– Outil de recherche de références documentaires –
Les champs auteur(e)s & mots-clés sont cliquables. Pour revenir à la page, utilisez le bouton refresh ci-dessous.
filtre:
Philippe
Le barrage de Glen Canyon en Arizona devait miraculeusement transformer le désert en terre fertile. Soixante ans plus tard, son lac de retenue menace de devenir une mer morte. Avec lui, c'est tout le Sud-Ouest américain qui est victime du changement climatique et des mauvais choix politiques.
B’Tselem et Physicians for Human Rights sont deux organisations phares de la société civile israélienne, à la pointe de la défense des droits humains. Elles publient conjointement, lundi 28 juillet, deux rapports qui concluent que l’armée poursuit à Gaza une politique intentionnelle de destruction de la société palestinienne.
Seul parc national de l'Oregon, Crater Lake est aussi unique en son genre. La fracassante démission de son directeur, en juin, révèle le danger que les coupes budgétaires de l'Administration Trump font courir à la protection de la nature en Amérique.
L’arme de la faim est utilisée par la coalition de Benyamin Nétanyahou pour inciter les Palestiniens à partir. Elle veut les masser dans une « ville humanitaire », dans le sud de l’enclave, en prélude à leur possible transfert vers des pays étrangers.
Militants et militantes écolos avaient-ils besoin d’être davantage caricaturés, raillés, décrédibilisés ? Pas vraiment. Le paysage médiatique et la classe politique s’en chargeaient déjà très bien tout seuls jusqu’ici, dans un exercice collectif de greenbashing chorégraphié à la perfection, où le cynisme le dispute à la mauvaise foi. Mais dorénavant, leur vie va être encore plus facile grâce à l’intelligence artificielle – elle tient décidément toutes ses promesses.
Comment démonter le mythe de la croissance infinie défendue entre autres par des géants de la Silicon Valley tel Elon Musk ou Jeff Bezos ? Comment mieux utiliser les ressources terrestres ? Afin de comprendre les enjeux vitaux qui nous talonnent, la BD "Ressources. Un défi pour l’humanité" apporte un éclairage pertinent pour nous inviter à penser et agir autrement. Son coauteur, Philippe Bihouix, ingénieur français promoteur des low-tech, était l’invité de Tendances Première.
Alors que la contestation des politiques issues du constat scientifique du réchauffement climatique gangrène le débat, dans le domaine juridique aussi d’autres formes de vérités parallèles se développent, et pas seulement aux États-Unis, alerte dans sa chronique Philippe Bernard, éditorialiste au « Monde ». […] Lorsque la vérité politique prime sur les faits établis, la démocratie, la science et la rationalité elles-mêmes sont en danger. L’allure de purges et d’opérations de censure qu’ont pris, aux Etats-Unis de Donald Trump, le limogeage massif de scientifiques travaillant sur les questions de climat, de santé et de sciences humaines, et le bannissement de certains sujets de recherche, valide, aussi hallucinant que cela paraisse, la référence au stalinisme.
Ça y est, le pot aux roses a été découvert : l’objectif de limiter le réchauffement climatique à +1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle, fixé lors de l’accord de Paris sur le climat en 2015, «n’est désormais plus atteignable».
Notre rapport à la « tech » a pris tous les codes d’une religion messianique, mêlant respect, fascination, légère crainte de l’avenir – ainsi des conséquences de l’intelligence artificielle – et promesse d’un monde meilleur, où l’abondance matérielle régnera. On trouve ainsi les lieux saints (Silicon Valley), les grands-messes où les adeptes se retrouvent avec excitation (Consumer Electronics Show de Las Vegas), les figures béatifiées ou canonisées (R.I.P. Steve Jobs), les gourous bien vivants dont chaque parole, délivrée sur réseaux sociaux, en interview ou en keynote devant un parterre d’« élus », est décortiquée, commentée, interprétée comme un oracle.
"La voie du tout-technologique est une impasse. Ses implications “extractivistes” finiront par nous rattraper collectivement." Philippe Bihouix Fascinés, nous assistons aux progrès technologiques qui s’enchaînent dans tous les domaines. Notre rapport à la "tech" a collectivement adopté tous les codes d’une religion messianique, mêlant légère crainte de l’avenir – ainsi des conséquences de l’intelligence artificielle – et promesse d’un monde meilleur, où l’abondance matérielle régnera et où le climat et la planète pourront être '"réparés". Mais avons-nous les moyens matériels des innovations à venir, les ressources pour nourrir cette future croissance "verte" ? Rien n’est moins sûr. Quelle autre voie suivre que celle promise par les techno-illusionnistes ?
Une quarantaine d’avions, dont des bombardiers, auraient été endommagés par Kiev. Au-delà des dommages stratégiques, qui restent à établir avec précision, cette opération est avant tout une humiliation pour Moscou, qui a laissé son aviation sans protection.
Soucieuse de réduire le nombre de morts dus chaque été à l’intensification des périodes caniculaires, la métropole de Tokyo va exonérer les habitants de la capitale japonaise d’une partie de leur facture d’eau.
Dans cet épisode, on parle des ressources et de leur extraction. Le nickel, le cuivre, le lithium... Comment en extraire suffisamment pour nos besoins, tout en respectant les limites planétaires ? Analyse avec Philippe Bihouix, ingénieur spécialisé en ressources minérales, et auteur.
Pour l’ingénieur Philippe Bihouix et la docteure en énergétique Yamina Saheb, les tensions géopolitiques sur les matières premières auraient été là même sans la transition énergétique. D’où la nécessité de mobiliser collectivement citoyens, entreprises, et institutions et sortir des logiques néolibérales.
Le rejet par l’administration Trump de toute politique visant à freiner le changement climatique n’est dû ni au climatoscepticisme ni à l’irrationalité. Pour la Maison Blanche, et pour les idéologues qui l’entourent et l’influencent, la cause est entendue : le changement climatique est inéluctable, et il convient de tout faire pour que les États-Unis demeurent la première puissance mondiale sur une planète en proie au dérèglement climatique.
Raffineries bombardées, pollutions des champs et rivières, multiplication des cancers : le nord-est de la Syrie souffre de sa dépendance au pétrole. Malgré les bombes turques, des habitants tentent de préserver les terres.
L’accord sur les droits de douane annoncé par Donald Trump avec le Royaume-Uni réjouit le Premier ministre britannique, mais la guerre commerciale déclarée par Washington au reste du monde n’est pas éteinte pour autant.
Après avoir lancé sa propre cryptomonnaie quelques jours avant son investiture, en janvier, le Président en assure toujours la promotion – et la gestion – par le biais de ses fils, au mépris des conflits d’intérêts.
L'effondrement de la biodiversité nous menace ! Maladies, inondations, alimentation : la Nature nous rend de précieux services sans que l’on s’en rende toujours compte. D’où cette question : comment l’effondrement du vivant nous menace-t-il au quotidien ? Pour y répondre, nous recevons Philippe Grandcolas, entomologiste, directeur de recherche au CNRS, directeur adjoint scientifique de l’Institut Ecologie et Environnement du CNRS, fondateur de l'Institut de systématique, évolution, biodiversité au Museum d'Histoire naturelle, et auteur de “la biodiversité, fake or not” (Tana Éditions).
La surprise est restée en travers de la gorge des diplomates. Début avril, Donald Trump a pris tout le monde de court en annonçant la reprise de négociations entre Téhéran et Washington en vue d’un nouvel accord sur le nucléaire iranien, sept ans après avoir dénoncé le compromis précédent, lors de son premier mandat. Sur ce dossier, une quatrième rencontre était prévue à Rome, samedi 3 mai - avant d’être reportée mercredi - mais personne ne comprend, dans les capitales européennes comme à Téhéran, où veulent en venir les Etats-Unis. Ni quelle est vraiment l’équipe qui doit mener les pourparlers, en dehors de l’incontournable envoyé spécial du président américain, Steve Witkoff, un novice en diplomatie.
L’écologue Philippe Grandcolas revient sur l’effondrement des populations d’insectes enregistré en Europe. Des « chiffres terrifiants » qui se traduisent, entre autres effets, par une chute de la productivité agricole.
Alors que les ressources se raréfient et que le monde s’automatise toujours plus, l’ingénieur pionnier des low-tech Philippe Bihouix prône dans cet entretien une « sobriété systémique » organisée par l’État.
Alors que les ressources se raréfient et que le monde s’automatise toujours plus, l’ingénieur pionnier des low-tech Philippe Bihouix prône dans cet entretien une « sobriété systémique » organisée par l’État.
Alors que les ressources se raréfient et que le monde s’automatise toujours plus, l’ingénieur pionnier des low-tech Philippe Bihouix prône dans cet entretien une « sobriété systémique » organisée par l’État.
Alors que la science n’a sans doute jamais été aussi nécessaire pour éclairer nos choix collectifs, à l’âge du bouleversement climatique et de l’érosion de la biodiversité, sommes-nous face à un nouvel obscurantisme ? Pour analyser ce déni de la parole scientifique, Socialter a interrogé deux chercheurs, le climatologue Christophe Cassou, co-auteur en 2021 du 6e rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), engagé dans l’opposition à l’A69, et l’écologue Philippe Grandcolas, spécialiste de la biologie de l’évolution, fin connaisseur des travaux de l’IPBES (plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques) et des COP sur la biodiversité.
Dans cette vidéo, Philippe Grandcolas, expert en biodiversité, nous plonge au cœur des enjeux écologiques actuels, en mettant en lumière l'importance vitale de la biodiversité et l'impact de son déclin. Bien que ce sujet soit souvent relégué au second plan face aux crises climatiques, la biodiversité est cruciale pour la stabilité de nos écosystèmes et la survie de nombreuses espèces, y compris la nôtre. Entre catastrophe écologique et solutions fondées sur la nature, nous explorons des pistes d'espoir, d'action, et de réconciliation avec le vivant.
En mettant fin, en 2015, à trente-cinq ans de "politique de l'enfant unique", le régime communiste espérait relancer la natalité pour contrer un vieillissement catastrophique de la population chinoise. Une décennie plus tard, l'échec est patent, et ce n'est pas la réforme légale du mariage annoncée il y a quelques jours qui permettra d'y remédier.
Alors que nous nous dirigeons vers un abandon en rase campagne des engagements écologiques, l’administration doit-elle résister ?Suppression de l’Ademe, menaces sur l’Office français de la biodiversité (OFB), sabordage de l’Agence Bio. Mais aussi coupes budgétaires dans le soutien aux voitures électriques, la rénovation énergétique des bâtiments avec MaPrimeRénov’, ou encore le fonds vert des collectivités… Tout l’édifice sur lequel l’administration française fondait quelque espoir de « transition » écologique est en train de sombrer,
Depuis trois ans, l’ingéniosité et les capacités d’adaptation de l’armée ukrainienne ont été largement vantées, notamment en ce qui concerne l’usage des drones. Ce sont pourtant les forces russes qui ont pris l’avantage, ces derniers mois, dans ce domaine avec une innovation qui a, semble-t-il, pesé lourd dans la reconquête, encore partielle, de la partie occupée de l’oblast de Koursk. Elles ont ainsi été les premières à recourir à l’automne aux drones filoguidés, c’est-à-dire commandés à l’aide d’un long et fin cordon de fibre optique, pour résoudre le problème du brouillage électronique.
Après deux jours de discussions en Arabie saoudite sous l’égide des Etats-Unis, l’Ukraine et la Russie ont accepté un cessez-le-feu maritime… que le Kremlin a aussitôt conditionné à la levée de certaines sanctions occidentales.
L’Agence internationale de l’énergie conforte un paradoxe bien connu dans son dernier rapport. Le déploiement de technologies bas carbone limite la hausse des émissions de gaz à effet de serre, mais les besoins des pays émergents contribuent à accroître la demande énergétique, relève Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
Nous ne voulons pas voir nos déchets, nous voulons à peine y penser, mais ils ont pourtant beaucoup à nous dire : sur nos manières, sur nos vies et plus encore sur ce que nous faisons aujourd’hui de notre monde.
La nouvelle alliance entre les géants de la tech et l’administration Trump dessine les contours d’un modèle politique inquiétant que les historiens n’hésitent pas à qualifier de « techno-fascisme ». Analyse d’un phénomène qui transforme l’État américain.
La COP16 de Cali s'était achevée en novembre sans que les pays ne prennent de décision sur le financement des aires protégées. 4 mois plus tard, à Rome, ils essayent de parvenir à un accord. Une session de rattrapage, moins de 6 mois plus tard parce qu'il faut faire vite. L'effondrement de la biodiversité s'accélère. Entretien avec le Philippe Grandcolas, directeur adjoint scientifique national pour l’écologie et l’environnement au CNRS.
Emmanuel Macron réunissait huit dirigeants européens et les chefs de l’OTAN et des instances communautaires, lundi, moins d’une semaine après que Washington et Moscou ont convenu de lancer des négociations « immédiates » pour mettre fin au conflit.
Sans critiquer publiquement l’annonce de Donald Trump, le président Volodymyr Zelensky, ainsi que de nombreux secteurs touchés par l’arrêt brutal du financement de leurs activités, ont lancé des appels aux dons, vers l’Europe, notamment.
Alors que les gouvernements se succèdent et que députés et sénateurs s’apprêtent à se réunir pour tenter de trouver un accord sur le projet de loi finance 2025, les organismes dédiés à la protection de l’environnement et à la transition écologique sont parmi les premiers visés lorsqu’il est question de coupes budgétaires. Et ce n’est pas prêt de s’arranger.
L’électrification des flottes de voitures et le déploiement massif de panneaux photovoltaïques, axes fondamentaux de la transition écologique, induisent une très forte demande en métaux. De la même manière, la numérisation accélérée de nos économies et le déploiement des IA génératives épuisent nos ressources naturelles. Bref : les voies pour moins polluer nécessitent l’intensification de pratiques très polluantes… Comment sortir de ce désagréable paradoxe ?
Il y a les mots et les actes. Trump a eu des envolées virulentes sur les énergies renouvelables, notamment l’éolien offshore. Mais concrètement, que pourrait-il faire ? Pas forcément grand-chose.
Los Angeles ravagé par les flammes : des images apocalyptiques qui emplissent nos écrans et sidèrent le monde entier depuis une semaine. Mais faut-il tout reconstruire ? Peut-on vraiment «s’adapter» au changement climatique ?
Cette société de l'abondance est une illusion qui corrompt notre humanité
Devenue une véritable source d'inspiration et une icône pour celles et ceux qui aujourd'hui font de l’urgence climatique et de l'écologie des priorités et des combats à mener, la pensée de l’anthropologue Philippe Descola est l’une des plus marquantes de notre temps.
Les penseurs de la transition admettent que les avancées – lorsqu’il y en a – ne permettent pas d’atteindre les objectifs globaux, car bien que nous disposions de pistes de solution, des obstacles au changement entraveraient leur mise en place. À l’aune de cette idée simple, le but de cet ouvrage est de rassembler et de caractériser 101 obstacles, 101 pierres d’achoppement sur la voie de la transition.
Aujourd’hui, tout le monde est écolo, des libéraux aux réactionnaires. Le camp de l’émancipation ne peut plus se targuer d’être le seul sur ce terrain, et la bataille pour accaparer le « signifiant écologie » fait dorénavant rage dans le débat public. Nous avons choisi de vous présenter certains de nos adversaires. Pour ce quatrième épisode d’Écorama, en voici un particulièrement confiant : voici le camé au progrès technique, Voici l’ingénieur forcené.
Présentation du Manuel pour un Monde en transition(s), soit l'impédimentologie. Par Lucas Verhelst avec une vingtaine de co-auteurs, d'inspiration systémique
L’ancien eurodéputé belge Philippe Lamberts a quitté le Parlement européen cette année, à l’issue de son troisième et dernier mandat. Il prend le chemin du Berlaymont où il sera conseiller au climat de la Présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Conseiller à la transition vers une économie climatiquement neutre pour être précise. Nous avons rencontré Philippe Lamberts à l’aube de sa prise de fonction.
Le mercredi 5 décembre dernier, Usbek & Rica a organisé son deuxième Book Club à la librairie Libralire, à Paris. L’occasion d’échanger avec l’ingénieur Philippe Bihouix autour de sa bande dessinée Ressources. Un défi pour l’humanité, parue aux éditions Casterman.
L’officier, tué mardi 17 décembre dans un attentat commis dans la capitale russe, était, selon les autorités britanniques et américaines, l’un des principaux relais de la propagande du Kremlin. A Kiev, il était considéré comme un criminel de guerre.
Dans le contexte actuel de l’urgence écologique, la voiture électrique semble la solution pour résoudre les problèmes causés par la voiture thermique. Mais en réalité la voiture électrique pose de nombreux problèmes tant que l’on ne remet pas en cause les habitudes de mobilité caractéristiques des sociétés modernes. Elle n’est une solution que si l’on propose une autre électrification de la mobilité individuelle, plus respectueuse de l’environnement.
La mise en œuvre de politiques publiques encourageant le recours aux modes de transport actifs (marche, vélo) plutôt qu’à la voiture améliore la santé de la population non seulement directement, mais aussi indirectement, en réduisant l’utilisation de combustibles fossiles, la pollution sonore et la pollution de l’air. De nouveaux travaux chiffrent ces bénéfices, en s’appuyant sur les quatre scénarios Transition(s) 2050 de l’Agence pour la transition écologique (ADEME).
Le président élu américain a affirmé dimanche que le dirigeant ukrainien et son pays « aimeraient conclure un accord et mettre fin à la folie ».
"Qui manifeste parmi les agriculteurs ? C’est principalement l’agriculture familiale." Philippe Lamberts - ex-eurodéputé Les Verts – est aujourd’hui conseiller sur le Green Deal auprès de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Deux casquettes qui ont souvent été critiquées par une partie du monde agricole : celle des écologistes et celle des décideurs européens. Mais pour Philippe Lamberts, les problèmes principaux sont à chercher ailleurs.
Les récentes conférences de l’ONU sur le climat (COP29) et sur la biodiversité (COP16) ont encore une fois contribué à perpétuer un système fondé sur des illusions d’égalité, de liberté et de croissance infinie. La société civile et les pays du Sud global présents à ces négociations s’y activent de manière exemplaire, mais pour combien de temps encore ?
Dans la perspective d’un désengagement américain vis-à-vis de Kiev en raison du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, Paris et Londres n’excluent pas de prendre la tête d’une coalition en Ukraine, selon des modalités qui restent à préciser.
L'ancien coprésident du groupe des Verts au Parlement européen travaillera étroitement avec l'Allemande mais aussi les commissaires concernés, pour amener l'UE à atteindre ses objectifs climatiques pour 2030. Il sera chargé de "bâtir des ponts" entre les différents acteurs (industrie, société civile, politiques, administrations) et d'expliquer les enjeux de la transition
L'ex-eurodéputé belge Philippe Lamberts (Ecolo) a été nommé conseiller à la transition vers une économie climatiquement neutre, auprès de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, a annoncé lundi cette dernière, à l'avant-veille d'un vote sensible sur sa nouvelle équipe. L'Allemande lance par la même occasion un appel aux Verts pour qu'ils soutiennent la nouvelle Commission 2024-2029.
Les points de basculement climatique (CTP) sont des conditions au-delà desquelles les changements dans une partie du système climatique deviennent auto-entretenus. Ces changements peuvent entraîner des impacts brusques, irréversibles et dangereux, avec de graves implications pour l’humanité. Le déclenchement de CTP entraîne des impacts importants et pertinents, notamment une élévation substantielle du niveau de la mer due à l’effondrement des calottes glaciaires, le dépérissement de biomes biodiversifiés tels que la forêt amazonienne ou les coraux d’eau chaude, et la libération de carbone due au dégel du pergélisol.
Le directeur adjoint national pour l’écologie et l’environnement au CNRS estime qu’il faut ouvrir les yeux et s’interroger sur notre aveuglement collectif.
Les émissions mondiales de CO2 provenant de l’utilisation des énergies fossiles devraient augmenter de 0,8 % en 2024 soit 37,4 milliards de tonnes de CO2 (GtCO2). La croissance en 2023 était de 1,4 %. Les émissions mondiales de CO2 provenant du changement d’affectation des terres restent élevées, avec une prévision de 4,2 GtCO2 en 2024, mais elles ont diminué chaque décennie depuis les années 1990, et en particulier au cours de la dernière décennie (-20 %).
La société rêvée d'Elon Musk : quel avenir ? Jean-Marc Jancovici, Philippe Bihouix
Pour voir les références d’un(e) auteur(e), cliquez sur son nom.
Pour voir les références d’un mot-clé, cliquez dessus.