Cédric Chevalier

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Le blog : Limite et transgression

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énergies hydrogène

2024

Le port du Havre va accueillir trois nouveaux projets industriels pour un investissement total estimé à 2,6 milliards d'euros avec à la clef 640 emplois, a annoncé jeudi le cabinet du ministère de l'Economie et des Finances. Des investissements dans le cadre de France 2030
TotalEnergies a signé un "contrat préliminaire de réservation du foncier" avec le Maroc afin de développer un projet de production d'hydrogène vert, selon un communiqué du géant pétrolier diffusé mardi.Annoncé à l'occasion d'une visite du président français Emmanuel Macron à Rabat, ce contrat permet de "lancer les études d'avant-projet", précise le communiqué.
L'Allemagne va déployer d'ici 2032 un réseau de 9.000 kilomètres de conduites d'hydrogène à travers le pays pour transporter les quantités nécessaires à sa transition énergétique, a annoncé mardi le ministre de l'Economie.Pour la première économie européenne, qui a renoncé au nucléaire en 2023 et qui veut se sevrer du charbon d'ici 2030 à 2038, l'hydrogène et ses dérivés sont la clé de la décarbonation de l'industrie et de la production d'énergie.
Présenté comme une solution pour décarboner l’économie, l’« hydrogène bleu » consiste à fabriquer ce gaz à partir d’énergie fossile tout en captant les émissions de CO₂. Mais une estimation de ces dernières, réalisée par le média anglo-saxon DeSmog, soulève des doutes sur l’impact climatique réel de cette technologie.
L’hydrogène, déjà vanté par Jules Verne en 1875, ne pourra être vraiment « vert » que s’il est produit à partir de renouvelables. Le premier enjeu de la révolution de l’hydrogène consiste donc à basculer vers une production non carbonée, et ceci à l’échelle industrielle.De Jules Verne à Jérémy Rifkin, nombreux ont été les visionnaires promettant une révolution de l’hydrogène. Écoutons l’ingénieur Cyrus Smith, personnage principal de L’Île mystérieuse (1875) :
Du très froid et du très lourd: dans les Vosges, des ouvriers mettent les bouchées doubles pour assembler des machines, vendues dans le monde entier, qui refroidissent l'hydrogène afin de le transporter plus facilement.L'hydrogène, l'élément le plus répandu dans l'univers, est considéré comme le gaz du futur, à condition qu'il soit produit de façon décarbonée. De lui dépend en partie l'avenir des mobilités.
Le gouvernement espagnol a donné mardi son feu vert au début des travaux du projet de pipeline H2Med entre Barcelone et Marseille, censé approvisionner à l'horizon 2030 l'Europe du nord avec de l'hydrogène vert produit dans la péninsule ibérique.L'entreprise Enagas, gestionnaire du réseau gazier espagnol, a été "habilitée" à exercer ses "fonctions de développement" pour plusieurs installations liées au projet "H2Med", indique l'exécutif dans un communiqué.
L'Allemagne, qui mise sur l'hydrogène pour décarboner son économie, se prépare à devoir importer de 50 à 70% des quantités nécessaires, a indiqué mercredi le gouvernement sous la pression des acteurs de l'économie pour mettre en oeuvre cet objectif ambitieux.Pour la première économie européenne qui a renoncé au nucléaire en 2023 et qui veut se sevrer du charbon d'ici 2030 à 2038, l'hydrogène et ses dérivés sont la clé de la décarbonation de l'industrie et de la production d'énergie.
a Cour des comptes européenne a reproché mercredi (17 juillet) à la Commission européenne d’avoir fixé des objectifs irréalisables en matière de production et d’importation d’hydrogène pour 2030, tout en saluant le travail règlementaire de l’exécutif via l’adoption rapide de règles du marché.
L'Union européenne n'est pas en mesure d'atteindre ses objectifs en matière de production et d'importation d'hydrogène en 2030, a estimé mercredi la Cour des comptes européenne, qui dresse un bilan critique du déploiement de cette stratégie présentée comme un levier majeur de la décarbonation industrielle.
Plus de 250 projets basés sur l’hydrogène produit à partir de sources d’énergie renouvelables ont déjà vu le jour en Europe. Mais un audit de la Cour des comptes européenne estime que la stratégie industrielle mise en œuvre jusqu’à présent doit être entièrement repensée.
Les véhicules à hydrogène retardent la transition énergétique et ne devraient pas être promus par Toyota pendant les Jeux olympiques de Paris, affirment une centaine de scientifiques dans une lettre ouverte publiée mardi.Cinq cents Toyota Mirai, la seule berline du marché équipée d'une pile à combustible, doivent intégrer la flotte officielle de l'événement, avant d'être reconverties en taxi à l'issue des Jeux. Une dizaine de bus doivent aussi transporter les athlètes.
La crise énergétique actuelle est un puissant révélateur de la fragilité de notre modèle de société (économique, écologique et social) et impose d’accélérer la transition énergétique. Pour y répondre, les regards se tournent vers l’hydrogène comme un vecteur d’énergie propre, car sa combustion n’émet pas de CO2, ce qui constituerait une excellente alternative pour décarboner nos modes de vie.
Dans le Grand Est, les acteurs du marché de l’hydrogène vert se livrent à une intense concurrence pour être les premiers à émerger. Mais la filière tout juste naissante a du mal à décoller. Ce reportage est réalisé dans le cadre de la résidence de journalistes « médias alternatifs et défis environnementaux », créée par les chercheuses Audrey Alvès et Carole Bisenius-Penin, membres du Centre de recherche sur les médiations (Crem) de l’université de Lorraine, en partenariat avec Reporterre. Moselle, reportage (...)
La société française McPhy inaugure jeudi à Belfort la plus grosse usine produisant des électrolyseurs en France: ces machines qui fabriquent de l'hydrogène à partir d'eau et d'électricité sont stratégiques pour engager la décarbonation de l'industrie lourde et d'une partie des transports.
La société McPhy a inauguré jeudi à Belfort la première usine française produisant des électrolyseurs en France, un défi industriel pour engager la décarbonation de l'industrie et des transports lourds, à condition que le prix de l'électricité permette la rentabilité de l'hydrogène bas carbone.
Inauguration d'une giga-usine à Belfort jeudi, après une autre à Bordeaux fin mai: une filière industrielle naissante de l'hydrogène vert prend forme en France malgré des ratés au démarrage et dans un contexte d'incertitude sur les choix énergétiques du pays après la dissolution surprise de l'Assemblée nationale.
TotalEnergies va s'approvisionner en hydrogène propre auprès du groupe américain de gaz industriels Air Products, qui s'est engagé à lui en fournir 70.000 tonnes par an à partir de 2030 et pendant 15 ans pour décarboner ses raffineries de pétrole en Europe.
Hydrogène de France (HDF Energy) a inauguré jeudi à Blanquefort (Gironde), près de Bordeaux, la première usine au monde de piles à combustible de forte puissance, dont la production en série doit commencer en 2026.Le site, implanté sur celui d'une ancienne usine Ford, s'étend sur 7.000 mètres carrés - 5.000 autres peuvent être bâtis - et inclut neuf lignes d'assemblage. Sa construction a pris 14 mois et a coûté 20 millions d'euros.
TE H2, co-entreprise des groupes TotalEnergies et Eren, et l'électricien autrichien Verbund ont annoncé mardi la signature d'un protocole d'accord avec la Tunisie en vue d'édifier un grand complexe de production et exportation d'hydrogène vert dans le sud du pays.Baptisé "H2 Notos", ce projet, qui en est à son tout début, vise à produire de l'hydrogène par électrolyse, à base d'électricité solaire et éolienne, pour l'exporter par pipeline vers l'Europe.
[Enquête 2/2] Les secteurs aérien et maritime usent de l’argument de l’hydrogène « vert » pour justifier leurs ambitions de croissance. Au risque d’une « cannibalisation » de l’électricité disponible.
La découverte d’hydrogène dans le sous-sol de Folschviller, en Moselle, suscite des attentes aussi démesurées que médiatisées. La richesse est-elle à portée de bras ? Sur place, ils sont nombreux à y croire. Ce reportage est réalisé dans le cadre de la Résidence de journaliste « médias alternatifs et défis environnementaux », créée par les chercheuses Audrey Alvès et Carole Bisenius-Penin, membres du Centre de recherche sur les médiations (Crem) de l’université de Lorraine, en partenariat avec Reporterre. (...)
Les opérateurs GRTgaz et Creos ont annoncé mercredi qu'ils allaient investir ensemble pour mettre en service le tout premier réseau transfrontalier de transport d'hydrogène bas carbone entre la France et l'Allemagne, pour alimenter une aciérie sarroise, d'ici fin 2027.
L'Etat va accorder une aide de 149 millions d'euros pour financer l'installation d'un deuxième électrolyseur près du Havre afin de produire de l'hydrogène servant à décarboner l'industrie dans l'embouchure de la Seine, a annoncé le ministre de l'Industrie Roland Lescure lundi.
Cette source quasi inépuisable d'hydrogène naturel est capable de répondre à la demande énergétique mondiale prévue pendant des siècles. 
Le géant énergétique français Engie a reculé de 2030 à 2035 son objectif de production d'énergie à base "d'hydrogène décarboné" a indiqué à l'AFP sa directrice générale Catherine MacGregor mardi lors de la semaine internationale de l'Energie à Londres."On a maintenu notre objectif de 4 gigawatts de production d'hydrogène décarbonée mais on l'avait à l'horizon 2030, on l'a poussé à 2035" dans un contexte de demande faible pour ces projets aux coûts élevés, a expliqué la dirigeante, ajoutant que "ça va prendre un peu plus de temps".
Ce fut une découverte inattendue, comme souvent en sciences: des chercheurs ont potentiellement découvert "la plus grande réserve du monde" d'hydrogène blanc, ou natif, dans le sous-sol houiller de la Moselle.Après 150 ans d'exploitation du charbon, le bassin minier lorrain renferme-t-il encore des secrets ? C'est ce que tentent de découvrir, depuis quatre ans, des chercheurs du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), via un projet de recherche baptisé Regalor.
Quelque 10.000 tonnes de béton détruites en une poignée de secondes: la plus haute tour de la centrale électrique de Saint-Avold (Moselle) a été "foudroyée" dimanche, comme un symbole de la conversion annoncée du site du charbon à l'hydrogène.Tout près de la frontière allemande, la centrale Emile Huchet, propriété de GazelEnergie, a dynamité la tour aéroréfrigérante numéro 5 à 11H00, dans un panache de fumée grise et sous l'oeil de centaines de spectateurs captivés.
Un tour du monde sans escale en huit jours dans un avion avec l'hydrogène vert pour carburant: après Solar Impulse, Bertrand Piccard lance Climate Impulse, un nouveau projet pour promouvoir les technologies zéro émission et "montrer qu'il y a des solutions".Conçu en partenariat avec le chimiste belge Syensqo, qui s'est scindé en décembre de Solvay, l'avion aura un double fuselage avec le cockpit installé au milieu et 37 mètres d'envergure, moitié moins que Solar Impulse.
On connaissait l’avion propulsé à l’énergie solaire : Solar Impulse. Voici à présent le projet Climate Impulse, qui pour objectif de développer un avion qui volera à l’hydrogène. L’explorateur suisse Bertrand Piccard et Ilham Kadri, ex-PDG du groupe belge Solvay et à présent directrice générale de Syensqo (société issue de la scission du groupe chimique Solvay) étaient les invités de la Première ce matin pour nous parler de ce nouveau projet qui mêle technologie et climat.
L'Allemagne a confirmé lundi son projet de développement massif de nouvelles centrales à gaz, convertibles à l'hydrogène, éléments-clé mais aussi controversés de la transition énergétique du pays.Le gouvernement d'Olaf Scholz a validé le cap fixé il y a près d'un an, mais récemment remis en cause par les difficultés budgétaires de la première économie européenne et des divergences politiques au sein de la coalition.
Le premier réseau de transport d'hydrogène par canalisation en France, qui reliera la Moselle en France à la Sarre en Allemagne, va être annoncé "très prochainement" a indiqué la nouvelle directrice générale de GRTGaz, Sandrine Meunier.
La France reste très éloignée de son objectif de production d'hydrogène décarboné d'ici 2030, malgré un doublement de sa capacité l'an passé, et a annoncé mardi un rassemblement de ses forces de recherche publique pour tenter de débloquer certaines impasses techniques.Début 2024, la France est capable de produire 12 tonnes d'hydrogène décarboné par jour, avec une capacité d'électrolyse installée de 30 mégawatts (MW), contre seulement 13 MW début 2023, a indiqué l'association France Hydrogène au premier jour du salon Hyvolution à Paris.
L’hydrogène vert est produit par électrolyse, à partir d’énergies renouvelables. Pourra-t-il aider à diminuer les émissions de CO2 ?

2023

La France vient de faire une découverte capitale dans l'est du pays : le plus gros gisement d'hydrogène blanc au monde.
La France va fournir à la sidérurgie de Sarre (ouest de l'Allemagne) l'hydrogène nécessaire à sa sortie du charbon, au moyen d'une canalisation de près de 100 kilomètres attendue mi-2027, a-t-on appris vendredi auprès du transporteur d'énergie GRTgaz.
La Wallonie, qui dispose d'acteurs de premiers plans dans la filière, veut jouer un rôle prépondérant dans l'hydrogène vert et même devenir "une vallée de l'hydrogène", a déclaré le ministre wallon du Climat et de l'Énergie, Philippe Henry, samedi en marge de la COP28 à Dubaï. Pour ce faire, un plan d'action régional est dans les cartons.
Le gouvernement a dévoilé mardi les contours de la nouvelle stratégie hydrogène française, qui s'ouvre davantage aux transports.La France vise désormais un objectif de production de 6 gigawatts d'hydrogène jusqu'en 2030 et 10 en 2035, a indiqué la ministre de la Transition énergétique.Agnès Pannier-Runacher inaugurait mardi près de Lyon une grande usine de piles à combustible lancée par Symbio (coentreprise de Michelin, Forvia et Stellantis), qui doit équiper des utilitaires et des bus.
Michelin, Forvia et Stellantis ont inauguré mardi leur "giga-usine" de piles à combustible au sud de Lyon, qui vont faire rouler des utilitaires et bus à l'hydrogène.L'usine de leur coentreprise Symbio vise à produire 15.000 systèmes à hydrogène en 2024, puis monter à 50.000 par an d'ici 2026, alors que les ventes de véhicules à hydrogène doivent encore décoller.Avec 700 salariés, dans la zone industrielle de Saint-Fons (Rhône), cette usine appelée "SymphonHy" est la plus grosse usine de piles à combustible d'Europe, et compte déjà une vingtaine de clients.
Fabriquer des électrolyseurs, des piles à combustible pour équiper des bus ou des utilitaires à hydrogène, installer 500 km de pipelines et des stations-services: la France a confirmé mardi son ambition de développer l'hydrogène pour décarboner son industrie lourde et une partie des transports.
Le gouvernement français a autorisé pour la première fois en France un projet de recherches d'hydrogène dit "blanc", un gaz naturellement présent dans le sous-sol et dont l'intérêt est croissant pour décarboner l'industrie et les transports, a appris dimanche l'AFP auprès du ministère de la Transition énergétique.
Storengy, la filiale d'Engie qui gère 75% des capacités françaises de stockage souterrain de gaz, engage sans attendre la transformation de ses installations pour accueillir de l'hydrogène, une molécule vue comme indispensable à la transition énergétique."On ne peut pas être sur une logique où l'on attend que le marché de l'hydrogène soit mûr pour décider qu'on veut du stockage parce que sinon, on aura un décalage dans la mise en place du marché", a indiqué lors d'une conférence de presse jeudi la nouvelle directrice générale de Storengy, Charlotte Roule.
Au coeur d'un complexe chimique de la Ruhr, en Allemagne, deux douzaines de modules d'électrolyse rutilants sont prêts à démarrer. Leur destination: produire de l'hydrogène vert pour l'industrie lourde qui tente de se désintoxiquer du charbon et de réduire sa dépendance au gaz fossile.Les fines membranes empilées composant chaque module formeront le plus grand électrolyseur d'Europe, dont la mise en service à Oberhausen est prévue d'ici quelques jours pour décarboner des usines alentours.
Joe Biden annoncera vendredi les sept nouveaux "pôles d'hydrogène" qui seront financés par son gigantesque plan d'investissements, l'IRA, une volonté pour le président démocrate de stimuler l'économie grâce à l'énergie verte avant les élections de 2024. Virginie Occidentale, Texas, Californie, ou encore un pôle Minnesota avec Dakota du Nord et Dakota du Sud: sept régions ont été choisies, dont certaines seront clés pour l'élection présidentielle de 2024.
Une turbine à gaz alimentée à 100% avec de l'hydrogène a été testée avec succès pour la première fois au monde, ouvrant la voie à la décarbonation de sites tels que des cimenteries, très énergivores, a annoncé mercredi le consortium européen à l'origine du projet.
Lorsque le poids lourd s'avance au coeur de Berlin, aucun bruit de moteur ne couvre les applaudissements: le véhicule est propulsé à l'hydrogène et a battu un record d'autonomie qui met en lumière le potentiel de cette technologie décarbonée.Leader mondial de la production de camions, Daimler Truck s'est livré à une démonstration de force cette semaine en faisant parcourir 1.047 kilomètres à son prototype "GenH2".
Le Maroc aspire à devenir un acteur majeur de l'hydrogène vert en Afrique du Nord, en misant sur son rôle pionnier dans les énergies renouvelables, avec l'idée de l'exporter vers l'Europe tout en l'exploitant localement dans la production d'engrais, secteur économique crucial.Fin juillet, le roi Mohammed VI a réaffirmé dans un discours les ambitions de son pays, appelant son gouvernement à "une mise en oeuvre rapide et qualitative" de "l'offre Maroc" pour l'hydrogène vert.
L'équipementier automobile français Plastic Omnium a lancé lundi le chantier de sa plus grande usine à date de réservoirs d'hydrogène, destinés notamment aux bus et poids lourds alors que le secteur des transports tourne doucement le dos aux carburants fossiles. "Ce sera la plus grande usine de réservoirs à hydrogène en Europe", a lancé le directeur général du groupe, Laurent Favre, avant la pose symbolique de la première pierre. Derrière lui, quelques premières machines ont timidement démarré les travaux sur un vaste terrain de la commune de Lachelle, près de Compiègne (Oise).
Fin 2023, la Chine contrôlera la moitié de la capacité installée d'électrolyseurs produisant de l'hydrogène bas carbone dans le monde, indique l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport qui s'inquiète par ailleurs du ralentissement des projets de nouvelles installations dû à l'inflation.
Après avoir profité des énergies fossiles pendant des décennies, les monarchies arabes du Golfe lorgnent désormais sur l'hydrogène vert dans leur ambition de diversifier leurs économies et, par la même, concrétiser leur volonté affichée de lutter contre le changement climatique.L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis mais aussi le sultanat d'Oman investissent massivement dans ce carburant qui semble résoudre bien des défis: peu polluant, ses utilisations potentielles sont nombreuses, ce qui pourrait le rendre à la fois lucratif et respectueux de la planète.
L’« hydrogène blanc », dont une forte concentration a été détectée en mai en Lorraine, est une nouvelle ressource énergétique qui attire. Reste à savoir si celle-ci est vraiment renouvelable et exploitable.
La Commission européenne a autorisé jeudi Berlin et Paris à accorder respectivement 2 milliards et 850 millions d'euros d'aides publiques aux aciéristes Thyssenkrupp et ArcelorMittal pour financer des projets de décarbonation de leur production grâce à l'hydrogène. L'institution a "autorisé la subvention directe de 550 millions d'euros et le (...) paiement conditionnel d'un montant maximal de 1,45 milliard d'euros accordés par l'Allemagne pour aider ThyssenKrupp", et "une mesure française d'un montant de 850 millions d'euros pour ArcelorMittal France", selon un communiqué.
L'équipementier automobile allemand Bosch a annoncé jeudi un milliard d'euros d'investissement supplémentaire pour développer les batteries à hydrogène tout en appelant l'Union Européenne à faire plus dans son soutien à cette technologie face aux États-Unis. "Entre 2021 et 2026, Bosch aura investi près de 2,5 milliards d'euros dans le développement de technologies basées sur l'hydrogène. C'est un milliard d'euro de plus que prévu", a déclaré le patron du groupe, Stefan Hartung, lors d'une conférence de presse à Stuttgart.
Le retard pris par les projets d'infrastructure d'hydrogène est un "péril" pour l'agenda climatique en Europe, affirme Pierre-Etienne Franc, directeur-général du fonds d'investissement Hy24, l'un des plus importants du monde à s'être spécialisé dans l'hydrogène bas carbone, lors d'un entretien avec l'AFP.
Cet hydrogène naturellement présent sous la surface de la Terre commence à intéresser les industriels. Dans plusieurs pays, dont la France, des entreprises sont à la manoeuvre pour tenter de mettre la main sur ce trésor enfoui.
Texte-clef du plan climat de l'UE, la loi sur les énergies renouvelables prévoira une exemption permettant à la France de tenir compte de son hydrogène produit à partir de l'énergie nucléaire, selon le compromis des Vingt-Sept publié lundi.Cette loi, qui impose 42,5% d'énergies renouvelables dans la consommation européenne d'ici 2030, avait fait l'objet d'un accord fin mars entre les eurodéputés et la présidence suédoise de l'UE, qui négociait au nom de États membres. Mais l'incertitude régnait dans l'attente du feu vert formel des États et du Parlement européen.
La première station de production et de distribution d'hydrogène parisienne, présentée comme la plus grande d'Europe, a été inaugurée mercredi à l'ouest de la capitale."Si nous sommes réunis ici pour célébrer ce projet remarquable, c'est pour développer et illustrer concrètement une solution de mobilité zéro émission", a affirmé Loïc Voisin, le président de HysetCo, start-up à l'initiative du projet.
L'Uruguay va investir 4 milliards de dollars dans la construction d'une usine destinée à la production d'hydrogène "vert" et de carburants de synthèse, a annoncé jeudi le gouvernement du pays. "Dans ce contexte de transformation énergétique que connaît le monde, l'Uruguay a fait ses devoirs", a déclaré le président Luis Lacalle Pou depuis la ville de Paysandú, où sera implantée la nouvelle usine, à quelque 400 kilomètres au nord-est de Montevideo.La construction débutera cette année, a précisé le chef d'Etat.
Une ligne de production "pilote" d'électrolyseurs servant à la production d'hydrogène décarboné a été inaugurée jeudi sur le site de Genvia à Béziers (Hérault), étape vers la production à grande échelle dans un secteur clé pour la transition énergétique et la reconquête industrielle.
Le groupe d'électrolyseurs américain Plug Power prévoit la construction de trois usines d'hydrogène vert en Finlande, pour décarboner l'industrie tout en s'intégrant dans la "dorsale" européenne en cours de constitution autour de 31 opérateurs de réseaux de transport de gaz du Vieux Continent.
Technip Energies, société française d'ingénierie et de services dans l'énergie, et la belge John Cockerill, spécialiste des électrolyseurs, ont annoncé jeudi la création d'une co-entreprise, Rely, qui ambitionne de devenir un "fournisseur unique" de solutions "compétitives" d'hydrogène vert.Basée en Belgique, Rely sera détenue à 60% par Technip Energies et à 40% par John Cockerill. Elle vise un déploiement international et un chiffre d'affaires de plus d'un milliard d'euros d'ici 2030.
Un consortium composé notamment de GTT et TotalEnergies a signé un accord pour le développement d'un navire dédié au transport d'hydrogène liquide, un gaz souvent considéré comme crucial pour la décarbonation de différentes industries, mais dont le développement se heurte à des questions d'infrastructures.
De l'Andalousie au Pays basque, les mégaprojets d'hydrogène vert se multiplient en Espagne, pays en pointe dans ce secteur prometteur. Un pari, alors que le modèle économique de cette énergie du futur reste à trouver."Tout va très vite... Il y a tellement d'initiatives qu'il est impossible de toutes les recenser", résume Miguel Angel Fernandez, directeur du Centre national de l'hydrogène (CNH2), organisme public de recherche basé à Puertollano (centre).
L'accord conclu jeudi à Bruxelles pour doubler la part d'énergies renouvelables dans l'Union Européenne d'ici 2030 ouvre la voie à une possible résolution du conflit opposant Berlin à Paris sur le recours ou non à l'énergie nucléaire pour produire de l'hydrogène propre.A quoi sert l'hydrogène ? L'hydrogène produit de façon industrielle sert dans l'industrie pétrochimique, dans l'électronique, comme réactif pour fabriquer des fibres textiles, ou de carburant pour les fusées.
L'Union européenne a validé lundi la fin des moteurs à essence et diesel dans les voitures neuves à partir de 2035, mais les libéraux allemands ont obtenu qu'on ouvre la voie aux carburants de synthèse, auxquels croient des constructeurs comme Porsche ou Ferrari. Ces carburants sont pourtant encore très rares, énergivores et polluants.Comment sont produits les "e-fuels"? Les carburants de synthèse (ou "e-fuels") sont pour la plupart produits en combinant de l'hydrogène et du CO2.
La "Banque européenne de l'hydrogène", une nouvelle structure destinée à soutenir le développement de l'hydrogène vert, sera "opérationnelle" d'ici fin 2023 et lancera "dès l'automne" de premières enchères pour financer sur fonds de l'UE des projets de production, a annoncé Bruxelles jeudi."D'ici la fin de l'année, tous les éléments de la Banque de l'Hydrogène devront être opérationnels", selon la Commission européenne.
Un projet aussi ambitieux que controversé visant à approvisionner à terme le Japon en hydrogène produit en Australie à partir de charbon va recevoir 220 milliards de yens (1,5 milliard d'euros) du gouvernement japonais pour préparer sa phase commerciale.
Hydrogène de France (HDF Energy) a lancé vendredi la construction de la première usine au monde de piles à combustible de forte puissance, destinées à produire de l'électricité à partir d'hydrogène vert, sur un site symbole de la désindustrialisation, l'ancienne usine Ford de Blanquefort près de Bordeaux.La livraison de l'usine "est prévue pour novembre ou décembre 2023, et elle doit être opérationnelle au printemps 2024", a indiqué Damien Havard, PDG et fondateur d'HDF Energy, en marge de la cérémonie de la pose de la première pierre.
La course à l'hydrogène sur fond de transition climatique est aussi une course à la réindustrialisation et un enjeu géopolitique entre la France et l'Allemagne, déclare à l'AFP Philippe Boucly, président de France Hydrogène, en marge du salon "Hyvolution" mercredi à Paris.Question: Quel est le rapport entre hydrogène et climat?
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Le projet de pipeline européen d'hydrogène H2Med qui vise à développer l'emploi de l'hydrogène sur le continent va être étendu des pays du sud-ouest européen à l'Allemagne, ont annoncé dimanche le président français Emmanuel Macron et le gouvernement espagnol.
Le chimiste américain Chemours, issu d'une scission du groupe DuPont en 2015, a annoncé jeudi un investissement de quelque 200 millions de dollars en France pour une usine fabriquant les membranes d'électrolyseurs nécessaires à la production industrielle d'hydrogène décarboné.
Les géants norvégien Equinor et allemand RWE ont convenu jeudi de coopérer en vue de décarboner l'énergie en Allemagne grâce à l'hydrogène, un ambitieux projet qui pourrait voir la pose d'un pipeline sous-marin entre les deux pays.Signé à l'occasion d'une visite à Oslo du ministre allemand de l'Economie et du Climat Robert Habeck, le protocole d'accord prévoit de construire un nombre indéterminé de centrales, d'abord alimentées par du gaz norvégien, pour remplacer les centrales à charbon que Berlin veut fermer d'ici 2030.

2022

Les quatre gestionnaires de transport de gaz français, espagnol et portugais ont signé mardi un accord de coopération industrielle pour le développement du projet H2Med, le futur pipeline sous-marin qui doit acheminer de l'hydrogène vert depuis la péninsule ibérique vers le nord de l'UE. Le gestionnaire du réseau de transport de gaz espagnol Enagás, les Français GRTgaz et Teréga et le portugais gaz REN "ont signé un protocole d'accord pour formaliser leur engagement à collaborer de manière coordonnée au développement conjoint de H2Med", ont-ils annoncé dans un communiqué conjoint.
La Commission européenne mettra en consultation d’ici quelques jours un projet de règlement qui définira quand la production d’hydrogène peut être qualifiée de verte.
Le développement des capacités de production d'hydrogène décarboné en France devrait suivre le scénario le plus ambitieux imaginé en 2021 par la filière, avec plus 250 projets recensés et 225 stations de recharge pour véhicules d'ici 2025, a indiqué mercredi France Hydrogène.
L’hydrogène et les technologies de « CCUS » (captage, stockage et utilisation du CO2) « sont appelés à jouer des rôles importants et complémentaires pour atteindre l’objectif de neutralité carbone de la Chine » avant 2060, estime l’Agence internationale de l’énergie (AIE)(1). Pour l’heure, la production chinoise d’hydrogène est toutefois très carbonée. 5% de la consommation chinoise de charbon dédiée à la production d’hydrogène
Le groupe français HDF Energy s'est vu attribuer par le gestionnaire public du réseau électrique sud-africain Eskom la location de 1.700 hectares de terrain pour développer d'ici à 2027 des centrales électriques solaires à hydrogène vert dans la province minière de Mpumalanga, qui concentre 80% de la production de charbon d'Afrique du Sud. Ce projet, dont l'investissement total porte sur 3 milliards de dollars, est l'un des fers de lance de la transition énergétique du pays voué à abandonner à terme les centrales au charbon.
Au moment où les pays européens cherchent à réduire leur dépendance au gaz russe, l’Allemagne mise en partie sur une source encore peu connue du grand public : l’ammoniac et l’hydrogène “bleu”, présentés comme plus écolo. À raison ? Le bleu est le nouveau vert. Du moins pour les Allemands, dans leur recherche effrénée d’une alternative au gaz russe. Dans cette optique, une piste est de plus en plus souvent évoquée à Berlin – et qui apparaît, en plus, moins polluante : l’ammoniac et l’hydrogène bleu. Pour être précis, il s’agit en fait de variantes, censées être moins polluantes, de l’ammoniac, déjà utilisé notamment pour la fabrication d’engrais, et de l’hydrogène. Des variantes qui pourraient constituer une alternative au gaz ou au charbon pour fabriquer de l’énergie.
La Première ministre Elisabeth Borne a annoncé mercredi une première liste de 10 projets retenus pour créer une "filière souveraine" décarbonée de production d'hydrogène en France et espérer faire du pays un des leaders mondiaux dans ce domaine. "Avec l'hydrogène, nous pourrons décarboner massivement notre économie, y compris les secteurs les plus consommateurs comme la sidérurgie ou la mobilité lourde. Nous améliorerons notre bilan carbone. Nous pourrons faire émerger une nouvelle filière, synonyme d'emplois durables et d'indépendance énergétique", a fait valoir Mme Borne, après avoir visité le site de recherche et développement de l'équipementier automobile Plastic Omnium situé à Venette près de Compiègne (Oise).
Depuis quelque années, l’hydrogène est considéré comme un des maillons importants d’un mix énergétique décarboné, notamment comme carburant. Sachant que l’hydrogène est actuellement une matière première pour l‘industrie (en particulier des engrais) fabriqué à base d’hydrocarbures ou de charbon, le chemin restant à parcourir est long.
Finies les locomotives diesel: l'Allemagne a inauguré mercredi la première ligne ferroviaire au monde fonctionnant entièrement à l'hydrogène, une avancée majeure pour la décarbonation du rail, malgré les défis d'approvisionnement posés par cette technologie innovante.
La Commission européenne a validé plusieurs projets français dans le cadre de son Projet important d'intérêt européen commun (PIIEC) sur l'hydrogène propre, ont annoncé les entreprises concernées lundi dans un communiqué. Les PIIEC permettent aux États membres de l'Union européenne de participer au financement de projets industriels jugés essentiels pour la compétitivité de l'UE au-delà des limites habituelles des aides d'Etat, normalement très encadrées par la législations européenne.
La Commission européenne a autorisé vendredi un financement public pouvant atteindre 5,4 milliards d'euros pour soutenir un grand projet européen de recherche et développement en faveur de l'hydrogène, une filière stratégique pour la décarbonation de l'économie.
Programmes pilotes, investissements massifs et objectifs ambitieux: en Espagne, les projets se multiplient dans le secteur de l'hydrogène vert, jugé indispensable pour "décarboner" l'économie. Une aubaine pour Madrid, en pleine ruée mondiale sur cette énergie très convoitée.
Les gestionnaires des réseaux gaziers français et belge, GRTgaz et Fluxys, ont dévoilé jeudi un projet de réseau d'hydrogène entre les deux pays. "Ce réseau serait situé entre les zones de Valenciennes en France et de Mons en Belgique", ont indiqué les deux partenaires dans un communiqué commun. "Cette première infrastructure hydrogène entre la Belgique et la France, d'une distance d'environ 70 km, contribuerait à décarboner un bassin à forte tradition industrielle", expliquent-t-ils. Le but serait de connecter les projets de production et de consommation d'hydrogène bas carbone dans ces territoires. L'hydrogène est considéré comme "bas carbone" lorsqu'il est produit avec de l'électricité d'origine renouvelable ou nucléaire.
Les entreprises françaises Lhyfe et Chantiers de l'Atlantique vont lancer plusieurs plateformes de production d'hydrogène vert offshore, la première au monde devant être inaugurée en septembre au large de Saint-Nazaire, ont-elles annoncé mercredi après la signature d'un protocole d'accord. Cette plateforme servira de prototype. Le nombre, le lieu et le calendrier des autres plateformes n'ont pas été communiqués mais Lhyfe vise d'ici 2035 un déploiement de 3GW de production offshore dans plusieurs endroits du monde, a précisé à l'AFP Thomas Créach, directeur technique de Lhyfe.
Le gestionnaire français d'aéroports ADP et le groupe de gaz industriels Air Liquide vont créer ensemble la première société commune d'ingénierie visant à accompagner le développement d'infrastructures hydrogène dans les aéroports du monde entier, ont annoncé les deux groupes mercredi.
TotalEnergies a annoncé mardi un accord avec Adani Entreprises Limited (AEL), le plus grand conglomérat privé indien dans le domaine de l'énergie et des infrastructures, afin de "créer un acteur géant de la production d'hydrogène vert".
La Namibie, pays africain désertique parmi les plus touchés par le réchauffement climatique, affiche son ambition de devenir un pays industriel autosuffisant en énergie solaire et même exportateur d'ici 2030, tout en aidant l'Europe à se décarboner via la production d'hydrogène et d'ammoniac. La Namibie a "l'ambition de devenir incubateur d'une industrie du fuel de synthèse" en commençant par produire de l'énergie solaire, puis de l'hydrogène vert, et de l'ammoniac décarboné, a expliqué à l'AFP James Mnyupe, conseiller économique de la présidence de Namibie qui a présenté mercredi à Paris la stratégie du pays.
A Aberdeen, dans le nord-est de l'Ecosse, les éoliennes au large, les travaux d'extension du port et les bus à hydrogène témoignent de la transition climatique. Mais la capitale britannique de l'énergie vit et respire encore au rythme de l'industrie pétrolière. Ici, quand vous évoquez la transition énergétique, on vous répond "boom des renouvelables", mais en aucun cas on évoque une baisse du forage d'hydrocarbures. Du moins tant qu'il y en aura dans les champs vieillissants de la mer du Nord. Il y a seulement quelques mois, le Royaume-Uni, qui vise la neutralité carbone en 2050, accueillait à Glasgow la conférence internationale pour le climat COP 26 et le Premier ministre britannique Boris Johnson assurait vouloir faire du pays l'Arabie saoudite de l'éolien. Mais depuis, les prix de l'énergie se sont envolés, particulièrement avec l'offensive russe en Ukraine, et la flambée du coût de la vie est devenue la principale préoccupation des Britanniques.
Une voiture roulant à l'hydrogène, produit à partir de biométhanol, a battu le record du monde de la distance parcourue avec ce type de véhicule mercredi à Albi, dépassant les 2.000 kilomètres, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le géant minier Anglo American Mining a inauguré le plus grand camion de transport à hydrogène du monde vendredi dans une de ses mines de platine d'Afrique du sud, en présence du président Cyril Ramaphosa qui a salué un "pas de géant" pour la transition énergétique du pays. Le groupe, présent dans une quinzaine de pays et qui exploite 25 sites en Afrique du Sud, prévoit, si l'essai est concluant, de remplacer toute sa flotte de camions diesel par ces nouveaux prototypes alimentés par une batterie à hydrogène de 2 mégawatts, qui peuvent transporter jusqu'à 290 tonnes de minerai.
EDF a lancé mercredi un "plan hydrogène" pour devenir "un des leaders" de la production d'hydrogène bas carbone en Europe d'ici 2030, moyennant un investissement de deux à trois milliards d'euros "cofinancés" par l'énergéticien. Ces projets "seront développés et cofinancés dans le cadre de partenariats industriels et en bénéficiant des mécanismes de soutien nationaux et européens", a précisé le groupe.
Les Etats de l'UE ont décidé vendredi de donner mandat à la Commission européenne pour effectuer des achats de gaz groupés, sur le modèle des commandes de vaccins anti-Covid, alors que la guerre en Ukraine fait flamber les prix de l'énergie. Les Vingt-Sept et la Commission "vont, de façon urgente, travailler ensemble à des achats volontaires de gaz, de gaz naturel liquéfié (GNL) et d'hydrogène", en tirant profit du poids économique de l'UE pour bénéficier de prix avantageux, selon les conclusions du sommet de Bruxelles.
La guerre faite à l’Ukraine a révélé l’ampleur de la dépendance européenne aux énergies fossiles. Pour se libérer de ce piège, la Commission européenne ainsi que de nombreux acteurs économiques présentent l’hydrogène comme une des solutions permettant l’indépendance énergétique et la sortie des énergies carbonées. Conte ce techno-solutionnisme illusoire, cet article offre une salutaire mise au point à partir de l’exemple de l’aviation.
Air Liquide a reçu mardi une promesse de soutien de 190 millions d'euros de l'État pour financer un électrolyseur en Normandie, premier jalon d'une filière de décarbonation du bassin industriel autour du Havre et d'une "reconquête industrielle" et énergétique bâtie autour de l'hydrogène, en France et en Europe. Le projet, baptisé "Normand'Hy" porte sur la création d'une usine à Port-Jérôme (Seine-Maritime) d'ici à 2025 en partenariat avec le groupe allemand Siemens qui produira de l'hydrogène "vert" à partir de l'électrolyse de l'eau et d'électricité renouvelable, a dit le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, présent à la cérémonie de lancement.
Visant la production massive d'hydrogène décarboné, la toute récente co-entreprise Genvia entre le CEA et Schlumberger a annoncé le 8 février la nomination de Florence Lambert, ex-directrice du CEA Liten, et présenté sa feuille de route. Genvia va déployer la technologie d'électrolyse à haute température du CEA à échelle industrielle. Julie Mougin, cheffe du service des technologies hydrogène au CEA-Liten, en détaille le fonctionnement et les performances pour Industrie & Technologies.
Le gouvernement indien a dévoilé la première phase d'une initiative destinée à faire de l'Inde, troisième plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde, une "plateforme" de production d'hydrogène vert. L'Inde, en plein essor et en passe de devenir le pays le plus peuplé du monde au cours de cette décennie, ambitionne de devenir un acteur majeur dans ce secteur et lance dans sa "Green Hydrogen Mission" (Mission hydrogène vert).
Le fonds d'investissement Hy24, créé en 2021 par Air liquide, TotalEnergies et Vinci, a annoncé jeudi son premier investissement majeur dans l'hydrogène vert, avec 200 millions d'euros destinés à développer six projets liés notamment aux carburants de synthèse pour le transport maritime ou l'aviation, en Europe et au Canada.
Le verdissement des transports, du chauffage, de l'alimentation et la décarbonation de l'industrie via l'hydrogène vont conduire à un boom de la consommation d'électricité d'ici 2050, en France comme à l'étranger, selon les projections.
Le verdissement des voitures et des modes de chauffage, conjugué à la décarbonation de l'industrie via l'hydrogène, vont conduire à un boom de la consommation d'électricité d'ici 2050, en France comme à l'étranger, selon les projections. Si le monde veut juguler le réchauffement climatique, il devra renoncer aux énergies fossiles - pétrole, charbon, ou même gaz - responsables aujourd'hui de l'essentiel des émissions de dioxyde de carbone (CO2), et "électrifier" largement ses consommations énergétiques.
L’hydrogène tient une grande place dans le récit collectif de la transition énergétique, sans doute à juste titre. Pour que ce choix ait un sens, il est indispensable que l’hydrogène soit réellement décarboné, c’est-à-dire qu’il ne soit plus produit à partir de méthane fossile (à moins de capter et stocker le CO2 émis dans le cas du vaporeformage mais le CCS n’est pas encore totalement une réalité industrielle).
Cinq ans après avoir lancé autour du globe un bateau laboratoire capable de produire son propre hydrogène, l'entrepreneur à la tête d'Energy Observer Victorien Erussard a annoncé dimanche le développement d'ici 2025 d'un navire de charge polyvalent zéro émission.
C'est à Liberia, dans la province de Guanacaste, qu'il a créé une unité de production d'hydrogène vert à petite échelle. Lors de ses sept séjours dans l'espace avec des équipages de la NASA, entre 1986 et 2002, Franklin Chang a découvert l'hydrogène vert. L'idée est alors née d'en produire, non pas pour des stations spatiales, mais à échelle industrielle sur la planète Terre.
L’hydrogène est indubitablement l’élément le plus abondant dans l’univers (75% en masse, 92% en nombre d’atomes). Malheureusement, il n’existe pas en tant qu’hydrogène pur, ses atomes sont toujours accolés à d’autres atomes… Donc, pour obtenir de l’hydrogène pur, il faut « casser » ces molécules complexes, au prix de beaucoup d’énergie et, généralement, d’une forte pollution, principalement du CO2. On obtient alors une molécule d’hydrogène composée de deux atomes, le dihydrogène (H2).

2021

Quelque 96% des canalisations de distribution de gaz européennes peuvent être converties pour le transport d'hydrogène, indique un rapport produit par une alliance de 90 distributeurs gaziers de 16 pays européens. Le projet Ready4H2 regroupe 90 opérateurs d'infrastructures de gaz - comme le français GRDF - qui soutiennent la mise en place d'un marché intégré de l'hydrogène dans l'UE, et travaillent à créer "une vision commune de la transformation" de leur métier vers la neutralité climatique.
Bruxelles a proposé mercredi de doper l'usage d'hydrogène en créant un nouveau marché européen dédié, tout en durcissant les contrôles et les restrictions sur les émissions de méthane et en encourageant le stockage de CO2 dans les sols agricoles.
L’hydrogène vert. C’est la nouvelle expression à la mode, la « saveur du mois ». Celle qui met des étoiles dans les yeux de nos politiciens.
Pascoe Sabido en sait quelque chose, en tant que chercheur pour le groupement d’ONG Fossil Free Politics et le Corporate Europe Observatory il entend ce discours depuis des années et l’a vu progressivement passer de la bouche des industriels à celles des décideurs européens : " Ce que l’on nous dit partout en Europe, c’est que l’hydrogène est le nouveau sauveur. Il va décarboniser nos économies et nous pouvons continuer comme avant simplement en injectant de l’hydrogène dans tout. Mais en réalité, ce récit développé par l’industrie gazière n’est rien d’autre qu’un conte de fées. Et je suis très déçu de voir tous nos gouvernements écouter ces contes de fées au lieu de préparer la sortie de notre dépendance aux énergies fossiles " se désole-t-il.
Les organisations environnementales Greenpeace, Inter-Environnement Wallonie et Bond Beter Leefmilieu ont salué vendredi la stratégie hydrogène approuvée par le gouvernement fédéral. Elles appellent cependant les autorités à la vigilance. "Le développement de la filière hydrogène ne peut servir d'excuse pour prolonger notre dépendance au gaz fossile", avertissent-elles.
Le gouvernement fédéral a approuvé vendredi la stratégie belge en vue de faire du pays un hub d’importation et de transit de l’hydrogène renouvelable et, de la sorte, un précurseur dans cette technologie.
La start-up expérimente au large de l'archipel écossais des Orcades son générateur d'énergie marémotrice, O2, le plus puissant au monde: une hélice immergée propulsée par le courant, capable de produire de l'électricité pour 2.000 maisons.
Het Internationaal Energieagentschap schetst in een nieuw rapport een hoopvol beeld over de toekomst van duurzame waterstof, al zijn niet alle obstakels van de baan.
L'hydrogène bas carbone bénéficie d'un élan inédit des Etats et des entreprises, mais il faut plus d'efforts, et plus vite, pour baisser ses coûts et permettre l'essor de cette énergie à même de verdir industrie et transports lourds, prévient lundi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Près d'une centaine de professionnels de 55 entreprises ont répondu fin septembre à la sollicitation de la ville d'Albi -qui compte développer des transports urbains avec cette technologie et qui abrite Safra, un acteur majeur de la filière- du département du Tarn et de la région Occitanie, qui a lancé en 2019 un ambitieux programme "hydrogène vert" doté de 150 millions d'euros.
Le chantier de construction de la première centrale électrique au monde à hydrogène vert produisant une énergie non intermittente doit débuter jeudi en Guyane, selon un communiqué publié mercredi.
Concilier puissance économique et transition écologique : le défi majeur du prochain gouvernement allemand suscite déjà la mobilisation des grands industriels du pays qui placent leurs espoirs dans le développement de la filière hydrogène.
Concilier puissance économique et transition écologique : le défi majeur du prochain gouvernement allemand suscite déjà la mobilisation des grands industriels du pays qui placent leurs espoirs dans le développement de la filière hydrogène.
De grandes entreprises françaises ont annoncé mardi deux partenariats distincts pour le développement de l'hydrogène dans les transports ferroviaire et aérien, avec pour objectif final leur décarbonation. Le constructeur Alstom et l'équipementier Plastic Omnium ont ainsi décidé de collaborer dans le "développement de systèmes de stockage d'hydrogène haut de gamme destinés au secteur ferroviaire", ont-ils indiqué dans un communiqué.
La production d’énergies renouvelables, par définition intermittente et non pilotable, est contraignante. Elle met en avant la problématique du stockage de l’électricité qui ne peut être adressée efficacement aujourd’hui par les technologies dont nous disposons. C’est dans ce contexte que l’utilisation de l’hydrogène comme vecteur d’énergie est une solution envisagée en réponse à l’augmentation croissante de la part du renouvelable dans le mix énergétique français.
L'utilisation d'hydrogène "propre" est considérée comme une alternative énergétique viable et respectueuse de l'environnement, mais une étude publiée jeudi montre qu'elle pourrait entraîner des émissions de gaz à effet de serre plus élevées que le charbon.
Les géants des énergies fossiles sont parvenus, à force de lobbying, à faire en sorte que l’Union européenne accorde des milliards d’euros de son plan de relance à l’hydrogène, industrie dont l’état actuel — en plus de son potentiel écologique douteux — favorise le maintien de ces multinationales dévastatrices.
Les Vingt-Sept se sont mis d'accord vendredi pour exclure le pétrole et le gaz des futures infrastructures de transport énergétique financées par l'UE, mais ils ont autorisé les gazoducs existants à transporter jusqu'en 2029 un mélange d'hydrogène et de gaz, une tolérance vivement décriée par des ONG.
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Comme les bus, trains, avions ou camions, l'industrie lourde a soif d'hydrogène pour tenter d'atteindre l'objectif climatique de zéro émission d'ici à 2050, en particulier la sidérurgie, la chimie et même le ciment. Fabriquer de l'acier, du fer, des produits chimiques ou des matériaux de construction nécessite beaucoup d'énergie, traditionnellement issue du pétrole, du gaz ou du charbon, car des températures très élevées sont nécessaires. À condition qu'il soit lui-même "vert", l'hydrogène est vu comme le meilleur atout pour décarboner les lourdes industries qui participent au réchauffement global de la planète : il brûle en effet beaucoup plus proprement que les carburants fossiles et ne libère que de la vapeur d'eau.
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Difficile, en Belgique, de parler du plan de relance sans qu’on vous cite l’exemple de l’hydrogène. Le sujet est à la mode, il a les faveurs de l’Europe et il permet de mettre en avant la dimension interfédérale de ce plan de relance. Fédéral, Wallonie et Flandre ont en effet déposé des projets en la matière. Seule la Région bruxelloise s’est abstenue. Et pour ne rien gâcher, un certain nombre d’entreprises belges sont déjà bien positionnées dans ce domaine, comme John Cockerill, qui s’est associé à un fabricant chinois d'électrolyseurs.
L'hydrogène est aujourd'hui présenté comme une solution aux enjeux écologiques, celui-ci n'émettant pas de dioxyde de carbone lors de sa combustion. L'hydrogène est dit "propre" lorsqu'il est produit par une électrolyse alimentée par des énergies renouvelables (hydrogène "vert") ou lorsque sa production est combinée à des mesures limitant les émissions de carbone (hydrogène "bleu"). Il s'oppose ainsi à l'hydrogène dit "gris" qui est produit à base de combustibles fossiles qui génèrent du dioxyde de carbone. L'hydrogène propre réduit donc les émissions de CO2, tant lors de sa production que lors de son utilisation.
ENQUÊTE 3/3 — L’ambition d’un développement massif de la production hydrogène à grand renfort d’argent public fait peser de nombreux risques sur l’environnement, qu’il s’agisse de transport, de délocalisation de la production dans des pays pauvres ou encore du fantasme du stockage du carbone.
ENQUÊTE 2/3 — Produire toujours plus d’hydrogène « vert », comme le prévoient le « plan » français et la « stratégie » européenne, va nécessiter de grandes quantités d’électricité non fossile. L’industrie nucléaire est sur les rails.
ENQUÊTE 1/3 — Les plans de relance gouvernemental et européen font la part belle à l’hydrogène, qui serait l’énergie « verte » de l’avenir. Pourtant, la production de ce gaz pose de nombreux défis écologiques et l’enjeu de cette conversion paraît davantage économique que climatique.

2020

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La question de l’énergie est l’une des plus essentielles de notre époque, et pourtant elle est souvent incomprise, ou même simplement mise de côté. Nos économies, nos sociétés, nos modes de vies, notre capacité à innover, les jeux géopolitiques… tout est lié à l’énergie, directement ou indirectement, car rien ne se fait sans elle. Hors, nous entrons dans une nouvelle ère: celle de la fin du pétrole, "or noir" qui à lui seul peut expliquer le développement fulgurant des 100 dernières années, et celle du défi climatique, qui exige de nous de revoir fondamentalement notre rapport à l’énergie.
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Aux problèmes de production évoqués, il faut en plus ajouter les problèmes de transport et de stockage (dans les stations-service et dans les véhicules).
l’hydrogène revient en force dans le débat énergétique. Représentant 75 % de la masse gazeuse du soleil, l’hydrogène est considéré comme l’élément le plus abondant de l’univers.Tant que l’hydrogène reste un sous-produit des énergies fossiles, rouler à l’hydrogène ou l’utiliser pour produire de la chaleur permet de réduire les pollutions locales, mais pas d’abattre les rejets de CO2.
lors que la plupart des avions restent cloués au sol, l'exigence de contreparties environnementales aux aides de l'Etat vers le secteur aérien se fait de plus en plus forte. Mais les solutions technologiques comme l'agro-kérosène et l'hydrogène ne sont que des moyens de poursuivre une fuite en avant intenable, selon Laurent Castaignède, ingénieur de l'École centrale Paris, fondateur du bureau d'études BCO2 Ingénierie et auteur de Airvore ou la face obscure des transports, chronique d'une pollution annoncée (Ecosociété, 2018).


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