Au cœur des débats de société, voici les références où la démocratie est citée.
Pour voir les références d’un(e) auteur(e), cliquez sur son nom. Pour revenir à la page, utilisez le bouton refresh ci-dessous.
Résultats pour:
mrmondialisation
Après être passée à travers le mirage méritocrate néolibéral et le techno-solutionnisme, Victoria Berni-André a rallié les luttes écologistes. Dans son livre Vivant·es et dignes - Des petits gestes à l'écologie politique, elle décrypte le monde pernicieux de l'ingénierie verte et y oppose celui des alternatives écologistes, tout en décortiquant les pièges qui peuvent s'y
Une nouvelle étude alerte sur les risques de prématurité « effrayants » liés à l’exposition des phtalates. Ces perturbateurs endocriniens et métaboliques seraient responsables d’une naissance prématurée sur dix aux Etats-Unis. Utilisées pour assouplir certains plastiques ou améliorer l’odeur de produits cosmétiques, ces substances chimiques ont envahi notre environnement.
Pour la première fois, une évaluation générale de l’état de santé des quelques 25 000 espèces de champignons sur l'Hexagone a été réalisée. Le risque de disparition de chacune d’elles a été évalué, dressant ainsi la première Liste rouge des espèces fongiques menacées de France. Alors qu’aucune espèce fongique n’est protégée sur le territoire, 9% des champignons à chapeau s’avèrent déjà menacés d’extinction.
Jean-Marc Gancille est l'auteur d'un essai paru cette année aux éditions Rue de L’Échiquier : Comment l'Humanité se viande. Le véritable impact de l'alimentation carnée. Récemment ulcéré par l'annonce du "plan gouvernemental pour reconquérir notre souveraineté sur l'élevage", qui sous couvert de réappropriation agricole se révèle écocidaire et rétrograde, il nous a transmis un tribune
Google a lancé sa nouvelle intelligence artificielle, bien plus puissante que Chatgpt. Posant de nombreuses questions idéologiques et politiques évidentes, cette technologie pourrait paradoxalement dire quelque chose d’elle-même, de nous, de demain. On a donc improvisé une petite discussion avec Gemini 1.5 sur l’avenir de l’humanité. Échanges édifiants…
Alors que les technologies numériques ont révolutionné la façon dont nous accédons à l’information et aux divertissements, les livres papiers continuent d’être produits et consommés à grande échelle malgré leur impact écologique. La production de livres numériques ne serait pas pour autant la solution. À chaque fois que nous publions des livres, la question se pose : Devons-nous puiser dans les ressources planétaires pour publier des livres qui défendent la sauvegarde de celles-ci ?
Les discours médiatiques et politiques s’orientent de plus en plus vers une acceptation des changements climatiques : les conséquences de la crise climatique sont déjà là et il faudrait s’habituer à vivre avec. Cette résignation envers « une nouvelle normalité » a incité Michel Jetté, cinéaste et co-initiateur de la Déclaration d’Urgence Climatique, a pousser un coup de gueule en 911 mots. Mr Mondialisation relaie sa mise à point concernant cet aveuglement général. Tribune.
Une nouvelle étude publiée dans Nature Sustainability tire la sonnette d’alarme : 20 % des écosystèmes de la planète pourraient changer brusquement ou s’effondrer beaucoup plus tôt que prévu. Les chercheurs mettent notamment en avant la possible disparition de la forêt amazonienne avant la fin du siècle ! Décryptage de cette alerte.
Pollution, addiction, obsolescence, entraves aux libertés… Les limites liées à la croissance des high-techs sont de plus en plus prégnantes. Une démarche écologique concrète se développe aujourd’hui en opposition à ce modèle : les low-techs, qui visent à concevoir et à diffuser des techniques et des savoir-faire simples, durables et accessibles à tous. En quête d’un mode de vie plus sobre, un groupe de citoyens se bat pour démocratiser cette approche dans tous les domaines de la vie sociale : l’agriculture, l’habitat, l’énergie, l’éducation, l’économie, etc. Dans le film Low-tech, au cinéma le 7 juin 2023, le réalisateur Adrien Bellay part à leur rencontre.
L’hydrologie (du grec hýdōr, « eau » et lógos « étude ») est une discipline incontournable face au dérèglement climatique, tandis que l’eau est au cœur de tensions légitimes. Pour mieux comprendre cette discipline, rencontre avec des spécialistes en hydrologie et en agro-écologie, résolus à transmettre leurs savoirs sur l’eau au plus grand nombre afin d’envisager ensemble les solutions pour mieux gérer cette ressource précieuse, en voie de privatisation.
On parle beaucoup de la pollution de l’air, de l’eau ou des sols. Mais, tout comme la pollution lumineuse, on évoque un peu moins le problème du bruit. Pourtant, celui-ci a des conséquences dramatiques à la fois sur la santé, la biodiversité, mais aussi sur l’économie.
Si David s’est imposé contre Goliath, pourquoi les citoyen·nes ne le feraient-ils pas contre les Grands Projets Inutiles Imposés (GPII) ? C’est la question que s’est posée le sociologue Kevin Vacher du Groupe de Diffusion, de Recherche et de Veille citoyenne (GDRV) dans le rapport « Les David s’organisent contre Goliath » présenté au public le 17 novembre 2021.
Mardi 20 décembre , le journal Le Parisien publiait les bonnes feuilles d’un mystérieux rapport des Renseignements Territoriaux, « fuité » à dessein, sous le titre tapageur L’inquiétant virage radical des activistes écologistes. Face à cette annonce ouverte de criminalisation de l’activisme écologiste, le seul à même de stopper les bulldozers du capitalisme mortifère, Les Soulèvements de la Terre ont rédigé une tribune et un appel à la solidarité
le dérèglement climatique a aujourd’hui tendance à braquer tous les projecteurs sur lui dans le domaine de la défense de l’environnement. Cependant, d’autres catastrophes requièrent malgré tout autant d’attention. Outre la biodiversité, un autre problème majeur négligé est celui de la dégradation des sols. Présentation d’un enjeu sous-estimé.
le dérèglement climatique a aujourd’hui tendance à braquer tous les projecteurs sur lui dans le domaine de la défense de l’environnement. Cependant, d’autres catastrophes requièrent malgré tout autant d’attention. Outre la biodiversité, un autre problème majeur négligé est celui de la dégradation des sols. Présentation d’un enjeu sous-estimé.
Au sortir de Noël, de nombreux écologistes ont sans doute une nouvelle fois subi les grands discours climatosceptiques de tonton Philippe ou de mamie Fernande lors du réveillon. Il a encore fallu endurer les diatribes sur le dérèglement climatique qui n’existerait pas et qui serait une invention des « bobo-écolos-terroristes » avec qui « on ne peut plus rien dire » ou « plus rien faire ».
La course aux minerais, et en particulier aux métaux rares ne semble pas pouvoir s’arrêter tant l’humanité s’en est rendue dépendante. Or, plus le temps passe et plus le coût écologique de ces matières premières grandit. Personne n’ignore pourtant que l’extraction de ces marchandises provoque des dégâts incommensurables pour l’environnement. Décryptage.
Publiée dans le magazine Science Advances, une nouvelle étude britannique décèle les risques environnementaux liés à l’éclairage nocturne artificiel largement répandu en Europe. En se basant sur des millions de clichés pris par la Station spatiale internationale (ISS), les chercheurs mettent en évidence la progression fulgurante de l’éclairage par diode électroluminescente (LED), plus froid, plus blanc, mais aussi plus nocif pour l’environnement.
Nous vous alertions en début de semaine sur les intérêts pétroliers et milices armées qui menacent le parc national des Virunga situé dans l’Est du Congo. Pour approfondir ce dossier, nous vous proposons le décryptage du nouveau rapport publié par Rainforest Foundation Uk et Earth InSight. Présenté lors de la COP 27 qui s’est récemment clôturée à Sharm El-Sheikh en Égypte, il dénonce les menaces qui pèsent sur le bassin du Congo, ses riches écosystèmes et les millions de personnes qui en dépendent. Le rapport cartographie les potentiels futurs projets d’expansion pétrolière et gazière dans la région. Alors qu’un consensus scientifique exhorte de ne développer aucun nouveau projet d’exploitation d’énergie fossile pour respecter les Accords de Paris, cette expansion dans la deuxième plus grande forêt tropicale du monde pourrait libérer plusieurs milliards de tonne de carbone dans l’atmosphère, compromettant nos objectifs climatiques, déjà peu ambitieux, et constituer une véritable menace existentielle pour notr
Les baleines ingèrent des millions de microparticules de plastique par jour. Voilà ce que conclut une nouvelle étude parue le mardi 1er novembre dans la revue scientifique Nature Communications. Présent en majorité dans les proies que les cétacés chassent d’ordinaire, ce plastique se propage également à travers les différentes chaines alimentaires marines…jusqu’à atteindre nos assiettes dans certains cas. Proposée par l’équipe de recherche de la California State University, cette analyse rappelle une fois encore comment ce dérivé du pétrole a infiltré les moindres recoins de notre quotidien, mais pas seulement !
Sur fond de crise climatique globale, deux nouveaux projets pétrolier en Afrique de l’Est développés par TotalEnergies suscitent l’indignation de nombreuses associations environnementales. Outre les menaces irréversibles pour les écosystèmes et la biodiversité de la région, les associations dénoncent également la multitude de violation des droits humains subie par les communautés locales. Alors que le géant pétrolier s’est fixé pour objectif la neutralité carbone d’ici 2050, ces projets apparaissent comme une insulte aux communautés qui subissent déjà les effets dévastateurs du changement climatique et aux droits des futures générations…
Il y a des pollutions dont, enfin, tout le monde parle. Partout, nous nous indignons à raison de la pollution plastique, de celle de l’air, des contaminations pétro-chimiques, des sols et de l’eau. Nous parlons même de pollution spatiale ou de pollution publicitaire. Mais il en est une dont nous parlons peu. Sous ses airs anodins, habituels, elle s’avère pourtant mortifère : il s’agit de la pollution lumineuse. Coup de projecteur sur ce fléau insoupçonné qui est en passe de nous voler la nuit, à nous, comme au reste du vivant.
Johan Eklöf est un chercheur à l’Université de Stockholm. Il rappelle que la nuit n’existe plus ; plus vraiment. Ce que nous en connaissons, explique-t-il, n’est souvent plus qu’un ersatz d’obscurité, un semblant de ténèbres. Presque totalement engloutis dans notre peur du noir et notre désir compulsif de voir clair, nous sommes en train d’oublier ce qu’est une nuit noire, une nuit sombre. Et les grandes capitales ne sont pas les seules concernées.
Alors que les effets de l’augmentation de la température globale provoquent déjà des épisodes de sécheresses intenses, des inondations et des incendies de plus en plus extrêmes à travers le monde, cette crise écologique pourrait prochainement se traduire par l’apparition de nouvelles épidémies, déstabilisant davantage la santé publique qui a déjà présenté sa fragilité lors de la pandémie du Covid-19. En Californie, à mesure que la crise climatique assèche les paysages, le nombre de cas enregistré de « fièvre de la vallée », maladie fongique, est en nette augmentation. Or, cette prolifération de champignons pathogènes peut se transformer en méningite, une maladie mortelle pour l’être humain.
Des chercheurs du laboratoire d’écologie fonctionnelle et de l’environnement de l’Université de Toulouse ont récemment publié une étude qui atteste de la présence de plus de 140 substances chimiques polluantes dans les lacs d’altitude des Pyrénées. Ce cocktail particulièrement toxique altère déjà dangereusement les écosystèmes des lacs de montagne, alors même que ces environnements fragiles sont frappés de plein fouet par le changement climatique. Les activités humaines, notamment le pâturage du bétail médicamenté à l’excès, sont mis en cause.
abs_empty
Nous sommes en 2037, en plein été, et selon Météo France, la ville lumière a connu son mois de juillet le plus « froid » de la décennie en manquant de franchir la barre des 42 degrés pour la première fois depuis 8 ans… Les efforts en terme de lutte contre le réchauffement climatique ont été certes importants, mais sans doute ont-ils été réalisés trop tard, de manière insuffisamment coordonnée et planifiée à l’échelle mondiale. La résistance ténue des grands groupes capitalistes face à la mobilisation citoyenne n’a certainement pas facilité la bascule vers un monde soutenable.
Dans cet article, nous vous proposons un voyage dans le temps. Un voyage qui nous offre d’imaginer un autre passé, une histoire qui nous mènerait vers un présent désirable. Laissons nous porter par un récit qui soit révolutionnaire, social, écologiste. Retournons en 1972, année de publication du rapport Meadows sur les limites de la croissance…
À l’aube d’une nouvelle extinction massive du vivant, il est essentiel de rappeler l’importance de la biodiversité pour la sauvegarde de nos écosystèmes, et son rôle fondamental dans la lutte contre le changement climatique. En effet, la liste des espèces en voie d’extinction ne cesse de s’allonger avec en cause un dénominateur commun, l’intensification des activités humaines. Du braconnage à la déforestation, l’être humain exerce une pression sur l’environnement qui chaque jour menace d’accroître les risques d’un effondrement majeur de la biodiversité. Cependant, de nombreux efforts pour la conservation des espèces sont également menés. Voici trois nouvelles réjouissantes qui nous rappellent qu’il n’est pas encore trop tard pour limiter le désastre écologique que nous avons commencé.
Virginie Duvat-Magnan, professeure de géographie à Rochelle Université et chercheuse au LIENSs, a mené une étude de terrain sur les Antilles et participé à la rédaction du dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Elle dirige actuellement une étude de terrain avec une équipe aux Antilles, et ses résultats ont dévoilé un constat alarmant à propos de ces îles : Des zones pourraient devenir inhabitables d’ici 2040, en raison de la montée des eaux.
Publié pour la première fois en 2015 dans sa version anglo-saxonne sous le titre de Drinking Molotov Cocktails With Gandhi, le livre de Mark Boyle a enfin été traduit dans la langue de Molière pour soumettre au public francophone une perspective injustement diabolisée : l’écologie radicale.
Des chercheurs de l’Université technologique de Nanyang à Singapour ont expliqué pour la première fois pourquoi le méthane continue de s’accumuler dans l’atmosphère à un rythme affolant, et ce, malgré la stabilisation des activités humaines responsables de sa libération dans l’air. La cause de cette accélération ? Le changement climatique lui-même. Il est jusqu’à quatre fois plus influent sur les taux de méthane que ce que prévoyait le dernier rapport du GIEC, publié en février 2022. Une nouvelle étude qui bouleverse les dernières certitudes en matière climatique et démontre une fois de plus l’ampleur du chantier environnemental auquel nous devons urgemment prendre part.
Après le livre Le climat n’est pas le bon combat, dans lequel il fustige l’inaction et les fausses solutions face aux enjeux non seulement climatiques mais aussi sociétaux, Jean-Christophe Anna revient avec sa suite : Écrivons ensemble un nouveau récit pour sauver la vie. Le ton fataliste a laissé place à un souffle d’espoir. Alors que l’auteur affirmait initialement que « la transition est morte » et l’« utopie bornée », son nouvel ouvrage invite de manière « vitale » à la « révolution »à travers une « utopie éclairée ».
abs_empty
La transition écologique devrait permettre la création de près d’1 million d’emplois d’ici 2050 selon un rapport de l’Agence de la transition écologique française. Pourtant les taux de chômage frôlent encore les records partout en Europe, laissant en particulier les plus jeunes sur le bord de la voie professionnelle. Face à ce constat, certains appellent à une mutation du monde du travail pour plus de justice climatique et sociale. D’autres prennent déjà les choses en mains. C’est le cas des écoles ETRE, qui forment dès aujourd’hui les jeunes déscolarisés ou sans emploi aux métiers de demain.
Imaginée par l’économiste anglaise Kate Raworth, la Théorie du Donut est un modèle d’économie circulaire dans lequel sont pris en compte les limites de la planète et le minimum social. Depuis 2020, la ville d’Amsterdam a décidé de s’en inspirer pour son plan de relance à la sortie du confinement. Mise en lumière sur ce modèle économique durable et son application concrète à Amsterdam.
En 2019, Charlotte et Aurélie, soucieuses de l’environnement, créent la Fabrik’ A Vrac : une épicerie de produits consignés et disponibles en drive. Installées en région nantaise, elles espéraient faciliter à la population locale une consommation de proximité, en circuit-court et libérée du tout-plastique-jetable. Pourtant, deux ans plus tard, l’aventure s’arrête brusquement : le modèle est intenable, infructueux… Mais alors que la demande d’alternatives écologiques augmente, comment expliquer cet insuccès ? Charlotte nous raconte l’envers du décor et nous aide à décortiquer les impasses, pour inciter les suivants à les repenser ! Interview en toute transparence.
L’Inde est littéralement en train de brûler avec des températures jamais vues depuis plus d’un siècle. Et cet enfer se normalise peu à peu en différents lieux sur terre. Si chacun se demande comment réagir justement, c’est parfois avec réactance que nous cédons à l’impuissance. En démontre un Tweet qui a fait un “buzz” important sur Internet cette semaine : “Je suis en Inde. Je confirme que le problème, ce n’est pas nos pailles en plastique”. Ah, vraiment ?
A l’instar du réchauffement climatique, la fonte du pergélisol reste souvent perçue comme un vieux serpent de mer agité par des écologistes en colère, et l’objet fréquent d’articles alarmistes, sans doute à raison. Car le pergélisol est une véritable bombe à retardement dont le décompte a commencé depuis plus de 20 ans. Si l’incertitude plane sur la progression du phénomène, les dégâts qu’il provoque sont bien réels. Dans le Grand Nord, 4 millions de personnes, leurs villes, leurs économies et leurs territoires font désormais les frais de cette bombe souterraine. Alors que GIEC (Groupe des experts Intergouvernemental sur l’Evolution du climat) a rendu une partie de son rapport sur l’impact du changement climatique, il est grand temps d’envisager des solutions au niveau local et individuel pour freiner le thermostat. Le point sur un phénomène urgent trop souvent survolé.
En 1972 paraissait un rapport scientifique qui fit l’effet d’une bombe. Le rapport Meadows, intitulé « The limits to growth », annonçait pour la première fois au monde les limites physiques de la croissance économique. Sa conclusion est formelle : la persistance du modèle de société actuel et l’épuisement des ressources qui en découle conduit inévitablement à un « crash » dramatique au cours du XXIe siècle. Pourtant, 50 ans plus tard rien ne semble avoir changé. Dans le podcast Dernières Limites, la journaliste Audrey Boehly fait le point en interrogeant des experts et des scientifiques de la question. Quelle marge de manœuvre nous reste-il pour inverser la tendance ? Quel avenir est encore possible à la lumière des ressources disponibles et des enjeux écologiques à venir ? Entretien.
Le deuxième plus grand parc naturel du Zimbabwe pourra désormais compter sur le soutien financier d’un fonds allemand afin de préserver sa faune sauvage. Riche en biodiversité, le braconnage exerce une pression considérable sur certaines espèces menacées présentes dans le parc. Sur fonds de crise écologique, cette nouvelle aide financière internationale annonce un nouvel engagement dans la lutte contre l’effondrement de la biodiversité.
Une forêt est sur le point de disparaître dans le Morbihan. La raison en est ubuesque : il s’agit d’implanter à sa place un parc éolien dans le cadre de la transition énergétique. Une décision pour le moins incompréhensible lorsque l’on sait que les forêts permettent de stocker du CO2 en plus de préserver la biodiversité. Mais à y regarder de plus près, derrière l’hypocrisie de la “croissance verte” se cache l’appât du gain d’une multinationale soutenue par l’État.
La déstabilisation du glacier Thwaites, situé en Antarctique occidental, inquiète fortement les glaciologues. Le dérèglement du fonctionnement des courants aériens et océaniques, exacerbé par les effets du réchauffement climatique, menace de causer la disparition de ce glacier. À lui seul, il aurait la capacité d’élever le niveau global des mers de 65 cm. Cependant, ce scénario catastrophe ne s’arrête pas là.
Le constat n’est pas tellement surprenant ; dans un contexte de crise écologique couplée d’une inaction climatique, ou découplée de la mise en œuvre d’une politique véritablement écologique, que pourrions-nous attendre d’autre de la part de l’humanité que des sentiments d’anxiété, de peur ou d’inquiétude face au risque de sa propre extinction. Osons le dire,, face à la mort (la sienne, celle de ses proches ou des personnes les plus vulnérables), le vrai malade est celui qui refuse de s’en inquiéter. Diagnostic.
Des centaines d’animaux en cage entassés les uns sur les autres, c’était l’image tristement banale d’un marché d’animaux sauvages comme il en existe beaucoup dans le monde. Mais celui de Wuhan, en 2020, a jeté un tout nouveau regard sur les conditions sanitaires de ces lieux de promiscuité.
Une étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences révèle une nouvelle fois les menaces du réchauffement climatique sur la biodiversité.
L’objectif de la COP26 était de taille : conclure le cycle de négociations entamé après la COP21. Autrement dit, s’accorder sur des règles générales et des outils de mise en œuvre des Accords de Paris. Ces derniers reposaient sur les participations volontaires des pays quant à l’atténuation du changement climatique (CC), tenus de publier tous les 5 ans leur engagement de réduction d’émissions (les fameuses “NDC”, Nationally Determined Contribution). Alors qu’en est-il ? Ces NDC sont-elles respectées ? A quel point la Cop26 et ses dispositions sont-elles (in)suffisantes ? Mr Mondialisation était sur place : bilan.
Notre siècle s’est laissé persuader que la croissance économique était immuable : comme une fatalité inhérente à notre condition et en dehors de laquelle rien d’autre n’était possible. “Fake or Not” des éditions Tana
L’une des particularités de l’entreprise Google est de s’être dotée, très tôt, d’une stratégie politique, et pas seulement commerciale, économique et financière. Or, cette stratégie politique particulière, fondée sur l’absence de lois dans le monde virtuel et sur une phraséologie ambiguë, s’est trouvée particulièrement adaptée à l’évolution du monde des vingt premières années du XXIe siècle. Elle trouve ses deux sources d’inspiration les plus fondamentales dans un psychologue, Skinner, et un penseur de l’État, Nozick. Behaviorisme, État minimal et Google
L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, rassemblant des représentants de 47 pays européens, a récemment adopté une résolution visant à inscrire explicitement le « droit à un environnement sain » dans la Convention européenne des droits de l’Homme.
Entre la création d’un nouveau parc naturel ou l’inauguration d’une aire désormais protégée, les programmes de protection de la nature émergent et se multiplient à chaque coin de la planète, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Ces politiques de préservation d’une « nature sauvage » sont souvent applaudies par le grand public, qui y voit un moyen indéniable de limiter l’impact néfaste des activités humaines sur l’environnement. Mais qu’en est-il de l’avenir des peuples autochtones qui ont toujours vécu sur ces territoires préservés ?
La responsabilité d’une alimentation industrielle ultra-transformée dans le développement de multiples maladies chroniques est désormais bien établie, mais elle demeure la norme dans les supermarchés. L’escalade technologique entraîne surendettement, perte d’autonomie et disparition des agriculteurs, mais elle s’amplifie avec le déploiement d’une agriculture connectée, avide de drones, de capteurs et de robots...
Solution miracle ou façon de sauver les meubles ? Alors que le réchauffement climatique engendre des catastrophes incontrôlables sur les écosystèmes, et notamment dans les milieux marins, le gouvernement australien finance un projet fou dont les premiers tests ont eu lieu l’année dernière : une géo-ingénierie capable “d’éclaircir” les nuages pour limiter le rayonnement solaire et la destruction de la Grande Barrière de Corail.
Selon l’Agence Européenne pour l’Environnement, seulement 40% des eaux de surface sont en « bon état écologique » en Europe. En plus d’être peu respectée, la Directive cadre sur l’eau ne serait donc plus pertinente écologiquement... C’est pourquoi GARN Europe (Global Allliance for the Rights of Nature) propose une directive novatrice, qui inclut notamment la protection des glaciers et la reconnaissance de la valeur intrinsèque des écosystèmes.
Alors que le gouvernement a rejeté l’année dernière, en octobre 2020, la proposition de Loi Evin Climat, dont le but était de réguler et interdire la publicité faisant la promotion des produits les plus polluants, le rôle de la publicité et du marketing dans la crise écologique actuelle fait débat. Alors faut-il interdire la pub, davantage la réguler, ou au contraire s’abstenir au nom d’une liberté de communication des entreprises ?
République Démocratique du Congo : des déchets toxiques issus de la 4e plus grande mine de diamant au monde menacent la population et les écosystèmes aquatiques. Douze personnes, ainsi que des dizaines de milliers d’animaux, sont déjà décédées suite à l’ingestion de substances contaminées. Retour sur cette catastrophe.
En juillet dernier, des pluies diluviennes se sont abattues sur l’Allemagne et la Belgique, provoquant des inondations dévastatrices.
la culture intensive des deux drogues illégales les plus consommées dans le monde repose généralement sur des méthodes de production nocives pour l’environnement et participe à une part non négligeable des émissions globales de CO2.
Le réchauffement climatique a des conséquences sur l’ensemble de la planète, y compris les océans. À cause de la montée des températures, les courants océaniques de l’Atlantique sont sur le point de se détraquer.
Avez-vous déjà entendu parler du Gulf Stream ? Ce courant océanique, qui fait partie plus largement de la circulation méridienne de renversement de l’Atlantique (AMOC), agit comme un véritable thermostat pour l’ensemble de la planète.
En Grande-Bretagne, des dizaines de milliers de volontaires ont réalisé un audit des déchets présents sur les plages du pays. Leurs résultats sont saisissants. 12 marques sont les principales responsables de la production des déchets recrachés par l’océan, en ce qui concerne cette région du monde.
Dans une nouvelle étude publiée dans la revue scientifique Nature, des chercheurs américains alertent sur la menace que représente l’effet cocktail des pesticides sur les différentes espèces d’abeilles à travers le monde. Cette combinaison de substances agrochimiques augmente en effet nettement la mortalité des abeilles, pourtant vitales pour la survie des écosystèmes sains et diversifiés.
ces programmes « zéro émission nette » peuvent se révéler beaucoup moins verts qu’ils n’y paraissent. Gourmands en terres, ces derniers pourraient entraîner une hausse de 80 % du prix des denrées alimentaires et une aggravation de la faim dans le monde, tout en permettant aux pays riches et aux entreprises d’entretenir un statu quo néfaste pour l’environnement. L’ONG Oxfam tire la sonnette d’alarme avec son dernier rapport « Pas si net »
L’État fédéral belge ainsi que les trois régions du pays (Flandre, Wallonie et Bruxelles) ont récemment été reconnus coupables de « faute » par le Tribunal de 1er instance de Bruxelles, pour avoir mené une politique climatique négligente et peu diligente dont les conséquences menacent directement certains droits fondamentaux des citoyens.
Les algues vertes tuent ! Pas seulement les animaux mais aussi les hommes. Le responsable est connu de longue date : l’hydrogène sulfuré (H2S) émanant des algues vertes. Car si le responsable est identifié, le coupable, lui, tente de se dérober : une agriculture productiviste dont les pratiques remontent à la « modernisation agricole » des années 60
L’agriculture biologique et locale peut nourrir l’Europe, du moins d’ici 2050. C’est en tout cas ce qu’affirme une nouvelle étude menée par des scientifiques du CNRS qui a été publiée le 18 juin dernier dans la revue OneHeart.
l’Union interparlementaire (UI), rassemblant 179 parlements nationaux à travers tous les continents, a récemment adopté une résolution invitant les différents états à reconnaitre le crime d’écocide dans leur droit pénal national. Cette résolution a reçu le soutient historique de la quasi-totalité des états membres de cette organisation internationale,La reconnaissance d’un crime d’écocide à échelle nationale ou dans le droit international pourrait bouleverser le paysage du droit environnemental et apporter enfin de réels outils juridiques pour mettre un terme et sanctionner les atteintes graves à l’intégrité des écosystèmes.
le plastique a envahit les quatre coins de notre planète. Si ces dernières années, une prise de conscience des citoyens et des politiques a permis de réduire quelque peu son utilisation, notamment en bannissant les couverts en plastique et autres ustensiles à usage unique, des scientifiques affirment que ces mesures ne suffisent pas et que les effets néfastes de la pollution plastique sur notre environnement s’avéreront bientôt irréversibles.
Utiliser un grand évènement sportif comme le Tour de France comme vitrine d’entreprises ne date pas d’hier. Dans le domaine, l’idée voit le jour dès 1924 alors que Wolber, une petite société française spécialisée dans la fabrication des pneus de bicyclette, profite du Tour pour distribuer des cartes postales publicitaires.
le Centre de Recherche et Développement et de Transfert en Innovations Sociales Clermont Auvergne nous proposent d’aborder la notion de résilience à l’échelle des territoires à travers une « stratégie 3R » : Repérer, Relier et Résister.
La géo-ingénierie est la manipulation technologique et délibérée du climat terrestre, notamment pour contrecarrer les effets du réchauffement climatique ou provoquer artificiellement une météo locale déterminée.
Malgré plusieurs décennies de mobilisation citoyenne et après une décision maintes fois différée, la nouvelle tombait finalement en janvier dernier. Le gouvernement confirmait alors que 42 000 tonnes d’arsenic, d’amiante, de chrome, de cadmium et d’autres métaux lourds seront maintenues sous terre. Enfouis dans les anciennes mines de potasse du site de Wittelsheim, ces déchets toxiques risquent pourtant de contaminer la nappe phréatique d’Alsace
Se réjouir de « l’extinction de l’espèce humaine » est devenu un commentaire récurrent dans les bouches et sur les réseaux sociaux. Certains s’imaginent bien légèrement que la mort précipitée de millions d’êtres-humains réglera le problème de la crise écologique à terme. Un tel raisonnement n’est aujourd’hui pas seulement cynique, c’est également un luxe réservé à ceux qui vivent dans des régions du monde encore relativement stables et préservées des conséquences en question.
Notre monde insatiable nous désole chaque jour un peu plus. Mais à qui la faute ? A ces autres consommateurs stupides qui ne sont jamais nous ? « Si personne n’achète, ils arrêteront de vendre ! »…n’est-ce pas ? Ce serait donner là bien plus de pouvoir aux individus qu’ils n’en ont vraiment, nous y compris… Non, la machine du capitalisme est infiniment plus insidieuse.
Entre les dérèglements climatiques, le marché agroalimentaire ultramondialisé et un budget toujours plus faible consacré à l’alimentation au sein des ménages, beaucoup de difficultés se dressent aujourd’hui devant l’agriculteur qui souhaite s’installer ou simplement continuer à vivre dignement de son métier.
À Bure dans la Meuse, l’agence publique qui gère les déchets radioactifs étudie la faisabilité d’un centre d’enfouissement. À l’horizon 2035, ce projet pourrait accueillir les déchets les plus dangereux produits par l’industrie nucléaire française.
Moins médiatisés que les autres incontournables de l’agriculture industrielle comme les pesticides, les engrais chimiques sont pourtant tout aussi délétères pour l’environnement et la santé humaine. Depuis l’invention du procédé de fabrication au début du XXe siècle jusqu’à leur usage généralisé aujourd’hui, Les apprentis sorciers de l’azote, de Claude Aubert, revient sur l’histoire des engrais azotés de synthèse et sur les solutions pour s’en passer.
Chaque année, 8,7 millions de décès prématurés dans le monde sont imputables à la pollution provenant des combustibles fossiles. C’est quatre fois plus que les décès liés au coronavirus. Ce chiffre impressionnant, qui dépasse toutes les estimations précédentes, est le résultat d’une étude à grande échelle menée par une équipe de chercheurs d’Harvard et de plusieurs universités britanniques. Si des disparités régionales existent, avec une mortalité plus importante observée notamment en Chine et en Inde, ces résultats devraient constituer un inquiétant signal d’alarme pour les gouvernements à travers le monde. Les chercheurs appellent ainsi les décideurs politiques à redoubler d’efforts pour limiter cette pollution de toute urgence.
le loup rend des services écosystémiques importants, en régulant par exemple les populations de cervidés parfois jugées invasives. Récemment, des chercheurs ont publié une synthèse inédite sur les enjeux posés par la cohabitation entre cerfs, loups et humains. Ils appellent à une vision plus équilibrée des impacts de la présence des prédateurs, insistant sur leurs effets bénéfiques et régénérateurs
Le PIB et ses corollaires, le PIB par habitant et le taux de croissance économique, dominent l’imaginaire des politiques publiques alors qu’ils sont fondés sur au moins une croyance fausse, la croyance que dans un monde fini l’augmentation de la richesse matérielle peut être sans fin. Par quoi remplacer le PIB (produit intérieur brut) comme indicateur phare des politiques publiques ?