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Dans cette tribune pour Novethic, Fabrice Bonnifet, président du C3D et de GenAct, alerte sur le démantèlement du Green Deal européen et ses conséquences pour la transition écologique.
La directive Green Claims visant à lutter contre le greenwashing devrait être retirée, malgré des années de travail en trilogue, a annoncé la Commission européenne vendredi 20 juin. La réunion prévue ce lundi 23 juin pour finaliser le trilogue a ainsi été annulée. Déjà, eurodéputés et associations dénoncent une décision "absolument inexplicable", alors que le greenwashing reste omniprésent en Europe.
La directive Green Claims, visant à limiter le greenwashing en Europe, est discutée en ce moment par l'Union Européenne. Elle pourrait cependant bien être la prochaine victime du mouvement de dérégulation. Attaquée par les acteurs industriels depuis plusieurs semaines, elle pourrait être affaiblie lors des négociations en trilogue, qui se poursuivront à partir du 24 avril.
Derrière l'omnibus et le mouvement de simplification du Green Deal, c'est l'action coordonnée des lobbys européens contre la régulation qui opère.
La dérégulation du Green Deal et de la CSRD pourrait s'accélérer dans les prochaines semaines alors que les discussions commencent au Parlement européen.
La France va-t-elle faire capoter le Green Deal ? La posture défendue par le ministère de l'économie prône en tout cas une dérégulation massive.
Coca-Cola renonce à réduire les emballages plastiques à usage unique. Une "masterclass de greenwashing" dénoncée par les associations.
Des ONG, associations et chercheurs demandent à l’AMF de sanctionner le greenwashing des fonds durables investis dans des actifs fossiles.
Greenpeace, qui dénonçait une procédure-bâillon, a obtenu gain de cause face à TotalEnergies devant le Tribunal de justice de Paris.
Faire de l'écologie un bouc-émissaire, l'accuser de tous les maux ? C'est le greenblaming. Un phénomène en hausse, qui mène à l'inaction.
Dans un revirement inédit, le Conseil Européen vient de rejeter, faute de majorité qualifiée, le projet de directive sur le devoir de vigilance européen. Il s’agit d’un recul majeur pour les réglementations sociales et environnementales européennes et pour le Green Deal, sur fond de lobbyisme des acteurs économiques européens.
Selon un rapport publié par Reclaim Finance, la généralisation en cours de la publication des plans de transition climat pourrait mener à des pratiques de greenwashing. Pour l’éviter, l’ONG propose une liste de critères permettant d’identifier les plans de transition sérieux et fiables, et appelle à une normalisation plus stricte.
Les fonds d'investissement se réclamant des Objectifs du Développement Durable pratiquent-ils l'impact washing ? C'est en tout cas ce que démontre l'Autorité Européenne des Marchés Financiers (Esma), dans un rapport récent.
Une quinzaine de réseaux d'entreprises européennes lancent le mouvement Business for a Better Tomorrow. Une coalition d'acteurs qui entend notamment soutenir le Green Deal, à l'heure où il cristallise les oppositions, et porter une vision sociale, solidaire et durable de l'économie.
L’entreprise régénérative est le nouveau terme à la mode. Et si le concept semble intéressant sur le papier, le manque de définition scientifique ou méthodologie d'évaluation fiable pose question. Autrement dit, l'entreprise régénérative risque bien de devenir un énième prétexte au greenwashing si aucun cadre réglementaire ne vient le définir.
Les agriculteurs européens sont très en colère, plus particulièrement en France et en Allemagne mais aussi en Pologne ou en Roumanie. Si les raisons de leur colère sont variables, elles concernent pêle-mêle l’augmentation des coûts des carburants agricoles et les normes environnementales que voudrait imposer Bruxelles. Le volet agricole du Green Deal est une cible diffuse. Susceptible de remettre en cause l’agriculture intensive européenne, il est progressivement détricoté par des dirigeants politiques qui n’ont pas osé le porter devant leurs électeurs.
Après le choc de la réautorisation du glyphosate, un herbicide controversé, pour dix ans, l'Union européenne tire aussi un trait sur l'instauration d'un texte réduisant l'usage des pesticides, l'un des piliers du volet "nature" Green Deal. Celui-ci n'a eu de cesse d'être attaqué ces derniers mois, sous couvert d'assurer la sécurité alimentaire du continent.
La lutte contre la pollution de l'air attendra... Les pays de l'UE se sont accordés sur les contours de la nouvelle norme Euro 7 qui fixent des limites de pollution aux véhicules. Mais face à la levée de boucliers des constructeurs automobiles, acculés par la fin des véhicules thermiques, les ministres ont cédé.
Les compagnies pétrolières n’hésitent plus à faire appel à des influenceurs pour leurs campagnes de communication. Leur but : promouvoir leur imaginaire et regagner la confiance de générations sensibilisées à la crise climatique. Une méthode mise en lumière par le média indépendant DeSmog qui a enquêté sur les stratégies appliquées par les pétroliers sur les réseaux sociaux.
Un vote décisif avait lieu ce mercredi 12 juillet au Parlement européen. Les eurodéputés devaient se prononcer sur la restauration de la nature, une loi très critiquée par la droite et l'extrême-droite qui ont bien failli réussir à la faire enterrer. Finalement, c'est à une courte majorité que les députés européens ont adopté le texte, sauvant au passage le Green Deal. Place désormais aux négociations en trilogue.



