« … Les forêts abritent une grande richesse écologique, concentrant 80 % de la biodiversité terrestre mondiale recensée. Cette richesse est largement utilisée par l’homme, … Elles sont un milieu de vie et une source de revenus pour l’être humain : au début du XXIe siècle, plus de cinq cent millions de personnes, dont plusieurs peuples autochtones, vivent en forêt ou à ses abords et subsistent directement grâce à ses ressources. « . Source : wikipedia
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L’ingénieur Philippe Bihouix s'est associé au dessinateur Vincent Perriot pour publier Ressources, un défi pour l'humanité (Casterman).
La grande conférence des Nations unies sur la biodiversité s'est terminée samedi à Cali, en Colombie, sans atteindre son objectif de financer et stimuler les timides efforts de l'humanité pour cesser sa destruction de la nature.
Gouvernement "autocratique", promotion des énergies fossiles et corruption: un rapport publié jeudi souligne des risques pour le bon avancement des négociations sur le climat à la prochaine COP29, qui se tiendra en Azerbaïdjan.
La COP29 ? "Une perte de temps totale", balaie le ministre des Affaires étrangères de Papouasie-Nouvelle-Guinée Justin Tkatchenko, annonçant à l'AFP le boycott de la conférence sur le climat par son pays, qui en a assez "du manège qui a consisté à ne rien faire du tout au cours des trois dernières années".
Ingénieure hydrologue de formation, Charlène Descollonges travaille sur la gestion de la ressource en eau. Elle a également cofondé l’association pour une hydrologie régénérative. Alors que le changement climatique et les activités humaines accentuent les pressions sur la ressource en eau tout en impactant les cycles de l’eau, Charlène Descollonges propose des pistes d’action.
Le chef de l'ONU a appelé mardi l'humanité à sortir de sa "crise existentielle" qui lui fait détruire la nature.
Ancien ministre de l’Écologie, Yves Cochet est une figure de l’écologie politique et un scientifique de formation. Désormais éloigné de la vie politique il alerte sur le risque d’effondrement du vivant et ses répercussions sur la société. Dans son dernier livre Petites précisions sur la fin du monde (éditions Les Liens i Libèrent, septembre 2024), il réitère la nécessité de faire face à un effondrement global dans les années à venir en s’organisant localement pour mettre en place un vaste programme de décroissance. En dépit d’une approche collapsologique, il tente de montrer que des voies existent encore pour préparer l’avenir, notamment en misant sur le local et les biorégions.
La précarité énergétique ne se limite pas à l'hiver: en 2023, plus de la moitié des Français ont eu trop chaud dans leur logement, révèle mercredi la Fondation Abbé Pierre (FAP), appelant à adapter d'urgence l'habitat aux vagues de chaleur.
Le réchauffement climatique et l’eutrophisation sont deux phénomènes qui affectent la biodiversité des milieux d’eau douce. Des scientifiques viennent de montrer que l’effet combiné de ces deux facteurs de stress entraîne une diminution de la présence des gros poissons, situés en haut de la chaîne alimentaire. L’eutrophisation se définit « comme un excès de substances nutritives dans les milieux aquatiques », selon l’INRAE. Elle résulte souvent de la pollution des milieux aquatiques par les engrais agricoles.
Mathis Wackernagel est l’économiste à l’origine du concept d’empreinte écologique qui permet de mesurer la pression qu'exerce l’humanité sur les ressources naturelles. Cette année, toutes les ressources régénérées par la planète en une année seront consommées dès le 1er août. Ce « jour du dépassement » symbolise ainsi la consommation déraisonné de ressources naturelles par l’espèce humaine. Dans cet entretien avec GoodPlanet Mag’, Mathis Wackernagel revient sur le concept d’empreinte écologique qu’il a co-créé, sur l’évolution du jour du dépassement au fil des années mais aussi sur l’impact de la croissance démographique et du numérique sur les ressources naturelles.
À compter de ce 1er août, l’humanité a consommé l’ensemble des ressources que la Terre peut générer en une année. Ce « jour du dépassement » illustre l’immense pression que les humains infligent continuellement à la planète. Calculée tous les ans par l’ONG Global Footprint Network, la date de ce jour symbolique signifie qu’environ 1,75 Terre serait nécessaire pour couvrir le mode de vie actuel de l’humanité. En d’autres termes, lors des 5 prochains mois, les ressources naturelles consommées par l’activité humaine ne pourront être régénérées par la planète bleue, créant des tensions qui s’accumulent année après année. « Bien que cela puisse sembler contre-intuitif, actuellement il est possible de consommer plus que ce que la nature régénère, dans la mesure où nous pouvons par exemple couper les arbres plus rapidement qu’ils ne repoussent, surexploiter les stocks existants de poissons, etc. De cette manière, comme en comptabilité financière, on peut dépenser plus que ce que l’on gagne », explique Mathis Wackern
Omniprésents dans l'environnement, les microplastiques pénètrent profondément dans l'organisme des poissons, jusqu'à se retrouver en grand nombre dans les filets que nous mangeons, révèle une étude canadienne publiée mercredi et réalisée près de Toronto.
Banita Behra a vieilli en regardant, impuissante, la mer avancer sur Satabhaya, un village côtier en Inde, et engloutir peu à peu les terres environnantes, désertées par ses habitants désormais reconnus comme réfugiés climatiques.
En montagne, les températures diminuent avec l’altitude. Le réchauffement climatique entraine la migration de la flore et de la faune en altitude afin d’y trouver un climat plus clément. Le phénomène est connu et documenté, mais une étude récente, publiée dans la revue Nature, apporte un nouvel éclairage à ces deux phénomènes. Leurs travaux mettent en lumière la vulnérabilité des espèces des sommets à la rapidité des changements de température. En effet, selon les chercheurs, la vitesse de migration des espèces est plus lente. Le CNRS, dont un scientifique a pris part à ces travaux conduits par une équipe taiwanaise, écrit : « plus la vitesse de migration verticale des isothermes est élevée, supérieure à 5 m/an, et plus les chances sont faibles pour les espèces d’ajuster leurs répartitions en altitude, suggérant un retard de migration. » La migration vers le haut de certains isothermes de montagne peut atteindre les 8 mètres par an. Dans l’hémisphère nord, l’isotherme augmente de 6,29 mètres par an au niveau
L'objectif de zéro rejet de gaz à effet de serre dans l'Union européenne pour les automobiles neuves à partir de 2035 sera difficile à atteindre car les trois conditions nécessaires ne sont pas réunies, selon un rapport de la Cour des comptes européenne publié lundi.
Dans Pénuries, quand tout vient à manquer, son dernier ouvrage publié début 2024, le géographe et essayiste Renaud Duterme aborde la fin de l’abondance dans les sociétés occidentales en raison notamment des limites physiques de la planète. Il appelle à s’y préparer. Dans cette interview accordée à GoodPlanet Mag’, Renaud Duterme revient sur les ruptures d’approvisionnement qui, prises séparément, apparaissent comme des grains de sable dans la mondialisation. Elles témoignent pourtant, selon lui, de changements profonds à venir qui devront nous conduire à repenser le modèle économique dominant. La réflexion développée par Renaud Duterme dans cet essai prend sa source dans la crise du Covid-19 et ses répercussions.
La sécheresse historique qui touche la Catalogne ne cesse d'empirer, faute de pluies suffisantes cet automne, ont mis en garde mardi les autorités locales, qui n'excluent pas de faire venir à l'avenir de l'eau par bateau pour approvisionner la région.
McKinsey, plus grand cabinet de conseil au monde, se sert de son influence dans les préparatifs de la COP28 pour défendre les intérêts de ses clients pétrogaziers, sapant les efforts pour sortir des énergies fossiles, selon plusieurs sources et document consultés par l'AFP.
Les projets d'expansion de la production de pétrole, de gaz et de charbon par les principaux pays producteurs menacent l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C, a mis en garde l'ONU mercredi.
La Terre se porte mal. Selon une étude portant sur le climat, 20 des 35 paramètres vitaux (vital signs en anglais) de la planète liés au climat et suivis par les scientifiques atteignent des niveaux records en 2023.
Le biologiste Olivier Hamant vient de publier fin août 2023 Antidote au culte de la performance. La robustesse du vivant dans la collection Tract chez Galimard. Ce directeur de recherches à l’INRAE, spécialiste des plantes et la biologie moléculaire et cellulaire critique la notion de performance. L’idée et la recherche de la performance se montrent omniprésentes dans la pensée et l’action humaine, alors que, selon lui, le vivant mise plutôt sur la robustesse. Au-delà du champ des recherches scientifiques, ses travaux conduisent à plusieurs réflexions sur la manière dont les sociétés humaines peuvent et doivent faire face aux défis environnementaux. Il les a aussi développés dans La Troisième voie du vivant en 2022 chez Odile Jacob. Olivier Hamant a accepté de répondre par écrit à quelques questions posées par GoodPlanet Mag’ autour de la robustesse et de la performance.
Quelque six milliards de tonnes de sable sont arrachées chaque année aux océans, une exploitation à la limite de ce qui est soutenable et avec des conséquences dramatiques pour l'environnement et la biodiversité marine, a alerté l'ONU mardi.
Dans un monde qui s’urbanise à toute vitesse, où les plus jeunes passent de moins en moins de temps dehors, les bénéfices d’une connexion des enfants à la nature font aujourd’hui l’objet de nombreux travaux de recherche et sont de mieux en mieux documentés. L’activité en plein air y parait non seulement bénéfique pour la santé des plus jeunes, mais aussi pour leur bien-être global. Les jeux et les moments passés dans la nature – à observer, courir, chanter, écouter et sentir – favorisent également une relation différente à soi-même et à l’environnement.
L’hydrologue Emma Haziza travaille depuis le début des années 2000 sur l’impact du changement climatique sur la ressource en eau en France et dans le monde. La chercheuse a notamment animé la chronique Un degré de conscience sur France Info. Emma Haziza intervient fin août aux journées Agir pour le Vivant organisées par Actes Sud à Arles du 21 au 27 août. L’occasion pour GoodPlanet Mag’ de l’interviewer afin d’aborder les enjeux liés à l’eau ainsi que le traitement médiatique de la crise environnementale.
Les glaciers de l'Himalaya fondent à un rythme sans précédent en raison du changement climatique et menacent l'approvisionnement en eau de près de deux milliards de personnes, selon une étude scientifique publiée mardi.
Le 1er juin 2023, l’Agence BIO a dévoilé les chiffres de la filière pour 2022. Ces derniers livrent un état des lieux contrasté de l’agriculture biologique en France. Le secteur traverse une période difficile en raison de l’inflation. Le marché du bio pèse 12,076 milliards d’euros. 70 % du bio consommé en France est produit dans le pays. La majorité de ces ventes (92 %) concerne les produits bio consommés à domicile, c’est-à-dire la vente aux particuliers. Elle reste le premier moteur du bio. Or, l’an dernier, ces ventes ont connu un repli de 600 millions d’euros.
Diminution de la banquise, fonte des glaciers... les modifications rapides et parfois irréversibles de la cryosphère - surface où l'eau est à l'état de glace - sous l'effet du changement climatique nécessitent une coordination internationale de toute urgence, a alerté l'ONU mardi.
A l'aide d'un bras motorisé, un ouvrier de l'usine Volvo de Göteborg, en Suède, fait lentement avancer d'énormes blocs noirs le long d'un châssis: trois tonnes de batteries qui alimenteront bientôt un camion électrique, produit phare du numéro 2 mondial du secteur.
Une récente étude d’opinion confirme une intuition assez courante quand on parle d’action climatique : il existe un consensus sur la nécessité de fournir des efforts afin de lutter contre le réchauffement. Mais, cette unanimité se heurte à la difficulté de convaincre les individus dès lors que les actions individuelles ou collectives à entreprendre pour réduire l’empreinte carbone impliquent de profondes transformations dans les modes de vie.
Le phénomène météorologique El Nino a de fortes probabilités de se former cette année et pourrait faire grimper les températures jusqu’à battre de nouveaux records de chaleur, a mis en garde l’ONU mercredi. L’Organisation météorologique mondiale (OMM) estime désormais qu’il y avait 60% de chances qu’El Nino se développe d’ici la fin juillet et 80% de chances d’ici la fin septembre. « Cela modifiera les conditions météorologiques et climatiques dans le monde entier », a expliqué le chef de la division des services régionaux de prévision climatique de l’OMM, Wilfran Moufouma Okia, en conférence de presse à Genève.
Sur les 72 milliards de litres d’eaux usées générés chaque jour dans les centres urbains, 45 milliards –l’équivalent de 18.000 piscines olympiques– ne sont pas traités, selon les chiffres du gouvernement pour 2020-2021. Les deux tiers des foyers urbains indiens ne sont pas connectés aux égouts, selon l’Alliance nationale de gestion des boues (NFSSM). De nombreuses stations d’épuration en activité ne sont pas en conformité, dont 26 des 35 installations de Delhi, selon la presse indienne.
Ets les araignées ne sont malheureusement pas les seules concernées par ce déclin, coccinelles, abeilles ou papillons disparaissent à un rythme inquiétant. Le biologiste britannique Dave Goulson démontre ainsi dans l’article Insectes : s’ils disparaissent, nous disparaissons – Libération (liberation.fr) paru dans Libération cette semaine que l’extinction des insectes menace directement l’espèce humaine.
Paris (AFP) – Il a plu en mars, mais pas partout et surtout pas assez: avec 75% des nappes à des niveaux modérément bas à très bas, le spectre d’une sécheresse estivale se renforce, notamment pour une cinquantaine de départements qui pourraient connaître une situation pire que l’été dernier.
Une étude démographique commandée par le Club de Rome présente de nouvelles perspectives sur l’évolution de la population mondiale d’ici la fin du siècle. Cette étude réalisée par Earth4all revoit en effet à la baisse les projections sur le nombre d’habitants qui peupleront la Terre en 2100. Alors que les démographes de l’ONU estiment que, à ce moment-là, notre planète comptera 9,7 milliards d’humains, le rapport d’Earth4all avance un chiffre plus faible compris entre 6 et 7,3 milliards.
Alors que le Giec a rendu en mars la synthèse de son dernier rapport qui dresse un constat sans ambiguïté sur la crise climatique, le journal 20 Minutes revient en vidéos sur 5 des avertissements les plus marques faits ces dernières années par António Guterre, l’actuel secrétaire général de l’ONU.
Forêts, océans et zones humides sont de formidables puits de carbone qui aident à limiter le dérèglement climatique. Mais selon une étude, neuf types d'espèces animales pourraient également jouer un rôle-clé pour rester sous l'objectif de 1,5 degré de réchauffement.
Après la publication des trois volets de son 6e rapport consacré au réchauffement climatique en 2021 et 2022, le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) dévoile, ce lundi 20 mars 2023, la synthèse de son travail. Il vient d’être approuvé après avoir été examiné et discuté durant une semaine par les scientifiques et les représentants des gouvernements réunis à Interlaken en Suisse. Découvrez dès à présent les grandes lignes de la synthèse du 6e rapport d’évaluation du Giec.
Comment les jeunes générations, actuelles et futures, peuvent-elles faire preuve d’empathie et désirer préserver un monde naturel menacé par les activités humaines, quand ce monde disparaît de plus en plus vite et que ces adultes de demain le connaissent de moins en moins ?Autrement dit : comment se sentir en lien avec d’autres êtres vivants ou milieux si nous ne les avons jamais côtoyés ?
Cette aridité extrême aurait entraîné de longues périodes de pénuries alimentaires, étant donné que les territoires enclavés du royaume hittite central dépendaient de la production céréalière régionale et de l’élevage, particulièrement vulnérables à la sécheresse. Les pénuries alimentaires auraient conduit à des troubles politiques, économiques et sociaux, ainsi qu’à des épidémies, précipitant au final l’effondrement de l’empire.
Comment passer de 8% d'aires marines protégées à 30% en moins de 10 ans? Cette question centrale est au cœur d'un forum mondial qui débute ce week-end au Canada pour sauver les écosystèmes marins confrontés à la surpêche, à la pollution et au changement climatique.