Au cœur des débats de société, voici les références où la démocratie est citée.
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L’électrification des procédés est un élément central de la stratégie de décarbonation de notre société. Or, les conditions actuelles n’incitent pas les citoyens comme les entreprises à aller dans cette direction. Un transfert des accises de l’électricité vers les énergies fossiles (gaz et produits pétroliers principalement) permettrait d’inverser la tendance pour que notre mobilité, notre production de chaleur ou nos processus industriels prennent la voie de la décarbonation !
Nicolas Ghilain est climatologue à l’université de Liège et à l’IRM, où il crée et améliore des outils de modélisation du climat régional, afin de répondre à la question cruciale : à quoi ressemblera le climat belge dans le futur ? En particulier, il essaie de déterminer si nous devrons faire face plus fréquemment à des événements extrêmes (pluies intenses, vagues de chaleur et sécheresses), et de quelle intensité. Il étudie également l’influence de l’aménagement du territoire et de la végétation sur le climat, un sujet d’étude encore récent.
Réaction de Canopea à la sortie de la nouvelle Déclaration de Politique Régionale (DPR) wallonne 2024-2029. Dans sa déclaration de politique régionale, le nouveau gouvernement de Wallonie déclare d’entrée de jeu qu’il veut faire “face au changement climatique et protéger la biodiversité avec lucidité et pragmatisme” (P.5 de la DPR). A la lecture du texte de 112 pages, Canopea ne peut que regretter au contraire un manque de lucidité et d’ambition face aux enjeux environnementaux et aux moyens d’y répondre. Certaines propositions, notamment en matière de rénovation énergétique, d’aménagement du territoire ou de biodiversité sont toutefois positives.
Gouvernement wallon : les mesures pour le climat sont secondaires et contradictoires, jugent les ONG
(12/07) - Belga,Canopea,Sylvie MeekersLes mesures pour le climat et l’environnement sont secondaires dans la Déclaration de politique régionale (DPR) wallonne présentée jeudi, regrettent plusieurs associations environnementales. Face aux enjeux, certains passages du document paraissent « contradictoires ».
Depuis ce lundi, les habitants de Chièvres et Ronquières reçoivent leurs résultats du biomonitoring PFAS réalisé en janvier 2024.
En 20 ans, la Wallonie est devenue une « économie de consommateur » qui a délocalisé une part importante de la production des biens et matériaux ainsi que les pollutions qui y sont liées. Nous pouvons regarder le cœur léger la courbe des émissions de GES qui en 2022 a chuté de 43% depuis 1990 et prétendre « faire notre part » en matière de climat…
Les Belges ont laissé le climat en dehors de leurs préoccupations lors des votes ; garder une planète habitable pour leurs enfants, ça devrait compter aussi.
L’absence de prise en compte des questions liées aux dérèglements climatiques et à la perte générale de la biodiversité lors des élections en Belgique et en Europe nous amène à la question du déni quasi généralisé de l’urgence qu’il y a à agir si l’on veut éviter le pire. Le déni serait-il le symbole d’une évolution mortifère de notre société et le socle sur lequel se sont construites les dérives vers les politiques d’extrême droite ?
Communiqué de presse co-signé par Canopea, la SSMG (Société scientifique de médecine générale), la Belgian Lung Fundation, la Fédération des maisons médicales. Une nouvelle étude (ici le briefing, ici l’étude) menée par le groupe environnemental Transport & Environment (T&E) indique que des milliers de cas d’hypertension artérielle, de diabète et de démence en Belgique et en Europe pourraient être liés aux minuscules particules émises par les avions.
La loi sur la restauration de la nature a été adoptée aujourd’hui par le Conseil de l’UE, validant ainsi la dernière étape nécessaire pour que cette loi devienne réalité. La Coalition belge pour la biodiversité réagit avec soulagement. Les yeux se tournent à présent vers les États membres, dont la Belgique, qui devront maintenant développer leurs plans nationaux de restauration afin de mettre en œuvre les objectifs fixés par la loi.
Souvenez-vous, le 11 mars 2022, avec Natagora et Nature et Progrès, Canopea vous encourageait à participer à l’enquête publique sur le Plan wallon de Réduction des Pesticides1 L’objectif : créer une mobilisation massive autour de ce projet de plan que l’on jugeait peu ambitieux vis-à-vis des objectifs annoncés. Reprenons du début, ce Plan a initialement été mis en place en 2013. On en est aujourd’hui à la troisième génération d’actions qui visent à réduire les pesticides. Au regard de l’évolution des ventes de produits phytopharmaceutiques (ci-dessous) depuis cette date, on peut conclure que l’impact de ces grands programmes est proche de zéro. On navigue entre 5 000 et 7 000 tonnes de produits phyto annuellement par les utilisateurs professionnels depuis… 1995 ! (L’objectif européen est d’atteindre 2 500tonnes/an, soit 50% de réduction)
L’actualité politique de cette législature fut rythmée par de nombreux événements relatifs à la santé des citoyen·ne·s. Nous pensons notamment à l’épidémie du bal masqué, la crise des PFAS, l’impact du développement aérien sur les populations riveraines, l’autorisation prolongée pour l’utilisation du glyphosate, les débats concernant le déploiement de la 5G… À l’arrivée imminente des élections, quels sont les partis politiques qui souhaitent réellement préserver notre santé en nous garantissant un environnement de qualité ?
La crise agricole qui a éclaté en Europe ces derniers mois à une nouvelle fois mis en lumière les graves déséquilibres économiques qui pèsent sur ce secteur depuis de très nombreuses années : un revenu moyen en berne, une mise en concurrence internationale déloyale, une pression importante sur les prix par l’industrie agroalimentaire et les distributeurs, auxquels s’ajoutent la lourdeur administrative et des normes jugées trop contraignantes. Loin de résoudre les principaux problèmes soulevés, cette crise agricole a surtout été le prétexte parfait pour enterrer très rapidement et efficacement certaines avancées environnementales essentielles, acquises lors des négociations de la PAC 2023-2027. C’est aussi l’occasion de constater qu’il existe en réalité une très forte dualisation du monde agricole, notamment en Wallonie. Malgré des revendications qui semblent être partagées par l’ensemble de la profession se cachent des réalités économiques bien différentes d’un type d’exploitation à l’autre.
Sur base de tests sanguins réalisés lors du biomonitoring, 95% des Wallonnes et des Wallons présentent une teneur en PFAS dans le sang supérieur au seuil de risque. C’est le chiffre qu’a mentionné ce mardi la ministre de l’Environnement, Céline Tellier, en audition au Parlement wallon. Face à l’ampleur de cette contamination généralisée et au vu de la grande persistance de ces substances, seule une interdiction totale d’utilisation permettra de limiter l’exposition de la population. Pourtant, certains partis politiques s’y opposent.
En 2018 et 2019, les pavés belges avaient vu défiler des milliers de personnes réclamant que le climat devienne une priorité politique. Cinq ans plus tard, le « Gouvernement wallon du Climat » a-t-il tenu ses promesses ?
Une note du Conseil Européen ayant fait l’objet d’une fuite, donne un aperçu des priorités stratégiques que les États membres souhaitent proposer à la nouvelle Commission européenne. Qu’en ressort-il ? Les chefs de gouvernement veulent carrément mettre de côté le Green Deal européen ! Canopea et Natagora demandent au Gouvernement belge, qui préside le Conseil, de remettre le climat, la nature et la santé au cœur des priorités européennes. C’est la seule façon de garantir un avenir serein sur le long terme aux citoyen·nes d’Europe et d’ailleurs.
La prise en compte de l’environnement progresse-t-elle au sein des partis politiques ? Cette prise en compte est-elle de façade ou s’inscrit-elle dans les limites planétaires ? Le mouvement environnemental a fait l’exercice périlleux, à partir des réponses des partis à 38 mesures phares, d’évaluer quelle coalition wallonne serait la plus encline à inscrire dans sa Déclaration de Politique lesdites mesures. • Six mesures n’ont aucune chance de se retrouver dans une DPR • Dix autres ont de grandes chances de se retrouver dans une DPR car elles sont partagées par tous les partis susceptibles de faire partie d’une une coalition gouvernementale. Et les 22 autres ? Tout va dépendre de la coalition qui sera en place !
Le mouvement environnemental (Canopea, Greenpeace, Natagora, BBL, Natuurpunt) a envoyé 38 propositions à l’ensemble des partis politiques flamands et wallons. Pour chacune, les partis se sont positionnés de « tout à fait favorable » (5/5) à « tout à fait défavorable » (1/5), en argumentant leur évaluation. Sur cette base, les ONGs proposent une évaluation de l’alignement des partis avec l’ensemble des propositions.
La coalition pour la biodiversité tire la sonnette d’alarme. En dépit d’un large plébiscite populaire, d’un accord négocié avec soin en trilogue et d’un vote favorable au Parlement européen, le pouvoir exécutif des États membres pourrait s’opposer à l’adoption de la loi sur la restauration de la nature lors du vote au Conseil des ministres du 25 mars 2024. Sans raison valable, le soutien de la Hongrie ne serait en effet plus assuré, mettant ainsi la loi en péril. Les récentes allégations concernant les prises de positions partisanes au sein de la Présidence belge du Conseil sont alarmantes. La Belgique doit prendre à cœur son rôle de médiateur impartial et efficace au sein de l’Union européenne.
La Commission Européenne a lancé une consultation publique ouverte concernant l’évaluation de la Directive Nitrate. Cette Directive, adoptée en 1991, vise à protéger les eaux souterraines, les rivières, les lacs et les mers contre la pollution causée par les nitrates d’origine agricole. Fit for purpose ? La Directive est-elle bien calibrée pour remplir ses objectifs ? C’est la question que pose la Commission à travers cette consultation. Canopea y a répondu.
Nous plaidons pour que l’Europe, notamment au travers de la Belgique, devienne le laboratoire d’un nouveau système politique, social et économique qui respecte les limites de la planète tout en maintenant un bien-être accessible à toutes et tous.
La colère gronde dans le monde agricole. Depuis quelques mois, les agriculteurs sont vent debout un peu partout en Europe. Récemment, les manifestations et blocages se sont multipliés, bénéficiant d’une grande mobilisation en France et maintenant en Belgique. Cette colère d’une profession aux multiples facettes est légitime et compréhensible. Les conditions de travail d’une partie non négligeable d’agriculteur·trice·s n’ont cessé de se dégrader depuis de nombreuses années, et davantage encore récemment. Alors que les constats sur les causes de cette régression sont clairs et alarmants, ne nous trompons pas de coupable ! Unissons-nous pour faire converger les objectifs de l’agriculture, de l’environnement et de la santé.
Le 30 novembre 2023, la Cour d’Appel de Bruxelles a condamné l’Etat belge, la Région flamande et la Région bruxelloise pour inaction climatique. Seule la Région wallonne s’en sort « indemne », notamment grâce à l’engagement de réduire ses émissions de gaz à effets de serre fixé par décret. Un Arrêt inédit
Fin 2023, la Défense a mis en vente l’ancien domaine militaire du Sart-Hulet à Jambes, qui couvre une trentaine d’hectares répartis en 6 lots. Comme d’autres sites militaires, il abrite une riche biodiversité et des habitats naturels encore préservés : zones humides, prés de fauche, zones sableuses et vieilles forêts feuillues. D’énormes silos de sable, fruit du génie militaire sur le site, font office d’hôtels à insectes géants et laissent présager un intérêt entomologique majeur. Malgré le manque de données naturalistes liées à un accès très limité au site, plusieurs espèces très rares sont mentionnées telles que la jasione des montagnes (Jasione montana), l’œillet velu (Dianthus armeria) ou la catapode rigide (Catapodium rigidum), toutes les trois sur la liste rouge de la flore de Wallonie. Des espèces liées aux vieilles forêts feuillues sont aussi présentes, telles que le pic mar (Dendrocoptes medius) et la salamandre tachetée (Salamandra salamandra).
À travers leurs (in) décisions, nos décideurs forcent une “pause environnementale” – pour ne pas dire régression – et sabotent nos dernières chances de préserver la stabilité de la biosphère, compromettant ainsi à moyen terme l’habitabilité de notre Terre.
Le 08 novembre, le magazine Investigation de la RTBF faisait état d’une alarmante contamination de l’eau du robinet en Hainaut par des PFAS, les ‘polluants éternels’, substances chimiques que l’on retrouve un peu partout et dont l’une des caractéristiques est d’être quasiment indestructibles. L’émission pointe, à raison, un manque de transparence de la SWDE (Société wallonne des eaux) qui aurait manqué de proactivité dans sa communication vers les citoyen·nes concerné·es. Canopea estime que plus fondamentalement, la responsabilité principale incombe aux entreprises qui ont mis ces substances sur le marché sans une évaluation suffisante de leur impact environnemental.
Ce 9 novembre, les institutions européennes se sont réunies pour décider d’un accord préliminaire sur le texte final de la loi européenne sur la restauration de la nature. La Coalition Biodiversité a des sentiments mitigés : « Nous sommes heureux que l’accord reprenne tous les écosystèmes qui étaient initialement inclus dans le projet de loi, mais les articles sont affaiblis par rapport à la proposition de la Commission européenne et à la position du Conseil. Il est décevant de constater que de nombreuses exceptions ont été incluses et que les obligations des États membres sont trop souples. »
Malgré le contexte de crise de la biodiversité au niveau mondial, la Wallonie ne s’est jamais dotée d’une Stratégie régionale qui permettrait de se fixer des objectifs ambitieux et ce, malgré de nombreuses tentatives politiques. Vers une vraie Stratégie biodiversité ?
Les discours des femmes et hommes politiques qui participeront aux Fêtes de Wallonie “100ème édition”, qui se tiennent actuellement à Namur, s’inscriront à coup sûr dans la perspective des élections qui se profilent. Canopea compte participer à la fête en proposant aux futur·e·s candidat·e·s de quoi développer des Déclarations de politiques imprégnées d’une réelle volonté de relever les défis climatiques et de la biodiversité.
Dans le débat sur la transition du secteur de l’électricité, entre le gaz, le solaire, l’éolien, il y a une ressource dont on parle peu : l’eau ! Sa disponibilité en suffisance conditionne pourtant une grande part de notre production d’énergie. On développe ?
En 2040, notre société est pratiquement décarbonée, en ligne avec l’Accord de Paris : les émissions de gaz à effet de serre ont été réduites de plus de 95 %, et la neutralité climatique est atteinte, conformément à l’appel du Secrétaire général des Nations unies 1. La réduction des émissions concerne aussi bien la production belge que les émissions « importées » via notre consommation.
En Belgique, le secteur du transport aérien bénéficie d’exonérations fiscales injustifiées qui, si rien n’est fait, augmenteront de 37 % au cours des trois prochaines années.
In een gezamenlijke reactie verwerpen Bond Beter Leefmilieu, Greenpeace, WWF, Velt, de Klimaatcoalitie, Natuurpunt, PAN Europe, Canopea, Natagora en Bral de negatieve politieke positionering rond het Europese klimaat-, natuur-, en milieubeleid. De problemen gaan niet weg door de kop in het zand te steken. Het is aan onze overheden om krachtig beleid te voeren dat onze leefomgeving en gezondheid beschermt. De pauzeknop indrukken is schuldig verzuim. Hoe langer we wachten, hoe moeilijker en duurder de oplossingen.
Greenpeace, Bond Beter Leefmilieu et Canopea ont remis aujourd’hui un rapport technique montrant de graves lacunes dans la sécurité des centrales nucléaires de Doel 4 et Tihange 3. Elles répondent ainsi à la documentation erronée du centre d’études nucléaires SCK CEN qui sert de base à la consultation publique sur la prolongation de ces réacteurs. Les organisations rejettent ce simulacre de procédure. Pour elles, une consultation sérieuse ne pourra avoir lieu que si les négociations avec Engie sont terminées et que tous les dossiers sont publiés.
Stop Ecocide, Greenpeace, Canopea ou encore Rise for Climate et Youth for Climate, entre autres, organisent la première marche pour la biodiversité le 21 mai à Bruxelles, annonce Greenpeace dans un communiqué mercredi. Les organisations ont décidé de mener cette action à l'occasion de la journée internationale de la biodiversité.
Le débat sur l’avenir de Liège Airport est loin d’être clos. Il en est de même pour celui sur l’avenir d’autres méga-hub logistiques, comme le Port d’Anvers. Car les projections en termes de demande future de fret varient considérablement selon les scénarios. Ceux qui préservent un climat viable ont néanmoins un important point commun : ils sont basés sur une modération, parfois très conséquente, de la demande de fret.
l'environnement en réseau
Vandaag stelde de federale regering het princiepsakkoord met Engie over de verlenging van Doel 4 en Tihange 3 voor. Milieuorganisaties Greenpeace en Bond Beter Leefmilieu en Canopea (IEW) reageren: “Al in maart waarschuwden we dat de burger 3 maal zou betalen voor deze rampzalige beslissing. Dit akkoord bevestigt dit: de Belgische staat neemt hiermee een enorm financieel risico.”
Au début des années 2000, un vaste élan citoyen a conduit à l’arrêt des cultures OGM en Europe et au boycott des aliments contenant des OGM. Ceci grâce à la réglementation européenne relative aux OGM (Directive 2001/18/CE). Mais plus récemment, des multinationales ont décidé de mettre au point des techniques nouvelles afin de produire de nouveaux OGM. Ces nouveaux OGM et techniques sont déjà déréglementés dans plusieurs régions du monde et le lobby des biotechnologies déploie des efforts considérables pour les déréglementer en Europe également.