2024
À propos de : Geneviève Pruvost, La subsistance au quotidien, conter ce qui compte. Après avoir présenté la construction de son objet de recherche et de sa méthodologie, Geneviève Pruvost découpe son analyse en trois parties : la description ethnographique ; l’exposition des résultats de l’ethnocomptabilité; l’analyse tirée des enquêtes .
«On ne peut poursuivre un développement infini dans un monde fini. » La formule est familière des cercles écologistes et décroissantistes, mais qui connaît son véritable auteur ? Bernard Charbonneau l’employait dès 1944 selon son ami le penseur libertaire Jacques Ellul.
Le philosophe Kohei Saito relit les carnets de Marx au prisme du réchauffement climatique et de ses conséquences économiques et sociales.
Surnommé « le pape de la décroissance », Serge Latouche, économiste et professeur émérite de l’université Paris-Saclay, est l’un des principaux critiques français de la notion de croissance économique. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, comme L’Occidentalisation du monde (La Découverte, 1989), critique virulente du mythe du « développement », ou L’Invention de l’économie (Albin Michel, 2005), qui retrace l’histoire de notre « imaginaire économique », dominé par un rapport utilitariste et quantitatif au monde. Retour sur le parcours intellectuel d’une figure incontournable du mouvement décroissant.
Entretien avec le philosophe et sociologue franco-brésilien Michael Löwy, qui défend dans un récent essai le projet écosocialiste, « utopie radicale » mais aussi « action organisée autour d’objectifs et de propositions concrètes ».
Une fois que les préjugés sur la décroissance sont dépassés, il faut s'atteler à répondre aux questions légitimes qui demandent une réflexion. Avec une économie décroissante, comment financer les services publics ? Comment rembourser la dette ? Quels secteurs vont devoir réduire, ou disparaître ?
Theodore Kaczynski développe une théorie des relations internationales qui donne les clés pour comprendre pourquoi le système techno-industriel est totalement hors de contrôle. Dans ce cadre, il nomme systèmes autopropagateurs (SAP) les organisations humaines qui, au sein du super système planétaire – le système-monde technologique –, se livrent une compétition impitoyable pour leur survie à court terme.
Au Japon, le plus occidental Etat d’Extrême-Orient, acquis aux règles économiques du marché à l’européenne, l’économiste et philosophe Kohei Saito vient jouer l’empêcheur de penser en rond. Diplômé de l’université Humboldt de Berlin et professeur d’économie politique à l’université d’Osaka au Japon, Kohei Saito nous enjoint à tourner le dos à la croissance infinie et indéfinie et de construire, sur la base de coopératives, une sobriété partagée. Ce qu’il appelle le «communisme de décroissance», seul à même, selon lui, de dépasser le capitalisme productiviste, nocif à la planète.
Découvrez l'édito de notre hors-série « Décroissance : Réinventer l'abondance » par Timothée Parrique, chercheur en économie durable et rédacteur en chef invité.
La traduction française de Hitoshinsei no Shihonron (Le capital dans l’anthropocène), best-seller du philosophe japonais Kohei Saito, spécialiste de Marx, vient de paraître sous le titre "Moins ! La décroissance est une philosophie" (Seuil, 368 p. 23 euros).