Jean-Pascal Van Ypersele

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2025

Pour les élus favorables au texte, du bloc central à l’extrême droite, le fait que ce pesticide néonicotinoïde soit autorisé au niveau européen suffit à garantir son innocuité. Plusieurs études récentes mettent cependant en évidence des impacts sévères sur la biodiversité et suggèrent des effets sur le cerveau humain.
Insecticide «inoffensif» pour les défenseurs de la loi Duplomb qui veulent obtenir sa réhomologation par l’Assemblée cette semaine, l’acétamipride, interdit en France depuis 2018, a été décrit comme toxique par plusieurs études, en raison notamment de ses effets potentiels sur la santé humaine.
Pour favoriser l’adoption d’une ­proposition de loi réclamée par la FNSEA, le camp présidentiel et Les Républicains s’apprêtent à empêcher les ­débats à l’Assemblée nationale.
Alors qu’une proposition de loi prévoyant de revenir sur des interdictions d’utilisation de pesticides dangereux arrive bientôt à l’Assemblée nationale, le biologiste Marc-André Selosse déplore, dans une tribune au « Monde », que les pratiques permettant de préserver la santé des agriculteurs et des citoyens ne soient pas encouragées.
Est-on en train de sacrifier la santé, et notamment celle des enfants, sur l’autel de la prospérité ? Oui, dit la Société Scientifique de Médecine Générale, qui dénonce un empoisonnement massif de la population à travers le recours aux pesticides.
Lorsqu’il s’agit d’illustrer ou d’incarner la lutte contre les pesticides, médias et militants choisissent souvent l’abeille. Pourtant beaucoup d’autres espèces sont vulnérables. Alors pourquoi cette focalisation sur un insecte en particulier ?
Pesticides, sécheresses, agriculture intensive… Alors que de nombreuses sources sont mises à mal par les activités humaines, des sites de captage sont contaminés. En première ligne, ceux exploités par Nestlé, accusé de fraude dans ses sites du Gard et des Vosges.
Dans une lettre ouverte adressée à quatre ministères, un millier de scientifiques et médecins s’insurgent contre le texte de l’élu LR agriculteur, qui prévoit la réintroduction de pesticides dangereux pour la santé et l’environnement.
L’agence sanitaire a analysé 599 expositions et intoxications liées à 150 produits phytopharmaceutiques. Selon l’étude publiée lundi, les trois quarts d’entre elles étaient accidentelles, tandis que le quart restant « relevait de conduites suicidaires ».
Dans une lettre ouverte aux ministres de l’agriculture, de la santé et de l’environnement rendue publique lundi 5 mai, des centaines de médecins et de scientifiques s’opposent aux dispositions de la proposition de loi du sénateur républicain Laurent Duplomb.
Le gouvernement a suspendu en février 2024 le plan Ecophyto, qui vise à réduire l’usage des pesticides en France. Dans une tribune au « Monde », un collectif de 379 élus le déplore en rappelant la haute toxicité de ces produits, ainsi que leur coût pour la communauté, évalué à 18 milliards d’euros par an, entre frais médicaux, indemnisations, dépollutions et soutiens à l’agriculture conventionnelle.
Les experts de l’agence nationale de sécurité sanitaire attirent l’attention sur une diversité de maladies liées à ces substances. Ils s’inquiètent principalement de leurs effets sur le neurodéveloppement et de la survenue de troubles du comportement chez les enfants.
L'Anses alerte jeudi sur l'effet néfaste pour la santé humaine de pesticides très utilisés en agriculture, pointant des risques pour "le neurodéveloppement des très jeunes enfants", d'apparition de "troubles du comportement" chez ceux exposés in utero et de "leucémie" pour les travailleurs notamment.
Bruxelles reproche à la France d’exposer la population à un « danger potentiel pour la santé » en ne respectant pas les seuils maximaux sur les nitrates dans 107 unités de distribution d’eau potable réparties dans sept régions. La Commission a saisi la Cour de justice de l’Union européenne.
La santé des sols est en danger. La présence de métaux à des taux excessifs, synonyme de risques pour la santé humaine et les écosystèmes, a été retrouvée dans 14 % à 17 % des sols agricoles du monde, soit quelque 242 millions d’hectares, révèle une étude internationale publiée jeudi 17 avril dans la revue Science. Entre 0,9 et 1,4 milliard de personnes vivent ainsi dans des zones à haut risque. Une pollution dont l’ampleur risque encore d’augmenter du fait de la consommation croissante de métaux, alertent les chercheurs.
Début avril, des professionnels de la santé et des scientifiques, publient une carte blanche pour s’insurger contre les propos de la ministre wallonne de l’Agriculture concernant les pesticides i. En cause, des déclarations jugées « erronées, inexactes, voire mensongères »… Le débat n’est ni local, ni récent.
Né avec un handicap qui paralyse ses quatre membres, Alex Jolly a été reconnu victime des pesticides manipulés par sa mère pendant sa grossesse. Avec ses parents, il se bat pour une indemnisation à la hauteur de leur préjudice.
Face à la stratégie annoncée par la ministre wallonne de l'Agriculture, les médecins montent au créneau. Ils dénoncent une série d'affirmations erronées sur les effets sanitaires des pesticides et réclament une gouvernance plus transparente.
Deux jours avant la journée mondiale de la santé, une grande marche contre les pesticides était organisée samedi dans la capitale, à l’appel d’une centaine d’associations. Victimes, scientifiques, artistes, médecins… toutes et tous ont uni leurs forces pour défendre un «printemps bruyant». Vert y était.
La société chimique allemande Bayer a été condamnée par un tribunal de l’État américain de Géorgie à verser près de 2,1 milliards de dollars (1,9 milliard d’euros) de dommages et intérêts pour l’utilisation de Roundup, un herbicide à base de glyphosate. Selon l’agence de presse financière Bloomberg, le plaignant accuse le désherbant d’avoir provoqué son cancer. Bayer a déjà annoncé qu’elle ferait appel.