« … Les forêts abritent une grande richesse écologique, concentrant 80 % de la biodiversité terrestre mondiale recensée. Cette richesse est largement utilisée par l’homme, … Elles sont un milieu de vie et une source de revenus pour l’être humain : au début du XXIe siècle, plus de cinq cent millions de personnes, dont plusieurs peuples autochtones, vivent en forêt ou à ses abords et subsistent directement grâce à ses ressources. « . Source : wikipedia
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Raphaël Stevens
If modern societies are breaking down, is there a political movement ready to soften the collapse and begin anew? Or do we need new ideas and organisations for collective action? Might a local focus be the only meaningful approach as industrial consumer systems decline? Or is this a period that calls for greater international solidarity with those suffering the most? I think the conversations and initiatives in the Francophone world will provide us many insights on these questions, for a number of reasons, which I’ll come to in a moment.
L'apocalypse serait-elle devenue un sujet d'étude aussi banal que la photosynthèse ou les fractales ? Ces deux dernières décennies, le vocabulaire de la fin du monde s’est métamorphosé en un champ lexical scientifique florissant. Des concepts comme l’anthropocène ou les planetary boundaries ont proliféré dans les revues académiques. Des notions plus anciennes comme la polycrise d’Edgar Morin et le collapse ont resurgi récemment, transcendant les frontières disciplinaires, tandis que les cascading failures, les wicked problems ou les compound risks sont devenus incontournables dans l’analyse des risques.
Comment tout peut s’effondrer : petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes est un essai co-écrit par Pablo Servigne ingénieur agronome, docteur en biologie et Raphaël Stevens expert en résilience des systèmes socioécologiques, édité en avril 20151. Les auteurs analysent, sans concession, les ressorts d’un possible effondrement de notre civilisation thermo-industrielle.
La “chronique sciences”, par Pablo Servigne et Raphaël Stevens. Chercheurs indépendants, experts en études prospectives et co-auteurs notamment de Comment tout peut s’effondrer.
Pablo Servigne et Raphaël Stevens (avec Gauthier Chapelle) se sont fait connaître en développant la collapsologie. Cette discipline au croisement de plusieurs sciences, qui étudie l’effondrement, questionne la pérennité de nos modes de vie.
Fondée sur les travaux des climatologues, la crainte d’un effondrement planétaire hante les citoyens des pays occidentaux. Engendrant chez certains des théories catastrophistes, voire des modes de vie alternatifs, elle peut néanmoins devenir le fondement d’une nouvelle éthique Le grand historien des mentalités religieuses, Jean Delumeau (1923-2020), souriait volontiers des frayeurs de ses contemporains. L’insécurité urbaine, les accidents d’avions ou les maladies chroniques ne l’impressionnaient guère : l’auteur de La Peur en Occident (XIV e -XVIII e siècles, Fayard, 1978) avait côtoyé des périls infiniment plus menaçants en fréquentant assidûment les archives du Moyen Age et des débuts de la modernité en Occident. A cette époque, résumait-il, les hommes et les femmes étaient « exposés à la mort à chaque instant ». « Voilà pourquoi certaines peurs contemporaines me semblent excessives » , concluait-il
Rencontre avec les collapsologues Raphaël Stevens et Pablo Servigne, à l'occasion de la sortie de l'ouvrage collectif Aux origines de la catastrophe (Les Liens qui libèrent, 2020), qui remonte loin dans le temps pour identifier les raisons qui expliquent l'état du monde actuel.
Climat déréglé, pandémies à répétition, écosystèmes détruits, sécurité alimentaire menacée, pénurie de ressources, système financier instable... Notre Terre est gravement en péril, c’est un état de fait. Mais au-delà des constats, il est indispensable de comprendre pourquoi nous en sommes arrivés là.
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A Lausanne, hier, le mouvement Extinction Rebellion organisait une conférence intitulée «Pourquoi allons-nous vers notre extinction et comment l’éviter». «Nous vivons la sixième extinction de masse et sommes dans un tel stade de crise que l’humanité est en danger», nous explique Aymone Kaenzig, intervenante et membre d’Extinction Rebellion.
Difficile à imaginer, à croire et, plus encore, à accepter. Mais de plus en plus de voix s'élèvent pour dire qu'un certain effondrement est en cours. Les auteurs Pablo Servigne et Raphaël Stevens l'affirment depuis des années. Ce constat glaçant posé, apprêtons-nous donc à vivre ce bouleversement majeur, activement et non passivement.
Difficile à imaginer, à croire et, plus encore, à accepter. Mais de plus en plus de voix s’élèvent pour dire qu’un certain effondrement est en cours. Les auteurs Pablo Servigne et Raphaël Stevens l’affirment depuis des années. Ce constat glaçant posé, apprêtons-nous donc à vivre ce bouleversement majeur, activement et non passivement.
Convaincus que la civilisation industrielle court à sa propre perte, ils prônent l'entraide et la sobriété pour se préparer à vivre après "l'effondrement".
Vous vous réveillez en sueur la nuit après avoir rêvé d’un effondrement de la civilisation ? Passez votre chemin, cet article n’est pas pour vous. Alter Echos vous y emmène à la rencontre de spécialistes du genre, les collapsologues. Et pose un constat : la petite musique de ces trompettistes de l’apocalypse gagne en audience en Belgique.
Rencontre/débat à la maison des métallos (Paris XXème), le 20 octobre 2018, avec les éditions du Seuil (merci Isabelle !) et les Tréteaux de France. En écho à la charge prémonitoire féroce de Karel Capek contre la mégalomanie humaine. Pour Pablo Servigne, Raphaël Stevens, et Gauthier Chapelle, auteurs de Une autre fin du monde est possible, l’effondrement de notre civilisation née avec la machine à vapeur n’est plus une probabilité, mais une certitude. Comment survivre avec cette idée ? Autrement dit, comment construire une résilience intérieure qui nous aide à traverser les temps qui viennent sans nous effondrer ? Rencontre-débat avec Pablo Servigne, Raphaël Stevens et Robin Renucci, modérée par Francesca Isidori, journaliste et critique littéraire. (source: maison des métallos)
La situation critique dans laquelle se trouve la planète n'est plus à démontrer. Des effondrements sont déjà en cours tandis que d’autres s’amorcent, faisant grandir la possibilité d’un emballement global qui signifierait la fin du monde tel que nous le connaissons. Le choix de notre génération est cornélien : soit nous attendons de subir de plein fouet la violence des cataclysmes à venir, soit, pour en éviter certains, nous prenons un virage si serré qu’il déclencherait notre propre fin-du-monde-industriel.
Incendies, canicule, disparition de la biodiversité… Les mauvaises nouvelles sur l'état de notre planète s’accumulent, au point que certains se sont spécialisés dans la prévision d'un effondrement de la société: la "collapsologie".
Les Superriches de la Silicon Valley ont une assurance contre l'effondrement. Sont-ils à juste titre inquiets à propos de cet effondrement? Oui, selon ces deux collapsologues.
Quand #bercy invite la #collapsologie
Pablo Servigne & les premiers collapsologues