Jean Jouzel

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« L’urgence est là, nous regardons ailleurs »

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2025

Selon Santé publique France, les deux étés précédents ont été plus meurtriers : 10 420 morts en 2022 et 5 167 en 2023, contre 3 711 en 2024.
Des chaleurs d’été toujours meurtrières. Si l’été 2024 a été un peu plus clément que les deux précédentes saisons estivales, le bilan reste dramatique, selon des données dévoilées ce mardi 11 mars par Santé publique France (Spf). Plus de 3 700 décès sont attribuables à la chaleur sur tout l’été 2024 - du 1er juin au 15 septembre -, et pas seulement pendant les épisodes de canicule. Cela représente plus de 2 % de tous les décès.
Une banquise mondiale au plus bas, des températures mondiales toujours au plus haut: après 2024 et sa litanie de records et catastrophes climatiques, l'hiver 2025 illustre encore le réchauffement de la planète en poursuivant plus de deux ans d'observations de chaleurs à des niveaux historiques.
Le mois qui vient de s’écouler «s’inscrit dans la lignée des températures records ou quasi records» depuis deux ans, pointe le bulletin mensuel publié ce jeudi 6 mars par l’observatoire européen Copernicus.
Une banquise mondiale au plus bas, des températures mondiales toujours au plus haut : après 2024 et sa litanie de records et catastrophes climatiques, l’hiver 2025 illustre encore le réchauffement de la planète.
Ballet des glaces. La banquise des deux pôles n’a jamais été à un niveau aussi bas qu’en février 2025. À l’inverse, les températures mondiales sont au plus haut. C’est ce que révèle le bulletin mensuel de l’observatoire européen Copernicus publié jeudi.
Depuis 2019, la France métropolitaine connaît une série d’hivers nettement plus doux que la normale, annonce ce jeudi 6 mars Météo France. Cette année, il a été plus chaud de 0,6°C, avec une grosse différence entre le Nord et le Sud.
A Rio de Janeiro, au Brésil, le thermomètre s’affole. Mi-février, la température a atteint le niveau record de 44°C.
Les événements centennaux, vagues de chaleurs qui frappaient tous les cent ans par le passé, se produisent maintenant tous les dix ou vingt ans. Dans le futur, des épisodes plus graves, aux températures plus élevées, se produiront, et atteindront des températures fatales pour les populations. Les canicules comportent d’autres dangers qui incluent la sécheresse, la mort du bétail et les incendies.
Janvier 2025 a été le mois de janvier le plus chaud jamais enregistré au niveau mondial, malgré le développement de la Niña et son effet de refroidissement sur les températures, a annoncé jeudi l'observatoire européen de surveillance du climat Copernicus.