Écologie 21

OA - Liste

ecologie21.eu

Que pourrait devenir l’écologie politique au 21ème siècle ?

Un projet de l’Observatoire de l’Anthropocène

Ce premier quart de siècle a vu à la fois les urgences écologiques prendre de plus en plus d’importance dans les préoccupations citoyennes et le déni des réalités scientifiques monter en puissance sur les plans économique et politique.

Que nous nous sentions concernés ou pas, ces enjeux se rappellent à nous au travers de la croissance exponentielle des pollutions de toutes sortes, de l’effondrement de la biodiversité, de la dégradation des conditions de vie et du réchauffement climatique avec son lot d’impacts dévastateurs.

S’il existe bien un débat politique autour de ces questions à la fois sur le plan international, européen et national, force est de constater qu’un consensus sociétal pour y répondre n’est pas encore d’actualité.

Le 9 juin 2024, les corps électoraux d’Europe ont envoyé un signal très décourageant pour celles et ceux qui souhaitent trouver une voie de sortie à la course vers l’écocide.

Pour faire suite à ce choc, un débat le plus serein possible s’impose. Nul doute qu’il sera mené dans les appareils des formations politiques concernées mais la société doit aussi se mettre en mouvement.

Nous proposons à celles et ceux qui le souhaitent d’exprimer leur point de vue, propositions, idées, questionnements au travers d’une tribune au sein d’une série nommée « Écologie 21 ».

Il existe déjà des lieux pour exprimer colère et rage. Nous proposons de réserver cet espace-ci pour un débat serein, pondéré, dans la longueur (la tribune restera ouverte) et dans le respect des opinions différentes voir divergentes.


  • Chaque tribune devra se pencher sur les causes de la défaite de l’écologie depuis 50 ans et/ou sur les réorientations nécessaires pour qu’elle soit victorieuse, dans une perspective philosophique, sociale et politique.
  • Chaque tribune fera 10.000 caractères maximum, espaces compris.
  • Chaque tribune sera signée en nom propre ou en nom collectif (organisation, association, groupe citoyen, parti…).
  • Chaque tribune sera publiée sur le site d’ObsAnt et sur les réseaux sociaux.
  • Le comité éditorial est composé de membres de l’Observatoire de l’Anthropocène, en fonction des spécialités de chacun.

Contact : ecologie21[AT]obsant.eu


Références :

2024

La mobilisation des paysans, éleveurs et agriculteurs n’est pas une nouvelle crise.. C’est le énième soubresaut du mécontentement profond qui nourrit chaque explosion de colère dans le pays.

2023

“Tu devrais partager plus de bonnes nouvelles, les gens adorent ça”. Les bonnes nouvelles climatiques, c’est un bon créneau. Ça donne du baume au cœur, ça rassure, et ça marche très bien sur les réseaux sociaux. Mais rappelons les faits. Lorsque vous suivez l’actualité sur le climat et l’environnement, la réalité est que l’immense majorité des nouvelles est mauvaise. Prétendre le contraire, ou montrer le contraire, c’est soit mentir, soit faire du cherry-picking. Il est certain qu’un média peut faire le choix de mettre en avant une majorité de bonnes nouvelles, mais nous serions alors très loin de présenter un constat factuel de la situation, tant sur les politiques d’atténuation que d’adaptation au changement climatique.
Le changement climatique a d’ores et déjà des impacts perceptibles sur nos sociétés, nos infrastructures, nos économies, nos modes de vie… mais aussi et surtout : sur nos corps et sur nos esprits. Le dérèglement climatique est ainsi devenu une menace majeure pour la santé physique et mentale, au point que dès 2015, la commission scientifique sur la santé et le changement climatique du journal Lancet, mettait en garde : “Les effets du changement climatique pour une population mondiale de 9 milliards de personnes menacent de renverser un demi-siècle de progrès en termes de développement et de santé publique”.