Alimentation

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« Ce que nous mangeons et les méthodes de production alimentaire ont une incidence sur notre santé ainsi que sur l’environnement. Les aliments doivent être cultivés et transformés, transportés, distribués, préparés, consommés puis, parfois, éliminés. Chacune de ces étapes génère des gaz à effet de serre qui retiennent la chaleur du soleil et contribuent au changement climatique. Plus d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre imputables aux activités humaines sont liées à l’alimentation. »
Source : Nations Unies

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Sylvestre Huet

2023

Le réchauffement climatique serait-il en train de s'emballer ? Les climatologues sont-ils passés à côté d'une accélération du changement en cours ? Le sujet est chaud chez les climatologues... comme dans les discussions de comptoir ou des articles de journalistes.
Comment financer l'action contre le changement climatique ? Alors que la planète explose tous les records de chaleur depuis le début des relevés météorologiques, voici les réponses de Jean-Charles Hourcade, l'un des chercheurs les plus impliqués dans l'économie du changement climatique. Auteur coordinateur pour le groupe 3 du GIEC de 1995 à 2007, et auteur … Continuer la lecture de « Comment financer l’action climatique ? »
Claude Lorius vient de décéder à 91 ans, apprend-on aujourd'hui. Le scientifique laisse au journaliste le souvenir des rencontres, nombreuses depuis le début des années 1990. Le souci de faire passer le message des découvertes glanées dans les glaces de l'Antarctique. Alors, plutôt qu'une image récente du vieil homme, voici celle de cette aventure au ...
Depuis lundi matin, à Interlaken en Suisse, se tient la réunion plénière du GIEC, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat. Le GIEC doit y adopter son 6ème rapport de synthèse qui sera publié lundi 20 mars. Un rapport très attendu. Les rapports de synthèse du GIEC, parus en 1990, 1995, 2001, 2007 et …
Ce matin, sort en librairie Giec, urgence climat le rapport incontestable expliqué à tous. Fondé sur les rapports complets des trois groupes de travail du GIEC, parus en 2021 et 2022, il en restitue l’essentiel. Son coeur est en effet constitué par trois chapîtres qui suivent au plus près le texte des experts, mais avec des choix drastiques de réduction. Une obligation incontournable puisque les rapports complets titillent les dix mille pages.
Réalisé par des milliers d’experts de toutes nationalités et adopté par les gouvernements à l’ONU, le rapport du Giec fait consensus. Sylvestre Huet, journaliste spécialiste des questions climatiques, le synthétise et le décrypte afin que chacun puisse y avoir accès.

2022

La «grippette», «l’infection respiratoire la plus facile à soigner» de Didier Raoult, la COVID-19 donc, a tué environ 15 millions de fois en deux ans. C’est ce qu’affirme une équipe de l’Organisation mondiale de la sante (OMS) dans un article paru ce jour dans la revue scientifique Nature.
A l’heure du recours en urgence aux centrales à charbon pour générer de l’électricité, un retour s’impose aux leçons du smog mortel de Londres, survenu il y exactement 70 ans, début décembre 1952. Un article qui vient de paraître dans la revue Environnement, risques et santé permet de revenir sur cet épisode catastrophique mais également déclencheur de politiques publiques visant à assainir l’air de nos villes.
Durant cet été 2022 caniculaire, les centrales nucléaires ont-elles nui à la vie de nos cours d’eau ? La question est logique, au vu des températures et des débits estivaux. Même si les épisodes caniculaires ont été bien plus courts qu’en 2003, leur répétition a soumis les éco-systèmes à rude épreuve
Nous sommes en 2022. Exactement trente ans après la signature de la Convention Climat de l’Organisation des Nations Unies. Signée en 1992, par la presque totalité des gouvernements et ratifiée ensuite par la plupart des parlements de la Planète. Par cette Convention, les parties signataires s’engageaient à « préserver le système climatique pour les générations présentes et futures
Le résultat est particulièrement démonstratif du caractère climato-compatible de cette source d’électricité, puisqu’il affiche moins de 4 grammes d’équivalent CO2 par kWh produit. Très exactement 3,7 grammes tous gaz à effet de serre confondus dans cette unité d’équivalent CO2 qui permet de les compter ensemble (le chiffre pour le seul CO2 émis tombe à 3,1 grammes). Pourquoi démonstratif ? Tout simplement parce qu’il s’agit d’un chiffre parmi les plus bas possibles relativement à n’importe quel autre moyen de production d’électricité.
Les températures moyennes d’avril 2022 à la surface de la planète sont d’accord avec le dernier rapport du GIEC. Bon, ok, c’est un peu trop anthropomorphiste comme vision des choses naturelles. Alors disons que ces températures, qui n’ont pas d’idées ni d’intentions et ne lisent pas les rapports du GIEC, correspondent tout à fait avec ce que les experts y écrivent.
Le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie le confirme : l’appel à une sortie de crise sanitaire climato-compatible n’a pas été entendu. Malgré des restrictions d’activité encore en cours, l’année 2021 a vu un tel rebond des émissions de CO2 liées aux énergies fossiles que le creux de 2020 est déjà effacé. Plus 6% et un total de 36,3 milliards de tonnes envoyées vers l’atmosphère. Un chiffre boosté par l’effet prix : en 2021, le gaz a commencé la hausse aujourd’hui explosive de ses prix, ce qui a reporté la production d’électricité vers du charbon, encore plus émissif en CO2, notamment aux États-Unis et en Europe.
Alors que l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe fait flamber le prix du pétrole et du gaz, notre addiction aux énergies fossiles est souvent dénoncée (comme ici par des ONG). Mais est-ce le bon mot ? Et donc une bonne façon d’affronter la difficulté ? Question secondaire, la licence journalistique au regard de la précision du vocabulaire est-elle une bonne excuse si le mot n’est pas celui qui convient ? Il faut, malheureusement, répondre un triple non à cette triple question.
Sobriété. C’est l’un des mots clés des scénarios énergétiques sous contraintes climatiques récemment publiés par RTE, l’Ademe ou l’association Negawatt. C’est le mot que l’on trouve aussi bien dans les manifestes lancés par les militants du climat que sous la plume des scientifiques ou de responsables politiques pour désigner l’un de moyens nécessaires à l’atteinte des objectifs climatiques de l’Accord de Paris signé en 2015.
L’équipe de la Nasa et de l’Université Columbia de New York vient de publier son bilan climatique de l’année 2021. Le voici résumé en quelques graphiques

2021

Face à la puissance - Une histoire des énergies alternatives à l’âge industriel François Jarrige, Alexis Vrignon. Ré-écrire l’histoire du côté des vaincus est toujours révélateur, passionnant, source de réflexions inédites. D’abord parce que, dominé, ce côté est systématiquement sous-traité par l’historiographie. Ensuite parce qu’il débouche souvent sur une histoire plus « vraie » en en éclairant des pans entiers restés dans l’ombre.
Cette note présente le résumé pour décideurs du groupe 1 et son document « réponses aux questions fréquentes » (FAQ en anglais) à travers une sélection de graphiques rapidement commentés. Elle ne porte donc que sur la physique du climat.
De moins en moins d’oxygène. Et des températures de plus en plus élevées. Où ? Dans les lacs des régions tempérées. Un nouveau signal d’alarme tant cet effet du changement climatique est susceptible de modifier tous les écosystèmes lacustres frappés.les lacs ne représentent que 3% environ de la surface des terres émergées. Mais leur rôle écosystémique et dans le cycle de l’eau est bien plus important que ce petit pourcentage.
Les glaciers de la planète Terre fondent à vitesse accélérée. Avec une perte de masse de glace d’environ 267 milliards de tonnes par an depuis l’an 2000. L’accélération ? La perte totale de glace est passée de 227 gigatonnes (un giga égale un milliard) de glace par an entre 2000 et 2004 à 298 gigatonnes par an entre 2015 et 2019.