Jean-Marc Jancovici

OA - Liste

2025

Près de 250 millions d’enfants dans le monde ont vu l’impact des événements météorologiques extrêmes en 2024 sur leur vie scolaire. La canicule a été la principale cause, avec au moins 171 millions d’écoliers concernés.
Selon plusieurs études, le changement climatique pourrait augmenter le risque de séismes dans le monde. En cause, la fonte des glaces, la montée des eaux et la multiplication des évènements météorologiques extrêmes, qui déstabiliseraient les plaques tectoniques.
Les événements météorologiques extrêmes sont plus fréquents et plus forts. Les vagues de chaleur qui se produisaient tous les cinquante ans frappent déjà tous les dix ans. Elles pourraient devenir quasiment permanentes dans de grandes parties du monde, et des records bien plus intenses se produiront alors.
Le changement climatique a déclenché des conditions météorologiques extrêmes et de chaleur record en 2024, a alerté lundi l’Organisation météorologique mondiale de l’ONU (OMM), le secrétaire général des Nations unies exhortant le monde à abandonner le « chemin vers la ruine ». L’année écoulée devrait être la plus chaude jamais enregistrée, a déclaré l’OMM. Dans le même temps, les émissions de gaz à effet de serre ont atteint de nouveaux records.

2024

En septembre 2024, alors que l’ouragan Helene frappait violemment la Floride, la station spatiale internationale (ISS) a révélé des phénomènes fascinants dans la mésosphère, une région peu étudiée de l’atmosphère terrestre. Ces observations inédites ouvrent une nouvelle fenêtre sur les interactions complexes entre les conditions météorologiques extrêmes et les couches supérieures de l’atmosphère.
Selon une étude publiée ce jeudi 31 octobre par le consortium de scientifiques World Weather Attribution, la hausse des températures planétaires a intensifié les dix phénomènes météorologiques les plus meurtriers des vingt dernières années.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Davide Faranda Directeur de recherche CNRS (permanent) en sciences du climat au laboratoire LSCE de l’Université Paris-Saclay. Son expertise principale est l’attribution des événements météorologiques extrêmes au changement climatique. Il aborde la Science de l'attribution qui permet de définir si des événements extrêmes sont liés ou non au changement climatique d'origine anthropique, comprendre les ouragans et ce à quoi il faut se préparer.
Une étude révèle que près de 70 % de la population mondiale sera confrontée à des conditions météorologiques extrêmes au cours des deux prochaines décennies, si la tendance actuelle d’émissions de gaz à effet de serre se poursuit.
Très peu d'études ont jusqu'à présent exploré l'impact que les conditions météorologiques extrêmes auront sur différents pays.
Les records de températures, d’orages violents et d’inondations révèlent de nouveaux extrêmes rendus possibles par le changement climatique.