2025
Six jours avant l’adoption de la loi interdisant les polluants éternels, l’activiste Camille Etienne a assisté à une entrevue entre l'élu RN Frédéric-Pierre Vos et deux communicants du groupe Seb.
Du plomb, du mercure, de l’arsenic, des pesticides comme du glyphosate, des bisphénols ou des polluants éternels...
Générations Futures a saisi la plus haute juridiction administrative ce mardi pour demander le retrait des produits à base de flufenacet, une substance à l’origine de contaminations de l’eau et de l’alimentation au TFA, un polluant éternel.
Jeudi, la commune de Philippeville a fermé la source de Villers-le-Gambon. Une analyse effectuée par PAN Europe a révélé une forte pollution à un PFAS, le TFA pour trifluoroacétique. Cette source en accès libre n’est jamais testée par les autorités communales. "Quand on a appris les résultats, on a immédiatement fermé la source par mesure de prudence" déclare le bourgmestre de Philippeville, Jérémy De Martin. "Après, ce sont des analyses externes. On va maintenant nous aussi commander des analyses pour recouper les informations. On verra ce qu’on fait à plus long terme en fonction des résultats".
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Laurence Huc, biologiste spécialisée dans la réglementation des pesticides, nous éclaire sur l'impact des substances chimiques sur notre santé et l'environnement. De la contamination par les pesticides à l'impact sur la biodiversité, elle nous aide à comprendre les dangers invisibles qui nous entourent au quotidien. Laurence dénonce l'inaction des institutions face à des preuves scientifiques accablantes et nous alerte sur l'augmentation des maladies chroniques, des cancers et des troubles de la fertilité, exacerbés par l'exposition à ces produits. Une conversation essentielle sur l'agro-industrie, les lobbies et les moyens d'agir en tant que consommateurs responsables.
La pollution plastique ne se contente plus d’envahir les océans et l’atmosphère : elle s’insinue dans notre propre organisme, y compris dans notre cerveau. Une étude récente, publiée le 5 février 2025 dans la revue Nature Medicine, révèle une accumulation inquiétante de microplastiques et nanoplastiques dans le cerveau humain, posant de nombreuses questions sur ses impacts sur la santé.
Seule cette interdiction au niveau belge et européen permettra d'endiguer cette contamination croissante. Plus de 40 structures de santé (mutualités, fédérations..), acteurs de l'eau (Belgaqua, Vivaqua, Aquawal, …) et de l'environnement (BBL, Canopea,…) la réclament au nom de la santé publique et de la préservation de nos biens communs (eaux, sols, …)
Des chercheurs ont analysé des échantillons de cerveau obtenus lors d'autopsies aux États-Unis et ont fait plusieurs découvertes.
Un groupe d’élus de Loire-Atlantique doit rendre public, vendredi 7 février, un manifeste signé par plus de 150 maires, conseillers départementaux et parlementaires locaux issus de l’ensemble du spectre politique, demandant l’interdiction des usages de pesticides sur les aires d’alimentation des captages d’eau potable.
PFAS sombre. Le député écologiste Nicolas Thierry a invité des victimes de la pollution aux PFAS, des scientifiques, des associations et des médecins à l’Assemblée nationale, mardi. Elles et ils ont présenté les risques pour la santé de ces substances toxiques et persistantes. Vert y était.
C’est l’un des plus grands scandales sanitaires de notre époque mais aussi la crise de pollution la plus importante que l’humanité n’a jamais eu à affronter. Je veux vous parler ici des PFAS. Une famille de 10 000 produits chimiques qu’on appelle les “Polluants éternels”
En 2021, 43% de la population mondiale – soit 3,4 milliards de personnes ! – étaient touchées par un trouble neurologique, selon une étude parue dans The Lancet neurology. (1) Cela signifierait que ces troubles ont bondi de plus de moitié depuis 1990.
Ce 29 janvier vers 23h45, la façade métallique du bâtiment Berlaymont, rue de la Loi à Bruxelles, s’est illuminée d’un message en lettres blanches et jaunes accompagné d'une tête de mort : "Interdisez les PFAS maintenant !".
Les sociétés civiles et les riverains de sites pollués se sont mobilisés ces derniers jours à travers l’Europe en réaction aux révélations du « Monde » et de ses partenaires sur le coût de l’inaction face aux « polluants éternels ».
L’Assemblée nationale a adopté lundi en première lecture une proposition de loi visant à autoriser la pulvérisation aérienne de produits chimiques pour traiter certaines cultures dans les parcelles pentues.
Les polluants éternels contaminent tous les compartiments de l’environnement, polluent l’eau potable et créent parfois des situations ingérables, mais la réponse des responsables politiques n’est pas à la hauteur, estime, dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
L'agriculture wallonne utilisait pour ses pesticides un peu plus de 4 % de substances actives Pfas en 2010. Désormais, ce serait aux alentours de 7 %, selon l'ASBL Corder, qui vient de consacrer une étude sur le sujet. Les scientifiques dénoncent les risques pour l'homme et la nature.
Un polluant éternel très compliqué à retirer de l'eau, l'acide trifluoroacétique (TFA), a été retrouvé dans l'eau du robinet d'une large majorité des villes de France où il a été recherché, selon une enquête publiée jeudi.
Ça PFAS pas. Ce jeudi, les associations UFC-Que choisir et Générations futures ont révélé une contamination massive de l’eau potable à l’acide trifluoroacétique, le plus petit des PFAS, à Paris comme à Rouen, Poitiers ou Lyon.
« La situation s’aggrave rapidement. L’augmentation continue et incontrôlée de la chimie de synthèse met non seulement en danger les enfants du monde