Veille 2.1

La Grèce a annoncé vouloir interdire le chalutage de fond dans ses aires marines protégées d’ici 2030. Une pratique de pêche destructrice, que la France refuse encore de bannir. Une lueur d’espoir pour la Méditerranée ? Lors de la conférence « Our Ocean », qui s’est tenue du 15 au 17 avril à Athènes, la Grèce a annoncé vouloir interdire le chalutage de fond dans ses parcs nationaux d’ici deux ans. Elle prévoit de bannir cette pratique de pêche destructrice de l’ensemble de ses aires marines protégées — qui (...)

C’est un cercle vicieux : renforcées par le changement climatique, les catastrophes naturelles s’imbriquent les unes aux autres. Elles risquent d’être plus fréquentes dans les prochaines décennies, surtout autour de la Méditerranée.

L’Espagne, le sud de la France, la majorité de l’Italie, Malte, Chypre, une partie de la Roumanie, de la Grèce ou de la Turquie : le manque d’eau oblige déjà à des rationnements et affecte l’agriculture et le tourisme.

Plus de 38 500 kilomètres carrés de littoral sont menacés par la montée des eaux autour de la Méditerranée, selon trois chercheurs cités par la Reppublica. D'après leurs calculs qui tiennent compte de la subsidence, un lent processus d'effondrement du sol, la France serait le 3e pays le plus exposé.

L’été caniculaire qui vient d’être vécu en 2023 autour du bassin méditerranéen est-il la préfiguration de ce qui risque de devenir une situation normale pour les années à venir, voire annonce-t-il une situation bien pire ?

Cela représente une augmentation de près de 50 % par rapport à la même période de 2022. Au total, 186 000 personnes sont arrivées dans le sud de l’Europe depuis le 1er janvier, soit une hausse de 83 %.

Jusqu’à 200 mm de pluie sont attendues sur les départements de la Lozère, du Gard et de l’Hérault ce samedi 16 septembre. A travers le pays, 39 autres départements sont en vigilance jaune.

Après les vagues de chaleur et les incendies, les inondations en Grèce et en Libye… les événements climatiques extrêmes s’enchaînent en Méditerranée. Yves Tramblay, directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement en explique les raisons.

Les pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours sur plusieurs pays du bassin méditerranéen ont causé des dégâts considérables et un nombre de morts encore incertain.

Les pluies diluviennes ont frappé le pays alors que la Turquie, la Syrie et le Maroc ont déjà connu depuis le début de l’année des catastrophes meurtrières.

Le pays, déjà frappé par des inondations, pourrait bien connaître, dans les jours à venir, un «Medicane», avec de très fortes précipitations et des vents violents.

De fortes rafales de vent ainsi que des pluies diluviennes ont notamment balayé l’île espagnole de Majorque, faisant plusieurs blessés légers. L’alerte est maintenue pour lundi, comme en Catalogne.

Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux. Dans ce numéro, nous avons choisi de vous parler d’une poussée de fièvre, celle qui touche les eaux de surface de la Méditerranée et de l’Atlantique Nord, notamment. D’où vient cette montée en température des océans ? Quelles conséquences a-t-elle sur le climat et sur la vie aquatique ? La presse étrangère tente de trouver les réponses.

Une partie de la France connaît depuis trois semaines un temps maussade qui suscite la perplexité. Une météo qui s’explique par le déplacement du courant-jet, sans remettre en question la réalité du changement climatique.

Les eaux de l’Atlantique Nord ont atteint mercredi 26 juillet une température moyenne encore jamais mesurée jusqu’ici, soit 24,9 °C selon l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA). La température de surface de l’Atlantique Nord doit continuer à augmenter au cours du mois d’août.