Que ce soit pour alerter sur des pollutions, manifester pour la prise en compte du réchauffement climatique ou défendre une zone et ses richesses en biodiversité, des mobilisations citoyennes s’expriment régulièrement. Voici quelques références sur cet « activisme », toutes thématiques confondues.
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Trump 47 : La fin de l'organisation mondiale tel que nous le connaissions ? Donald Trump est de retour à la Maison Blanche, mais ses choix pour l'avenir de l’Amérique risquent de bouleverser le monde entier. Drill, Baby, Drill, annexer le Groenland, exploiter jusqu'à la dernière goutte de pétrole… Quelles seront les conséquences de ses actions sur le climat, les ressources et l'équilibre géopolitique mondial ? Dans cette vidéo, on plonge dans les 4 grandes clés de son mandat qui risquent de redéfinir le futur de notre planète
En travaillant à une réactualisation de mon livre « Carbone fossile, carbone vivant », j’ai été amené à réobserver les séries longues d’émission de CO2 et de PIB. Observations sur le passé. Une caractéristique importante me semble être la décorrélation relative entre le régime de croissance économique et les émissions de carbone fossile observée depuis les chocs pétroliers des années 70.
Donald Trump entame mardi la deuxième journée de son retour à la Maison Blanche avec la volonté de surfer sur la myriade de décrets présidentiels signés après son investiture, mais avec des questions sur le réalisme de ses ambitions. Le républicain se rendra dans la matinée à la cathédrale nationale de Washington, pour un service religieux placé davantage sous le signe de la sobriété après le faste, la pompe et l'euphorie des cérémonies de la veille.
Donald Trump a enclenché lundi un nouveau retrait des Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat, une marche arrière toute dans la lutte contre le dérèglement climatique qui met en péril les efforts mondiaux pour le freiner.Le républicain, climatosceptique notoire, a tenu parole en signant dès son premier jour de retour au pouvoir un décret présidentiel puis une lettre aux Nations unies en ce sens.
Etat d’urgence à la frontière avec le Mexique et 'millions' d’expulsions promises, retrait de l’accord de Paris sur...
Coup dur pour la diplomatie climatique, la promesse de Donald Trump de retirer pour la seconde fois les Etats-Unis de l'accord de Paris sur le climat met en valeur les pays qui y sont jusqu'ici fermement engagés, à commencer par la Chine.Avec encore la quasi-totalité du monde qui reste membre (sauf quelques pays dont Iran, Libye et Yémen), l'accord adopté en 2015 à Paris va survivre, estiment diplomates et experts, qui rappellent que depuis dix ans, les engagements collectifs des pays du monde ont amélioré les prévisions de réchauffement futur.
Immigration, personnes transgenres, climat… Les 46 décrets du premier jour de Trump passés au crible
(21/01) - Florian Gouthière,Coppélia Piccolo«CheckNews» s’est penché en détail sur le contenu des dizaines de décrets signés par le nouveau locataire de la Maison Blanche au premier jour de sa présidence.
Amers Ricains. Sortie de l’Accord de Paris, état d’urgence énergétique, fin du Green new deal : moins de 24 heures après son investiture officielle en tant que nouveau président des États-Unis, Donald Trump a d’ores et déjà signé d’énormes reculs environnementaux pour le pays. Des voix s’élèvent pour appeler à la mobilisation.
Donald Trump avait promis le jour de son investiture de lancer jusqu'à 100 décrets dans les 100 premières heures, où tous les sujets
Coup dur pour la diplomatie climatique, la promesse de Donald Trump de retirer pour la seconde fois les États-Unis de l'accord de Paris sur le climat met en valeur les pays qui y sont jusqu'ici fermement engagés, à commencer par la Chine.Avec encore la quasi-totalité du monde qui reste membre (sauf quelques pays dont l'Iran, la Libye et le Yémen), l'accord adopté en 2015 à Paris va survivre, estiment diplomates et experts, qui rappellent que depuis dix ans, les engagements collectifs des pays du monde ont amélioré les prévisions de réchauffement futur.
À 11h47 à Washington DC (17h47 heure belge), les codes nucléaires changeront de main. Donald Trump deviendra le 47e président des États-Unis, succédant au démocrate Joe Biden. Au même moment, il prêtera serment sous la coupole du Capitole.
Fermeture de la frontière, expulsions de masse, relance des énergies fossiles, stopper le “délire transgenre”… Avant même son entrée en fonctions, Donald Trump a averti qu’il comptait détricoter au plus vite l’héritage de Joe Biden et promulguer une centaine de décrets exécutifs dès son retour à la Maison-Blanche ce 20 janvier.
Désarroi du pétrole. Climatosceptique, misogyne et raciste, Donald Trump fait son retour à la Maison-Blanche, ce lundi 20 janvier. Pour son nouveau mandat, le 47ème président des États-Unis a promis de développer les énergies fossiles et de se débarrasser des réglementations environnementales.
Sortie de l'accord de Paris, état d'"urgence énergétique" pour doper la production d'hydrocarbures: Donald Trump a amorcé lundi une marche arrière toute dans la lutte contre le changement climatique, mettant en péril les efforts mondiaux pour le freiner.La nouvelle administration américaine a annoncé que les Etats-Unis, deuxième pollueur mondial derrière la Chine et premier pollueur historique, se retireraient pour la deuxième fois de l'accord de Paris sur le climat.
Climatologue, Peter Kalmus a vécu 14 ans près de Los Angeles, avant de partir face aux risques croissants d’incendies. Son ancienne maison vient d’être détruite. Il raconte sa colère, car « les feux n'étaient pas une fatalité ».
Chaque semaine, Jean-Louis Caffier (journaliste spécialiste des questions énergétiques) interroge un membre de notre comité scientifique, avec 3 questions faisant écho à l'actualité.Invité cette semaine : Christian de Perthuis, fondateur de la Chaire Économie du Climat à l'université Paris-Dauphine-PSL.
Les fuites liées au sabotage des gazoducs sous-marins Nord Stream en 2022 ont représenté environ 465 000 tonnes de méthane, la plus importante quantité d'émissions jamais enregistrée pour ce gaz à effet de serre très puissant, selon de nouvelles études publiées mercredi dans Nature, et Nature Communications.
Les émissions de CO2 du transport routier mondial pourraient atteindre leur pic en 2025 au lieu de 2050, à la faveur de l'essor des véhicules électriques et des règlementations carbone, indique le rapport d'une ONG allemande publiée mardi. Selon le Conseil international du transport propre (ICCT), les émissions de dioxyde de carbone des véhicules routiers pourraient culminer cette année, autour de 9 gigatonnes.
Le service Copernicus et les autres centres d'observation de la température mondiale viennent de le confirmer. 2024 est bien l’année la plus chaude jamais enregistrée. Ce qui n’était qu’anticipation est devenu réalité : la hausse de la température mondiale relativement à l’ère préindustrielle a légèrement excédé 1,5 °C en 2024.
Alors que l’intelligence artificielle ne cesse de se développer et de s’insérer dans nos usages, la question de son impact sur le climat se pose de plus en plus. Le numérique va-t-il aggraver notre empreinte écologique ? Peut-il être un allié pour la réduire ? On s’interroge en compagnie de Benoît Frénay, professeur d’informatique à l’UNamur, spécialiste en intelligence artificielle et Hugues Ferreboeuf, chef de projet pour The Shift Project, l’organisation présidée par Jean-Marc Jancovici, les invités du Tournant.
Le 31 décembre dernier, le gouvernement a lancé un nouveau dispositif de soutien afin d’accélérer la décarbonation de l’industrie dans le cadre du plan d’investissement « France 2030 »(1). Cette annonce témoigne, malgré l’absence de l’adoption d’un budget pour 2025 à ce jour, de l’attention portée à cette thématique.
Le groupe Crédit Agricole détient 240 millions d’euros dans Repsol, une multinationale qui produit du gaz dans l’Amazonie péruvienne, et en tire d’importants profits, révèle France 24, en partenariat avec Disclose et RFI. D’après notre enquête sur place, la firme gazière est responsable de nombreuses atteintes à l’environnement et à la santé des habitants.
Les États-Unis, deuxième pollueur mondial, n'ont réduit leurs émissions de gaz à effet de serre que de 0,2% en 2024 par rapport à l'année précédente, bien loin de leurs objectifs climatiques, estime jeudi un rapport indépendant.Après un recul estimé à 3,3% en 2023, la baisse de ces émissions a quasiment stagné, selon une première estimation du centre de recherche américain Rhodium Group. Une projection qui écarte dangereusement les Etats-Unis de leur trajectoire, et ce avant même l'entrée en fonction le 20 janvier de Donald Trump, grand défenseur des énergies fossiles.
Et si la montée des eaux, conséquence du réchauffement climatique, finissait par noyer les mégaports pétroliers ? En 2070, la plupart d’entre eux en souffriront, d’après une analyse relayée en exclusivité par “The Guardian”.
Les émissions de gaz à effet de serre de l'Allemagne, première nation industrielle d'Europe, ont poursuivi leur baisse en 2024, mais au ralenti, faute d'investissements suffisants des entreprises et des ménages dans des technologies plus respectueuses du climat, selon une étude publiée mardi.Après un recul très marqué d'environ 10% en 2023, la courbe de réduction des émissions allemandes s'est "nettement infléchie" l'an dernier avec une baisse limitée à 3%, indique le rapport annuel du groupe d'experts Agora Energiewende, un organisme allemand de référence.
Cette chaîne contient des vidéos d'interventions (conférences, débats, interviews...) de Maxence Cordiez sur l'énergie, le climat et l'environnement.
Le président américain profite de ces derniers jours pour légiférer dans tous les sens. Il devrait annoncer ce lundi 6 janvier une vaste interdiction de nouveaux forages offshores.
Dans son rapport de l’an passé, l’AIE évoquait un « point de retournement historique » avec le pic charbonnier en vue. Changement de ton, dans le rapport 2024. La consommation mondiale devrait progresser de 1% en 2024 (2,4% en 2023). Pour les trois prochaines années, il n’est plus question que d’un plateau (légèrement ascendant en réalité).De la lecture du rapport, j’ai retenu quatre points principaux.
Mauvaise nouvelle pour le climat : la demande mondiale de charbon a atteint un nouveau record en 2024, année la plus chaude jamais enregistrée, et seul l'essor des énergies renouvelables devrait contribuer à la stabiliser jusqu'en 2027, a rapporté l'Agence internationale de l'énergie (AIE) mercredi."Après avoir atteint un niveau record en 2024, la demande mondiale de charbon devrait se stabiliser" jusqu'en 2027 du fait de la forte progression des énergies renouvelables, écrit l'AIE dans son rapport annuel sur le charbon dans le monde sur la période 2024-2027.
Une guerre culturelle a commencé. Continue, ouverte ou cachée, explicite ou détournée, elle concerne le destin de l’humanité tout entière. Elle concerne les savoirs autour de l’énergie, et plus particulièrement les contre-vérités diffusées par les « pétropouvoirs » internationaux.En témoigne l’insolent succès, en librairie, des ouvrages climatosceptiques qui nourrissent explicitement le doute(1).
La géothermie, énergie renouvelable issue de la chaleur naturelle des sous-sols et des nappes souterraines, a un avenir radieux pour répondre aux besoins croissants de la planète en électricité, estime l'Agence Internationale de l'Energie qui incite les pétroliers à investir dans ce domaine.La géothermie pourrait couvrir à elle seule 15% de la croissance de la demande mondiale en électricité entre maintenant et 2050, si le coût des projets continue de se réduire, estime l'AIE dans son rapport de 125 pages, intitulé "L'avenir de l'énergie géothermique", publié vendredi.
Derrière le succès des ouvrages climatosceptiques se joue une guerre culturelle. Les pétrosavoirs, portés par l’industrie fossile, font tout pour minimiser les succès des énergies renouvelables.
La hausse de la production de carburants d'aviation durables (SAF) en 2024 s'avère inférieure aux projections, a regretté mardi la principale association de compagnies, dont les membres comptent majoritairement sur ces produits pour décarboner leurs activités.0,7% du carburant consommé par les avionsEn 2024, la production de ces carburants d'origine non fossile ("sustainable aviation fuels", SAF en anglais) atteindra 1,3 milliard de litres contre 600 millions en 2023, a souligné l'Association internationale du transport aérien (Iata) dans un communiqué.
Milton, Helene, Beryl, Boris, Kong-rey, Kirk… Ces noms résonnent pour les assureurs et les pays comme des gouffres à milliards, causés en l’espace de quelques heures par des inondations et des intempéries extrêmes. L’Europe, l’Asie et le nord de l’Amérique, aucun territoire n’est à l’abri. Ces événements mettent en question la viabilité et la pérennité des régions touchées au hasard des vents. Si le nombre de morts reste pour l’instant supportable par la communauté, les coûts financiers explosent et la quantité d’hydrocarbures et d’électricité nécessaires à la remise en état grimpe de manière exponentielle.
Les soixante-trois projets de terminaux d’exportation de GNL prévus d’ici à 2030 pourraient émettre plus de 10 milliards de tonnes de CO2 à cet horizon, quasiment l’équivalent des émissions annuelles des centrales à charbon, selon l’ONG Reclaim Finance.
L'Inde a demandé jeudi à la Cour internationale de justice (CIJ) de ne pas créer de nouvelles obligations pour lutter contre le réchauffement climatique, alors que la juridiction travaille à l'élaboration de nouvelles directives mondiales.Le pays a estimé devant la CIJ que le cadre existant de l'ONU était suffisant, provoquant la colère des petits Etats vulnérables qui souhaitent voir la Cour aller plus loin.
La Chine a enregistré son automne le plus chaud depuis les premiers relevés en 1961, a annoncé mercredi le Centre national du climat, en hausse de 1,5 degré par rapport à la moyenne.Entre le 1er septembre et le 30 novembre, la température moyenne au niveau national était de 11,8 degrés, contre 10,3 degrés en moyenne, précise l'institution dans une publication sur le réseau social chinois Wechat.Le géant asiatique est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, responsable selon les scientifiques du changement climatique.
La plus haute juridiction de l'ONU entame lundi à La Haye des audiences historiques visant à définir les obligations juridiques des pays face au changement climatique et pour aider les nations vulnérables à le combattre. Des représentants du Vanuatu et d'autres îles à risque de l'océan Pacifique ouvriront les débats marathon à la Cour internationale de justice (CIJ) à 09H00 GMT devant un panel de 15 juges.
L'avenir de la planète est en jeu, a affirmé lundi un représentant du Vanuatu devant la plus haute juridiction de l'ONU, ouvrant un processus historique qui vise à établir un cadre juridique sur la manière dont les pays devraient lutter contre le changement climatique. Plus de 100 pays et organisations présenteront des observations sur le sujet, soit le nombre le plus élevé jamais enregistré devant la Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye.
La plus haute juridiction de l'ONU a entamé lundi à La Haye des audiences historiques visant à définir les obligations juridiques des pays face au changement climatique et pour aider les nations vulnérables à le combattre. Le juge président Nawaf Salam a ouvert les audiences au cours desquelles plus de 100 pays et organisations présenteront des observations sur le sujet, soit le nombre le plus élevé jamais enregistré devant la Cour internationale de justice (CIJ), basée à La Haye.
Droit de réponse : Dominique Finon a publié sur notre site ces derniers jours une tribune dans laquelle il déplore « l’étrange politisation » de l’Agence internationale de l’énergie. Claude Mandil, ancien directeur général de l’AIE, a souhaité lui apporter quelques précisions.
La COP29 s'est terminée sur un goût amer, les pays en développement n'ayant pas obtenu un montant d'aide climatique au niveau espéré. Une déception qui risque de réduire leurs ambitions futures en matière de réduction de gaz à effet de serre, estiment plusieurs experts.Selon l'accord de Paris, les Etats doivent présenter tous les cinq ans leur plans d'actions climatiques au travers des "contributions déterminées au niveau national" (NDC). La troisième salve de révision, avec des objectifs à 2035, doit être publiée d'ici février.
La consommation de charbon en Chine, principal pays émetteur de gaz à effet de serre, va probablement atteindre son pic en 2025 avant de décliner grâce aux efforts de Pékin pour développer des énergies plus propres, selon un rapport publié mercredi.Plus de la moitié (52%) des experts interrogés dans le cadre d'un rapport publié par les groupes de réflexion Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA) et International Society for Energy Transition Studies (ISETS) s'attendent à ce que la consommation de charbon de la Chine atteigne son maximum l'année prochaine.
Face à des résultats toujours insuffisants, des propositions se font jour pour sélectionner les hôtes des conférences climat, exclure les lobbyistes des énergies fossiles et passer à la mise en œuvre pratique des accords.
La COP29 s'est terminée à Bakou tôt dimanche matin, avec un accord mais beaucoup de frustrations. Nous avons interrogé Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du Centre énergie et climat de l'Ifri sur ce résultat et sur les perspectives des négociations climatiques.
La conférence sur les changements climatiques COP29 s'est terminée dimanche sans mention explicite de la "transition" vers la sortie des énergies fossiles, un recul jugé "inquiétant" par nombre d'experts qui y voient un "pas en arrière" dans les chances de maintenir la planète sous 1,5 degré de réchauffement.
La promesse des pays riches à la COP29 de débloquer 300 milliards de dollars par an de finance climatique pour les pays pauvres a suscité leur colère, mais elle témoigne également d'une évolution des réalités politiques mondiales. Les deux semaines marathon de la COP à Bakou se sont ouvertes quelques jours après l'élection à la présidentielle américaine de Donald Trump, qui affiche son scepticisme aussi bien sur la question du climat que celle de l'aide internationale.
La police australienne a arrêté au cours du week-end 170 militants pour le climat qui avaient brièvement perturbé l'activité de l'un des plus grands ports charbonniers du monde avec un blocus flottant.Une flotte de kayaks, de planches à pagaie et de bateaux pneumatiques a bloqué l'entrée du port de Newcastle, au nord de Sydney, qui exporte des millions de tonnes de charbon chaque année. La police a déclaré dimanche soir que 156 adultes et 14 jeunes avaient été arrêtés et inculpés d'infractions pour notamment "perturbation d'une installation majeure".
L'accord conclu dimanche à la COP29 est "décevant" et "pas à la hauteur des enjeux", a regretté dimanche la ministre française de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher.Malgré "plusieurs avancées", dont le triplement des financements en faveur des pays pauvres menacés par le changement climatique, la conférence de Bakou a été marquée "par une vraie désorganisation et une absence de leadership de la présidence" azerbaïdjanaise, a affirmé la ministre dans une déclaration transmise à l'AFP.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a exprimé des sentiments mitigés à propos de l'accord sur le financement de la lutte contre le changement climatique conclu en Azerbaïdjan tôt dimanche matin, exhortant les Etats à le considérer comme une "fondation" à consolider."J'avais espéré un résultat plus ambitieux - tant sur le plan financier que sur celui de l'atténuation - pour relever le grand défi auquel nous sommes confrontés", a-t-il déclaré dans un communiqué, appelant "les gouvernements à considérer cet accord comme une fondation - pour continuer à construire".
La 29e conférence des Nations unies sur le changement climatique a adopté plusieurs décisions, dont la principale a fixé aux pays riches l'obligation de financer 300 milliards de dollars par an d'ici 2035 pour soutenir la transition énergétique et l'adaptation au changement climatique des pays en développement.
Les pays les plus pauvres et vulnérables au changement climatique ont laissé éclater leur colère samedi contre la présidence azerbaïdjanaise de la conférence de l'ONU à Bakou, estimant n'avoir pas été entendus sur leurs besoins financiers et promettant de continuer à se battre en prolongation.Après plus de 24 heures de retard, la séance de clôture de la COP29 a enfin débuté samedi soir, par un appel du président de la conférence, Moukhtar Babaïev, à ce que les pays surmontent leurs "divisions".Cette séance pourrait durer une partie de la nuit et inclure des suspensions.
La ministre des Affaires étrangères allemande, venue à Bakou pour le sprint final de la COP29, a accusé samedi la présidence azerbaïdjanaise du sommet des Nations unies sur le climat d'être sous l'influence de certaines puissances pétrolières, visant implicitement l'Arabie saoudite, sans la nommer.
L'appel à la "transition" vers la sortie des énergies fossiles, acquis principal de la COP28 de Dubaï combattu par l'Arabie saoudite, n'apparaît pas explicitement dans les principaux textes finaux présentés à la conférence sur le climat de l'ONU, la COP29, à Bakou dimanche.L'appel à "opérer une transition juste, ordonnée et équitable vers une sortie des combustibles fossiles dans les systèmes énergétiques" avait été arraché dans la douleur en 2023.
L'Union européenne, premier bailleur mondial pour le climat, a relevé samedi son engagement financier pour les pays en développement, mais quoiqu'il arrive d'ici la nuit, nombre de pays semblent résignés à repartir mécontents de la conférence sur le climat de l'ONU à Bakou.La présidence azerbaïdjanaise de la COP29 prévoit de publier vers 14H00 (10H00 GMT) son ultime proposition de compromis, avant de le soumettre à l'approbation des près de 200 pays réunis ici vers 18H00 (14H00 GMT), 24 heures après la fin théorique de la conférence.
Ce vendredi 22 novembre est le dernier jour de la COP29 à Bakou. Les négociateurs n’arrivent toujours pas à se mettre d’accord sur un financement pour aider les pays en développement à faire face au changement climatique et un autre point est devenu clivant : les pays pétroliers ne veulent même plus faire mention de l’accord de l’année dernière, qui vise à sortir progressivement des énergies fossiles.
Le négociateur de l'Union européenne à la COP29, Wopke Hoesktra, a estimé jeudi que le projet d'accord publié dans la nuit était "inacceptable" en l'état.
Nations riches et en développement sont entrées jeudi dans la dernière phase des négociations autour du montant de l'aide financière à la COP29, et les cartes commencent à s'abattre, avec une demande plus précise de l'énorme groupe de pays du G77+Chine.Une plénière baptisée « kouroultaï »Le représentant de cette alliance de 134 pays du Sud a réclamé à l'UE, au Japon ou aux États-Unis "au moins" 500 milliards de dollars de financements par an pour le climat d'ici 2030.
Nations riches et en développement sont entrées jeudi dans la dernière phase des négociations autour du montant de l'aide financière à la COP29, et les cartes commencent à s'abattre, avec une demande plus précise d'une alliance de pays en développement.Le représentant de cette alliance de 134 pays du Sud a réclamé aux pays développés concernés (Union européenne, Japon, Etats-Unis...) "au moins" 500 milliards de dollars de financements par an pour le climat d'ici 2030.
A deux jours de la fin de la COP29 à Bakou, les pays riches se voient réclamer entre 440 et 900 milliards de dollars par an d'aide climatique pour le monde en développement, ont rapporté mercredi les ministres chargés de débloquer les négociations.Les pays développés sont pour leur part toujours silencieux sur le montant qu'ils sont prêts à contribuer, au-delà de leur promesse précédente de 100 milliards annuels, pour le "Nouvel objectif collectif quantifié" (NCQG selon son sigle anglais) de finance climatique que doit établir la conférence de l'ONU.
Depuis Bakou, les délégués et ONG présents à la conférence sur le climat de l'ONU (COP29) ont relevé des avancées sur la finance climatique dans la déclaration finale des dirigeants du G20 réunis à Rio dans la nuit de lundi à mardi, sans y voir d'impulsion décisive.Mais ils ont en revanche souligné clairement leur déception face à l'absence d'engagement à accélérer la transition vers l'abandon des énergies fossiles, une formulation qui était un acquis de la COP28 de Dubaï l'an dernier et n'a pas été repris à Rio.
Les participants de la conférence sur le climat de l'ONU (COP29) notent mardi les avancées générales sur la finance climatique pour les pays en développement contenues dans la déclaration du G20 à Rio, mais préviennent que le plus dur reste à accomplir à Bakou. D'autant que, le communiqué de Rio s'accompagne d'un silence des 20 puissances sur la sortie des énergies fossiles, une formulation arrachée à la COP28 de Dubaï mais qui n'a pas été reprise, ce qui sème la consternation parmi les ONG.- "Ordre de marche"-
La sortie des énergies fossiles "reste toujours d'actualité" et il faut "maintenir la pression" pour que cet objectif soit réaffirmé au niveau international, a estimé mardi la ministre française de la Transition écologique et de l'Energie dans un entretien aux Echos.Cette question d'une réduction progressive du recours au pétrole, charbon et au gaz pour tenter d'enrayer le réchauffement climatique faisait partie de l'accord obtenu l'an dernier à la COP28 de Dubaï. Mais depuis, elle semble progressivement reléguée au second plan voire remise en cause par certains.
Avant son investiture, le 20 janvier 2025, le nouveau président américain doit pourvoir plus de 4 000 postes – notamment ses ministres, leurs adjoints, mais aussi des ambassadeurs, des responsables militaires et des directeurs d’agences fédérales.
Des scientifiques appellent à exclure l'absorption de CO2 qui se fait par le milieu naturel, notamment grâce aux forêts, dans la comptabilisation par les pays de leurs objectifs climatiques, sans quoi des règles "vagues" risqueraient de voir la planète se réchauffer plus qu'anticipé.
Des scientifiques appellent à exclure l'absorption de CO2 qui se fait par le milieu naturel, notamment grâce aux forêts, dans la comptabilisation par les pays de leurs objectifs climatiques, sans quoi des règles "vagues" risqueraient de voir la planète se réchauffer plus qu'anticipé.
Climatosceptique, PDG d'une entreprise et soutenu par les compagnies pétrolières américaines: Donald Trump a nommé au poste de secrétaire à l'Energie Chris Wright, PDG de l'entreprise Liberty Energy, avec pour feuille de route la dérégulation du secteur. "En tant que ministre de l'Energie, Chris sera un leader clé, stimulant l'innovation, réduisant les barrières administratives et inaugurant un nouvel +âge d'or de la prospérité américaine et de la paix mondiale+", a déclaré Donald Trump dans un communiqué.
Les acteurs des énergies fossiles déploient de nouveaux lobbying pour bloquer la transition climatique. A la COP29, ils sont plus de 1770.
Venu passer la journée à la COP29 à Bakou, le PDG de la compagnie pétrolière française TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a défendu vendredi les actions de son entreprise et du secteur, accusé d'influence indue sur la diplomatique climatique."Oui, on est une partie du problème" climatique, mais "on est dans une logique de progrès continu", même "si on ne va jamais assez vite" aux yeux de la société, a déclaré à l'AFP Patrick Pouyanné.
À l’occasion de la COP29, qui se tient actuellement en Azerbaïdjan, France 24 a enquêté sur les fuites de méthane en Roumanie, pays qui abrite les plus grandes réserves de pétrole d’Europe. Le méthane est un puissant gaz à effet de serre, en partie responsable du réchauffement climatique.
Près de 1.800 personnes liées à des intérêts dans les énergies fossiles ont obtenu selon une coalition d'ONG une accréditation pour la conférence de l'ONU sur le climat (COP29) qui se tient jusqu'au 22 novembre en Azerbaïdjan.
L'ancien vice-président américain Al Gore juge "absurde" d'organiser les COP sur le climat dans des "pétro-Etats" tels que l'Azerbaidjan et appelle à réformer le système actuel.Dans un entretien à l'AFP en marge de la COP29 à Bakou, le prix Nobel de la paix et président de l'ONG The Climate Reality Project, 76 ans, dit aussi espérer que l'élection de Donald Trump n'aura pas d'effet significatif.
Venu passer la journée à la COP29 à Bakou, le PDG de la compagnie pétrolière française TotalEnergies Patrick Pouyanné a défendu vendredi les actions de son entreprise et du secteur, accusé d'influence indue sur la diplomatique climatique.« Je sais que l'urgence est là »"Oui, on est une partie du problème" climatique, mais "on est dans une logique de progrès continu", même "si on ne va jamais assez vite" aux yeux de la société, a déclaré à l'AFP Patrick Pouyanné.
Les géants de l'énergie fossile affichent des ambitions pour réduire drastiquement les rejets de méthane, un puissant gaz à effet de serre, mais ces objectifs comportent d"importantes lacunes", au risque d'"exacerber la crise climatique", affirme jeudi un rapport du centre de réflex
Pour décarboner l'industrie et respecter les engagements climatiques de la France, les usines françaises consommeront en 2050 deux fois plus d'électricité qu'actuellement, soit 207 térawattheures contre 103 Twh en 2023, selon une étude du centre de réflexion La Fabrique de l'industrie parue jeudi. L'industrie a besoin d'électricité pour remplacer les énergies fossiles émettrices du CO2 qui réchauffe l'atmosphère, telles le gaz ou le fioul, dans tous ses procédés de séchage, chauffage de fluides, ou traitements thermiques.
En pleine COP29 et à contrepied du précédent exécutif conservateur, le nouveau gouvernement travailliste de Keir Starmer a annoncé, ce jeudi 14 novembre, qu’il allait comptait rejeter les «nouvelles licences d’exploitation du charbon».
The results of one election can’t stop the momentum of the energy transition. But they can do a lot of damage.
Climat : les émissions de CO2 ont atteint un record historique en 2024, en hausse de 0,8 % sur un an
(13/11) - Anaïs MoranLes rejets issus du pétrole, du gaz et du charbon ont continué d’augmenter cette année, même si le rythme de la hausse ralentit, selon le consortium scientifique Global Carbon Project.
Les émissions de CO2 issues des énergies fossiles ont augmenté de 0,8 % par rapport à 2023, estiment les scientifiques du Global Carbon Project dans un rapport. Ce qui augure d'un réchauffement de 2 °C atteint dans 27 ans.
La production de la centrale de Saint-Avold (Moselle), l'une des deux dernières centrales à charbon en fonctionnement en France avec celle de Cordemais (Loire-Atlantique), a repris ce 12 novembre à l'approche de la période hivernale.
Comment accélérer sur le climat sans la première puissance mondiale ? C'est le défi posé à quelque 75 dirigeants, en majorité de pays en développement, mardi et mercredi à la conférence climatique annuelle de l'ONU en Azerbaïdjan, une semaine après le séisme du prochain retour au pouvoir de Donald Trump.
La diplomatie en faveur du climat résistera aux événements politiques, a jugé mardi le chef de l'ONU Climat, Simon Stiell, en allusion directe à l'élection de Donald Trump aux États-Unis.Un processus « robuste » selon Simon Stiell"Nombre d'entre vous ont écrit sur les implications pour le climat des événements politiques ces dernières semaines. Je dirai juste que notre processus est solide. Il est robuste et perdurera", a-t-il dit lors d'une conférence de presse au deuxième jour de la COP29 à Bakou.
À la COP28 de Dubaï, le premier bilan global de l’accord de Paris a fait le constat que la pleine application des NDC permettrait dans le meilleur des cas de réduire d’environ 10% les émissions mondiales de gaz à effet de serre entre 2019 et 2030 (zone rouge sur le graphique).
Comment accélérer sur le climat sans la première puissance mondiale? C'est le défi posé à quelque 75 dirigeants, en majorité de pays en développement, mardi et mercredi à la conférence climatique annuelle de l'ONU en Azerbaïdjan, une semaine après le séisme du retour au pouvoir de Donald Trump.
L'hôte de la conférence annuelle de l'ONU sur le climat, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev, a défendu mardi le droit des pays à exploiter leurs ressources pétrolières et gazières, en ouverture d'un sommet de dirigeants mondiaux à Bakou.Les dirigeants des pays en développement, très représentés à la COP29, plaident mardi pour un accord financier historique sur l'aide des pays riches, mais la plupart des chefs d'Etats du G20 sont absents, au début d'une des négociations climatiques les plus difficiles depuis l'accord de Paris en 2015.
Le président de l'Azerbaïdjan, Ilham Aliev, qui accueille cette année la COP de l'ONU sur le climat à Bakou, a répété et assumé mardi son expression de "cadeau de Dieu" pour désigner les hydrocarbures, qui ont fait la richesse de son pays.
Il s'agit d'un élément central de l'accord de Paris de 2015 pour tenter de limiter le réchauffement de la planète : les différents pays ont jusqu'à février prochain pour déposer leurs nouvelles feuilles de route climatiques à l'ONU, comme vient de l'annoncer le Royaume-Uni.
L'Europe est en bonne voie pour atteindre ses objectifs de réduction de rejets de gaz à effet de serre d'ici 2030 mais elle doit accélérer pour arriver à la neutralité carbone en 2050, selon le géant énergéticien français Engie. "L'Europe doit accélérer et réduire ses émissions de 4% par an jusqu'en 2050 pour arriver à la neutralité carbone", contre 2% par an entre 2010 et 2020, affirme le groupe mardi dans son scénario de décarbonation de l'Europe à l'horizon 2050.
La Commission de transition du charbon (CTC), co-présidée par la France et l'Indonésie, publie des recommandations pour accélérer la sortie du très polluant charbon, dont celle de débloquer le financement public et privé, l'une des batailles centrales de la conférence du climat de la COP29 à Bakou.
Pollueur-payeur: l'administration du président américain sortant Joe Biden a annoncé mardi la finalisation d'une nouvelle réglementation imposant des amendes aux entreprises pétrolières et gazières qui émettent en quantité excessive du méthane, un très puissant gaz à effet de serre.L'annonce a été faite au lendemain de l'ouverture de la COP29 à Bakou, en Azerbaïdjan.
"Il faut se donner les moyens": à la COP29, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) plaide pour que l'argent qui doit être débloqué en faveur du climat profite aussi à l'essor du nucléaire. Dans un entretien avec l'AFP, Rafael Grossi veut encourager de nouveaux pays - du Kenya à la Malaisie - à accéder à cette source d'énergie, mais nie toute "course au nucléaire civil irresponsable".QUESTION : Le grand sujet de la COP29 est la finance. Est-ce que les financements en faveur du nucléaire doivent être inclus dans l'argent pour le climat?
Deux mondes ont défilé mardi au pupitre de la 29e conférence de l'ONU sur le changement climatique, des dirigeants de pays pauvres et vulnérables appelant à redoubler d'efforts tandis que d'autres plaidaient pour ne pas diaboliser gaz et pétrole.Les dizaines de discours de présidents et Premiers ministres à la COP29, qui se déroule à Bakou jusqu'au 22 novembre, montrent que les cicatrices de la dernière COP, à Dubaï, sont encore vives. Les pays avaient alors adopté par consensus un appel inédit à une transition vers la sortie progressive des énergies fossiles.
La 29e conférence climatique de l'ONU s'est ouverte lundi en Azerbaïdjan par un appel à la coopération mondiale, six jours après la réélection de Donald Trump, alors que des centaines de milliards de dollars d'aide sont réclamés par les pays en développement.
A quelques mois du retour au pouvoir de Donald Trump, le représentant de Joe Biden à la conférence annuelle sur le climat de l'ONU à Bakou a promis lundi que l'action climatique se poursuivrait aux Etats-Unis.Mais la perspective du retrait américain de l'accord phare de Paris (2015), pour la seconde fois, affaiblit la parole des négociateurs de la première puissance mondiale.
Les pays du monde entier ont jusqu'en février 2025 pour déposer leurs nouvelles feuilles de route climatiques à l'ONU, selon les obligations de l'accord de Paris de 2015, duquel 195 pays sont membres, en incluant les Etats-Unis qui pourraient en sortir sous la présidence de Donald Trump l'an prochain.- A quoi oblige l'accord de Paris?
Le Brésil a augmenté son objectif de réduction des gaz à effet de serre de 59 % à 67 % d'ici à 2035, a annoncé le gouvernement du président de gauche Luiz Inácio Lula da Silva.La nouvelle "contribution déterminée au niveau national" (CDN) du Brésil, basée sur les niveaux de 2005, tente de s'aligner sur les engagements de l'Accord de Paris sur le changement climatique, selon une note officielle publiée vendredi soir.
Le gaz naturel liquéfié (GNL), ressource très disputée dans le monde, est souvent présenté comme une énergie de "transition" pour remplacer le charbon, terriblement polluant. Mais son bilan climatique est alourdi par sa production très gourmande en énergie et les fréquentes fuites de méthane dans l'air.Pourquoi le GNL a-t-il le vent en poupe ?En 2024, la demande mondiale de gaz devrait augmenter de plus de 2,5% à un nouveau record historique, soutenu par les besoins de GNL, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Les banques françaises, malgré leurs promesses vertes, continuent de financer les énergies fossiles tandis que des alternatives existent.
Trajectoire de réchauffement, émissions, concentration de gaz à effet de serre, financements : tous les signaux sont au rouge avant la COP29.
A Trump presidency can delay, but not stop, the global transition to renewable energy, but it may more effectively stymie progress than during his first term.