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Et si, demain, une guerre nucléaire plongeait la planète dans l’obscurité, refroidissant brutalement le climat et provoquant une crise alimentaire mondiale ? Face à ce scénario d’hiver nucléaire de plus en plus plausible, des chercheurs néo-zélandais ont tenté de répondre à une question cruciale : comment nourrir durablement les habitants d’une ville moyenne dans un monde post-apocalyptique ? Leur réponse, aussi pragmatique qu’inattendue, repose sur une poignée de cultures résistantes… et une revalorisation massive des espaces verts urbains.
Dans cet épisode, Arnaud reçoit Laurent Testot, journaliste, historien et vulgarisateur scientifique reconnu pour ses travaux sur l’histoire globale et les grands changements environnementaux. Auteur de plusieurs ouvrages, dont « Cataclysme » et « Omokanis », il nous livre une réflexion fascinante sur l’impact humain sur la Terre. Avec Laurent, nous explorons l'impact de l'humanité sur la Terre, de la domestication des chiens aux mutations écologiques du Sahara, en décryptant les grands défis de l'Anthropocène : l'accélération de la crise climatique, la sixième extinction de masse et l'influence des politiques mondiales. C'est une réflexion urgente pour repenser notre rapport à la nature, à l'agriculture et aux écosystèmes.
Ces organismes hypothétiques pourraient-ils ravager le monde si les biologistes parvenaient à les créer ? Faut-il interdire absolument toute recherche en ce sens ? Un collectif de trente-huit scientifiques a appelé à un débat mondial dans le journal « Science ». Revue de détail d’un scénario apocalyptique.
Et si, demain, les pays n’existaient plus ? Si les États-nations, ces piliers de l’organisation politique moderne, cessaient d’exister, non pas sous l’effet d’une guerre ou d’un effondrement brutal, mais par une dissolution méthodique, orchestrée par les forces mêmes qui, autrefois, prospéraient en leur sein ? Et si, au lieu de 200 pays aux frontières bien définies, nous vivions dans un monde morcelé en milliers de micro-juridictions privées, chacune régie non plus par des lois communes, mais par les intérêts d’une poignée de grandes fortunes et d’entreprises multinationales ? Ce scénario n’est pas une pure fiction, mais bien une vision du monde portée par une frange influente de penseurs libertariens, investisseurs et entrepreneurs de la Silicon Valley. Des figures comme Peter Thiel, cofondateur de PayPal et idéologue du techno-libertarianisme, considèrent que les États-nations, avec leurs institutions démocratiques et leurs régulations, sont des entraves à l’innovation et à la liberté économique. Selon eux,
Climate change will set the parameters of our post-Princeton lives. The fires that devastated the Palisades earlier this month were, as our nation’s exasperated and exhausted climate scientists continue to remind us, only harbingers of the floods, tornados, and heatwaves to come. Global warming is surpassing the climate models that scientists built in the 2010s and early 2020s that already forecasted a borderline-apocalyptic future. Undoubtedly, by the time current Princeton students reach middle age, they will have witnessed a slew of societal structures sag — or collapse entirely — under the weight of extreme weather events and ever-worsening ecological decline.
A panel of international scientists has moved their symbolic “Doomsday Clock” closer to midnight than ever before, citing Russian nuclear threats amid its invasion of Ukraine, tensions in other world hotspots, military applications of artificial intelligence and the climate crisis as factors underlying the risks of global catastrophe.
The risk of Planetary Insolvency looms unless we act decisively. Without immediate policy action to change course, catastrophic or extreme impacts are eminently plausible, which could threaten future prosperity.
Après son best-seller « Dans la forêt », l'autrice étasunienne Jean Hegland publie « Le Temps d’après ». Dans notre entretien, elle revient sur la perte de sa maison dans un incendie en 2020 en Californie.
Des analystes avancent une hypothèse plausible expliquant pourquoi plusieurs milliardaires (dont Mark Zuckerberg) construisent des bunkers ultra-luxueux et entièrement autonomes.
There was an interesting interview with Gavin Schmidt recently. He is one of the most senior climatologists in the world, heading up NASA’s department on climate science. Refreshingly, unlike the other senior climatologists, he didn’t sidestep how recent weather was not predicted by mainstream climatology. He told the American science celebrity Neil deGrasse Tyson that climatology significantly underpredicted current warming. He said there was “total failure” to predict what happened in 2023. See for yourself, for 3 minutes from 4 minutes in. Gavin is one of the more approachable of the senior climatologists. He provided specific written criticisms of my 2018 Deep Adaptation paper. That was in stark contrast to others who misrepresented it, and me, so as to discourage people from considering that the party is over for modern societies.
Une guerre en Europe, une autre au Moyen-Orient, une pandémie et la “menace” d’une intelligence artificielle dont on ne connaît pas les limites. Nous vivons dans une ère anxiogène, constate l’hebdomadaire italien “Il Venerdì”. Mais est-ce la traduction d’une réalité objective ou bien le résultat d’un biais de perception ?
Climate change will cause agricultural failure and subsequent collapse of hyperfragile modern civilization, likely within 10–15 years. By 2050 total human population will likely be under 2 billion. Humans, along with most other animals, will go extinct before the end of this century. These impacts are locked in and cannot be averted. Everything in this article is supporting information for this conclusion.
Tic, tac, tic, tac, … En ce début d’année 2023, les aiguilles de l’horloge de l’apocalypse (Doomsday Clock)...
Il est minuit moins 90 secondes et cela signifie que l'humanité n'a jamais été aussi proche d'un cataclysme planétaire: c'est ce qu'a annoncé mardi, en citant notamment la guerre en Ukraine, le groupe de scientifiques gérant l'horloge de l'apocalypse, qui surveille non pas le temps mais la fin des temps.Le "Bulletin of the Atomic Scientists", chargé de ce projet symbolique depuis 1947, a dévoilé lors d'une conférence de presse à Washington son nouvel horaire, censé mesurer l'imminence d'une catastrophe mondiale.
Face aux diverses menaces planétaires, les scientifiques du «Bulletin of the Atomic Scientists» ont encore fait avancer leurs funestes aiguilles, qui mesurent depuis 1947 l’imminence d’une catastrophe mondiale.
L’humanité a bouleversé le système Terre, assurant son confort mais menaçant son avenir. Comment en est-on arrivés là et surtout... comment en sort-on ?! L’apocalypse est-elle vraiment pour demain ? Plutôt que de céder au désespoir, ce manuel citoyen est là pour vous aider à relever le grand défi de notre avenir (et, au passage, convaincre quelques irréductibles sceptiques !).
Tech billionaires are buying up luxurious bunkers and hiring military security to survive a societal collapse they helped create, but like everything they do, it has unintended consequences
At his remote woodland home, Ben Green is trying to stay positive about a collapse of the food supply
Pablo Servigne a défini la collapsologie comme l’étude de l’effondrement de la civilisation industrielle et de ce qui lui succédera. De quoi mettre en récit la catastrophe, dans l’espoir d’un sursaut individuel et collectif.
Il semble impératif de prendre conscience de la situation d’urgence écologique absolue, de la reconnaître publiquement et surtout de gouverner la société en conséquence. Cela nécessite d’inclure les risques existentiels parmi les scénarios pris en compte. Nous le martelons depuis notre carte blanche collective du 6 septembre 2018 et la pétition de 40.000 signatures qui a suivi, remise à la Chambre de la Belgique. Les scénarios « catastrophes » ne sont pas des « excentricités douteuses » auxquelles les décideurs et scientifiques sérieux ne devraient pas attacher d’importance mais, au contraire, le point de départ, la pierre de touche, à partir duquel on peut seulement paramétrer ses efforts politiques et scientifiques. Dans l’histoire de la Terre, il y a déjà eu des changements d’ampleur « catastrophique », et il peut encore s’en produire, au détriment de certaines espèces, dont la nôtre. Et il ne peut y avoir de politique que lorsque l’existence de la communauté humaine est préservée.
Prudent risk management requires consideration of bad-to-worst-case scenarios. Yet, for climate change, such potential futures are poorly understood. Could anthropogenic climate change result in worldwide societal collapse or even eventual human extinction? At present, this is a dangerously underexplored topic. Yet there are ample reasons to suspect that climate change could result in a global catastrophe. Analyzing the mechanisms for these extreme consequences could help galvanize action, improve resilience, and inform policy, including emergency responses. We outline current knowledge about the likelihood of extreme climate change, discuss why understanding bad-to-worst cases is vital, articulate reasons for concern about catastrophic outcomes, define key terms, and put forward a research agenda. The proposed agenda covers four main questions: 1) What is the potential for climate change to drive mass extinction events? 2) What are the mechanisms that could result in human mass mortality and morbidity? 3) Wh
En plus de la guerre, de la crise mondiale du blé et de la flambée des prix à l’international, le Yémen subit de plein fouet une sécheresse inhabituelle et une désertification accrue. La crise humanitaire qui sévit dans le pays, l’une des pires du monde, va encore s’aggraver.
Chaque année, l'ONU publie un « bilan mondial sur la réduction des risques de catastrophe » (GAR2022). La conclusion du millésime 2022 est sombre : l’accélération des catastrophes naturelles et des crises économiques fait grandir la probabilité d’un effondrement de la « civilisation » (comprendre : du mode de vie occidental).
Jean-Baptiste Fressoz est historien de l’environnement et chargé de recherches au CNRS (CRH-EHESS). En 2012, il publie L’Apocalypse joyeuse, une histoire du risque technologique. L’ouvrage remet en cause l’idée que la réflexivité sur l’environnement serait née à la fin du XXe siècle. Le livre documente de multiples luttes locales pour défendre l’environnement, mais aussi les désinhibitions qui ont mené à la révolution industrielle.
L’enchevêtrement de toutes les crises en gestation atteint une intensité telle qu’il est difficile de croire qu’une rupture majeure n’ait pas lieu d’ici la fin de l’année. Sans parler des guerres et autres conflits[1], inflation[2], pénuries[3], appauvrissement généralisé inédit[4], « ouragan de famines »[5], catastrophes naturelles[6], sécheresse[7], black-out[8], … si ce n’est d’ici fin 2022, 2023 s’apprête à être l’année pendant laquelle la crise systémique globale se matérialisera dans le quotidien de la majorité de la population mondiale.
Le monde « n’est pas plus sûr ». L’horloge de l’apocalypse, qui symbolise depuis 1947 l’imminence d’un cataclysme planétaire, a été maintenue ce jeudi à 100 secondes du gong fatidique, aucune amélioration n’étant remarquée depuis ce record établi en 2020.
Les risques posés par la prolifération nucléaire, le changement climatique et la pandémie, notamment, ont cette année été exacerbés par « un écosystème de l’information dysfonctionnel qui sape la prise de décision rationnelle », note l’organisation qui, depuis la Guerre froide, détermine cette allégorie de notre exposition aux dangers mondiaux.
Selon deux chercheurs, spécialistes des algorithmes, la déforestation et la sur-consommation des ressources naturelles pourraient provoquer un « effondrement irréversible » du mode de vie occidental d’ici 10 ans…
Une agence de publicité vient de créer “boite noire de la terre”, The Earth Black Box. La boîte noire de la terre est le fruit de l’imagination de l’agence de publicité australienne Clemenger BBDO en collaboration avec des chercheurs de l’Université de Tasmanie.
Sommes-nous dans un monde régit par des machines ? Où en est le réchauffement climatique ? Jean-Marc Jancovici répond à la seule question qu’on se pose tous : Sommes-nous foutus ?
Autrefois vénérés par les habitants de cette ancienne capitale royale, les singes sont en passe de devenir leur pire cauchemar. Tandis que les touristes disparaissaient et avec eux leur principale source de nourriture, ils se sont en effet organisés en gangs rivaux, saccageant maisons et commerces.
Quels sont les véritables enjeux en terme d'énergie & climat ? Quel sera notre avenir à court et moyen terme ? La jeunesse face à la surconsommation compulsive ? les modèles de réussites ?
Thinkerview reçoit Valérie Masson-Delmotte et Pierre Larrouturou.
Insects have declined by 75% in the past 50 years – and the consequences may soon be catastrophic. Biologist Dave Goulson reveals the vital services they perform
Etes-vous prêts pour la prochaine catastrophe majeure ? Et si la gestion collective, Etatique et Citoyenne, de notre sécurité civile était la meilleure façon de faire société ensemble ? Tout commence par une question : lorsque surviendra la prochaine catastrophe majeure sur notre territoire, sur qui compterez-vous pour la gérer, pour assurer votre survie, répondre à vos besoins essentiels ? Le citoyen est théoriquement sensé être le premier acteur de sa sécurité civile, pour autant, cette question est un point aveugle de notre époque et du débat public. Dès lors qu’on pose le problème comme cela, deux angles d’attaque émergent : notre Etat est-il à la hauteur dans la gestion des catastrophes majeures d’une part, et le citoyen est-il conscient de son rôle dans la sécurité civile de son État ?
Guy McPherson est un ancien professeur d’université d’écologie. Il a quitté le monde de la recherche universitaire, et la vie dans la société américaine pour exploiter, conformément à ses valeurs, une ferme écologique, changement qu’il a décrit dans un livre, ‘Walk away from the Empire‘ et dans son blog. Le livre ‘Going dark’ expose ses inquiétudes pour la Planète. Aujourd’hui, il expérimente personnellement un mode de vie écologique. Il élève des chèvres et cultive son jardin.
De plus en plus souvent, on entends parler d'une possible apocalypse proche , de la fin du monde, d'un monde ou plutôt d'un effondrement de la civilisation. Certains collapsologue prédisent même la fin de ce monde pour avant 2030 ! C'est le cas d' Yves Cochet. Matthieu Ricard, lui, incite à plus d’altruisme pour tenter d'y faire face, mais est-il moins pessimiste que l'ancien ministre de l’environnement Yves Cochet?
Fondée sur les travaux des climatologues, la crainte d’un effondrement planétaire hante les citoyens des pays occidentaux. Engendrant chez certains des théories catastrophistes, voire des modes de vie alternatifs, elle peut néanmoins devenir le fondement d’une nouvelle éthique Le grand historien des mentalités religieuses, Jean Delumeau (1923-2020), souriait volontiers des frayeurs de ses contemporains. L’insécurité urbaine, les accidents d’avions ou les maladies chroniques ne l’impressionnaient guère : l’auteur de La Peur en Occident (XIV e -XVIII e siècles, Fayard, 1978) avait côtoyé des périls infiniment plus menaçants en fréquentant assidûment les archives du Moyen Age et des débuts de la modernité en Occident. A cette époque, résumait-il, les hommes et les femmes étaient « exposés à la mort à chaque instant ». « Voilà pourquoi certaines peurs contemporaines me semblent excessives » , concluait-il
Nous dirigeons-nous vers l’apocalypse ? Le risque d’une catastrophe humanitaire est réel si la transition écologique échoue, estime Gaël Giraud, actuel chef économiste de l’Agence française de développement (AFD), spécialisé en économie mathématique. Il présente les tenants et les aboutissants de la transition écologique et démontre en particulier la nécessité d’un changement de paradigme rapide et d’un investissement massif pour sauver la planète.
L’Apocalypse Joyeuse : une histoire du risque technologique