Résilience alimentaire

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Alencontre

2024

comme le souligne Colin Carlson, du Center for Global Health Science and Security de l’université de Georgetown, «le changement climatique d’origine humaine a déjà provoqué des décès massifs de l’échelle d’une pandémie». «Si l’on exclut le COVID-19 […], le changement climatique a dépassé le nombre de morts combiné de toutes les urgences de santé publique reconnues par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et qui suscitent des inquiétudes au niveau international. Chaque année, le changement climatique tue 14 fois plus de personnes que l’épidémie d’Ebola de 2014 en Afrique de l’Ouest.»[2]
L’économie néoclassique rompt avec l’économie classique en abandonnant la catégorie de valeur pour celle de prix. Plus précisément, elle rejette la théorie objective de la valeur, l’ainsi dénommée théorie de la valeur-travail, attribuée à Smith, Ricardo et Marx (à tort en ce qui concerne ce dernier), qui la rattache aux conditions sociales de production, théorie soupçonnée d’avoir donné naissance à la critique socialiste du libéralisme. Et elle lui substitue une théorie purement subjective de la valeur: une marchandise n’a de valeur que par l’utilité (le besoin qu’elle permet de satisfaire) qu’elle présente pour celui qui est prêt à l’acquérir.
Le réveil risque d’être brutal car le rêve de la croissance économique infinie s’évanouit. La chose est entendue maintenant aussi bien dans certains cercles hétérodoxes (pas tous hélas !) que dans ceux plus orthodoxes (pas beaucoup encore !). On fait le point ici sur deux séries de travaux qui rompent avec la doxa dominante qui tend à faire accroire à un capitalisme vert sous la dénomination d’une croissance verte.
usqu’au troisième quart du XXe siècle, un virus de la grippe aviaire qui se serait propagé à un poulet ou à un porc domestique se serait rapidement retrouvé dans une impasse. Presque tous les poulets étaient élevés dans des fermes familiales, dans des troupeaux de quelques dizaines d’unités: 400 formait déjà un très grand élevage. Les porcs étaient élevés en nombre beaucoup plus restreint. Par conséquent, même si le virus était très contagieux, il aurait rapidement manqué de nouveaux hôtes à infecter. Les choses ont changé avec ce que l’on a appelé «l’altération la plus profonde de la relation entre l’animal et l’homme depuis 10 000 ans» [6], à savoir l’expansion rapide d’exploitations d’alimentation animale concentrée (CAFO), plus précisément appelées «fermes industrielles».
Le rapport de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques intitulé Climate Damages Tax, publié lundi 29 avril, calcule qu’une taxe supplémentaire sur les grandes entreprises de combustibles fossiles basées dans les pays les plus riches de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pourrait rapporter 720 milliards de dollars d’ici la fin de la décennie.

2023

Les conférences internationales telles que la prochaine COP28 [qui se tiendra à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre 2023] peuvent apparaître comme des événements routiniers et conventionnels. Mais elles sont importantes.
Un terme a aujourd’hui une certaine vogue, celui de «polycrise» utilisé, entre autres, par l’historien économique américain Adam Tooze pour caractériser la situation actuelle où plusieurs crises, actuelles ou potentielles, interagissent. «Une polycrise n’est pas seulement une situation où l’on est confronté à des crises multiples. Il s’agit d’une situation […] où le tout est encore plus dangereux que la somme des parties.»[1]
Selon un nouveau rapport [d’ActionAid du 4 septembre], les banques déversent dans les pays du Sud des milliers de milliards de dollars dans l’expansion des firmes du secteur des fossiles, soit le plus émetteur de carbone de la planète [1].
Selon James Hansen – le scientifique des Etats-Unis qui a alerté le monde sur l’effet de serre dans les années 1980 – le monde est en train de basculer vers un climat surchauffé jamais vu l’existence de l’homme, parce que «nous sommes de sacrés imbéciles» pour ne pas avoir réagi aux avertissements concernant la crise climatique.
«La question est de savoir si une civilisation peut mener une guerre implacable contre la vie sans se détruire elle-même, et sans perdre le droit d’être appelée civilisée.»
Depuis plus d’un an, la «dernière génération» bloque des routes très fréquentées en Allemagne, notamment à Berlin. Alors qu’au début de 2022, ils n’étaient que 30 militant·e·s à se joindre aux blocages de rues, ils sont désormais plus de 800, selon leurs propres dires, à s’être inscrits pour participer à la plus grande vague de protestation jamais vue à Berlin. Ils ne se laissent pas non plus décourager par les peines de prison de plusieurs mois auxquelles deux activistes climatiques ont été condamnés dernièrement. Les deux hommes s’étaient collés sur une route à Heilbronn [ville du Bade-Wurtemberg] en février dernier. En raison de délits antérieurs, les peines n’ont pas été assorties d’un sursis. Beaucoup de gens se demandent: jusqu’où ira la «dernière génération»? Et quel est le but de ces actions?
s dans la région de Boké, des milliers de villageois paient un lourd tribut, selon des dizaines d’entretiens avec des habitants de six villages, des ONG de surveillance des entreprises extractives et des experts de l’industrie. Le gouvernement guinéen a indiqué que des centaines de kilomètres carrés autrefois utilisés pour l’agriculture ont été acquis par des sociétés minières pour leurs opérations d’extraction et ce qui est associé: les routes, les chemins de fer et les ports. Les villageois n’ont reçu que peu ou pas de compensation, selon les militants des droits de l’homme et les habitants de la région. Selon une étude gouvernementale, l’exploitation de la bauxite détruira, au cours des vingt prochaines années, plus de 200 000 acres de terres agricoles...

2022

les relations entre les deux pays étaient dans une spirale descendante effrayante, avec des tensions à propos de Taïwan, tensions proches du point d’ébullition. Les diplomates espéraient, au mieux, une modeste réduction des tensions, ce qui, au grand soulagement de beaucoup, s’est produit. Aucune percée politique n’était cependant attendue, et aucune n’a été réalisée. Cependant, dans un domaine crucial, il y a eu au moins une lueur d’espoir: les deux plus grands émetteurs de gaz à effet de serre de la planète ont accepté de reprendre leurs négociations en suspens sur les efforts conjoints pour surmonter la crise climatique.
a Corne de l’Afrique et de nombreuses régions d’Afrique de l’Est sont au cœur d’une sécheresse dévastatrice. Pour la cinquième année consécutive, l’absence de pluie a été enregistrée. Les analystes s’attendent à ce que la sixième – qui débutera en mars prochain – soit également une saison «sans pluie». Alors que les champs sont en jachère et que des millions de têtes de bétail meurent de soif, les pays de la région connaissent une situation d’insécurité alimentaire et humanitaire sans précédent. Selon le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies, quelque 22 millions de personnes en Ethiopie, en Somalie et au Kenya risquent de mourir de faim.
L’essor et la diffusion du capitalisme industriel seraient inexplicables sans l’utilisation de la vapeur, l’exploitation du charbon et la découverte et l’utilisation du pétrole ainsi que du gaz. L’industrie et l’agriculture, au même titre que les transports et la vie quotidienne, ont connu une révolution, notamment lorsque les applications de l’électricité se sont multipliées et répandues. La production généralisée de biens et leur commercialisation sur les marchés internationaux ont été directement tributaires de l’évolution de la carbonation de l’économie. Dans ce modèle de production et de transport, la mondialisation capitaliste a trouvé un accélérateur exceptionnel.
La destruction de l’environnement dans certaines parties de l’Amazonie est si complète que des pans entiers de la forêt tropicale ont atteint le point de basculement et pourraient ne jamais pouvoir se reconstituer, selon une importante étude menée par des scientifiques et des organisations indigènes.
La vague de chaleur brutale et d’un degré record d’intensité qui s’est abattue sur une grande partie de l’Inde et du Pakistan depuis le mois de mars s’est quelque peu calmée cette semaine [de début mai], mais elle est sur le point de se relancer dans les jours à venir, avec des températures infernales pouvant atteindre 50 degrés Celsius.
Le gaz liquéfié et la fracturation hydraulique sont soudain considérés comme des technologies d’avenir. La demande européenne provoque un boom inattendu. En raison de la guerre en Ukraine, les exportations de gaz liquéfié en provenance des Etats-Unis doivent «libérer» l’Union européenne des importations en provenance de Russie. C’est en tout cas ce que prévoit la «déclaration sur la sécurité de l’approvisionnement énergétique européen» annoncée (le 25 mars 2022) par Joe Biden et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Malgré leurs promesses de réduction, les plus grandes banques du monde injectent des milliers de milliards dans le pétrole, le gaz et le charbon. Le 13e rapport annuel Banking on Climate Chaos met en évidence la disparité flagrante entre les engagements publics pris par les plus grandes banques du monde en faveur du climat et la réalité du financement de l’industrie des combustibles fossiles. Pour être franc, lorsque les grandes banques ont promis de réduire le financement du pétrole, du gaz et du charbon, elles ont menti.
Selon des données, l’Amazonie s’approche d’un point de basculement, après quoi la forêt tropicale disparaîtrait, ce qui aurait des conséquences «profondes» pour le climat mondial et la biodiversité.

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