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océans ressources
2025
Le président américain a signé un décret pour augmenter l’extraction de minerais au-delà des juridictions américaines, ce qui remet en question les compétences de l’Autorité internationale des fonds marins.
Au moment où de plus en plus d'États se montrent en faveur d'un moratoire sur l'exploitation minière des grands fonds marins, la société canadienne The Metals Company a annoncé vouloir s'allier aux États-Unis pour puiser du cuivre, du zinc et autres minéraux dans les profondeurs du Pacifique.
Alors que l’Autorité internationale des fonds marins prépare un code minier pour les planchers océaniques est réunie en conseil, The Metals Company menace de se lancer dans l’exploitation de ces milieux fragiles et méconnus en s’en remettant au droit américain. En vertu de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, l’instance onusienne prépare depuis plus de dix ans le futur code minier qui devra, tout en préservant l’environnement, encadrer l’exploitation de « la zone », c’est-à-dire des fonds marins et océaniques et de leur sous-sol situés dans les eaux internationales. Une durée bien trop longue au goût de The Metals Company.
Alors que les négociations reprennent ce lundi 17 mars en Jamaïque dans l’espoir de parvenir à l’adoption d’un code minier encadrant l’extraction minière en haute mer, les scientifiques, poussés par les industriels, tentent de percer les mystères de la biodiversité de ces zones très convoitées.
2024
Emma Wilson, chargée de plaidoyer d’une coalition d’ONG, fait le bilan du sommet annuel de l’Autorité internationale des fonds marins, achevé vendredi 2 août. Et se réjouit qu’une océanographe ait été élue secrétaire générale.
Face à la résistance farouche des partisans de l'extraction minière sous-marine, les opposants à cette activité controversée ont essuyé un revers vendredi à l'Autorité internationale des fonds marins (AIFM), échouant à faire un premier pas vers un éventuel moratoire.
L’Autorité internationale des fonds marins réunit ses instances annuelles à partir du 15 juillet, à la Jamaïque. Ses membres s’opposent sur l’intérêt et les risques liés à la récolte des métaux présents sur le plancher des océans.
2023
La surexploitation du sable dans le monde, notamment pour la construction, représente une menace pour les écosystèmes côtiers et la biodiversité marine, alerte l’Organisation des Nations unies (ONU) dans un communiqué publié le 5 septembre.
6 milliards de tonnes de sable extraites des océans chaque année, estime pour la première fois l’ONU
- Libération,Afp
Dans un rapport dévoilé ce mardi 5 septembre, les Nations Unies alertent de manière inédite sur l’exploitation massive du sable dans le monde. Une menace pour les écosystèmes et la biodiversité marine.
L’exploitation minière des profondeurs de l’océan pourrait devenir réalité d’ici à 2025. La possibilité d’une «pause de précaution», défendue par de plus en plus d’Etats, est débattue en Jamaïque, au siège de l’AIFM.
Les Etats membres des Nations unies doivent se mettre d’accord ce vendredi sur un traité régulant les eaux internationales. Au cœur des débats, l’utilisation des ressources génétiques marines, ce trésor caché des océans.
2022
L’Allemagne appelle à une pause sur l’industrie controversée de l’exploitation minière en haute mer, car il n’existe pas suffisamment d’informations sur les impacts possibles du creusement du fond de l’océan à la recherche de métaux.
Alors que les gisements terrestres de minerais s’épuisent, les ressources des fonds marins attirent les convoitises. Pour empêcher leur exploitation industrielle, des parlementaires européens et du Pacifique appellent à adopter un moratoire rapidement.
Alors que les réserves de métaux essentiels à l’économie numérique et à la transition énergétique se vident sur terre, les regards se tournent vers les fonds marins. Si l’exploitation commerciale n’a pas encore commencé, des projets sont en cours et préparent le terrain. Au risque d’endommager des écosystèmes encore largement inexplorés, alertent des scientifiques et des ONG.
Le géologue de l’Ifremer Ewan Pelleter embarquera en juillet pour sa seconde mission d’exploration des grands fonds marins dans l’Atlantique Nord. A l’aide du petit sous-marin le «Nautile», le même utilisé en 1987 pour explorer le «Titanic», son équipe va identifier des ressources minières potentielles et observer la biodiversité.
2021
La société belge Global Sea Mineral Resources, a repris les tests qui pourraient conduire à l’extraction de minéraux nécessaires pour les batteries au fond de l’océan Pacifique après avoir réussi à récupérer un robot échoué à plus de quatre mille mètres.
2020
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2019
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