Un appel à la participation et au dialogue "entre toutes les parties" a marqué le premier sommet international pour la paix en Ukraine, qui s'est tenu ce week-end à Genève en l'absence de la Russie. Forte du soutien de la très grande majorité des participants, la déclaration finale réaffirme également "les principes de souveraineté, d'indépendance et d'intégrité territoriale de tous les États, y compris l'Ukraine".
La vaste majorité des pays réunis au Bürgenstock ont réitéré dimanche leur soutien à l’indépendance et la souveraineté territoriale de l’Ukraine. Ce rendez-vous diplomatique est un succès pour le président ukrainien même si les Brics n’ont pas voulu signer la déclaration finale, note la presse internationale.
L'Ukraine a annoncé lundi que les coupures de courant allaient empirer jusqu'à la fin du mois de juillet, après une série de frappes russes sur ses infrastructures énergétiques.Moscou a lancé une campagne de bombardement ces derniers mois, visant les principaux centres de production et de distribution d'électricité ukrainiens et détruisant, selon le président Volodymyr Zelensky, la moitié de la capacité énergétique du pays.
Alors que la conférence de paix pour l’Ukraine, organisée jusqu’à ce dimanche en Suisse, se poursuit avec un défilé de délégations, une nouvelle étude vient de quantifier l’impact environnemental de l’invasion russe. En 24 mois, la guerre a généré environ 175 millions de tonnes de dioxyde de carbone. Mais ce n’est pas tout : les dégâts économiques associés à ces émissions s’élèvent à plus de 32 milliards de dollars, soit 29,8 milliards d’euros. Les auteurs du rapport ont basé leurs conclusions sur le coût social du carbone, évalué à 185 dollars par tonne de carbone émis. Ce rapport, provenant de l’Initiative on Greenhouse Gas Accounting of War (IGGAW), utilise la dernière méthodologie évaluée par des pairs pour chiffrer le coût de chaque tonne de carbone émise, mettant en évidence les principales sources de ces émissions.
Le président russe Vladimir Poutine a détaillé vendredi les conditions d’un cessez-le-feu en Ukraine, exigeant de Kiev l’abandon de quatre de ses régions et sa renonciation à intégrer l’Otan. Son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, a immédiatement rejeté ce qu’il considère comme un “ultimatum” à la “Hitler”.
Le président russe Vladimir Poutine a de facto fixé vendredi la reddition de l'Ukraine comme condition pour des pourparlers, à la veille d'un sommet en Suisse consacré aux moyens d'arriver à la paix et dont la Russie est exclue.
Réunis à Bruxelles, les ministres de la Défense de l’Alliance se sont accordés sur des moyens de défense face à ces attaques hybrides qui se multiplient. Ils ont aussi bombé le torse face aux provocations nucléaires de la Russie.
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré vendredi à la télévision que près de 700.000 militaires participaient actuellement à l'offensive en Ukraine.
Le Centre de recherche sur l'énergie et l'air (CREA) a dénoncé ce 13 juin le niveau élevé des importations britanniques de carburants d'aviation (jet fuel) produits à partir de pétrole russe. Et des « violations présumées du prix plafond du pétrole brut russe par huit pétroliers couverts par des assurances britanniques ».
Quatre enfants ont ainsi pu être identifiés et localisés.
Les émissions de deux années d’invasion s’élèvent à environ 175 millions de tonnes de dioxyde de carbone.
L'ancien Premier ministre russe Dmitri Medvedev a revendiqué l'appartenance de l'ensemble de l'Ukraine à la Russie, à l'occasion de la fête de l'indépendance russe, le 12 juin.
Une "guerre de l'énergie" : alors que les frappes russes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes se sont intensifiées, les alliés de Kiev s'activent pour aider le pays à les réparer avant l'hiver prochain.Depuis que les troupes russes ont lancé une offensive en mai sur la région de Kharkiv (Est) pour accroître la pression sur l'armée ukrainienne, une pluie de missiles s'abat sur ces infrastructures stratégiques.
A la veille du sommet du G7, Washington a annoncé ce mercredi 12 juin une nouvelle batterie de sanctions, visant notamment des individus ou des structures installés à l’étranger et qui collaborent avec l’industrie russe de la défense.
Face à la menace russe, l'Allemagne a mis à jour ses plans en cas de conflit en Europe pour la première fois depuis la Guerre froide.
Vladimir Poutine a appelé son ministre de la Défense à moderniser l’équipement militaire russe. Mais ce n’est pas chose aisée, Moscou manque de composants et de main-d’œuvre.
Nouveau ministre de la Défense, modernisation de l’armement financée par une économie de guerre portée à hauteur de 8,7 % du PIB… Moscou se donne les moyens de livrer un conflit dans la durée face à l’Ukraine et ses alliés.
"L'Europe n'est plus un continent de paix" depuis le début de l'invasion de l'Ukraine, a estimé le président Volodymyr Zelensky vendredi devant les députés français, qualifiant le président russe Vladimir Poutine "d'ennemi commun" de son pays et de l'Europe.
Une raffinerie de pétrole dans le sud de la Russie a été attaquée dans la nuit de mercredi à jeudi par un drone ukrainien qui a déclenché un incendie, ont indiqué les autorités locales.L'attaque s'est produite à Novochakhtinsk, dans la région de Rostov abritant le QG de l'opération russe en Ukraine, a précisé le gouverneur régional Vassili Goloubev sur Telegram, en soulignant que "selon de premières informations, il n'y a de victimes ni de blessés"."Un incendie s'est déclaré dans la raffinerie de Novochakhtinsk à la suite d'une attaque de drone", a-t-il précisé.
Alors que les pays occidentaux sont de plus en plus favorables à autoriser l'Ukraine à utiliser leurs armes pour frapper la Russie, Vladimir Poutine a menacé mercredi, lors d'une interview avec une quinzaine d'agences de presse, de livrer des armes à des pays tiers susceptibles de frapper ces mêmes intérêts occidentaux.
Résident du petit village de Kapoulivka, situé sur la rive droite de l’immense fleuve Dniepr qui traverse l’Ukraine du nord au sud, Serhi Karnaoukh a passé toute sa vie à pêcher dans le réservoir d’eau formé par le barrage hydroélectrique de Kakhovka. Mais il y a un an, le 6 juin 2023, à l’aube, une explosion retentissait sur des dizaines de kilomètres. L’édifice de trente mètres de haut, construit dans les années 1950 sur le Dniepr, venait d’exploser, déversant les eaux du réservoir sur des dizaines de villes et villages côtiers situés en aval du barrage, dans les régions de Mykolaïv et de Kherson.
L'experte en énergie Tatiana Mitrova décode, pour La Libre, l'absence d'avancées du projet Power of Siberia 2, un gazoduc géant qui doit relier la Russie à la Chine.
Les autorités finlandaises ont demandé mercredi à l'Union européenne d'acquérir un navire d'intervention pour répondre aux déversements d'hydrocarbures dans la mer Baltique, craignant des fuites provenant de pétroliers russes.Le pays nordique a souligné que le risque de marées noires avait augmenté dans ces eaux "car les sanctions internationales ont contraint la Russie à transporter son pétrole avec des navires plus anciens et une couverture d'assurance plus faible".
Alors que l’armée ukrainienne connaît des revers sur les fronts est et nord-est, de nombreux observateurs du conflit s’interrogent sur les choix de l’état-major ukrainien. Au centre du débat, les fortifications ukrainiennes qui seraient insuffisantes. Entre le manque de moyens et la corruption, des Ukrainiens évoquent plusieurs explications possibles. La rédaction des Observateurs fait le point sur cet aspect central de la guerre contre la Russie.
Une quinzaine de femmes de soldats russes mobilisés en Ukraine se sont rassemblées lundi devant le ministère de la Défense à Moscou pour demander leur retour du front et une rencontre avec le nouveau ministre, Andreï Belooussov.
Les sept piliers de sûreté et de sécurité de la centrale nucléaire ukrainienne de Zapporijjia, définis par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), ont été compromis, a indiqué lundi le directeur général de l'agence onusienne Rafael Grossi. "La situation sur le site nucléaire de Zaporijjia demeure précaire", a affirmé le directeur général lors du conseil des gouverneurs de l'AIEA. "Les sept piliers de la sûreté et de la sécurité nucléaires ont été partiellement ou entièrement compromis", a-t-il avancé.
Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN, a, lui, réclamé que les pays alliés de l’Ukraine la laissent frapper la Russie avec les armes qu’ils lui fournissent.
D'autres pays l'avaient fait avant l'Allemagne. L'Allemagne autorise l'Ukraine à utiliser des armes allemandes contre des cibles militaires en Russie pour se défendre des attaques lancées par Moscou, notamment dans la région de Kharkiv, a annoncé vendredi le porte-parole du chancelier Olaf Scholz, Steffen Hebestreit.
Alors que l’armée ukrainienne est en difficulté face à la Russie dans la région de Kharkiv, où trois nouvelles personnes ont été tuées dans un bombardement, Joe Biden a autorisé Kyiv jeudi 30 mai à frapper des cibles russes.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué vendredi "un pas en avant" après le feu vert donné par les États-Unis pour que Kiev utilise des armes fournies par les Américains pour frapper, sous conditions, des cibles sur le sol russe. L'aide militaire fournie par les pays de l'Otan à l'Ukraine doit au minimum atteindre les 40 milliards d'euros par an, a par ailleurs déclaré depuis Prague le secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg.