« … Les forêts abritent une grande richesse écologique, concentrant 80 % de la biodiversité terrestre mondiale recensée. Cette richesse est largement utilisée par l’homme, … Elles sont un milieu de vie et une source de revenus pour l’être humain : au début du XXIe siècle, plus de cinq cent millions de personnes, dont plusieurs peuples autochtones, vivent en forêt ou à ses abords et subsistent directement grâce à ses ressources. « . Source : wikipedia
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Dans un rapport publié début novembre, le réseau des banques centrales mondiales consacré au verdissement du système financier (NGFS) tire la sonnette d’alarme : si les trajectoires climatiques actuelles se poursuivent, les pertes économiques causées par l’emballement des températures pourraient atteindre 15 % du PIB l’échelle mondiale en 2050. Soit entre deux et quatre fois que ce qu’anticipaient les évaluations précédentes.
Dévoilé par le gouvernement le 25 octobre, le plan national d’adaptation au changement climatique (ou PNACC) invite à interroger la notion même d'adaptation. Peut-on réellement s'ajuster à une telle hausse des températures ? Et surtout, à quel prix ? Entretien avec Vivian Dépoues, chercheur à l’Institut de l’économie pour le climat.
L’agence de la transition écologique (ADEME) vient de publier son nouveau baromètre sur « les représentations sociales du changement climatique des Français ». Efforts individuels, attentes vis-à-vis des pouvoirs publics, normalisation des désordres climatiques... Voici les grandes tendances à retenir de ce texte.
Entretien avec le philosophe Roman Krznaric, père du concept de « bon ancêtre » cher à Usbek & Rica, dont le nouvel essai (History for tomorrow, W.H. Allen, pas encore traduit en français) montre comment le passé peut nous inspirer pour inventer un futur désirable.
Comme le souligne un article du Temps publié ce lundi 21 octobre, depuis 2020, de plus en plus de villes américaines se présentent comme des « paradis » climatiques, soi-disant « épargnés » par les conséquences du dérèglement. Au grand dam de la plupart des spécialistes du sujet, voire des habitants concernés eux-mêmes.
Dans son essai Pourquoi l’écologie perd toujours (paru aux éditions du Seuil le 11 octobre), Clément Sénéchal, ex porte-parole de Greenpeace, explique comment l’écologie s’est constituée comme un objet de lutte pour privilégiés avides de happenings médiatiques. Et esquisse des pistes pour bâtir l’écologie du futur, résolument ancrée dans les réalités sociales. Entretien.
Selon une étude de l'UNICEF, 466 millions d'enfants vivent actuellement dans une région où le nombre de journées extrêmement chaudes est au moins deux fois supérieur à ce qu'il était il y a seulement soixante ans.
Robin Greenfield cite Gandhi, se compare à Michael Jordan, flirte avec le conspirationnisme, mais sait parfaitement mettre en scène la radicalité de ses coups d’éclat, censés promouvoir les vertus de la sobriété. Rencontre à Los Angeles avec ce franc-tireur du militantisme, qui entend bien devenir un « leader global » de la cause écologique. Un article extrait du nouveau magazine d’Usbek & Rica, disponible en librairies, en Relay et sur abonnement.
Omniprésentes et ultra-persistantes, les substances poly et perfluorées (PFAS), qualifiées de « polluants éternels », ne contaminent pas seulement nos corps. De l'île-de-France à l'Himalaya, c'est la planète dans son ensemble qui est désormais atteinte. Un péril silencieux dont les conséquences pourraient s'étaler sur des millénaires. Explications.
Docteur en philosophie de l’Université Humboldt de Berlin et professeur associé à l’Université de Tokyo, Kōhei Saitō, 37 ans, est aussi le plus jeune lauréat du Deutscher Memorial Prize, qui récompense les écrits marxistes les plus novateurs. Dans Moins ! La décroissance est une philosophie (Seuil, 2024), vendu à 500 000 exemplaires au Japon, l’universitaire tente une association audacieuse entre les écrits de Marx, l’écologie et la décroissance qu’il nomme « communisme décroissant ». Marqué par l’accident nucléaire de Fukushima en 2011, Kōhei Saitō estime que le marxisme doit dépasser la question du productivisme et embrasser celle de notre temps, à savoir celle des limites planétaires.
Alors que défenseurs des droits de l'Homme et de l’environnement bataillent pour faire reconnaître la nécessité de la désobéissance civile dans les tribunaux, une poignée de relaxes laisse espérer l’avènement d’une jurisprudence plus clémente pour les activistes.
Méthodes de pêche destructrices, lobbies de la pêche industrielle, complicité des politiques... La militante Claire Nouvian pourfend inlassablement les forces qui détruisent l’océan. À l'approche du festival Atmosphères, elle nous a fait part de son inquiétude et de sa détermination face au sort de la planète bleue.
Les grand-messes climatiques internationales, au premier rang desquelles les COP, ont largement montré leurs limites. Et si une baisse des émissions mondiales ne pouvait s'envisager sans une certaine dose de conflictualité ? C'est la thèse défendue par le philosophe Pierre Charbonnier, qui publie le 29 août Vers l’écologie de guerre. Une histoire environnementale de la paix aux éditions La Découverte. Entretien.
L’hydrogène nous sauvera-t-il de la fin du monde fossile ? Nous en sommes pour l’instant loin, d’après Aline Nippert, journaliste scientifique et autrice de l'enquête Hydrogène Mania (Le passager clandestin, 2024), dans lequel elle s’interroge sur le bien fondé de cette obsession pour la molécule H2 censée décarboner nos sociétés.
Calcul économique largement méconnu, l’actualisation est utilisée quotidiennement par les entreprises et les gouvernements pour prendre des décisions sur le futur… au détriment de ce dernier. Incendies, sécheresses, montée des eaux… « Avons-nous perdu notre capacité à agir pour le futur ? » Telle est la question, vertigineuse mais passionnante, que pose Liliana Doganova dans son dernier ouvrage paru en anglais 'Discounting the Future'.
Les polluants éternels sont partout, mais les scientifiques n'ont pas dit leur dernier mot. Des bactéries mangeuses de PFAS aux filtres imprimés en 3D en passant par des végétaux se chargeant de faire le « sale boulot », Usbek & Rica passe au crible quatre techniques pour décontaminer les milieux naturels.
Dans un long article paru dans le quotidien britannique The Guardian, le journaliste Clayton Page Aldern, auteur d’un ouvrage intitulé The Weight of Nature : How a Changing Climate Changes Our Minds, Brains and Bodies (à paraître le 9 avril), détaille les conséquences insoupçonnées de la surchauffe planétaire sur notre cerveau. On l’a lu pour vous.
C’est en tout cas le risque que pointe un rapport sur les « dangers de l’IA qui pèsent sur le climat », publié début mars par une coalition de plusieurs associations environnementales, dont Greenpeace et Les Amis de la Terre.
Mardi 5 mars 2024, le New York Times annonçait qu’à l’issue d’un vote, le collectif international de scientifiques chargés d’analyser les preuves éventuelles de l’entrée dans une nouvelle époque géologique se prononçait contre l’officialisation de l’entrée en Antropocène. Faut-il pour autant se débarrasser de cette notion, riche matière à penser pour d'autres disciplines et organisations ? C'est la question que pose Thomas Gauthier, responsable du dispositif pédagogique « Futurs Durables » à emlyon business school et contributeur régulier d'Usbek & Rica.
Encyclopédie de l’Anthropocène, épisode 2Usbek & Rica accueille des extraits de l’Encyclopédie de l’Anthropocène, dont chaque entrée entend participer à bâtir des repères utiles pour s’orienter dans un futur où l’impact des activités humaines sur les écosystèmes de la planète ne peut plus être ignoré.