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Fossiles

13 novembre 2025

Les émissions de dioxyde de carbone issues des énergies fossiles devraient atteindre un nouveau record en 2025, selon une étude scientifique de référence qui confirme jeudi qu'il sera quasiment "impossible" de limiter le réchauffement planétaire à moins de 1,5°C. Selon le Global Carbon Project, mené par 130 scientifiques internationaux et publié comme chaque année alors que les nations sont réunies pour la conférence de l'ONU sur le climat (COP30), les émissions de CO2 issues du charbon, du pétrole et du gaz fossile seront supérieures en 2025 de 1,1% à celles de l'année précédente, pour atteindre 38,1 milliards de tonnes (GtCO2).
Selon le rapport annuel du Global Carbon Project, les émissions de CO2 issues des énergies fossiles seront supérieures en 2025 de 1,1 % à celles de l'année précédente, pour atteindre 38,1 milliards de tonnes (GtCO2). À ce rythme, il sera quasiment "impossible" de limiter le réchauffement planétaire à moins de 1,5 °C.
Ce jeudi à Bruxelles, les ministres des finances européen·nes doivent se mettre d’accord sur un texte qui pourrait pérenniser les avantages fiscaux de l’aviation et du maritime, deux secteurs parmi les plus polluants. Une perspective qui fait bondir les ONG environnementales.
Les choix du continent, dont la population doublera d’ici 2050, seront déterminants pour contenir le réchauffement climatique. Les investissements dans les énergies fossiles continuent toutefois de prédominer.

12 novembre 2025

Les énergies renouvelables se déploient au niveau mondial plus vite que les énergies fossiles, malgré les changements de politiques aux Etats-Unis, indique mercredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE) qui, dans son scénario médian, voit aussi la demande de pétrole "se stabiliser vers 2030". Les renouvelables, tirées par le solaire photovoltaïque, voient leur demande croître "plus rapidement que toute autre source majeure d'énergie, dans tous les scénarios" présentés par l'AIE dans son rapport annuel sur les perspectives énergétiques mondiales (WEO 2025).
Parmi les trois scénarios présentés dans le rapport annuel de l’AIE, l’un envisage que la demande de pétrole et de gaz augmente jusqu’en 2050.
Parce que les énergies renouvelables coûtent moins cher que les fossiles, leur croissance exponentielle est désormais inarrêtable. Mais cela reste insuffisant pour réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre, alors que la demande énergétique est hors de contrôle, prévient l’Agence internationale de l’énergie.
Watchdog’s flagship report says rise in low-carbon electricity will make transition ‘inevitable’, despite Trump’s calls to carry on drilling
L'organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a maintenu mercredi ses prévisions de hausse de la demande mondiale de pétrole pour 2025 et 2026, en tablant sur une "dynamique économique mondiale robuste" et une atténuation des tensions commerciales.
Les combustibles fossiles répondent à plus de 70 % des besoins des entreprises et des ménages français, rappelle le cercle de réflexion présidé par Jean-Marc Jancovici.
Dans le World Energy Outlook 2025 de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) rendu public ce 12 novembre(1), le « Current Policies Scenario » (CPS), tombé en disgrâce en 2019, refait surface. Ce scénario suppose la pleine application des « politiques et régulations déjà en place ». C’est un scénario de triomphe de l’Amérique trumpienne : le pétrole et le gaz dominent encore le système énergétique en 2050 ; les émissions de CO2 diminuent à peine d’ici 2050 ; la température mondiale n’est pas stabilisée avant la fin du siècle.

10 novembre 2025

Depuis l’accord de Paris sur le climat en 2015, le solaire et l’éolien se développent à un rythme phénoménal mais le charbon, le pétrole et le gaz restent dominants. La COP30 de Belem, au Brésil, permettra de tester la volonté politique des Etats d’organiser une sortie des énergies fossiles.
Le 10 novembre s’ouvre la COP30 au Brésil. Boycott de Donald Trump, maintien des fossiles, objectifs climatiques beaucoup trop faibles... Reporterre récapitule les 5 points à retenir.
Le géant britannique des hydrocarbures Shell a annoncé lundi l'abandon de deux projets d'éolien flottant en Mer du Nord au large de l'Écosse, dans le cadre de sa stratégie de recentrer ses activités sur le pétrole et le gaz pour doper ses bénéfices.

08 novembre 2025

Donald Trump a accepté d'accorder à la Hongrie une dérogation aux sanctions américaines liées au pétrole russe, lors d'une rencontre vendredi avec le Premier ministre Viktor Orban, dont il a loué de manière appuyée la politique anti-immigration.

07 novembre 2025

Des dizaines de dirigeants mondiaux doivent encore s'exprimer, vendredi à Belém, au Brésil, avant le début, lundi, des négociations climatiques de la COP30. Les participants ont admis que le monde ne réussirait pas à se maintenir sous 1,5 °C de réchauffement. Mais la phrase du président Lula, qui dans son discours d'ouverture a appelé à une "feuille de route" pour "surmonter la dépendance aux combustibles fossiles", a été particulièrement applaudie.
Le président brésilien Lula a estimé vendredi que "le modèle de développement basé sur l'utilisation intensive de combustibles fossiles" était intenable, au deuxième jour du sommet de dirigeants mondiaux en prélude à la COP30 à Belem. Deux ans après l'adoption inédite à la COP28 à Dubaï d'un engagement général à sortir progressivement des énergies fossiles, le thème ne figure pas comme tel à l'agenda de la conférence climat qui s'ouvrira lundi dans cette ville d'Amazonie brésilienne. Mais certains pays comme le Brésil - pourtant huitième producteur mondial de pétrole - tiennent à remettre le sujet au coeur des débats.
Le président brésilien Lula a appelé vendredi à une sortie "juste" et "ordonnée" des énergies fossiles, envoyant un signal politique fort au sommet de dirigeants mondiaux en prélude à la COP30 à Belem. Deux ans après l'adoption inédite à la COP28 à Dubaï d'un engagement général à sortir progressivement des énergies fossiles, le thème ne figure pas officiellement à l'agenda de la conférence de l'ONU sur le climat, qui s'ouvrira lundi pour près de deux semaines dans cette ville d'Amazonie brésilienne. Mais certains pays comme le Brésil, huitième producteur mondial de pétrole, veulent remettre le sujet dans les débats, en l'absence notable de grands pays pétroliers, à commencer par les Etats-Unis de Donald Trump.

06 novembre 2025

Le rapport annuel du Programme des Nations unies pour l’environnement vient de tomber avec une révélation que personne ne souhaite entendre : quand bien même l’intégralité des engagements climatiques seraient honorés à la lettre, l’objectif phare de l’accord de Paris sera pulvérisé avant 2035. Cette projection n’émane pas de militants écologistes alarmistes, mais d’une analyse rigoureuse menée par des dizaines de scientifiques mandatés par l’ONU. Les chiffres sont sans appel et redessinent brutalement notre avenir climatique.
António Guterres a reconnu jeudi à Belém que l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5 °C est hors de portée, tout en soulignant le potentiel des énergies renouvelables pour agir dès maintenant.

05 novembre 2025

Pays le plus peuplé du monde et troisième plus gros émetteur de gaz à effet de serre de la planète, l'Inde reste profondément dépendante au charbon pour satisfaire sa demande en énergie. Et pourtant, elle est aussi un poids lourd de la diplomatie du climat. Voici ce que l'on sait des engagements de New Delhi en matière de climat, avant l'ouverture lundi au Brésil de la COP30, la conférence des Nations unies sur le climat. - Emissions - L'Inde a émis 4,4 milliards de tonnes équivalent CO2 en 2024 - une unité de mesure des gaz à effet de serre favorisant le changement climatique - selon l'ONU, dépassée seulement par la Chine et les Etats-Unis. Mais avec une population de 1,4 milliard d'habitants, ses émissions par tête sont loin de figurer en haut du tableau.
Ce mercredi, Donald Trump fête le premier anniversaire de son élection à la tête du pays, le 5 novembre 2024. Depuis, le président d’extrême droite a détruit la politique climatique des États-Unis. Vert dresse le bilan de sept attaques portées au climat et à la santé des Américain·es.

04 novembre 2025

D’après les prévisions du groupe pétrolier, la réalisation de l’accord de Paris est « hors de portée ». La décarbonation du système énergétique nécessite d’investir d’abord dans les pays émergents.

02 novembre 2025

L'Arabie saoudite, la Russie et six autres producteurs de pétrole membres de l'Opep+ se réunissent dimanche pour, selon toute attente, décider d'une nouvelle augmentation de leur production en décembre et poursuivre leur reconquête de parts de marché. Le groupe devrait convenir d'une légère augmentation de ses quotas de 137.000 barils par jour, similaire à celle décidée le mois dernier, selon Emily Ashford, analyste chez Standard Chartered, interrogée par l'AFP. Depuis avril, l'Arabie saoudite, la Russie, l'Irak, les Emirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan, Oman et l'Algérie ont rehaussé leurs objectifs de production d'environ 2,7 millions de barils par jour (mb/j). Un rythme que personne n'anticipait en début d'année de la part de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) qui a longtemps lutté contre l'érosion des prix en organisant la raréfaction de son offre de pétrole.
La multiplication des projets de terminaux d’exportation de GNL avalisés par l’administration Trump pourrait entraîner un excédent massif de l’offre à partir de 2027.

31 octobre 2025

Le Parlement bulgare a adopté vendredi une motion limitant les exportations de produits pétroliers vers d'autres États membres de l'Union européenne, afin de garantir la sécurité énergétique du pays, à la suite des sanctions imposées par les États-Unis aux hydrocarbures russes.

30 octobre 2025

Le groupe affiche un résultat net en légère baisse de 2,4 % au troisième trimestre. Sa production d’hydrocarbures a augmenté de plus de 4 %.

29 octobre 2025

13 des 20 indicateurs de suivi des menaces sanitaires atteignent en 2025 des niveaux record, alerte le rapport annuel du Lancet Countdown. En cause, notamment, notre dépendance aux énergies fossiles.
Depuis quatre ans, on interroge les plus grands scientifiques pour comprendre notre époque, et leur constat est unanime, on va droit dans le mur si on ne change rien. Avec LIMIT on veut montrer la voie et dépasser le constat pour qu'on ce mette tous en mouvement. L'écologie doit devenir désirable et invisible. C'est pourquoi on lance l’Odyssée du Vivant— une aventure collective pour réinventer notre lien au monde vivant. L'écologie, ce n’est pas une contrainte : c’est un désir de vie, de beauté et d’espoir. Avec LIMIT on veut créer des récits qui donnent envie d’agir, ensemble, sans culpabiliser.

28 octobre 2025

"Et le pétrole dans tout ça?", c'est la question récurrente entourant le gigantesque déploiement militaire américain près des cotes sud-américaines, officiellement pour une opération anti-drogue contre le Venezuela qui dispose des plus grandes réserves d'or noir du monde et fait déjà l'objet d'un embargo pétrolier. Les États-Unis ont déployé sept navires de guerre dans les Caraïbes et un dans le Golfe du Mexique, et le plus grand porte-avion du monde est en route pour la zone. Pour le président Nicolas Maduro, Washington se sert du trafic de drogue comme prétexte "pour imposer un changement de régime" et s'emparer du pétrole vénézuélien. - "Le business continue"
Chevron, opérateur historique au Venezuela, est au centre de la crise entre Caracas et Washington : la compagnie pétrolière américaine bénéficie d'un régime spécial depuis juillet avec une nouvelle "licence" qui a des conséquences complexes sur l'économie du pays et sa monnaie, en chute libre. Washington a durci ses sanctions contre le Venezuela en 2019 pour tenter d'évincer du pouvoir Nicolas Maduro dont il ne reconnaît pas les réélections en 2018 et 2024. Il a en même temps octroyé des autorisation d'exploiter du pétrole ou du gaz, malgré l'embargo à des sociétés pétrolières.
L'intelligence artificielle (IA) peut aider à doubler la productivité d'un puits de pétrole, a affirmé mardi le PDG de Saudi Aramco, estimant que les combustibles fossiles fourniront une grande part des besoins énergétiques mondiaux pendant encore des décennies. "Si vous forez un puits et que vous exploitez l'IA et la numérisation, vous pouvez augmenter la productivité deux fois plus", a déclaré Amin Nasser, patron du plus grand exportateur de pétrole au monde, lors de la conférence Future Investment Initiative (FII) à Ryad.
On commence souvent par là : débattre de nos préférences. Quel scénario nous plaît, quelle technologie nous séduit ? Pas dingo comme point de départ. Mieux vaut poser d'emblée la question de Nate Hagens, celle qui coupe court aux fantasmes : est-ce que ça peut arriver, est-ce que ça ne peut pas arriver, ou est-ce que ça n'arrivera pas à temps pour compter ?

27 octobre 2025

Des données inédites révèlent que des projets d’exploitation déjà planifiés à travers la planète sont susceptibles de rejeter à eux seuls des quantités de CO₂ largement supérieures au budget carbone restant à l’humanité pour limiter le réchauffement global à 1,5 °C.
Vingt-huit projets d'extraction de pétrole, gaz ou charbon de grande ampleur sont entrés en exploitation depuis 2021 malgré leur catastrophique impact à venir sur le climat, selon des données publiées lundi par plusieurs ONG. Les "bombes carbone" ont été définies en 2022 dans un article de recherche comme des projets d'énergies fossiles capables de générer chacun plus d'un milliard de tonnes de CO2 sur leur durée de vie. Les auteurs en dénombraient alors 425 dans le monde. Les organisations autrices du nouveau décompte (Lingo, Data for Good, Reclaim Finance, Eclaircies) estiment que 28 projets de ce type ont démarré entre 2021 et 2025, et 12 ont été annulés. Leur décompte total est de 601, dont 365 projets dont les émissions sont encore évaluées à plus d'1 milliard de tonnes. La différence est due aux projets ayant été consommés ou réévalués. Leur analyse se fonde sur des bases de données des secteurs énergétiques et financiers.
À deux semaines de la conférence mondiale sur le climat au Brésil, un consortium d’ONG publie de nouvelles données sur les «bombes carbone», ces projets d’extraction fossile qui pourraient générer des quantités faramineuses de CO2 sur l'ensemble de leur durée de vie. Pétrole, gaz, charbon : les associations ont recensé 601 mégaprojets.
Malgré l’urgence climatique, les investissements mondiaux dans les énergies fossiles continuent de croître, soutenus par un réseau dense de financements bancaires.
L'ONG mozambicaine Justiça Ambiental a dénoncé lundi les conditions "ultra-favorables" demandées par TotalEnergies au Mozambique pour relancer son projet gazier géant et a accusé la major française de prendre "en otage" ce pays d'Afrique australe, parmi les plus pauvres au monde. Après quatre ans de suspension en raison d'une attaque jihadiste meurtrière, le géant français des hydrocarbures s'est dit vendredi prêt à reprendre le projet onshore, dont il est le premier actionnaire et le maître d'oeuvre, dans une lettre adressée au président du Mozambique dans laquelle il dit souhaiter une compensation pour le surcoût lié au retard, chiffré à 4,5 milliards de dollars.
Vingt-huit projets d'extraction de pétrole, gaz ou charbon de grande ampleur sont entrés en exploitation depuis 2021 malgré leur catastrophique impact à venir sur le climat, selon des données publiées lundi par plusieurs ONG. Les "bombes carbone" ont été définies en 2022 dans un article de recherche comme des projets d'énergies fossiles capables de générer chacun plus d'un milliard de tonnes de CO2 sur leur durée de vie. Les auteurs en dénombraient alors 425 dans le monde.
Le monde compte désormais 600 bombes carbone et plus de 2 300 projets fossiles, selon l'actualisation de la carte carbonbombs publiée ce lundi 27 octobre par quatre associations, dont Data for Good et Reclaim Finance. Une tendance à la hausse alors que le scénario 1,5°C de l'Accord de Paris impose la fin de tout nouveau projet fossile depuis 2021.
TotalEnergies s’apprête à relancer une « bombe carbone ». Quatre ans après avoir suspendu un mégaprojet de gaz naturel liquéfié au Mozambique, le groupe français a annoncé samedi 25 octobre avoir levé l’état de « force majeure » pesant sur le chantier. Pour redémarrer, celui-ci ne doit plus qu’avoir le feu vert du gouvernement mozambicain.

26 octobre 2025

L'homme le plus riche du continent africain, Aliko Dangote, a annoncé dimanche que la plus grande raffinerie d'Afrique, située au Nigeria, allait doubler en trois ans sa capacité à 1,4 million de barils par jour pour en faire "la plus grande raffinerie au monde". "Nous sommes en train de plus que doubler les barils... à 1,4 million contre 650.000", a déclaré M. Dangote, le propriétaire de cette raffinerie, lors d'une conférence de presse à Lagos. "Cela en fera la plus grande raffinerie" du monde, dépassant la raffinerie indienne de Jamnagar, a estimé l'homme d'affaires nigérian.
TotalEnergies a réclamé au gouvernement du Mozambique une extension de 10 ans de la concession pour le projet gazier qu'il est prêt à reprendre après quatre ans de suspension en raison d'une attaque jihadiste meurtrière, et souhaite une compensation pour le surcoût lié au retard, qu'il chiffre à 4,5 milliards de dollars, selon une lettre dont l'AFP a obtenu copie. "Pour compenser en partie l'impact économique" lié à la suspension du projet, "le concessionnaire demande respectueusement au gouvernement de lui accorder une extension" de sa licence d'exploitation "d'une durée de dix ans", indique la lettre en date du 24 octobre signée du directeur général du groupe et adressée au président du Mozambique.

25 octobre 2025

Suspendu depuis plus de quatre ans après une attaque jihadiste meurtrière, un projet gazier de 20 milliards de dollars au Mozambique peut reprendre, a annoncé samedi à l'AFP son maître d'oeuvre, le géant français des hydrocarbures TotalEnergies. "Le consortium Mozambique LNG a pris la décision de lever la force majeure", invoquée après une attaque contre la ville de Palma en 2021, a indiqué l'entreprise dans une déclaration transmise à l'AFP. Ce redémarrage doit encore recevoir l'onction du gouvernement de Maputo, selon la même source: "dernière étape avant la relance du projet, le conseil des ministres du Mozambique devra approuver un addendum au plan de développement, incluant une mise à jour du budget et du programme" des travaux. TotalEnergies a aussi précisé à l'AFP que "la présidence mozambicaine a(vait) été officiellement informée vendredi" de la décision des industriels.

24 octobre 2025

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a annoncé vendredi que son gouvernement cherchait des moyens de contourner les sanctions américaines contre deux géants du secteur des hydrocarbures russes destinées à faire pression sur Moscou pour mettre fin à la guerre en Ukraine. "Des sanctions ont été prises contre certaines entreprises de pétrole russe (...). Nous travaillons sur des moyens de les contourner", a déclaré M. Orban lors de son interview radio hebdomadaire. "Quiconque souhaite une baisse des prix" notamment de l'énergie "doit défendre le droit de la Hongrie à acheter du pétrole et du gaz à la Russie, ou au même prix que la Russie, ou moins cher", a ajouté le leader nationaliste.
Le Parlement bolivien a approuvé vendredi une loi autorisant pendant trois mois l'importation de carburants pour pallier la grave pénurie qui provoque de longues files d'attente dans les stations-service du pays, a-t-il annoncé dans un communiqué. Les achats étaient, jusqu'à présent, centralisés par la compagnie pétrolière publique YPFB, qui se procure les carburants au prix international et les distribue subventionnés sur le marché intérieur. Le gouvernement de gauche du président Luis Arce, qui quittera le pouvoir le 8 novembre, a presque épuisé les réserves en dollars du pays pour maintenir cette politique. Sans devises, l'approvisionnement devient de plus en plus irrégulier.

23 octobre 2025

Les compagnies pétrolières sont de plus en plus attaquées en justice pour leur responsabilité dans le réchauffement de la planète, mais elles n'ont pas abandonné tout marketing climatique, contrairement à d'autres secteurs davantage contraints par l'étau réglementaire et judiciaire. "Elles rassurent en disant: ne vous inquiétez pas, il ne faut rien changer", dit à l'AFP Benjamin Franta, chercheur spécialiste du contentieux climatique à l'université d'Oxford, qui les accuse de "greenwashing" ou écoblanchiment, soit le fait de se présenter comme plus vertueux pour l'environnement qu'en réalité. "Le greenwashing est aussi important que le climatoscepticisme, voire plus, car c'est la forme dominante de fausse réassurance", poursuit-il.
Donald Trump a laissé éclater son exaspération mercredi envers Vladimir Poutine et annoncé des sanctions qualifiées "d'énormes" contre le secteur pétrolier russe, dans l'espoir d'amener Moscou à mettre fin à la guerre en Ukraine. En parallèle, l'Union européenne a annoncé mercredi avoir trouvé un accord pour durcir ses sanctions sur les hydrocarbures russes et tarir les ressources du Kremlin. "Ce sont des sanctions énormes (...) Et nous espérons qu'elles ne dureront pas trop longtemps. Nous espérons qu'un terme sera mis à la guerre", a affirmé le président américain en recevant le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, dans le Bureau ovale de la Maison Blanche.
Les Etats-Unis ont annoncé mercredi des sanctions contre deux géants du secteur des hydrocarbures russes, Rosneft et Lukoil, les premières sanctions d'importance prises par Donald Trump contre la Russie depuis son retour au pouvoir. Voici ce que l'on sait sur ces mesures, leur portée et leurs possibles conséquences économiques et politiques, alors que l'UE a annoncé parallèlement un arrêt total des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe d'ici fin 2026.
«Acteur majeur de la transition énergétique» qui vise la «neutralité carbone en 2050», développe les énergies renouvelables et promeut le gaz, «énergie fossile la moins émettrice de gaz à effet de serre». C’est ainsi que se présente TotalEnergies depuis son changement de nom en 2021.
Des pays majoritairement producteurs de pétrole ont réussi à faire reculer d’un an l’adoption d’une réglementation qui aurait permis une décarbonisation totale dans le transport maritime vers 2050.
Les majors pétrolières américaines produisent la majorité de leurs hydrocarbures aux Etats-Unis mais payent plus d'impôts à l'étranger, du fait des exemptions et abattements dont elles bénéficient et qui ont augmenté depuis le début du deuxième mandat de Donald Trump, selon un rapport publié jeudi. L'analyse, "les Etats-Unis et la planète en dernier: comment les Etats-Unis subventionnent l'extraction d'hydrocarbures à l'étranger", a été réalisée à partir des déclarations publiées depuis 2017 par onze entreprises américaines cotées du secteur pétrolier et gazier. Selon les données, ces groupes se voient imposer un taux effectif moyen de 12,1% par an, loin des 21% censés être le taux de l'impôt sur les sociétés dans le pays. Chevron est encore mieux lotie, avec un taux effectif de 7,9%

22 octobre 2025

Le Brésil a octroyé mercredi les droits d'exploration de cinq blocs pétroliers off shore en eaux profondes, deux jours après le feu vert donné à Petrobras pour un forage d'exploration au large de l'Amazonie. Cela confirme le pari sur le pétrole fait par le pays, critiqué par les écologistes à quelques jours de l'ouverture de la conférence climat de l'ONU, la COP30, à Belem, en Amazonie brésilienne. Au total, ces enchères ont rapporté 103,7 millions de réais (environ 19,2 millions de dollars).

21 octobre 2025

C'est un granulé de plastique, rond et translucide le plus souvent, de 5 mm en moyenne, qui pris isolément semble inoffensif. Mais ce roi de l'évasion voyage en bande et quand ils se déversent par millions dans l'océan, il est quasiment impossible de les ramasser et d'enrayer leurs dégâts. Leur nom officiel? Granulés plastiques industriels ou GPI. Ils sont aussi appelés pellets ou "larmes de sirènes". Ces GPI sont les premiers maillons de la chaîne de fabrication du plastique, "l'intermédiaire entre le pétrole principalement et les produits plastiques finis", explique à l'AFP Kevin Tallec, du Cedre (organisme expert en pollution des eaux), docteur en biologie marine. L'usine est le milieu naturel de cette microbille qui, fondue avec des milliers d'autres, deviendra bidon, barquette ou tout autre objet plastique. Elle est produite par les géants de la pétrochimie, puis livrée par bateau ou camion aux plasturgistes qui la transforment.
La société franco-britannique a quitté le pays d’Amérique centrale durant l’été. Elle y exploitait, depuis 2001, un gisement pétrolier au sein du parc national Laguna del Tigre. Le groupe est accusé de n’avoir respecté aucun de ses engagements de restauration écologique.
Les ONG du Réseau action climat (RAC) ont dénoncé mardi "l'ambivalence" et "l'hypocrisie" du Brésil à l'approche de la COP30, réclamant davantage d'ambition et de moyens pour faire face aux enjeux climatiques et respecter l'accord de Paris. "La présidence brésilienne de la COP30 est dans une position hypocrite" puisqu'elle proclame vouloir réhausser les ambitions climatiques tout en accordant lundi une nouvelle licence d'exploitation pétrolière au large de l'Amazonie à Petrobras, sa compagnie nationale, "c'est complètement ahurissant", a déclaré Fanny Petitbon, responsable France de l'ONG 350.org, lors d'un point presse.
L'Union européenne a franchi lundi une étape importante dans ses efforts pour assécher l'économie de guerre de la Russie, la majorité des Etats membres ayant approuvé le principe d'une interdiction, d'ici fin 2027, des importations de gaz naturel russe. Cette mesure phare, proposée par la Commission européenne au printemps, était au menu d'un conseil des ministres européens de l'Energie à Luxembourg, où elle a recueilli un large consensus. La Slovaquie et la Hongrie, pays enclavés et très dépendants des hydrocarbures russes, étaient opposés à cette interdiction mais ont été mis en minorité.
Forage en eaux troubles avant la COP30. Le gouvernement brésilien a donné son feu vert à la compagnie publique Petrobras pour lancer des forages exploratoires au large de l’estuaire de l’Amazone. ONG, scientifiques et société civile dénoncent un sabotage du sommet climatique et une trahison des engagements du président Lula.
« L’avenir n’est pas un destin écrit, c’est une décision collective. » L’humanité a franchi toutes les frontières visibles. Du feu à la roue, de la poudre à canon à la bombe atomique, de la voile au saut vers la Lune. Nous avons ouvert la croûte terrestre pour en extraire des minéraux, construit des villes qui brillent comme des étoiles artificielles, connecté la planète entière en quelques secondes, et pourtant nous sommes toujours prisonniers des mêmes guerres tribales d’il y a 3 900 ans, aujourd’hui maquillées de drones, d’algorithmes et d’ogives nucléaires.

20 octobre 2025

Cowboys à cheval, voitures centenaires et chars ornés de pompes à pétrole: tous les cinq ans, la ville de Taft, épicentre de la ruée vers l'or noir en Californie, replonge le temps d'une parade dans ses heures de gloire, lors du festival "Oildorado". Mais pour cette édition, neuf mois après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, la fête a un goût de revanche dans cette bourgade sur le déclin. Le président américain promet de forer à tout-va aux Etats-Unis. De quoi faire miroiter aux 7.000 habitants une renaissance de l'industrie pétrolière, à rebours des objectifs climatiques de la Californie, qui prévoit d'abandonner les forages d'ici 2045.
Les ministres de l'Énergie de l'Union européenne devraient approuver lundi l'interdiction totale des importations de gaz russe d'ici fin 2027, proposée au printemps par la Commission. Une adoption définitive espérée avant le Nouvel An "Je m'attends à ce que nous ayons la majorité requise pour soutenir cette mesure", a déclaré à la presse le ministre danois de l'Énergie Lars Aagaard, qui préside cette réunion ministérielle à Luxembourg. Une fois endossée par les 27, la mesure devra encore être négociée avec le Parlement européen. Le Danemark, qui exerce la présidence tournante de l'UE jusqu'à la fin de l'année, espère une adoption définitive avant le Nouvel An, a précisé M. Aagaard.
La mesure approuvée par les Vingt-Sept ce lundi 20 octobre à la majorité doit maintenant être négociée avec le Parlement européen.
Trois ans et demi après le début de la guerre en Ukraine, les Européens continuent à acheter des hydrocarbures russes et financent ainsi l’effort de guerre de Moscou.
Le président brésilien Lula, en faveur du projet validé ce lundi 20 octobre, affirme que l’argent du pétrole peut servir à financer la transition énergétique. Le forage est autorisé pour une durée de cinq mois, à 175 kilomètres de la côte.
La compagnie pétrolière publique brésilienne Petrobras a annoncé lundi avoir obtenu l'autorisation d'explorer en quête de pétrole au large de l'Amazonie, un projet dénoncé par les écologistes qui se voit confirmé à quelques semaines de la COP30 au Brésil. Ce projet est poussé par le président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, qui accueillera la conférence climat de l'ONU en novembre dans la ville amazonienne de Belem. Pour ses détracteurs, ce chantier pétrolier est le symbole des contradictions de Lula, qui se veut en même temps à l'avant-garde de la lutte contre le changement climatique et pour la défense de la forêt amazonienne.
TotalEnergies est contraint par la justice de désinstaller son terminal méthanier flottant, ancré au Havre depuis l’automne 2023, en pleine crise énergétique. Censé répondre à un risque de pénurie de gaz, il a en réalité été très peu utilisé l’an passé. Ce qui permet au tribunal de remettre en question son bien-fondé.

19 octobre 2025

C'est le paradoxe chinois: le pays installe des capacités d'énergies renouvelables à un rythme qui dépasse (de loin) celui du reste du monde, mais les nouveaux projets de centrales à charbon s'y multiplient. La Chine est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre et sa politique environnementale déterminera en grande partie si la planète évitera - ou non - les pires conséquences du changement climatique. D'un côté, le tableau semble encourageant: la Chine se couvre d'immenses champs de panneaux solaires, a ajouté plus capacités dans les renouvelables que la totalité de celles des États-Unis l'an dernier, et Xi Jinping a pris en septembre les premiers engagements de réduction d'émissions.

17 octobre 2025

La Russie reste condamnée à verser une indemnisation record de 50 milliards de dollars aux ex-actionnaires de l'ancien géant pétrolier Ioukos, a statué vendredi la Cour suprême néerlandaise, rejetant un appel russe. Autrefois la plus grande compagnie pétrolière russe Cette décision est la dernière d'un long feuilleton autour de Ioukos, démantelée au début des années 2000 après l'arrestation de son ancien patron, l'oligarque et ennemi déclaré du Kremlin Mikhaïl Khodorkovski. "La Cour suprême rejette l'appel (et) ordonne à la Fédération de Russie de payer les frais de la procédure d'appel", a déclaré la juridiction dans un jugement écrit. Ioukos était autrefois la plus grande compagnie pétrolière russe, créée lors du morcellement des actifs appartenant à l'ex-Union soviétique dans les années 1990, période qui a fait émerger des oligarques russes comme Mikhaïl Khodorkovski. Mais critique du Kremlin, ce dernier a été arrêté en 2003. En 2004, la justice russe a gelé les actifs de Ioukos et condamné le gro

16 octobre 2025

Enième fanfaronnade ou véritable revirement ? Donald Trump a rouvert la controverse sur les importations indiennes de pétrole russe, en affirmant publiquement que le Premier ministre Narendra Modi lui avait promis d'y renoncer. Convaincu que les approvisionnements indiens contribuent à financer la guerre de la Russie en Ukraine, le président américain a taxé fin août les exportations de New Delhi sur son sol de 50%. "J'étais mécontent que l'Inde achète du pétrole, et il (Modi) m'a assuré aujourd'hui qu'ils n'achèteraient pas de pétrole à la Russie", a-t-il déclaré mercredi en réponse à une question de la presse. Sans démentir ni confirmer ses propos, le ministère indien des Affaires extérieures a répété jeudi que la priorité de sa politique énergétique visait à "défendre les intérêts du consommateur indien".
La Chine a défendu jeudi comme "légitimes" ses achats de pétrole russe et a qualifié de tentative "d'intimidation" les pressions du président américain Donald Trump pour qu'elle cesse d'en acheter. "La Chine mène une coopération économique, commerciale et énergétique normale et légitime avec les pays à travers le monde, y compris la Russie", a dit devant la presse un porte-parole des Affaires étrangères, Lin Jian, réagissant à des propos du président américain mercredi.
Washington souhaite que le Japon cesse ses importations de produits énergétiques russes, a déclaré mercredi le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, peu après l'annonce par Donald Trump que l'Inde allait arrêter ses achats de pétrole auprès de Moscou.
Une étude de l'ONG Transport & Environnement affirme que l'impact carbone des biocarburants est pire que celui des combustibles fossiles. Mais cela dépend des pays et des types de biocarburants.
Selon le récent rapport d’un think tank français, la consommation électrique des data centers devrait tripler d’ici cinq ans. L’une des principales causes de cette forte hausse est l’essor de l’intelligence artificielle. Or, les géants du secteur semblent ne pas avoir d’autre choix que de relancer l’exploitation et l’utilisation d’énergies fossiles comme le charbon et le gaz pour combler cette hausse.
Des sites de production de gaz en Ukraine ont été mis à l'arrêt jeudi après une nouvelle vague de frappes russes, qui mettent sous pression le réseau énergétique à l'approche de l'hiver. La Russie a multiplié depuis plusieurs semaines les tirs de drones et missiles sur les infrastructures électriques et gazières, ainsi que sur le réseau ferroviaire en Ukraine, provoquant des coupures de courant dans quasiment tout le pays.
Le président américain Donald Trump a assuré mercredi "envisager" des frappes terrestres au Venezuela, après avoir opéré des attaques contre des bateaux de narcotrafiquants présumés, quand son homologue vénézuélien Nicolas Maduro a condamné "les coups d'Etat fomentés par la CIA".
Le discours européen sur la sécurité trahit le fait que nos dirigeants politiques ne prennent pas la menace existentielle du dérèglement climatique au sérieux. Les préoccupations liées à la guerre dominent, tandis que l'action climatique est sapée.
Le président russe Vladimir Poutine s'est félicité jeudi que son pays reste "l'un des principaux producteurs" au monde de pétrole, malgré les sanctions occidentales et les pressions de son homologue américain Donald Trump sur les clients de Moscou.

15 octobre 2025

Les procès se multiplient aux Etats-Unis contre l'industrie pétrolière, mais le parti de Donald Trump tente de trouver la parade en voulant accorder aux énergies fossiles une immunité juridique. "Le problème pour les entreprises pétrolières, c'est qu'elles savent qu'elles sont responsables" des dommages climatiques qui leur sont reprochés, assure auprès de l'AFP Richard Wiles, président de l'ONG américaine Center for Climate Integrity. "Leur seule issue est d'obtenir une certaine forme d'immunité, de faire disparaître les affaires et de barrer l'accès aux tribunaux", poursuit-il.
Les importations russes ont connu une hausse de 113,5% par rapport à l'année dernière.
La Maison Blanche veut peser de tout son poids sur l’agenda des institutions financières. Un membre de l’administration Trump, Dan Katz, vient d’être nommé numéro deux du Fonds monétaire international et le financement des énergies fossiles revient à l’ordre du jour.


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