« Ce que nous mangeons et les méthodes de production alimentaire ont une incidence sur notre santé ainsi que sur l’environnement. Les aliments doivent être cultivés et transformés, transportés, distribués, préparés, consommés puis, parfois, éliminés. Chacune de ces étapes génère des gaz à effet de serre qui retiennent la chaleur du soleil et contribuent au changement climatique. Plus d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre imputables aux activités humaines sont liées à l’alimentation. »
Source : Nations Unies
Résultats pour:
Philippe Bihouix
2024
La société rêvée d'Elon Musk : quel avenir ? Jean-Marc Jancovici, Philippe Bihouix
L’ingénieur Philippe Bihouix s'est associé au dessinateur Vincent Perriot pour publier Ressources, un défi pour l'humanité (Casterman).
Nouveau "TALK" très spécial sur LIMIT avec Philippe Bihouix, ingénieur et conférencier. PDG d'AREP, auteur de L'Âge des low tech, Le bonheur était pour demain, Quel avenir pour les métaux? La ville stationnaire nous fais le plaisir de présenter sa nouvelle BD dessiné par Vincent Perriot. Quel avenir pour notre civilisation ?
A en croire les milliardaires de la Silicon Valley, notre destin passe inéluctablement par les métavers, l'intelligence artificielle, les robots autonomes et la conquête de l'espace, tandis que les énergies renouvelables et les voitures électriques nous permettraient de garder notre niveau de vie tout en poursuivant la croissance économique et en sauvant la planète au passage.
C'est avec une grande fierté qu'ENSTA Paris a accueillis Philippe Bihouix le 14 mai 2024. Venu nous parler de la problématique des ressources, ainsi que de la question des technologies et de leur devenir, cet ingénieur au discours raisonné et clair, nous offre ici le point de vue d'un acteur au cœur de la société et de ses enjeux.
2023
Quel est le point commun entre un four solaire, la construction en brique de terre crue et un système de récupération et de filtration des eaux de pluie ? Toutes ces techniques ont été présentées comme des "technologies appropriées" à partir des années 1970 et nombre d'entre elles sont aujourd'hui reprises et diffusées par le mouvement low-tech. Cette anthologie rassemble et présente un ensemble de 29 textes publiés entre le début des années 1960 et aujourd'hui consacrés aux technologies appropriées et au low-tech, pour la plupart inédits en français ou devenus introuvables. Elle montre qu'il existe une profonde continuité entre les recherches sur les technologies alternatives et les applications directes de l'énergie solaire après le premier choc pétrolier et les préoccupations actuelles relatives à l'autonomie énergétique et l'autosuffisance. L'anthologie est décomposée en quatre parties qui traitent respectivement des technologies appropriées et de leur histoire, des méthodes pour concevoir low-t
Dans La ville stationnaire, un livre clair, bien illustré et abordable, Sophie Jeantet, Clémence De Selva et Philippe Bihouix passent au peigne fin la croissance des villes qui est devenue insoutenable. Au menu : étalement urbain, déconstruction de la smart city, la Zéro Artificialisation Nette, et une tonne de solutions.
I l y a quelques mois, les déclarations d’Augustin de Romanet, le patron d’Aéroports de Paris, invitant « les gens à être plus raisonnables » et à faire preuve de modération dans leur usage du transport aérien, ont été remarquées, voire saluées. Dans le même temps, il ajoutait que « sur le long terme, c’est le transport aérien qui sera le système le moins émetteur de CO2 », car « l’infrastructure de l’avion, c’est l’air » et si « vous analysez la quantité de CO2 émise pour faire des voies de chemin de fer, du ballast, vous savez que sur le long terme, le transport aérien est extrêmement vertueux » 1 .
Le secteur des transports fait régulièrement l'objet de comparaisons, souvent orientées par les promoteurs de tel ou tel moyen, sur leur impact environnemental. Les uns se réclament parfois plusieurs fois plus vertueux que les autres, et réciproquement, à jeu d'arguments plus ou moins fondés, souvent focalisés sur l'aspect ou le poste sur lequel ils excellent.
Comment loger les habitants, en limitant la croissance des villes? Quelles voies emprunter pour des villes vivables demain? Pour répondre à ces questions complexes de l'évolution des villes dans un contexte de réchauffement climatique, nous avons interrogé un expert Philippe Bihouix, auteur de "La
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Philippe Bihouix, ingénieur spécialiste de l'épuisement des ressources minérale auteur de "L'Âge des low-tech", "Le bonheur était pour demain" et "Quel futur pour les métaux ?" Cette discussion est issue de la conférence "Sobriété : contrainte ou opportunité ?" LIMIT s’associe avec l’Université libre de Bruxelles pour une conférence lors de la semaine de la transition sur la crise énergétique, les technologies, l'efficacité et nouveaux modes de consommation.
Philippe Bihouix, centralien, directeur général de l'Arep, filiale de la SNCF, a popularisé la démarche lowtech. Il explique en quoi elle est, selon lui, incontournable dans la marche vers la sobriété.
Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Élucid, Philippe Bihouix dresse le bilan des impasses énergétiques et climatiques dans lesquelles nous sommes. Face à la raréfaction des ressources, face au réchauffement climatique, la « croissance verte » est une illusion. De même, croire que la technique nous sauvera n'a pas de sens. Une solution s'offre pourtant bel et bien à nous : celle de la transition low tech.
2022
abs_empty
Face à l’ampleur de la crise climatique, l’idée que l’innovation technologique apportera une solution est une chimère dangereuse, prévient l’ingénieur Philippe Bihouix dans ce nouvel épisode de notre podcast « Chaleur humaine ».
La croissance des villes est devenue insoutenable : le secteur de la construction est l’un des principaux émetteurs de gaz à effet de serre et engloutit des quantités énormes de ressources, pendant que l’étalement urbain dévore les sols naturels et agricoles.
Le 1er septembre 2022, dans le cadre du cours obligatoire sur "Les enjeux planétaires", Philippe Bihouix, ingénieur centralien et expert sur les ressources naturelles et la technologie, nous a fait l'honneur de sa présence dans l'amphi Blondeau.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Philippe Bihouix, ingénieur spécialiste de l'épuisement des ressources minérale auteur de "L'Âge des low-tech", "Le bonheur était pour demain" et "Quel futur pour les métaux ?" Un honneur de recevoir ce monsieur avec qui nous allons enfin parler métaux, minerais, la croissance économique, les pertes d'énergies, la voiture électrique, l'internet, le Bitcoin et les NFTs et nous enfonceront une porte ouverte (quoi que les non-initiés ne le savent pas) avec la croissance verte, mythe ou réalité ?! Ordre de grandeur au menu !
Notre monde compte avant tout sur les mines, en plus des hydrocarbures, pour se développer. Point de "transition écologique" sans lithium, cuivre, cobalt, nickel...venu de partout pour produire et alimenter notre soif de véhicule électrique, éolienne,objet numérique...Catastrophe environnementale, effet rebond, énergei monstrueuse pour extraction, la croissance verte est une fausse bonne idée.
La technologie va nous sauver. C’est quelque chose que l’on entend beaucoup depuis quelques années. L’idée que nous allons pouvoir faire face à tous les défis de notre époque et surtout l’urgence écologique à coup de technologies. Et c’est une pensée plutôt rassurante puisqu’elle permet de ne rien changer à nos modes de production, nos usages, nos modes de vie et j’en passe. Le problème, c’est qu’elle se heurte à une donnée : nous vivons dans une planète finie aux ressources limitées. Et si nous voulons préserver les conditions dans lesquelles l’humanité a pu se développer, il y a neuf limites planétaires que nous ne devons pas dépasser. Et pourtant six d’entre elles ont déjà été atteintes. Or les technologies consomment beaucoup trop de ressources, qui ne sont pas renouvelables. Il y a donc là une impasse, qui nous demande de revoir notre rapport à l’innovation, de repenser aussi notre futur énergétique. Les scientifiques le martèlent : nous devons prendre la voie de la sobriété, de l'efficacité aussi.
Qu'est ce que la low-tech ? Quelles sont ces applications ? Quel peut être l’intérêt des low-tech dans le cadre d’une nécessaire transition écologique ?
Le 28 février dernier, le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) publiait la suite de son rapport annuel, alarmant sur la progression plus rapide que prévue des effets du dérèglement climatique. Quelles solutions pour lutter contre l’inévitable ?
La smart city « n’est ni une évidence, ni une fatalité« , affirme Philippe Bihouix, dans un rapport publié par le Lab de l’ESS.
2021
Une innovation low-tech ? Quel est cet étrange oxymore ? Faut-il retourner à la bougie ou à l’âge des cavernes au lieu de miser sur le progrès technologique ? Certes, le low-tech ne fait pas rêver comme le high-tech et ses applications futuristes. Et pourtant, si c’était là que se situait la vraie modernité et le courage d’innover ?
2020
On nous les présente comme la solution contre le réchauffement climatique : les énergies renouvelables polluent moins notre air, ne craignent pas la pénurie contrairement au pétrole ou au gaz, sont plus sûres… Mais vont-elles vraiment sauver notre planète du réchauffement climatique. Pas vraiment. L’émission #Investigation vous explique pourquoi.
Intervention, à l'Ecole des Ingénieurs de la Ville de Paris, de Philippe Bihouix, auteur de l'essai, "L'Âge des low tech", et Directeur général adjoint du groupe AREP, dans le cadre de la Semaine du Développement Durable 2020 et des conférences de rentrée de l'EIVP avec l'Université Gustave Eiffel et l’appui d’ALTO STEP.
abs_empty
A l’occasion de la sortie en librairie, le 10 juillet, de No(s) Futur(s), anthologie de textes de science et de fiction autour du changement climatique, Citoyens pour le Climat vous invite à participer à un live Facebook exceptionnel, avec la participation de sa marraine, Valérie Masson Delmotte, qui a préfacé l’ouvrage. Seront également présents Philippe Bihouix et Chloé Chevalier.
On parle de l'extrême complexité technique de notre monde, de la grande difficulté à développer la résilience, et de l’éternel débat entre lanceurs d’alerte écolo et cornucopiens techno-béats.
Laurent Testot étudie l’évolution de notre civilisation via le prisme scientifique. Essayiste français, conférencier, journaliste, dans son dernier ouvrage, il livre un diagnostic de l’état d’urgence de notre monde. "Collapsus, Changer ou disparaître ? Le vrai bilan sur notre planète" s’appuie sur l’analyse d’une quarantaine de spécialistes de tous horizons.
Une quarantaine de spécialistes de tous horizons offrent un diagnostic de l’état d’urgence de notre monde dans « Collapsus » codirigé par Laurent Testot et Laurent Aillet
Réchauffement climatique, extinction de centaines de milliers d’espèces, pollutions globales, guerres de l’eau et d’autres ressources, migrations massives... tous ces dangers convergent et se démultiplient en un péril unique que des certains ont commencé à envisager : celui d’un effondrement global de la civilisation, voire de la biosphère elle-même, engagée dans une tragique « sixième extinction ».
2019
Philippe BIHOUIX, ingénieur centralien et spécialiste des ressources non renouvelables, balaye les promesses d’un monde technologique meilleur, d’abondance et de bonheur pour tous, du rêve d’énergies propres qui ne tiennent pas compte des limites de notre planète “fatiguée”. L’auteur du livre “Le bonheur était pour demain” esquisse des solutions moins naïves, que nous pouvons mettre en oeuvre dès maintenant.
Dans cette rediffusion de La Rencontre Annuelle AuCOFFRE / VeraCash, Philippe BIHOUIX, ingénieur centralien et spécialiste des ressources non renouvelables, balaye les promesses d’un monde technologique meilleur, d’abondance et de bonheur pour tous, du rêve d’énergies propres qui ne tiennent pas compte des limites de notre planète “fatiguée”. L’auteur du livre “Le bonheur était pour demain” esquisse des solutions moins naïves, que nous pouvons mettre en œuvre dès maintenant.
Philippe BIHOUIX, ingénieur centralien et spécialiste des ressources non renouvelables, balaye les promesses d’un monde technologique meilleur, d’abondance et de bonheur pour tous, du rêve d’énergies propres qui ne tiennent pas compte des limites de notre planète “fatiguée”. L’auteur du livre “Le bonheur était pour demain” esquisse des solutions moins naïves, que nous pouvons mettre en oeuvre dès maintenant.
Les technologies « vertes » peuvent-elles vraiment transformer nos sociétés grâce à une nouvelle révolution industrielle, celle des énergies renouvelables, du numérique, des réseaux intelligents, de l’économie circulaire, des voitures autonomes et des nano-bio-technologies ? N’est-il pas risqué de soutenir des innovations consommatrices de ressources minières limitées ? Et s’il fallait explorer une autre voie et s’orienter vers une civilisation techniquement soutenable ? Partez à la découverte des Low tech, ces technologies sobres, durables et résilientes.
Débat : L'avenir de l'humanité ? Laurent Alexandre et Philippe Bihouix
Pendant des siècles, les chantres du progrès par la technique et la science appliquée ont promis à l’humanité le bonheur pour demain, ou au plus tard après-demain. L’emballement numérique, la perspective de technologies « révolutionnaires » ou « disruptives », les limites sans cesse repoussées, les annonces tonitruantes de milliardaires high-tech ont redonné un nouveau souffle aux promesses d’un monde technologique meilleur, d’abondance et de bonheur pour tous, de l’immortalité à la conquête spatiale, en passant par les énergies « propres » et la capacité à « réparer » une planète bien fatiguée.
Interview de Jean-Marc Jancovici et Philippe Bihouix
2018
Cycle de conférences ADEME Ile-de-France 2018 – Conférence n°4 – Table ronde avec Philippe BIHOUIX