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On a souvent l'impression que notre intérêt pour l'environnement est nouveau et que dans le passé, personne ne s'y intéressait. Pourtant, les humains se sont de tout temps intéressés à leur environnement. Cette perte d'intérêt est en réalité extrêmement récente et correspond à la déconnexion de l'humain avec le vivant. Et quand je dis humain, je devrais préciser plutôt urbain et plutôt occidental. Tout le monde n'est pas déconnecté du vivant. Et tout le monde ne montre pas de désintérêt envers la nature.
Pour l'historien Lucian Boia, les récits de la fin du monde renvoient, par-delà leurs différences patentes, aux mêmes structures archétypales, qu’il associe essentiellement aux imaginaires de la divination et de l’évasion. Apparue en France en 2015, la collapsologie fait écho aux prophéties de malheur qui se succèdent depuis des millénaires pour annoncer la fin du monde. L’ampleur et la réalité des menaces relevées par les théoriciens de l’effondrement tendent néanmoins à disqualifier l’analogie entre leur prédiction et les mythes de la fin du monde relevant de croyances religieuses ou de scénarios de science-fiction...
si l’on veut comprendre le réchauffement climatique, il faut sonder les archives de l’Empire britannique. On y apprend par exemple que dans les années 1830 la vapeur était, aux mains des capitalistes anglais, un outil redoutable pour discipliner la force de travail et une arme de guerre impérialiste ; on y suit la progression fulgurante de la machine mise au point par James Watt qui supplante en quelques années la force hydraulique – et n puisant dans les sources de l’histoire sociale, ce livre raconte l’avènement du « capital fossile »