2025
Du plomb, du mercure, de l’arsenic, des pesticides comme du glyphosate, des bisphénols ou des polluants éternels...
Alors que le gouvernement Trump enchaîne les fermetures de sites web fédéraux, de nombreuses organisations non partisanes s’efforcent d’archiver les données scientifiques, concernant notamment la santé et le climat, avant qu’elles ne disparaissent pour toujours. Une tâche ardue, constate “MIT Technology Review”.
Dans une tribune au « Monde », la consultante en santé publique Claire Chaumont analyse les répercussions sur la gouvernance de l’OMS et sur la santé des populations qu’aurait la décision « catastrophique » de Donald Trump.
Une étude inédite de l’Alliance brésilienne pour la culture océanique a constaté que, entre 1991 et 2023, le nombre annuel moyen de catastrophes naturelles liées au climat s’était accru de 460 % dans le pays. Chaque augmentation de 0,1 °C de la température moyenne de l’air dans le monde a entraîné 360 événements supplémentaires au Brésil.
Un nouvel article du grand climatologue James Hansen affirme que le réchauffement a accéléré il y a quelques années. La réduction des aérosols liés au fuel des navires en serait la cause. La fonte du Groenland dépasse les prévisions et mènera à un arrêt de la circulation océanique dans 20 -30 ans, ce qui provoquera plus tard une importante montée du niveau de la mer. Il suggère des prévisions climatiques complémentaires à celles du GIEC, qui s’appuieraient plus sur les observations de la réalité.
Le dernier baromètre de l’Ademe montre l’existence de plusieurs formes de climatoscepticisme en France, qui doivent être prises en compte dans l’action publique.
Le caractère régulier et inexorable de l’augmentation du niveau des mers impose d’anticiper les immenses conséquences des changements à venir dans tous les domaines, estime, dans une tribune au « Monde », le scientifique Vincent Dufour.
La violence du discours du président des Etats-Unis paraît nouvelle, mais elle ne fait qu’annuler un travail d’euphémisation mené depuis les années 2000, initialement par le communicant Frank Luntz, raconte Jean-Baptiste Fressoz dans sa chronique.
Les scientifiques s'accordent sur l'élévation du niveau de la mer, mais les estimations varient. Une équipe de chercheurs de Singapour et des Pays-Bas a développé une méthode innovante pour affiner ces prévisions. Leurs résultats, publiés dans Earth's Future, suggèrent une hausse bien plus importante que celle envisagée par le Giec.