2024
Cosigné par une dizaine de membres du collectif Scientifiques en rébellion, l’ouvrage, qui replace la question de l’engagement des chercheurs dans une perspective historique, rappelle que dépolitiser la science conduit à protéger les intérêts dominants.
Science et conscience. Dans un vigoureux manifeste publié au Seuil, les Scientifiques en rébellion détaillent les raisons de leur passage à l’action et enjoignent leurs pairs à sortir d’une prétendue «neutralité» et désobéir avant qu’il ne soit trop tard.
Lassé·es d’alerter en vain sur la catastrophe écologique et sociale en cours, les scientifiques passent à l’action : marches, conférences sauvages, désobéissance civile non violente… jusqu’à finir en prison parfois. Face à la gravité de la situation, la « neutralité » scientifique vole en éclats. Il est de la responsabilité des chercheuses et des chercheurs de s’engager pour que le fruit de leurs travaux contribue à changer les politiques et les imaginaires.
après une action alertant sur l’effondrement de la biodiversité et l’urgence climatique. Jeudi 26 septembre 2024, le Tribunal de police de Paris a relaxé quatre scientifiques et activistes de Scientifiques en rébellion et Extinction Rebellion qui étaient poursuivi·es suite à une conférence- occupation tenue au Muséum National d’Histoire Naturelle le 9 avril 2022 pour alerter sur les conséquences de l’inaction climatique du gouvernement et l’extinction des espèces.
A l’approche du 1er tour des législatives, 2 500 scientifiques, dont les climatologues Valérie Masson-Delmotte et Christophe Cassou, et le sociologue Didier Fassin, appellent à lutter contre le Rassemblement national. Ils dénoncent également les discours présentant le Nouveau Front Populaire comme une menace pour la République.
À la veille des élections, des scientifiques mènent des actions dans la capitale pour alerter sur les risques climatiques. Les rapports alarmants sur le climat se multiplient, mais le monde politique n’en tient pas suffisamment compte aux yeux des scientifiques. Pour mieux se faire entendre, des chercheurs et académiques belges et internationaux ont donc décidé, en cette veille d’élections, d’opter pour la désobéissance civile.
Ce matin une vingtaine de scientifiques ont bloqué les entrées de la Commission européenne afin de réclamer la décroissance vue comme “la seule option pour sortir de l’impasse sociale et environnementale”
Etat des lieux scientifique, quiz pour tester vos connaissances, repères pour s'approprier les propositions des candidats: «Libé» publie une série en cinq épisodes imaginée par les chercheurs entrés en désobéissance civile pour le climat.
2023
Angoisse, peur, sentiment d’impuissance, colère, culpabilité… De plus en plus de jeunes dans le monde sont profondément inquiets en raison de l’urgence climatique. Face à cette « crise de santé publique émergente » selon les experts, une des réponses est de sortir de l’isolement et de choisir sa façon de passer à l’action. Cette semaine, RFI vous emmène au contact de ceux qui, en France, ont transformé leur éco-anxiété en action : ce jeudi 28 décembre, l'exemple des scientifiques qui documentent l'effondrement de la biodiversité et la crise climatique.
Le 9 octobre 2022, il y a un peu plus d’un an, des scientifiques membres du collectif Scientifiques en rébellion organisaient, conjointement avec Extinction Rébellion, l’occupation de la grande galerie de l’évolution du Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN), à Paris. L’objectif, alerter sur l’urgence de la situation écologique, dénoncer l’inaction politique et informer les visiteurs des causes aussi bien que des conséquences du dérèglement climatique.