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Ce blog a pour objectif de montrer l’impact de la finance sur la société et de montrer que des changements positifs du système financier sont à portée de main.
Une revue de près de 1 000 études, parue ce mercredi 8 mai, montre que les activités humaines augmentent le risque infectieux touchant les plantes, les animaux et les individus.
La parution en 2015 du livre de Servigne et Stevens (Comment tout peut s’effondrer) a marqué un tournant dans le débat public francophone sur la possibilité d’un futur effondrement des sociétés modernes. La notion de « collapsologie » introduite par les auteurs est polarisante et contestée, mais les réflexions autour du risque d’effondrement ne sont pas récentes. Déjà dans les années 2000, le livre de Jared Diamond (Collapse) avait rencontré un succès mondial. Finalement, ce débat avait été largement impulsé et influencé par le rapport initial pour le club de Rome sur les limites de croissance et les risques d’effondrement induits (1972) et ses différentes réactualisations (1992 et 2004), vendu à des dizaines de millions d’exemplaires à travers le monde. Le terme de collapsologie est polémique en France. D’une part la notion d’effondrement est polysémique, renvoyant à des conceptions différentes des risques encourus. D’autre part, ce terme suggère l’existence d’une discipline scientifique de l’effondrement, c
Google a lancé sa nouvelle intelligence artificielle, bien plus puissante que Chatgpt. Posant de nombreuses questions idéologiques et politiques évidentes, cette technologie pourrait paradoxalement dire quelque chose d’elle-même, de nous, de demain. On a donc improvisé une petite discussion avec Gemini 1.5 sur l’avenir de l’humanité. Échanges édifiants…
De nombreux courants océaniques redistribuent de la chaleur à la surface de la planète, produisant un effet encore mal estimé sur le climat mondial. Ils nécessitent une certaine stabilité pour subsister et, selon une nouvelle étude, le principal courant de l’Atlantique (également l’un des plus importants du monde), qui redistribue de la chaleur vers les hautes latitudes, serait progressivement en train de freiner et pourrait même complètement s’arrêter, produisant un refroidissement à la surface des océans dans l’hémisphère Nord et un réchauffement dans l’hémisphère Sud. Des reconstitutions des variations passées de ce courant océanique les avaient déjà liées à d’abruptes changements climatiques…
Plusieurs morceaux de la côte ouest des Etats-Unis se sont effondrées après les pluies diluvienne de la semaine passée. Certains multi-millionaires se retrouvent désormais les pieds presque dans l’eau.
Selon une récente étude menée aux États-Unis, l’effondrement de l’humanité pourrait avoir lieu plus tôt que prévu.
Quand les plus pauvres suffoqueront sous 40°C dans un épais nuage de pollution, où seront les ultra-riches ? A priori dans leurs bunkers. Ce marché est florissant à mesure que la crise climatique et autres tensions géopolitiques s’accélèrent. Le patron de Facebook (Meta) est en première ligne : il est en train de construire secrètement un bunker sur l’île hawaïenne Kauai.
Un arrêt brutal de l'AMOC, qui pourrait plonger une grande partie de l'Europe dans un gel profond, pourrait se produire plus tôt que prévu.
Au 1er siècle de notre ère, le philosophe romain Sénèque (en latin Lucius Annaeus Seneca) observe le début de la désintégration de l’Empire romain. Ce processus ne s’achèvera que quelques siècles plus tard mais il était déjà évident pour ceux qui étaient prêts à regarder au-delà de la surface de l’Empire encore puissant.
Selon plusieurs médias américains, le patron de Facebook est en train de se faire construire un bunker de 160 hectares sur l'île de Kaui, dans l'archipel américain d'Hawaï. Le projet avoisinerait les 300 millions de dollars. 
Un anthropologue évolutionniste s'est penché sur les risques d'observer un effondrement civilisationnel. Voici ce qu'il en dit.
Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a adressé mercredi une lettre au Conseil de sécurité, fustigée par la diplomatie israélienne.
Une guerre en Europe, une autre au Moyen-Orient, une pandémie et la “menace” d’une intelligence artificielle dont on ne connaît pas les limites. Nous vivons dans une ère anxiogène, constate l’hebdomadaire italien “Il Venerdì”. Mais est-ce la traduction d’une réalité objective ou bien le résultat d’un biais de perception ?
15 000 scientifiques issus de 161 pays différents alertent que les signes vitaux indiquant l’habitabilité de notre planète se sont dramatiquement détériorés.
Des centaines de viticulteurs français ont tenu un barrage filtrant ce jeudi 19 octobre à la frontière franco-espagnole et ont détruit le contenu de deux camions pour dénoncer leurs faibles récoltes liées à la sécheresse.
L’économie chinoise se fissure de plus en plus et chacun se demande si cette crise va affecter l’édifice économique mondial ou rester au sein de la maison Chine. La Banque mondiale a jugé, lundi 2 octobre, que la propagation était en marche : elle estime dorénavant que l’Asie va connaître une croissance de 4,5 % en 2024 alors qu’avant l’été, l’institution misait encore sur une hausse de 4,8 % du PIB de cette région.
« Pendant le Covid et le confinement, le système dominant n’était pas disponible pour les gens, les chaînes d’approvisionnement s’étaient effondrées, mais les potagers de nos membres – des femmes – ont fleuri partout ; ils donnaient à manger aux gens, mais aussi de l’espoir… », raconte Vandana Shiva au cours de cet entretien, enregistré la veille de la Rencontre Internationale Féministe (Madrid, du 24 au 26 février). Vous trouverez la transcription traduite de la vidéo ci-dessous.
Il n'y a pas que les engagements climatiques du Royaume-Uni qui se fissurent. Le pays se trouve embourbé depuis la fin du mois d'août dans l'affaire du "béton défectueux". Le Raac, un matériau bon marché largement utilisé dans les années 50 à 90 outre-Manche dans la construction de bâtiments publics, menace d'effondrement des écoles mais aussi des hôpitaux, des tribunaux, et même les deux plus grands aéroports britanniques.
Notre ministre de la Justice veut sanctionner les “fauteurs de troubles” en leur interdisant de manifester pendant plusieurs années, En criminalisant l’activisme climatique, notre État se trompe radicalement de cible.
L’expression employée par Antonio Guterres, dont la traduction française fait débat, ne correspond pas à une définition scientifique. Elle s’inscrit dans une volonté de pousser les décideurs à agir contre le dérèglement climatique.
Les températures moyennes mondiales entre juin et août 2023 ont été les plus élevées jamais mesurées, rapporte l’institution européenne ce mercredi 6 septembre.
Les trois derniers mois de l’été ont été les plus chauds jamais connus par l’humanité. « Notre climat implose plus vite que nous ne pouvons y faire face », alerte António Guterres, le secrétaire général des Nations unies.
"L'effondrement climatique a commencé", a déploré le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, dans un communiqué en réaction à l'annonce du record mondial de températures pendant l'été de l'hémisphère nord par l'observatoire européen Copernicus.
Canicules, sécheresses, inondations ou incendies ont frappé l'Asie, l'Europe et l'Amérique du Nord sur cette période, dans des proportions dramatiques et souvent inédites, avec leur prix en vies humaines et en dégâts sur les économies et l'environnement.
« L’effondrement climatique a commencé », a déploré mercredi le chef de l’ONU dans un communiqué en réaction à l’annonce du record mondial de températures pendant l’été dans l’hémisphère nord. Juillet et août ont été les mois les plus chauds jamais enregistrés, a annoncé mercredi l’Observatoire européen Copernicus.
« L’effondrement climatique a commencé », a réagi mercredi le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, dans un communiqué.
C'est ce qu'affirme un éminent économiste écologique. C'est une sombre prédiction qu'a faite le professeur William Rees, de l'Université de Colombie-Britannique. Si son nom n'est pas très connu en France, un concept qu'il a développé l'est bien davantage: l'empreinte écologique....
Pékin a été frappée par des pluies record ces dernières semaines. Les autorités chinoises ont fait état mercredi d'au moins 33 morts et de 18 personnes portées disparues, principalement en raison des inondations et de l'effondrement de bâtiments.
Une nouvelle étude controversée contredit le dernier rapport du Giec. Qu’en est-il ? Décryptage avec Hughes Goosse, professeur à l’UCLouvain.
L'un des phénomènes océaniques le plus important pour le climat – l'Amoc, qui englobe le fameux Gulf Stream – serait sur le point de s'effondrer, selon un article paru mardi dans la revue Nature. La disparition de ce système de courants marins aurait des conséquences catastrophiques pour l'humanité. Mais ces nouvelles prévisions d'un effondrement avant la fin de ce siècle restent controversées.
Par John Dearing, Gregory Cooper et Simon Willcock via The Conversation, traduction A l’encontre. Selon une étude parue dans la revue Nature Sustainability, sous la pression des activités humaines, nous pourrions subir des effondrements des écosystèmes avec des points de basculements jusqu’à 80% plus tôt que ce que les modèles envisagent.
Une nouvelle étude publiée dans Nature Sustainability tire la sonnette d’alarme : 20 % des écosystèmes de la planète pourraient changer brusquement ou s’effondrer beaucoup plus tôt que prévu. Les chercheurs mettent notamment en avant la possible disparition de la forêt amazonienne avant la fin du siècle ! Décryptage de cette alerte.
Partout dans le monde, les forêts tropicales humides se transforment en savane ou en terres agricoles, la savane s’assèche et se transforme en désert, et la toundra glacée fond. En effet, des études scientifiques ont désormais enregistré des « changements de régime » de ce type dans plus de 20 types d’écosystèmes différents, où des points de basculement ont été franchis. Dans le monde entier, plus de 20 % des écosystèmes risquent de changer de régime ou de s’effondrer. Ces effondrements pourraient se produire plus tôt qu’on ne le pense. L’homme soumet déjà les écosystèmes à de nombreuses pressions, que nous appelons « stress ». Si l’on ajoute à ces pressions une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes liés au climat, la date à laquelle ces points de basculement sont franchis pourrait être avancée de 80 %.
C'était le premier procès sur la biodiversité. Il se conclut sur la condamnation de l'État, pour ne pas avoir respecté ses obligations de réduction de pesticides, causant un préjudice écologique. Le Tribunal administratif de Paris donne un an au gouvernement pour réparer ce préjudice et prévenir l’aggravation des dommages.
Le tribunal administratif de Paris a estimé jeudi que le gouvernement a commis deux fautes, en méconnaissant ses propres objectifs de réduction de l’usage de pesticides et en manquant à son obligation de protection des eaux souterraines.
Une équipe de scientifiques a annoncé que l’Arctique pourrait être privé de glace de mer en été dès les années 2030, soit une dizaine d’années plus tôt que prévu. Dans le même temps, la moitié des glaciers sont condamnés et ceux de l'Himalaya fondent également à un rythme très rapide. Pour Novethic, Heïdi Sevestre, glaciologue française et auteure de "Sentinelle du climat"*, explique pourquoi il s’agit d’une très mauvaise nouvelle pour la planète, mais aussi pour l’Homme.
Une immense masse de pierre s’est écroulée près du village suisse de Brienz dans la nuit de jeudi.
Présentation de Ted Kaczynski : un ami de la nature Admis à l’Université d’Harvard à l’âge de 16 ans, Ted ne rêvait que de s’évader de la civilisation et d’aller vivre dans un endroit sauvage. Il accomplit quelques temps son souhait : « Je m’étais fixé comme objectif de parvenir à une autonomie complète (…) En vivant au contact de la nature, on découvre que le bonheur ne consiste pas à chercher toujours plus de plaisir. Il réside dans le calme. Une fois que vous avez apprécié le calme suffisamment longtemps, vous développez vraiment un sentiment de rejet à la seule évocation de plaisirs excessifs (…) L’ennui est quasiment inexistant dès lors que vous êtes adaptés à la vie dans les bois. Vous pouvez parfois rester assis pendant des heures à ne rien faire, à écouter les oiseaux, le vent ou le silence, à observer les ombres qui se déplacent avec la course du soleil. Et vous ne connaissez pas l’ennui. Vous êtes seulement en paix (…) Je reste debout pendant quelques minutes à admirer la neige d’une blancheur immac
Bertrand Méheust est un chercheur original, atypique, par les thèmes qu’il a abordés et par la manière dont ils les a abordés. Les lectrices et lecteurs qui ne le connaissent pas s’en rendront aisément compte avec cet entretien. Il est par ailleurs un des premiers auteurs à avoir théorisé l’effondrement probable de la civilisation industrielle. Ces deux raisons suffisent fonder l’intérêt de cet entretien de découverte d’un auteur. D. B.
L’illimitation peut trouver sa limite par la transgression de toutes les limites. Une singularité est, en mathématiques, un point auquel un objet mathématique n’est pas défini, ou un point où l’objet mathématique cesse de se comporter de manière intuitive, selon une manière particulière. On observe par exemple une discontinuité, une bifurcation, une évolution soudaine du comportement de l’objet mathématique, comme la transformation soudaine d’une courbe en une exponentielle. Le terme s’étend à des phénomènes physiques comme l’effet de seuil, qui se déclenche après un point de singularité. L’eau se transforme soudain en glace ou en vapeur, après le franchissement d’une certaine température. Où le bois commence à flamber, puis de plus en plus vite.
Après le climat et la pollution de l’air, l’État français se retrouve au tribunal de Paris, jeudi, pour une audience...
Une étude britannique précise quels pays seraient capables de résister le mieux à un éventuel effondrement de l'humanité.
Jusque dans les années 1980, la notion d’effondrement, dans le sens d’effondrement de civilisation, était réservée à l’étude des sociétés anciennes disparues par les historiens et archéologues. Cette étude des civilisations antiques trouve ses origines dans les travaux précurseurs de savants et d’amateurs du XVIIIe siècle, fascinés par les ruines antiques. Le XIXe siècle, siècle du Romantisme, augmentera massivement la fascination pour les ruines et le sort funeste de ces civilisations disparues. On parlera de « ruines romantiques ». Comme si l’essor -ou le déchaînement- de l’industrie, du capitalisme et de la mondialisation, avait intuitivement fait comprendre à ces observateurs la fragilité des sociétés humaines, de la nature, des paysages contemporains, au travers du constat des civilisations du passé anéanties malgré leur architecture monumentale, leur technique avancée et leur art raffiné.
La catastrophe écologique est-elle inéluctable ? Allons-nous droit vers un effondrement de la civilisation ? De plus en...
Ils ont la vingtaine ou presque. Au sein de l’orchestre du Nouveau Monde, ils chantent Mozart et jouent Dvořák pour dénoncer l’inaction climatique.
Il y a quelques semaines, notre rédaction s’intéressait à un article évoquant l’effondrement des populations d’insectes en France. Une observation s’appuyant sur le livre du britannique Dave Goulson, qui explique pourquoi nous ne pourrons pas survivre sans insectes, leur disparition rendant la planète invivable pour les humains. Nous nous sommes entretenus avec Frédéric Mora, directeur scientifique au sein du Conservatoire botanique national de Franche-Comté - Observatoire régional des Invertébrés, pour creuser ce sujet. Bonjour monsieur Mora. Dans un premier temps, peut-on dresser un état des lieux en France, et dans notre région, concernant les populations d’insectes ? Comment se portent-t-elles ? C'est une vaste question. Toutes les espèces ne font pas l'objet de suivis. On a des espèces qu’on connaît relativement bien parce qu'on sait qu'elles sont menacées, et du coup on a un peu plus de recul sur l'état de conservation de leur population. Au niveau national comme au niveau régional, on constate un
Tout porte à croire que le moratoire sur la pêche commerciale au maquereau bleu et au hareng de printemps sera reconduit cette année. Leurs stocks sont au plus bas et les espoirs de rétablissement sont incertains.
Nous avons conçu Vortex un peu comme un prolongement de Collapsus, suite à une série de hasards... Collapsus, pour mémoire, est un livre collectif imaginé par Laurent Aillet, et que j'ai codirigé avec lui, qui a convaincu un éditeur sérieux de mettre des billes sur le projet. Le bouquin a été publié chez Albin Michel, début 2020, pile quelques jours avant qu’on soit tous confinés comme des poulets en batterie. Il s’est quand même bien vendu sans aucune promo, le contexte jouant peut-être en sa faveur. Son argumentaire ? Réunir une quarantaine d’auteurs autour de la thématique de l’effondrement, de façon à restituer une vision kaléidoscopique du phénomène
Ces derniers mois, les scientifiques ont commencé à prendre part au débat public de plus en plus fréquemment. Pour se faire entendre, ils ont manifesté leur inquiétude à l’égard de l’urgence écologique par un appel à la désobéissance civile lancé dans une tribune au Monde. Quelques jours plus tard, ces mêmes experts s’exprimaient à nouveau dans Collapsus, Changer ou disparaître ? Le vrai bilan sur notre planète. Quarante spécialistes se sont alors réunis afin de faire un diagnostic de l’état de l’environnement, avec pour objectif de sensibiliser l’opinion publique. La question est donc : pourquoi les scientifiques ont-ils décidé de s’impliquer dans le débat public ?
Pour éviter le dessèchement de la planète, la prise en compte du rôle de l’eau dans le climat est indispensable, selon l’auteur de cette tribune. Il faut ainsi stopper la déforestation dans les grandes forêts. Daniel Hofnung, ingénieur retraité, est coprésident de la Coordination Eau Île-de-France. Pour échapper à l’effondrement climatique, il ne suffira pas de réduire les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Il va falloir aussi préserver les forêts et les sols de la déforestation et (...)
Les leçons du passé sont parfois sans concession. Et celle que les chercheurs viennent d’apprendre d’une extinction de masse qui s’est jouée il y a plus de 250 millions d’années est on ne peut plus claire. Détruire la biodiversité au rythme où nous le faisons actuellement mènera à un effondrement total des écosystèmes.
La crise de la biodiversité en cours ne pourrait être que les prémices d’un effondrement massif des écosystèmes. L’alerte a été sonnée le 24 février dans un article scientifique de la revue Current Biology, écrit par une équipe de chercheurs chinoise. Pour en arriver à cette conclusion, ces scientifiques ont étudié la plus grande extinction connue, celle du Permien-Trias, qui s’est déroulée il y a environ 252 millions d’années. A la suite d’un réchauffement climatique, résultant d’énormes éruptions (...)
Éthologue au CNRS, Mathieu Lihoreau travaille dans un laboratoire qui étudie la cognition animale à Toulouse. Il s’intéresse particulièrement aux capacités que développent les abeilles pour survivre dans la nature.
L’État sera-t-il condamné pour inaction face à l’effondrement du vivant ? Les cinq associations qui avaient déposé, il y a un an, un recours contre l’État pour « carence fautive » en matière de protection de la biodiversité sont bien déterminées à mener jusqu’au bout la bataille judiciaire. Le 24 janvier, Pollinis, Notre affaire à tous, Biodiversité sous nos pieds, Anper-Tos et l’Aspas ont annoncé avoir déposé leur « mémoire en réplique » auprès du tribunal administratif de Paris. Elles comptent démontrer, via ce (...)
L'effondrement de la calotte glaciaire de l'Antarctique occidental - qui pourrait causer une montée des océans...
Assisterons-nous, à plus ou moins brève échéance, à « un effondrement des sociétés complexes », pour reprendre le titre d’un livre de l’historien Joseph A. Tinter ? L’hypothèse paraît plausible. Si les civilisations s’édifient au long des siècles, leur désintégration est souvent brutale. L’Italien Ugo Bardi, professeur de chimie et membre du comité scientifique de l’Association pour l’étude des pics de pétrole et de gaz naturel, nous alerte sur la rapidité de ce processus qui peut néanmoins être amorti si on ne se raccroche pas aux vieilles solutions du passé.
Le principal penseur de la décroissance français s’exprime sur le site de QG, 50 ans après la publication du rapport Meadows. Si la conscience de la finitude du monde progresse, rien de décisif n’est selon lui mis en place, notamment parce que les gouvernements redoutent une forte montée des tensions sociales si un changement de paradigme véritable était mis en place. Le capitalisme a atteint une telle puissance qu’il n’y a que lui-même qui peut se détruire. Seule lueur d’espoir, il est bien parti pour cela selon l’auteur de « Pour en finir avec l’économie »
Je viens de,lire d’Antoine Buéno « L’effondrement du monde n’aura probablement pas lieu » (ed.Flammarion,2022). Ce livre fait assurément réfléchir et je vous en propose un commentaire subjectif a…
Qui veut la peau du service public ? Dans leur livre La Valeur du service public, deux chercheuses et un chercheur en sciences sociales dissèquent des décennies de « modernisations » néolibérales ayant mis de gros coups de canifs dans le contrat social. Tous trois pointent la responsabilité d’une catégorie sociale bien spécifique : la « noblesse managériale publique-privée ». Entretien.
Début 2022, le GIEC a rendu son dernier rapport, dont les conclusions se révèlent toujours plus alarmantes sur les risques climatiques pour l’humanité. Certaines de leurs prévisions peuvent nous conduire à l’effondrement de la civilisation industrielle, voire de l’humanité ou au moins de certaines sociétés. Mais qu’est ce que l’effondrement d’une société ? Quelles sont les facteurs d’effondrement. Jared Diamond définit 5 facteurs principaux d’effondrement. Diamond est critiqué pour son approche par certains auteurs, tandis que d’autres chercheurs ajoutent d’autres causes. Comprendre le passé s’avère donc nécessaire pour continuer à avoir un avenir.
Alors que la COP 15 Biodiversité à Montréal touche à sa fin, Yan Ropert-Coudert explique à Libération les enjeux de la protection de la faune et de la flore polaires, particulièrement fragiles.
Après deux semaines de négociations, les 196 parties de la Convention sur la diversité biologique (CBD) sont parvenues à un accord, lundi matin, à l’issue de la 15ème conférence mondiale (COP15) sur la biodiversité. Le défi était de taille : fixer un cadre international pour la décennie actuelle, capable d’enrayer, et même d’inverser, l’effondrement du vivant.
Deux immeubles se sont effondrés récemment à Lille. Dans cette ville du Nord construite sur un fleuve, les épisodes de sécheresse ont fragilisé des constructions déjà déstabilisées par certains choix architecturaux.
Grâce à l’étude méticuleuse d’une carotte sédimentaire forée au nord-ouest de l’océan Atlantique, une équipe de chercheurs germano-brésilienne a pu identifier les tenants et aboutissants des altérations massives de la circulation océanique lors de la dernière période glaciaire. Les résultats ont récemment été publiés dans la revue Nature Communications.
Le rythme actuel de réchauffement pourrait déclencher plusieurs « points de bascule » planétaires : des changements abrupts et irréversibles du système climatique. Les chercheurs Aurélien Boutaud et Natacha Gondran nous expliquent pourquoi.
D’abord marginalisées puis méprisées, les pensées de l’écologie sont en voie de gagner la bataille des idées. Un séisme dans le monde intellectuel, qui vient réinterroger les racines de notre modernité.
Au début de leur Mémo sur la nouvelle classe écologique, Bruno Latour et Nicolaj Schultz se demandent « à quelles conditions l'écologie, au lieu d'être un ensemble de mouvements parmi d'autres (un sujet parmi d'autres du débat public, dont l'importance varie au gré de l'actualité), pourrait-elle organiser la politique autour d'elle ? » Autrement dit, pourquoi l'écologie demeure-t-elle politiquement impuissante, minoritaire, alors qu'elle porte, dans la politique humaine, la parole de la menace la plus puissante et la plus universelle qui soit ? Pourquoi les nouvelles, et à présent la perception, des dérèglements catastrophiques, ne provoquent-elles pas l'action, la « mobilisation générale », qu'elles devraient normalement produire ?
Effondrement, catastrophisme, survivalisme, collapsologie, les mots ne manquent pas pour annoncer la chute qui nous attend à l’issue de la fin du règne du Dieu marché. Pour ne pas se limiter à la stupeur qui engendre souvent l’incapacité d’agir, les serveurs du Comptoir vous proposent de rencontrer Pablo Servigne, co-auteur de Comment tout peut s’effondrer (Seuil, 2015) avec Raphaël Stevens. Pour préserver notre santé mentale, il a aussi participé à l’écriture de L’Entraide : L’autre loi de la jungle (Les liens qui libèrent, 2017) avec Gauthier Chapelle. Un ouvrage qui nous rappelle que notre société individualiste n’est pas irrémédiable et que l’humanité est traversée par la coopération entre ses membres, qu’il s’agit aujourd’hui de favoriser contre vents et marées.
World3 VS Dice : la bataille des modèles économiques systémiques. Un conflit qui guide les choix économiques depuis 50 ans.
La première puissance industrielle du continent est frappée par des coupures d’électricité à répétition, dues à la mise en place d’un calendrier d’entretien strict sur un réseau vieillissant.
A la suite du succès phénoménal de Comment tout peut s’effondrer et d’Une autre fin du monde est possible, la question d’un possible effondrement a envahi les médias, l’époque, les esprits. Les événements catastrophiques qui ponctuent l’actualité prennent place dans ce récit. Mais de quels effondrements s’agit-il ? Peut-on en parler aux enfants ? Comment ? Et aussi, pourquoi les boomers ont-ils tant de mal à comprendre ? Mêlant arguments, expérience et affects, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle répondent aux questions des jeunes parents inquiets dans L’effondrement expliqué à nos enfants… et à nos parents, éditions du Seuil.
Cela va être sans doute une succession d’effondrements, des petits et des grands. Cela a sans doute déjà commencé. Cela a commencé pour certains, pour les dominés de notre civilisation. Et puis, pour nous, on verra bien. [...] Pablo Servigne et Gauthier Chapelle répondent à ces questions dans leur nouvel ouvrage paru au Seuil : L'Effondrement (et après) expliqué à nos enfants... et à nos parents.
Depuis la publication en 2015 de Comment tout peut s’effondrer (Seuil), Pablo Servigne est devenu une figure majeure de la collapsologie, cette « science appliquée et transdisciplinaire de l’effondrement ». Avec Gauthier Chapelle, agronome et biologiste, ils publient L’Effondrement (et après) expliqué à nos enfants et à nos parents (Seuil, 2022), petit livre grand public mettant en scène des échanges intergénérationnels autour de ce sujet angoissant. Une manière de rétablir le dialogue alors que le clivage entre la génération Greta Thunberg et les « boomers » ne fait que s’accentuer.
L’effondrement socio-économique en cours au Liban a mis sur la paille des pans entiers de la population et fragilisé encore plus les segments défavorisés du pays. En l’absence d’un système de protection sociale et d’accès au logement, certains se retrouvent à la rue, raconte le site “Raseef22”.
Entre « effondrement » ou « bonnes nouvelles », comment traiter l’urgence environnementale ? Entretien croisé avec Yannis Richardt et Camille Legrand, respectivement fondateur du média Les Belles Nouvelles et fondateur du média Après l’effondrement.
Pablo Servigne a défini la collapsologie comme l’étude de l’effondrement de la civilisation industrielle et de ce qui lui succédera. De quoi mettre en récit la catastrophe, dans l’espoir d’un sursaut individuel et collectif.
Les catastrophes climatiques sont légion en Australie. Un rapport gouvernemental détaille l’ampleur des dégâts environnementaux et dénonce l’inaction politique.
Dans un nouveau rapport, l’instance intergouvernementale appelle les dirigeants à cesser de ne prendre en compte que la valeur marchande de la nature.
Dans le dernier numéro de Zilsel, le sociologue C. Tasset (VetAgroSup) consacre un article à la diffusion des théories de l'effondrement. Il envisage le mouvement « collapso » comme une entreprise de vulgarisation scientifique, incluant les questions agricoles et alimentaires. Du côté des producteurs de ces discours, il décortique notamment l'argumentaire de P. Servigne dans Comment tout peut s'effondrer (2015). Ce best-seller articule différents cadres conceptuels (pensée systémique, thermodynamique, limites planétaires), sur fond d'enjeux existentiels et spirituels. Du côté de la réception, les lecteurs sont plutôt pétris de culture scientifique (ingénieurs et autres professions techniques). Ils trouvent dans ces ouvrages une réponse à des inquiétudes diffuses et une « ressource réflexive ». Leurs trajectoires peuvent les amener à déserter des emplois stables et bien rémunérés, et à s'engager dans des démarches de « résilience » et des changements de pratiques (trio récurrent low techs-permaculture-sob

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