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transition climatique

2024

Dans "La Libre”, le président du MR a déclaré vouloir “gérer le pays comme des ingénieurs, pas comme des poètes”. Cette phrase véhicule la caricature de l’ingénieur technicien, dépourvu de sensibilité. Par ailleurs, elle implique que la société serait divisée en clans, en factions, en silos. Les ingénieurs n’ont pas le monopole de l’efficacité ni les poètes celui du verbe fou.
La « transition juste », inscrite dans l’Accord de Paris, émet un postulat clair : la lutte contre le réchauffement climatique doit prendre en compte ses impacts économiques et sociaux sur les populations et entreprises. Un constat partagé par l’ADEME dans son avis « Verdir l’économie et la société : l’ambitieuse trajectoire de la transition juste » publié le 3 avril 2024. Zoom sur un concept longtemps resté méconnu du grand public.
La transformation climatique sera autoritaire ou ne sera pas. Elle sera régionale ou ne sera pas. Et cela impactera lourdement les entreprises. Peut-être est-il temps de se rendre à l’évidence et d’admettre avec lucidité que la notion de transition, avec tout ce que le concept véhicule implicitement en termes de gradualité, de linéarité du changement, de coordination ordonnée, est promise à un échec quasi-certain. Pourquoi un tel pessimisme, alors même que la COP 28 marque une avancée significative en matière de coordination ?
Organisme indépendant chargé d'évaluer la mise en œuvre des politiques et mesures publiques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de la France.
Dans un entretien au « Monde », l’auteur de « Sans transition. Une nouvelle histoire de l’énergie » souligne que décarboner nos sociétés en ayant recours à l’idéologie du nouveau capitalisme vert est une mystification.

2023

Près de Durban, en Afrique du Sud, une petite communauté auto-organisée et autogérée rassemble des citoyens désireux de s’organiser politiquement et collectivement face au dérèglement climatique. Une centaine de familles composent eKhenana, selon un mode de vie durable et au plus près de la nature. Démocratie populaire radicale, égalité en tout et solidarité sont les seuls mots d’ordre politiques.
Ce vendredi, Marek Hudon co-président du Haut Comité pour une Transition Juste, était l’invité de Maxime Binet dans l’émission “Café sans filtre” sur LN24 et LN Radio. Marek Hudon a été interrogé sur la transition écologique des entreprises, mais aussi sur la COP28 à Dubaï, enjeu majeur pour le futur du climat.
À l’occasion du Sommet pour un nouveau pacte mondial et financier, organisé à Paris par Emmanuel Macron, le secrétaire général de l’ONU est sur notre antenne. Il dénonce la “pitoyable” réponse du monde face à l’urgence climatique, qui nous conduit à une “catastrophe”.
La Belgique est le pays européen qui a le potentiel de création nette d'emploi le plus élevé grâce à la transition écologique, ressort-il d'un rapport publié lundi par le SPF Santé publique et Environnement.
Les Français peuvent se préparer à mettre la main au portefeuille. Et pas pour en sortir quelques menues pièces de monnaie! Si les promesses du pacte sur le climat de l’Union européenne sont tenues, et que l’objectif d’une réduction de 55% des émissions de CO2 d’ici 2030 (par rapport au niveau de 1990) demeure à l’agenda, la facture de cette transition écologique accélérée s’annonce en effet très lourde. Soixante-six milliards d’euros d’ici à 2030 pour la France, soit presque dix milliards d’euros par an: tel est le chiffre qui alimente le débat depuis la sortie du rapport de l’économiste Jean-Pisani Ferry, le 22 mai dernier.
Doublement condamnés en 2019 à revoir leurs objectifs climatiques et à réduire leurs émissions d'azote, les Pays-Bas multiplient les annonces pour accélérer la transition écologique. Au très controversé plan "azote" s'ajoutent plus de 120 mesures climatiques, la décision de ne plus financer aucune nouvelle route et infrastructure ferroviaire, ou encore l'interdiction des jets privés à l'aéroport d'Amsterdam.
J’entends de plus en plus souvent parler de la nécessité de constituer de nouveaux récits afin d’imaginer et de dessiner un futur désirable. Je vous propose ici de prendre le temps de faire le point sur cette notion, pour nous promener dans un second article sur quelques chemins aussi généreux qu’inspirants.
Pour lutter contre le dérèglement climatique, Tokyo table sur le développement de l’hydrogène par un investissement massif et planifié. Une annonce qui tombe juste avant l’organisation du G7 par le pays.
Le président de la future conférence de l'ONU sur le climat, la COP 28 prévue en novembre et décembre à Dubaï, a exhorté lundi l'industrie pétrolière et gazière, dont il fait lui-même partie, à "prendre les devants" en matière de transition climatique.Ministre émirati de l'Industrie et patron du géant pétrolier ADNOC, Sultan Ahmed al-Jaber a été désigné, mi-janvier, président de la COP 28.
Taxer de 1,5 à 3 % les ultrariches pour financer la lutte contre le changement climatique dans les pays du Sud : l’Espagne veut faire avancer l’idée en Europe. Séville (Espagne), correspondance Taxer les ultrariches pour financer la transition ? Pourquoi pas, répond l’Espagne. Le ministère pour la Transition écologique espagnol (Miteco) a laissé entendre qu’il envisage de mettre l’idée sur la table de l’Union européenne (UE). Et ce, dès la COP28, qui se tiendra fin 2023 à Dubaï. « Le Miteco analysera cette (...)
L’économie face au défi climatique. Après quelques années de malaises, les réalités climatiques, militaires,...

2022

Cette étude est d’une importance majeure. Elle réévalue l’ampleur du réchauffement climatique à venir, réchauffement qui pourra aller, selon les auteurs, jusqu’à 10 ° C. Une valeur bien supérieure à celles estimées dans les pires scénarios du GIEC, et sur la seule base des quantités actuelles de GES émis jusqu’à ce jour… Makiko Sato, Leon Simons, Larissa S. Nazarenko, Karina von Schuckmann, Norman G. Loeb, Matthew B. Osman, Pushker Kharecha, Qinjian Jin, George Tselioudis, Andrew Lacis, Reto Ruedy, Gary Russell, Junji Cao, Jing Li ___ : ___ source : https://transitionecologique.org/2022/12/20/rechauffement-climatique-en-vue/
Duo de scénaristes BD, auteurs et résistants climatiques, engagés dans la transition. ​
La transition climatique impose de lourds investissements pour sortir des énergies « brunes » (carbonées). Si ces investissements ne sont pas à la hauteur et que les technologies durables ne prennent pas le relais, les déséquilibres économiques rendront les choix politiques plus difficiles.
La France a salué dimanche des avancées pour les pays les plus vulnérables mais regretté "la manque d'ambition climatique" de la COP27 en Égypte, dans un communiqué de la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.
Dans ce 22ème épisode, j’ai eu la chance de sortir de ma zone de confort et de parler macroéconomie avec Antoine Godin. Le sujet central de notre discussion était la soutenabilité forte. Nous avons approché ce sujet d’abord par l’angle de l’impact sur le PIB du changement climatique pour ensuite parler des vulnérabilités des différents pays à une transition bas carbone. Nous avons également parlé des COP et des fameux CDN (contribution déterminée au niveau national). Antoine Godin est Économiste et Modélisateur, son expertise se concentre sur les liens entre le climat et l’économie. Il est chargé du programme de développement et de suivi de l’outil de modélisation macroéconomique GEMMES. Mis au point par l’AFD, celui-ci intègre les risques économiques et financiers liés aux dérèglements climatiques et à la raréfaction des ressources. Antoine Godin a un diplôme d’ingénieur en mathématiques appliquées de l’Université catholique de Louvain et un doctorat en Sciences économiques de l’université de Pavie (Italie).
Dans le cadre de la journée spéciale "Vous avez dit sobriété ?" sur France Inter, Camille Etienne, militante écologiste, et Eloi Laurent, économiste à l'OFCE, débattent sur l'intérêt d'une politique de sobriété énergétique. Elle ne va pas encore assez loin selon eux.
Les entreprises commencent à former leurs salariés pour leur donner les aptitudes scientifiques, énergétiques et fiscales nécessaires à la transition énergétique.
Jean-Baptiste FRESSOZ est historien des sciences, des techniques et de l'environnement, ainsi que chercheur au CNRS. Il s'intéresse particulièrement à la question de la transition énergétique, qui selon lui est largement mystifiée, et empêche de comprendre le bourbier dans lequel nous sommes plongés avec la crise environnementale.
Bruno Colmant était l'invité de Pascal Vrebos ce dimanche sur RTL TVI. D'après le professeur d'économie à l'UCLouvain et l'ICHEC, nous risquons de passer par plusieurs années de crise économique.
Les activités humaines ont un impact sur la Terre. Nos émissions incontrôlées de gaz à effet de serre poussent notre climat vers une limite que nous ne devrions pas avoir envie de franchir, nous préviennent aujourd'hui des chercheurs. Au-delà de cette limite, ce serait le chaos. Et notre Planète deviendrait définitivement inhabitable.
Plaidant pour une écologie du démantèlement, les chercheurs Emmanuel Bonnet, Diego Landivar et Alexandre Monnin préviennent, dans une tribune au « Monde », que l’humanité doit se préparer à « fermer » ce qui la détruit.
A Aberdeen, dans le nord-est de l'Ecosse, les éoliennes au large, les travaux d'extension du port et les bus à hydrogène témoignent de la transition climatique. Mais la capitale britannique de l'énergie vit et respire encore au rythme de l'industrie pétrolière. Ici, quand vous évoquez la transition énergétique, on vous répond "boom des renouvelables", mais en aucun cas on évoque une baisse du forage d'hydrocarbures. Du moins tant qu'il y en aura dans les champs vieillissants de la mer du Nord. Il y a seulement quelques mois, le Royaume-Uni, qui vise la neutralité carbone en 2050, accueillait à Glasgow la conférence internationale pour le climat COP 26 et le Premier ministre britannique Boris Johnson assurait vouloir faire du pays l'Arabie saoudite de l'éolien. Mais depuis, les prix de l'énergie se sont envolés, particulièrement avec l'offensive russe en Ukraine, et la flambée du coût de la vie est devenue la principale préoccupation des Britanniques.
Le 23 juin 1988, en pleine sécheresse outre-Atlantique, James E. Hansen s’adresse au Congrès des États-Unis. Son discours déclenche une vague d’intérêt pour le réchauffement climatique dans le monde. Le 23 juin 2008, devant la commission parlementaire sur l’indépendance énergétique et le réchauffement global de ce même Congrès, cet homme libre a lancé un nouveau cri d’alarme à ses compatriotes, qui choisiront, lors d’une élection décisive pour le sort de la planète, leur nouveau président dans quelques semaines.
Un nouveau rapport publié par Eurométaux, l’association européenne des producteurs de métaux, alerte sur le fait que l’Union européenne pourrait se retrouver en risque sur sa transition énergétique d’ici 2030. À cet horizon, plusieurs matériaux risquent de faire l’objet d’une pénurie mondiale en raison de l’essor mondial des énergies renouvelables et des véhicules électriques. L’UE doit rapidement organiser son approvisionnement afin d’atteindre ses objectifs climatiques.
Des actifs dans les hydrocarbures équivalant aujourd'hui à des fortunes risquent de perdre rapidement toute valeur en raison de la lutte contre le réchauffement climatique, selon des spécialistes qui appellent entreprises et pays producteurs à accélérer leur transition énergétique. "Limiter le réchauffement à 2°C ou 1,5°C va faire s'échouer des actifs liés aux énergies fossiles, notamment les infrastructures et les ressources fossiles non utilisées", mettent en garde les experts de l'ONU pour le climat (Giec) dans leur dernier rapport paru lundi. L'impact économique pourrait se chiffrer en "milliers de milliards de dollars", soulignent-ils.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a appelé mercredi à concilier sécurité d'approvisionnement et transition énergétique, pour que les objectifs climatiques ne deviennent pas "une nouvelle victime de l'agression russe". "Il est vital que les gouvernements s'assurent que les lumières restent allumées mais cela ne signifie pas que nous pouvons arrêter nos efforts pour s'attaquer au changement climatique", a déclaré son directeur exécutif, Fatih Birol, en ouverture d'une réunion ministérielle de l'agence à Paris.
Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, la question de la dépendance de l’Europe au gaz, et plus généralement aux combustibles fossiles, a surgi dans les discussions publiques. Cette crise, ajoutée à l’urgence climatique, nous rappelle que notre système énergétique doit fortement se transformer. Mais aussi que la transition énergétique sera fortement dépendante des importations de métaux. Analyse de Greg de Temmerman, docteur en physique expérimentale et directeur général du think tank Zenon Research.
Le choc énergétique causé par la guerre en Ukraine fera-t-il passer au second plan les ambitions climatiques? Si à court terme le retour du charbon n'est plus tabou, l'"efficacité" et les renouvelables, clés de la transition énergétique, sont plus que jamais d'actualité pour réduire la dépendance à l'égard de la Russie. - Le charbon plus tabou - Alors que les États-Unis ont imposé un embargo sur le pétrole russe, les Européens et d'autres pays veulent réduire leur dépendance aux hydrocarbures russes et notamment au gaz. Certains pays peuvent être tentés par le charbon - moyen le plus nocif pour le climat de produire de l'électricité.
À l'occasion de l'élection présidentielle, Novethic se penche sur ces débats oubliés, ceux qui n'occupent pas le terrain médiatique mais qui sont pourtant vitaux. Zoom aujourd'hui sur la proposition de Jean Jouzel de sensibiliser et former à la transition écologique dans l’enseignement supérieur d’ici à 5 ans. Une manière selon le climatologue de répondre aussi à l'urgence de s'adapter au réchauffement climatique préconisé par le Giec dans son dernier rapport publié ce 28 février.
Comment la France répondra-t-elle à des besoins électriques grandissants à horizon 2050? L'Ademe a publié jeudi plusieurs scénarios, avec ou sans nucléaire. Face au réchauffement climatique, l'électricité occupera une place croissante, pour décarboner les transports, le bâtiment etc: elle devrait passer de 27% de l'énergie finale consommée aujourd'hui, à 42-56% au milieu du siècle, estime l'établissement public dans ces travaux prospectifs "Transition(s) 2050".
Les géants pétroliers ont été accusés mardi par des experts du climat d'avoir délibérément menti sur les effets de leurs activités et d'essayer aujourd'hui de "retarder" leur transition énergétique, lors d'une audition au Congrès américain. ExxonMobil, Chevron, BP et Shell, font l'objet d'une enquête parlementaire sur leur rôle dans la propagation de désinformation autour du changement climatique.
Les territoires souffrent d'un grand retard en matière d'adaptation au changement climatique, la transition écologique étant encore trop souvent traitée comme un sujet périphérique.
Malgré les objections, la Commission considère que ces énergies "de transition" servent les objectifs climatiques européens.
Les politiques qui décident des Plans de relance ont-ils une réflexion philosophique sur les raisons profondes des crises sanitaire et climatique ? Et si à la racine, on trouvait l'espèce humaine qui a cessé d'octroyer une âme à chaque élément de la nature ? Nous sommes de la nature, pas à côté d'elle. Et si la cause de ces crises résidait dans notre atrophie spirituelle ? L'auteur nous propose de redevenir des animistes 2.0 et de concevoir une économie féminine, consciente et animiste.
S’il va permettre à l’Union de redorer son blason, le chemin vers la transition verte nécessitera d’éviter de très nombreux écueils, et exigera beaucoup de fermeté de la part des institutions et des États membres. Petit tour de la question.
Envisager l’après-pétrole implique un bouleversement technologique, économique et sociétal. La clef de cette transition énergétique est d’abord entre les mains des gouvernements, qui devront arbitrer entre réponse à l’urgence climatique et maintien du pouvoir d’achat.
Les scénarios montrent qu’une action plus rapide sur le changement climatique conduira à une transition plus douce.
Lithium, cobalt ou nickel, ces métaux essentiels à la fabrication des batteries électriques qui vont remplacer les carburants automobiles contribuant au réchauffement climatique, sont tellement recherchés que l'Europe prépare l'ouverture de mines et de raffineries pour tenter de réduire sa dépendance aux importations.

2021

Les conséquences du réchauffement climatique sont en effet de plus en plus palpables partout dans le monde et nous en avons nous-mêmes ressenti les effets en 2021 avec notamment de graves inondations dans de nombreuses parties du pays. La recherche de durabilité et d'une économie neutre en CO₂ occupe donc de plus en plus une place centrale dans les programmes de soutien nationaux et supranationaux et les politiques fiscalo-budgétaires.
Vincent Mignerot est l'auteur d'un essai intitulé "L'énergie du déni". Il y aborde de manière incisive des questions qui me passionnent : difficulté ou impossibilité de la transition énergétique, changement climatique, énergies "vertes", énergies décarbonées, etc
Le message de la science, tant pour les gouvernements que les financiers privés, est clair : il faut effectuer une transition économique rapide. Une chronique signée Kees Vendrik, économiste en chef de la Banque Triodos.
Au cœur de l’été, deux mille jeunes militants ont pris pour cible, pacifiquement, un projet de terminal gazier dans le nord de l’Allemagne. Le mouvement de désobéissance civile Ende Gelände rejette tout compromis face aux nouvelles infrastructures d’énergie fossile. La transition passe par la solidarité avec les populations victimes du gaz de schiste. Ce reportage est paru dans notre numéro 146 (septembre-octobre).
L'observatoire Climate Chance vient de publier son nouveau panorama de l'action climatique au niveau mondial. S'il y a quelques raisons de s'enthousiasmer avec l'envolée des ventes de voitures électriques ou le boom des énergies renouvelables, sur le fond, la transition n'est pas encore là. Les émissions de gaz à effet serre sont toujours en hausse et notre modèle de production et de consommation, basé sur les énergies fossiles, n'est pas remis en cause.
Le "bilan mondial de l'action climat par secteur" de l'association Climate Chance compile toutes les initiatives des entreprises, États et collectivités de la planète face au réchauffement climatique. Il en ressort cette année que le monde du capital "s'adapte" à la contrainte de la transition énergétique pour continuer de croître.
Le SDES (service des données et études statistiques) du Ministère de la Transition écologique(1) a révisé en octobre 2021 le calcul de l’ensemble de la série historique de l’empreinte climat des Français. Ce correctif statistique rapproche les estimations nationales de celles fournies par l’OCDE et le Global Carbon Project pour le seul CO2.
Très émettrices de gaz à effet de serre, les forces armées sont pourtant largement dispensées de tout effort dans la lutte contre le dérèglement climatique. Les auteurs de cette tribune appellent les chefs d’État réunis en Écosse à l’occasion de la COP26 à prendre des mesures pour que le secteur militaire fasse enfin sa transition écologique.
Salut à tou·te·s ! Je m'appelle Jacques Tiberi. Je suis journaliste-collapsonaute et chineur de solutions low-tech. Ma passion : le chocolat... menacé de disparition par le réchauffement climatique et la fin du pétrole. Depuis cette terrible révélation, je me prépare à l'effondrement et au monde d'après. Heureusement, la résilience, c'est comme la cornemuse, ça s'apprend !
Décidément cette « transition énergétique » est peut-être partie pour tourner au gigantesque fiasco. C’est triste pour nos amis qui travaillent sincèrement pour que cette transition fonctionne, et c’est bien sûr très préoccupant pour l’Humanité qui risque de faire face à la fois à un effondrement énergétique et un cataclysme climatique. C’est encore plus préoccupant pour la vie sauvage (donc « nous »), qui risque de voir s’accélérer un effondrement biologique déjà bien amorcé.
Selon Marek Hudon, professeur à l’école de management Solvay à l’ULB (qui forme les futurs financiers et les futurs banquiers) les banques et les fonds d’investissement ont les leviers en mains aujourd’hui pour changer les choses
Parmi eux, Jean-Marc Jancovici, enseignant aux Mines ParisTech, cofondateur de The Shift Project et du cabinet Carbone 4, 160.000 abonnés au compteur et plus de 23 millions de vues cumulées sur YouTube. Tous ses cours aux Mines sont disponibles sur la plateforme. Une sorte d'influenceur de la lutte contre le réchauffement climatique.
On parle avec Jean-Marc Jancovici de transition énergétique d'énergie renouvelables, de nucléaire, de politique européenne, ...
Mais pour certains spécialistes, elle illustre également les ratés des mesures mises en place pour lutter contre le réchauffement climatique. France 24 s'est entretenu avec Benjamin Coriat, professeur émérite de sciences économiques à l'université Sorbonne Paris Nord, membre des Économistes atterrés et auteur notamment de l'ouvrage “Le bien commun, le climat et le marché” (Éd. Les Liens qui libèrent).
"La transition est trop lente": le monde subira le réchauffement climatique mais aussi des "turbulences" en matière d'approvisionnement, s'il n'investit pas plus massivement et rapidement dans les énergies propres, a prévenu mercredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
"La transition est trop lente": le monde subira le réchauffement climatique mais aussi des "turbulences" en matière d'approvisionnement, s’il n’investit pas plus massivement et rapidement dans les énergies propres, a prévenu mercredi l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
"Tenir le cap de la transition écologique", pour un territoire, c’est être capable à la fois de "s’adapter aux chocs et aux épreuves liés au dérèglement climatique" et de "surmonter les crises, les tensions liées à la transformation elle-même". Dans un épais rapport, le Shift Project donne aux collectivités des clés pour agir en faveur de la "résilience" dont vont devoir faire preuve les territoires face aux "risques en cascade" liés au changement climatique, à l’érosion de la biodiversité et à l’épuisement des ressources. Décryptage de l’étude avec Laurent Delcayrou, chef de projet sur la résilience des territoires au sein du think tank.
La sobriété, un pilier de la transition écologique ? Un nombre grandissant d’experts l’exigent pour économiser l’énergie. Pourtant la sobriété reste méprisée par les politiques. Dans une enquête approfondie, Reporterre révèle les leviers de cette démarche cruciale dans la lutte contre le changement climatique.
Nous vivons ces derniers mois une explosion de catastrophes climatiques partout dans le monde. Canicules accablantes, records de chaleur, sécheresses interminables, méga-incendies, précipitations torrentielles, inondations dévastatrices, tempêtes ravageuses…
Cinq jours de discussions, d’échanges d’idées et de pratiques visant à défaire et refaire le monde ; à repenser des modes de vie, surtout, qui soient compatibles avec les crises climatique et écologique auxquelles nos sociétés sont désormais durablement confrontées. Mise sur pied grâce à l’implication de nombreux bénévoles, la quatrième édition du festival “Maintenant !” s’est clôturée ce dimanche sur la Grand-Place de Louvain-la-Neuve.
Avec l’urgence climatique, l’expression « transition énergétique » a acquis un tel prestige que les historiens en sont venus à l’employer pour décrire toutes sortes de processus, y compris ceux qui furent, à rigoureusement parler, des additions énergétiques. Le problème de la « transition énergétique » est qu’elle projette un passé qui n’existe pas sur un futur pour le moins fantomatique. Cet article propose une nouvelle façon d’aborder l’histoire de l’énergie en tant que dynamique d’accumulation symbiotique.
Réduire la place du pétrole pour limiter le changement climatique: l'équation est difficile pour certains pays producteurs, confrontés à une transition douloureuse et qui, pour certains, mettent en garde sur une baisse trop rapide des investissements dans les fossiles.
Changement climatique, érosion de la biodiversité, évolution démographique, pollution atmosphérique, détérioration des sols, catastrophes naturelles, accidents industriels, crises sanitaires, mobilisations sociales… Voici le premier atlas réunissant l'ensemble des données sur la crise écologique de notre temps.
Changement climatique, déclin rapide et massif des espèces, recul continu du jour du dépassement, accroissement des inégalités… À mesure que les signaux d’alerte sociaux et environnementaux se multiplient, nos modes de développement apparaissent de plus en plus incompatibles avec un avenir positif et durable.
Ancrée dans la science, notre mission est de promouvoir un avenir sain, respectant les limites planétaires. La crise climatique et écologique menace notre santé à tous, directement et indirectement. Pour y faire face, les systèmes de santé doivent devenir plus durables et résilients, passant notamment par une amélioration de leur empreinte et de leur potentiel d’adaptation. Nous nous engageons pour cette transition systémique. « Docsforclimate », fondé en Belgique en 2019, rejoint le mouvement international « Health for Future », originaire d’Allemagne, et en a adopté le nom.
Le risque climatique en finance a deux composantes principales : le risque physique et le risque de transition. Le risque physique, ce sont les coûts économiques et financiers subis en raison de la gravité et la fréquence croissante des aléas climatiques physiques. Le risque de transition résulte des changements de politiques gouvernementales, des changements technologiques et des changements de comportements des investisseurs et consommateurs.
Plus de 70% des nombreux incendies qui touchent l'Italie sont causés par l'être humain, volontairement ou non, aidés dans une faible mesure par les changements climatiques, a assuré jeudi le ministre de la Transition écologique Roberto Cingolani.
Aux États-Unis, des parlementaires démocrates espèrent faire adopter un programme baptisé « Civilian Climate Corps » (« Protection civile climatique ») qui permettrait de créer des millions d’emplois publics dans la transition écologique. Une proposition inspirée du « Civilian Conservation Corps » lancé dans les années 1930 par le président Franklin D. Roosevelt, qui avait permis l’embauche de trois millions d’Américains.
Et si la sobriété pouvait aider les territoires à réaliser leur transition écologique ? C'est ce que propose l'Ademe qui cherche à s'éloigner des clichés pour relever le défi de l'adaptation au changement climatique.
Entendre parler de transition vers une société respectueuse du climat, ou transition climatique, n’est pas nouveau, au fil du temps les accords politiques internationaux se sont suivis pour tenter de se donner les moyens de limiter notre empreinte carbone. Hélas, les accords n’ont souvent pas été à la hauteur de l’urgence climatique et des transformations sociétales profondes sont nécessaires afin de répondre à cette urgence. Cependant, qu’est ce que l’on entend par « transition » ?
pour enrayer les pires scénarios en matière de changement climatique, les émissions mondiales de gaz à effet de serre devront diminuer de moitié d’ici à 2030, avant de descendre au niveau net nul vers le milieu du siècle. En clair, il s’agit d’éliminer de l’atmosphère, par des moyens technologiques ou naturels, toutes les émissions de CO2 liées aux activités humaines dans le but de parvenir à « zéro émission nette », c’est-à-dire à la neutralité carbone. Dans son rapport intitulé Net Zero by 2050, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) tire la sonnette d’alarme quant à la nécessité de limiter la part des combustibles fossiles dans la consommation d’énergie. La feuille de route présentent des scénarios concrets de transition
Les pays du G7 ont fait un grand pas vers l'obligation pour les entreprises de dévoiler leur risque climatique, qu'ils jugent cruciale pour la transition énergétique, même si un accord reste à trouver au niveau mondial et malgré les réserves d'ONG. Des déclarations obligatoires comprennent par exemple les émissions de CO2 ou les projets d'investissements, concernent toutes les grandes entreprises commerciales. L'objectif est de leur permettre de mieux évaluer l'impact financier de la crise climatique
Les États figurent aujourd’hui au premier rang des accusés dans l’échec, relatif, des politiques mises en œuvre pour respecter les engagements internationaux, en particulier ceux de l’Accord de Paris. Un certain nombre d'actions témoignent d’une prise de conscience, au sein de la société, de l’importance du climat, et du souhait que les acteurs institutionnels et économiques passent « de la parole aux actes ». Mais la réussite souhaitée dans la lutte contre le changement climatique n’est-elle pas « l’affaire de tous » ?
L’accélération de la transition écologique visant à lutter contre le changement climatique s’accompagne en retour d’une forte demande en minerais pour les technologies supposées décarbonées et pour la maintenance des infrastructures existantes ou la réalisation de nouvelles.Pour anticiper les besoins croissants en minerais de l’économie internationale, l’exploitation minière des fonds marins est souvent vue comme une solution en raison de l’immensité de ces espaces.
Dans son premier essai, Vers une école éco-logique (Le Bord de L’eau, février 2021), Daniel Curnier, enseignant et docteur en sciences de l’environnement de l’Université de Lausanne, dénonce une institution scolaire qu’il juge coupable d’entretenir un rapport au vivant marqué par l’anthropomorphisme et pose les jalons d’un nouveau modèle éducatif susceptible d’impulser un vrai changement de paradigme face à l’urgence climatique.
Pour évaluer l’empreinte carbone d’un pays, sont prises en compte non seulement les émissions générées localement, mais aussi celles incluses dans les produits importés. Sans quoi, la délocalisation hors du pays d’une partie de ses activités industrielles donnerait l’illusion qu’il a réduit son empreinte carbone. La baisse du contenu énergétique d’un pays sera illusoire si dans le même temps il délocalise ses activités industrielles, et rapatrie ensuite les produits qu’il ne fait plus.
C’est la nouvelle enquête, dévoilée ce 23 février, du groupement de journalistes Investigate Europe : le Traité sur la charte de l’énergie. Il permet aux géants des énergies fossiles de dissuader les États d’instaurer des politiques climatiques volontaristes. Qu’est-ce que ce traité ? Peut-on en sortir ? Reporterre fait le point.
La question des matériaux utilisés pour produire les technologies bas-carbone est fondamentale, et largement commentée. Celle de la consommation en eau nécessaire à l’extraction des minerais et la fabrication de ces technologies est beaucoup moins abordée, alors qu’elle est pourtant essentielle. On parle en effet des pressions sur l’eau dans le cadre des usages agricoles, de l’élevage et plus particulièrement de la production de viande, mais peu quand il s’agit du déploiement des technologies bas carbone.
Pour l’aborder avec justesse, elle devra se renforcer, se transformer, et se fixer une stratégie. État des lieux. Une carte blanche de Pierre Defraigne. Directeur exécutif du Centre Madariaga-Collège d'Europe; directeur général honoraire à la Commission européenne.

2020

Olivier de Schutter fut entre 2008 et 2014 rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU. Depuis la fin des années 2000, il s’est consacré à définir les conditions de la transition écologique et sociale, notamment en mettant en avant l’agroécologie comme direction de réforme des systèmes agricoles et alimentaires. Il aborde ici les "8 lois de l’inertie" pour répondre à la question de nos freins et leviers psychosociologiques pour lutter contre les changements climatiques.
Le découplage est l’idée que l’économie peut croître sans aggraver dans les mêmes proportions son impact sur l’environnement – c’est alors un découplage relatif – ou en réussissant à diminuer cet impact de façon absolue – on parle alors de découplage absolu. Deux types de découplage sont souvent distingués : l’un se concentre sur l’usage de ressources, l’autre sur les « impacts environnementaux » ...
Le retour du confinement est un coup dur pour tous les Français et les Européens. Au printemps, nous avions cru à un "monde d’après" mais nos espoirs semblent douchés. Relevons la tête ! À la faveur des nombreux appels à changer de modèles, les lignes ont bougé ces derniers mois : La Chine s’engage sur le climat, l’agroalimentaire se fait plus économe, le Mercosur est rejeté… Il y a "des raisons d’y croire" ! Et pendant tout ce confinement, Novethic vous montrera toutes ces bonnes initiatives.
Les écologistes doivent-ils rompre avec la critique de la croissance, du productivisme et du capitalisme, pour mener de façon réaliste la «transition écologique»? En1972, le rapport du Clubde Rome intitulé «Les limites à la croissance» – plus connu sous le nom de «rapport Meadows», signé des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology Dennis et Donnella Meadows –prédisait un effondrement de nos sociétés avant la fin du XXIesiècle si des mesures drastiques n’étaient pas prises pour ralentir le rythme de la croissance.
Que l’on nous nomme collapsologues ou autrement, nous – femmes et hommes particulièrement attentifs aux signaux systémiques – sommes confrontés à une réalité qui dépasse l’appréciation inquiète que nous pouvions en avoir il y a cinq ans à peine. L’emballement tant redouté se matérialise sous nos yeux.
La température moyenne en Belgique pourrait augmenter de 5 degrés à l’horizon 2100, selon le scénario le plus pessimiste envisagé dans le rapport climatique 2020 de l’Institut royal météorologique (IRM) publié jeudi.
Une opinion d'Arnaud Paquet, ingénieur spécialisé en énergie. La coalition Vivaldi a reconfirmé la sortie du nucléaire en 2025 dans son rapport sur la formation du gouvernement. A l’appui de cette décision, le gouvernement maintient l’élaboration du mécanisme de rémunération de la capacité (CRM) qui vise à financer de nouvelles centrales à gaz, et dont le coût est estimé à plus de 300 millions d’euros en cas de sortie complète du nucléaire.
Roman: Agent fédéral jugé inapte à l'exercice de sa fonction suite à un épisode dépressif de veuvage et réaffecté à la police locale de Seattle, le commissaire Terran Springs, est chargé d'une énigmatique et effroyable affaire de meurtres qui va l'amener à parcourir le monde. Ce voyage initiatique va le pousser à s'interroger sur le sens de la civilisation et de l'héritage culturel, le rapport de l'homme à la nature, les risques de dislocation des sociétés humaines complexes, la nécessité de la conscience politique et la capacité à tirer des leçons des erreurs du passé.
Un récent rapport du New Weather Institute Think Tank, un centre d’étude créé pour « accélérer la transition rapide vers une économie juste qui prospère à l’intérieur des limites planétaires », conclut que les Etats doivent interdire la publicité pour les SUV pour atteindre leurs objectifs climatiques. La hausse importante et continue du nombre de SUV en Belgique et dans le monde est le deuxième facteur le plus important de la hausse des émissions de gaz à effet de serre mondiales depuis 2010, selon l’Agence internationale pour l’énergie
Le caractère écologiquement insoutenable de la trajectoire sociétale belge, européenne et mondiale, est largement documenté scientifiquement depuis plusieurs décennies. La possibilité de la poursuite de la croissance, impliquée notamment par les politiques régionales, nationales et européennes officielles (qui continuent à en faire l’objectif politique principal dans leurs textes stratégiques), repose sur un mécanismepostulé, ledécouplage absolu.Avec le découplage absolu hypothétique, on peut rebaptiser la croissance, «croissance verte«, c’est-à-dire une forme hypothétique de «croissance soutenable».
Pourquoi l’énergie est-elle aussi importante dans nos vies (et plus que jamais aujourd’hui) ? Quels grands défis énergétiques, déterminants pour l’économie et la société, devrons-nous affronter au XXIe siècle ? Quelles sont les pistes pour répondre à ces défis ?
Plusieurs données récentes et prévisions laissent penser que les énergies fossiles entament leur déclin, accéléré par la crise du Coronavirus. Les prix en berne et les investissements en chute libre vont durablement impacter le secteur, concurrencé par des coûts du renouvelable de plus en plus compétitifs et des stratégies climatiques de plus en plus ambitieuses. L'occasion d'entamer un vrai virage vers une énergie décarbonée. 
Défendue comme réponse aux multiples urgences sociétales depuis de nombreuses années, l’idée de « Green New Deal » connaît un regain d’intérêt, anime les débats et s’incarne à nouveau politiquement aux niveaux national et international dans le monde. Un Green New Deal aurait pour ambition de combler l’écart grandissant entre deux constats scientifiques.....
Dans sa chronique, la sociologue Dominique Meda avertit que la pandémie de Covid-19 doit être comprise non pas comme une catastrophe naturelle dont il faudrait juste éviter qu’elle ne se reproduise, mais comme un coup de semonce exigeant une bifurcation radicale.
Le présent texte n’est ni une carte blanche, ni une pétition : il s’agit d’une charte par laquelle les signataires, académiques de toutes les universités belges, s’engagent à sortir de leur réserve et à prendre position dans les débats qui animent notre société, dans le respect bien entendu de la liberté de pensée individuelle.
Penser écologiquement et socialement le monde de demain, celui de l’après Covid-19, préoccupe et nourrit de nombreuses réflexions. Afin de nourri le débat, nous republions ici en intégralité les Propositions pour un retour sur Terre proposées par Dominique Bourg, Philippe Desbrosses, Gauthier Chapelle, Johann Chapoutot, Xavier Ricard-Lanata, Pablo Servigne et Sophie Swaton
Le Coronavirus a poussé la quasi totalité de l’humanité à se confiner. En toute logique, les conséquences pour l’environnement s’avèrent des plus salvatrices avec entre autres, baisses des émissions de CO2 et de la pollution atmosphérique. Le PIB ralentit, la planète s’en porte mieux. Les Décroissants en ont rêvé, le Coronavirus l’a fait ? Non!
Face au déroulement actuel des événements, en tant que citoyen et intellectuel belge, ma conscience m’oblige à partager cinq urgences éthiques auprès de la Première Ministre, Sophie Wilmès. Toutes sont déplaisantes, toutes doivent être pensées, écrites et dites. Nous n’y sommes pas habitués, la responsabilité politique est de nous y préparer, avec détermination et transparence démocratique....
Laurent Testot étudie l’évolution de notre civilisation via le prisme scientifique. Essayiste français, conférencier, journaliste, dans son dernier ouvrage, il livre un diagnostic de l’état d’urgence de notre monde. "Collapsus, Changer ou disparaître ? Le vrai bilan sur notre planète" s’appuie sur l’analyse d’une quarantaine de spécialistes de tous horizons.
Une quarantaine de spécialistes de tous horizons offrent un diagnostic de l’état d’urgence de notre monde dans « Collapsus » codirigé par Laurent Testot et Laurent Aillet
Ils sont océanographes, biologistes, climatologues, sociologues, astrophysiciens, agronomes, économistes, psychologues... Jeudi 20 février, mille scientifiques issues de diverses disciplines ont signé une tribune, publiée dans Le Monde, pour dénoncer "l'inertie" des gouvernements face à l'urgence climatique.
Il y a urgence à agir et pourtant nous en sommes toujours au même point : décider de s’occuper du climat, reste un choix moral. Le fait que PIB et émissions de CO2 soient totalement corrélés y est surement pour beaucoup. S’occuper vraiment du climat nécessite de mettre le doigt là ou ça fait mal. Mais soyons bien clair, ne pas s’occuper du climat fera encore plus mal et dans moins longtemps qu’on ne l’imagine.
Plus que de miser sur la technologie et le marché, il s’agit de modifier en profondeur la manière de produire et d’utiliser l’énergie. Jusqu’à présent, les politiques ont essentiellement misé sur la technologie et le marché pour transformer le système énergétique. Cette approche est totalement insuffisante alors qu’il s’agit de modifier en profondeur la manière de produire et d’utiliser l’énergie.
Aurélien Barrau nous dresse le bilan de notre civilisation actuelle et de la catastrophe qui est à nos portes. Il le précise lui-même, il est astrophysicien et non écologue. Son discours et son dernier opus « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité » n’a nullement prétention à la rigueur universitaire. C’est en tant qu’habitant de le Terre et membre de la tribu des vivants qu’il tente ce cri d’alerte, parmi tant d’autres plus savants et plus approfondis.
Réussira-t-on à mener la transition écologique en faisant la promotion d’une écologie simple, positive et sexy ? Pas sûr. Si l’on était sérieux, il faudrait peut-être commencer à promettre du sang et des larmes...
La Commission européenne a précisé ce mardi la manière dont elle entend réaliser l’ambition de sa présidente, Ursula von der Leyen, de mobiliser 1.000 milliards d’euros pour le climat au cours de la décennie qui s’ouvre: en réallouant, pour l'essentiel, des financements déjà prévus. La manière, aussi, dont elle entend aider les régions les plus lourdement dépendantes des énergies polluantes – et convaincre au passage un pays charbonnier comme la Pologne d’embrasser avec le reste de l’Union l’objectif d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.

2019

rendre soin des arbres, c’est s’ouvrir à d'autres chemins de compréhension des mondes et à de nouvelles coexistences entre nature et culture.
Philippe BIHOUIX, ingénieur centralien et spécialiste des ressources non renouvelables, balaye les promesses d’un monde technologique meilleur, d’abondance et de bonheur pour tous, du rêve d’énergies propres qui ne tiennent pas compte des limites de notre planète “fatiguée”. L’auteur du livre “Le bonheur était pour demain” esquisse des solutions moins naïves, que nous pouvons mettre en oeuvre dès maintenant.
Jean-Marc Jancovici était invité dans l'émission de Guillaume Erner sur France Culture le jeudi 7 novembre 2019 sur le thème : Transition énergétique : avons-nous encore le temps ?
Jean-Marc Jancovici était le 7 novembre 2019 l’invité de Guillaume Erner dans son émission L’invité(e) des matins, sur France Culture. Une émission qui témoigne de la difficulté de sortir du débat d’opinion dans le domaine de l’énergie, peut-être en tant que le débat d’opinion serait utile au maintien du statu quo dans l’acquisition d’avantages existentiels pour l’humanité, au détriment des équilibres écosystémiques.
Regarder sa série préférée chez soi sur son ordinateur ou dans les transports sur son portable c'est moins polluant qu'un DVD fabriqué à l'autre bout du monde et livré par coursier comme le faisait Netflix à ses débuts? Pas si simple, répondent des experts face à l'explosion du streaming.
Selon les calculs du Peterson Institute for International Economics, la forêt ne sera plus capable de produire sa propre pluie d'ici deux ans, un délai bien plus court qu'avancé par les précédentes études. Le think tank alerte sur l'impact des actions du président brésilien Jair Bolsonaro.
Le clivage et les violences se renforcent lorsqu’une société ne parvient pas à résoudre une urgence et un conflit d’intérêts latent. Face aux défis climatiques, on peut craindre pour l’avenir de la démocratie.
La Commission mondiale sur l'adaptation, créée en octobre 2018 par le philanthrope Bill Gates, publie son premier rapport sur l’urgence de l’adaptation au changement climatique. Elle estime qu'investir 1 800 milliards de dollars dans cinq actions prioritaires permettrait d’engendrer plus de 7 000 milliards de bénéfices nets, tout en sauvant des milliers de vies.
Jean- Marc Jancovici, ingénieur consultant en énergie et climat, a proposé une leçon inaugurale sur la transition écologique. \"Le monde qui ne s\'occupe pas du changement climatique, c\'est un monde conflictuel et violent dans lequel vous pouvez oublier les promesses de croissance perpétuelle. \"
Le réchauffement climatique a déjà très fortement déstabilisé les océans et les glaces. Sans réduction des émissions de CO2, les conséquences seront bien pires.
Les incendies qui frappent l’Amazonie ont des impacts sur le climat, sur la biodiversité, sur la santé humaine, sur la survie de peuples autochtones. Pour en comprendre l’origine et la vigueur, il faut plonger dans l’agriculture brésilienne; dans l’économie mondiale et les accords commerciaux internationaux, voire la finance frauduleuse; dans le droit et les coutumes; dans la politique nationale,les réunions du G7 et des Nations unies. Il faut considérer le Brésil, ses voisins et le reste du monde...l’Anthropocène»: l’ère géologique où on ne peut plus séparer la Terre et le monde.
Je suis très heureuse de co-signer cette tribune (recopiée en intégralité dessous pour les non abonnés du Monde) avec Geneviève Ancel, Gaël Giraud, Alain Grandjean, Jean Jouzel et Jacques Lecomte, qui est parue vendredi dans Le Monde. La question de l'effondrement qui est posée par des auteurs et des scientifiques depuis les années 1970 est enfin arrivée sur le devant de la scène ces dernières années chez nous grâce au livre de Pablo Servigne et Raphael Stevens.
"Agit-on mieux le dos au mur, quand il n'y a plus d'échappatoire, quand tout bascule ? C'est la thèse défendue par certains courants écologistes : l'humanité aurait détruit son environnement au point de provoquer l'effondrement imminent de la biosphère. Il s'agirait dès lors de se préparer matériellement et spirituellement à vivre dans le monde d'après. Catastrophisme éclairé ou grande peur obscurantiste ?
«Le dérèglement climatique, combiné avec la réduction des énergies fossiles peu chères au cours du siècle, éliminera les fondations du modèle actuel de civilisation industrielle. Nous observons déjà un chaos croissant, comme des mouvements de populations incontrôlés au sein des pays pauvres et vers les plus riches. Le chaos va empirer surtout car il provoque toujours plus de pénuries alimentaires. Nous avons appris de l’histoire une règle absolue : quand les gens pensent devoir choisir entre l’ordre et la liberté, ils choisiront toujours l’ordre. La montée de l’autoritarisme est inévitable. Je suis personnellement très content de vivre dans une démocratie.
Selon des scientifiques australiens, il pourrait nous rester que très peu d’années à vivre. Le Giec relativise
Beaucoup plus vite que prévu. Selon des chercheurs australiens réputés, la fin de notre civilisation pourrait avoir lieu en 2050, à cause du changement climatique.
l'histoire enseigne que les décisions cruciales etdisruptives sont prises lors de crises majeures ou suite à une guerre. L'apathiemondiale actuelle, dans les domaines énergétiques et environnementaux, nesemble pas déroger à cette règle.Depuis le choc pétrolier de 1973, aucune refonte sérieuse d'une utilisationjudicieuse du pétrole n'a été initiée.
L’Alberta compterait près de 343 000 puits de pétrole et de gaz. Sur ceux-ci, 150 000 sont inactifs (ne sont plus exploités, sans être rebouchés) ou abandonnés (rebouchés de manière définitive et sûre). On est également sans nouvelles d’environ 100 000 puits qui ne paient plus de redevances et qui ne produisent sans doute plus d’hydrocarbures. La loi exige la remise en état de ces sites par les entreprises pétrolières responsables,
Crise d’éternuements, nez qui gratte, yeux qui démangent, respiration sifflante… Et si les dérèglements climatiques empiraient les allergies ? D’après des chercheurs, c’est le cas : le changement climatique provoqué par les émissions de gaz à effet de serre anthropiques perturbe la pollinisation, la répartition des végétaux et modifie ainsi dans l’atmosphère la teneur en pollen, substance allergisante.
ScientistsForFuture, un collectif international de scientifiques, témoigne dans une lettre ouverte de son soutien aux jeunes qui brossent les cours pour manifester en faveur de mesures de protection du climat. "Leurs inquiétudes sont fondées et soutenues par les constats scientifiques les plus sérieux. Les mesures de protection du climat et de la biosphère actuellement en vigueur sont très insuffisantes", peut-on lire dans cette missive.
Jean Cornil a rencontré le biologiste et écrivain Gauthier Chapelle qui a notamment coécrit avec Pablo Servigne et Raphaël Stevens l’ouvrage « Une autre fin du monde est possible ». Pour Gauthier Chapelle notre société va droit vers son effondrement.
Dans ce talk, Vincent Mignerot s'intéresse aux nouveaux enjeux de l'humanité. Ces enjeux, fruits d'une situation actuelle préoccupante, demandent une prise de conscience afin d'avoir une vision plus éclairée. L'angle d'approche proposé par Vincent Mignerot est celui de la collapsologie, une théorie partant du constat sans équivoque et qui fait émerger les grands défis de demain.
Toutes vos questions sur le réchauffement climatique, l’effondrement. Nous évoquerons notamment la plainte contre l’État français pour inaction climatique. Une émission avec le militant écologiste, Cyril Dion.
Nous dirigeons-nous vers l’apocalypse ? Le risque d’une catastrophe humanitaire est réel si la transition écologique échoue, estime Gaël Giraud, actuel chef économiste de l’Agence française de développement (AFD), spécialisé en économie mathématique. Il présente les tenants et les aboutissants de la transition écologique et démontre en particulier la nécessité d’un changement de paradigme rapide et d’un investissement massif pour sauver la planète.
Il n'y a pas d'emploi sur une planète morte. Le dérèglement climatique et la destruction de l'environnement surdéterminent désormais toutes les luttes syndicales. Inversement, les syndicats doivent intégrer comme une seule et même lutte l'écologie et la justice sociale, et peser de toutes leurs forces pour réaliser la transition sociétale exigée par le mouvement climatique.
Analyse de la faisabilité technique et mise en perspective de l’ampleur et de la rapidité des mesures à mettre en place.

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