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Frédéric Rohart
Au milieu de la "décennie critique", la Belgique n'a pas de plan cohérent, ni pour décarboner son économie, ni pour s'adapter aux conséquences inévitables du réchauffement. La législature qui vient sera déterminante.
Mardi, les comités en charge des Affaires économiques et de l'Environnement ont rejeté la décision de la Commission européenne d'inclure le nucléaire et le gaz dans la taxonomie, qui définit les activités considérées comme vertes. La Commission avait décidé le 2 février d'inclure sous condition le gaz et le nucléaire à la liste des investissements "verts", leur ouvrant des facilités de financement.
Aux constats répétés des scientifiques se greffent de nouveaux appels à l’action, alors que les engagements des États restent très éloignés des objectifs de lAccord de Paris.
Le texte central de l'ambition climatique européenne n'est pas assez ambitieux, estiment les écologistes, qui comme attendu l'ont rejeté en bloc.
Alors que le prochain rapport du Giec sur le climat estime qu'un dépassement de plus de 1,5 degré pourrait entraîner "progressivement des conséquences graves pendant des siècles" sur Terre, le climatologue Jean-Pascal van Ypersele (UCLouvain) estime, lui, "qu’il serait encore possible de l’éviter par des transformations structurelles radicales et une redéfinition de nos modes de vie et de consommation."
La Cour des comptes européenne reproche aux institutions leur inefficacité à réduire les émissions de l'agriculture.
L’Europe aura injecté 103 milliards d’euros ces dernières années pour réduire les émissions de l’agriculture. Avec aucun résultat probant, selon la Cour des comptes de l’UE.
Un outil de l'administration fédérale montre les voies possibles pour objectiver le débat sur la trajectoire belge vers la neutralité carbone.
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C'est un cartoon signé Kal Print pour The Economist qui aura fait le tour du monde: un boxeur poids moyen avec une planète Terre à la place de la tête envoie une droite à son adversaire à la bobine cloutée en forme de Covid. Ceci n'est qu'un "tour de chauffe", avertit la légende, alors qu'un troisième combattant, un poids lourd menaçant à face de soleil ardent, s'apprête à monter sur le ring. Pendant que la crise du Covid mobilise à raison les énergies, la menace climatique progresse.
L’Europe se prépare à lancer un pavé dans la mare du commerce mondial. À moins que ce ne soit un caillou: la Commission donnera le ton en juin en mettant sur la table sa proposition de mécanisme d’ajustement carbone aux frontières. En attendant, le Parlement plaide pour un outil ambitieux, qui couvrirait 94% des émissions industrielles de gaz à effet de serre.
Cinq ans après l'Accord de Paris, la croissance des émissions de CO2 a commencé à ralentir. Sous l'effet ponctuel de la crise du Covid-19, qui a provoqué une baisse des émissions d'environ 7% en 2020 pour plafonner à 34 milliards de tonnes. Mais pas seulement. Entre 2016 et 2019, les émissions ont baissé dans 64 pays, analyse une étude publiée mercredi dans la revue Nature Climate Change. Une baisse qui s'est limitée en moyenne à 0,16 milliard de tonnes par an, soit "un dixième de ce qui serait nécessaire au niveau mondial pour atteindre les objectifs climatiques de Paris", indiquent les auteurs. Objectifs pour lesquels une réduction annuelle de 1,5 milliard de tonnes est nécessaire. Parmi les 150 pays où les émissions ont augmenté, la croissance annuelle moyenne aura été de 0,37 milliard de tonnes.
Le traité d'interdiction des armes nucléaires (TIAN) entre en vigueur ce vendredi. Signé à ce jour par 86 pays dont trois des membres de l’Union européenne qui ne font pas partie de l’OTAN - l'Autriche, l'Irlande et Malte – il interdit l'utilisation, la menace d'utilisation, la production, l'acquisition, le stockage et le transfert d'armes nucléaires.
Cinq ans après l’Accord de Paris, le Conseil européen doit fixer un nouveau cap pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, lors d’une discussion entamée jeudi et qui est toujours en cours ce vendredi matin, après une nuit de débat. L'objectif pour 2030 doit être porté à -55%. Mais la discussion est compliquée. "Certains font des interprétations au rabais, ce qui est de mauvais augure, j'espère qu'on arrivera à maintenir les ambitions telles qu'elles le sont", déclarait le Premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel à son arrivée au Conseil. Pensait-il à la Belgique ?
Les rails sur lesquels le secteur énergétique mondial est placé ne laissent pas d’espoir de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C et il est plus que temps de corriger la trajectoire, alerte le Programme des Nations unies pour l’Environnement (Unep). Dans un rapport établi avec quatre institutions de recherche, l’agence spécialisée évalue l'écart entre les engagements climatiques pris lors de la conférence de Paris et la production prévue de charbon, pétrole et gaz.
L’accord commercial entre l’Union européenne et les pays latino-américains du Mercosur a du plomb dans l’aile, et la fuite de l’Accord d’association qui l'encadre ne risque pas de l’aider à prendre son envol.
La Commission européenne s’apprête à publier son mode d'emploi pour accélérer la décarbonation de l'Europe sans compromettre l’activité économique et l'emploi à long terme. Lors de son premier discours sur l'état de l'Union, ce mercredi, la présidente Ursula von der Leyen devrait défendre la proposition de réduire les émissions d'"au moins 55%" en 2030 par rapport à 1990. Pour appuyer cette proposition, son équipe doit publier une étude d'impact fouillée, assortie d'une note d'intention politique - que L'Echo a pu se procurer.
batteries, éoliennes, moteurs de voitures, panneaux photovoltaïques, robotique… Pour répondre aux défis de la transition climatique et de la numérisation de l’économie, l’industrie européenne doit sécuriser son accès à certaines matières premières. La Commission européenne a donc présenté jeudi un "plan d'action" qui doit réduire la dépendance de l’Union vis-à-vis de pays comme la Chine, championne de l’extraction de terres rares. "Nous ne pouvons pas nous permettre de dépendre entièrement de pays tiers", a estimé le commissaire à l'Industrie Thierry Breton, qui présentait ce plan au lendemain du séminaire de rentrée de la Commission.
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Le gouvernement américain a finalisé ce lundi un plan pour autoriser des forages dans le Refuge national de la faune arctique (ANWR selon l'acronyme anglais), une zone protégée d'Alaska. À deux mois et demi de l’élection présidentielle, il ouvre ainsi la voie pour l'industrie d'extraction d'hydrocarbures fossiles à des baux de plusieurs décennies dans cette région vierge, suscitant la colère des défenseurs de l’environnement, des communautés indigènes et de l’opposition démocrate. Stratégie pétrolière
Des chercheurs britanniques estiment que l’océan Atlantique pourrait contenir jusqu'à 200 millions de tonnes de particules des microplastiques les plus courants. D'après les évaluations précédentes, l'ensemble des déchets plastiques versés dans cet océan était plutôt de l'ordre de 17 millions de tonnes - soit dix fois moins.
Le 6 août 1945, il y a juste 75 ans, un bombardier américain lâchait sur Hiroshima une bombe sordidement baptisée "Little Boy". La ville était rayée de la carte, des dizaines de milliers de personnes tuées sur le coup et des dizaines de milliers d’autres promises à des souffrances atroces pendant des semaines ou des années, souvent jusqu’à ce que mort s’ensuive. Cinq ans après leur explosion, les bombardements d’Hiroshima et Nagasaki avaient tué 340.000 personnes. Ils ont précipité la capitulation du Japon, mettant fin à la Seconde Guerre mondiale, et lancé les puissances victorieuses dans une course effrénée à l'accumulation d'ogives nucléaires.
Un point commun entre l’actrice Cécile de France, le champion du monde de foot Lilian Thuram et l'ex-directeur général de l'OMC Pascal Lamy? Entre le ministre wallon des Finances Jean-Luc Crucke (MR), le président du PS Paul Magnette et le chef de file des verts européens Philippe Lamberts? Un texte, publié ce mardi dans plusieurs quotidiens européens et cosigné par quelque 700 personnalités issues des 27 États membres de l’Union: des élus de la gauche radicale à la droite conservatrice, des scientifiques de renom, de jeunes activistes, capitaines d'ONG environnementales, employeurs, responsables syndicaux… Tous lancent un appel chiffré pour que la relance européenne soit à la hauteur du défi climatique.
Si les mesures de confinement décrétées pour lutter contre la pandémie de Covid-19 ont eu un effet immédiat sur les émissions de gaz à effet de serre, elles ont aussi jeté une lumière nouvelle sur l’ampleur du défi climatique. La mise à l’arrêt de pans entiers de l’économie et la réduction drastique des déplacements ont entraîné sans surprise des réductions impressionnantes des émissions, que documente une équipe de chercheurs dans une étude publiée mardi Nature Climate Change. Mais elles ne suffiraient pas à atteindre en 2020 l'effort nécessaire chaque année pour espérer limiter le réchauffement à 1,5°C.
Les arbitrages que feront les gouvernements au cours des six prochains mois pour orienter la relance de l'économie seront déterminants: soit ils accéléreront l'effort de décarbonation de l'économie, soit ils le ralentiront. Or le bilan d'étape ne plaide pas en faveur de la stabilisation du climat.