare au lancement éventuel d’un tel euro digital.
Le jour, Bruno Colmant dirige la banque privée Degroof Petercam. La nuit, il lit et il écrit. À intervalles réguliers, l’économiste accouche d’une nouvelle production. Plutôt technicien à l’origine (fiscalité, finance), il a la plume de plus en plus sociopolitique. À 58 ans, ce touche-à-tout prolifique nous revient avec un nouvel essai: "Hypercapitalisme: Le coup d’éclat permanent" (Renaissance du Livre), en librairie à partir du 9 juin. Comme on va vite s’en rendre compte, c’est le membre de l’Académie royale qui s’exprime ici, pas le banquier privé.

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