Le rapport Meadows

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Fin des années 60, le Club de Rome commande une étude sur la viabilité de la croissance économique. Cette étude sera publiée en 1972 sous le titre « The limits to growth » (« Les limites à la croissance » en français) ou « Rapport Meadows ».

Voici nos références avec le mot-clef « Meadows » :

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effondrement

2024

Ce blog a pour objectif de montrer l’impact de la finance sur la société et de montrer que des changements positifs du système financier sont à portée de main.
Une revue de près de 1 000 études, parue ce mercredi 8 mai, montre que les activités humaines augmentent le risque infectieux touchant les plantes, les animaux et les individus.
D’où vient la collapsologie, cette pensée de l’effondrement civilisationnel qui a émergé au mitan des années 2010 ? L’enquête ethnographique menée par l'auteur de 2012 à 2017 auprès de réseaux informels mêlant catastrophisme et spiritualité permet de revenir à ses origines et de comprendre comment des références, des idées, un certain rapport au monde, des parcours individuels, et des réseaux d’interconnaissances et de pratiques, l’ont structurée à ses débuts. Il en ressort que la perspective d’effondrement n’est pas tant une pensée de la fin du monde que celle de la fin d’un monde et un appel à un autre rapport au monde, systémique, non-dualiste et non-anthropocentrique, un univers de sens partagé avec le milieu des spiritualités alternatives. La collapsologie est ainsi une construction complexe qui puise dans les sciences légitimes avec une dimension intérieure, spirituelle, incontournable sans pour autant se réduire à la catégorie accusatoire de « religion de l’apocalypse ».
Nous n’arrivons pas à réduire les gaz à effet de serre. La pauvreté augmente. La destruction de la biodiversité est en marche. L’énorme puissance financière et économique de nos sociétés industrielles s’est avérée incapable de relever ces trois défis. Aux appels à des transformations rapides et radicales de notre modèle de développement, nous répondons, jusqu’ici, par des incantations, des catalogues de bonnes intentions et des projets alternatifs, ou uniquement par des changements technologiques.
La parution en 2015 du livre de Servigne et Stevens (Comment tout peut s’effondrer) a marqué un tournant dans le débat public francophone sur la possibilité d’un futur effondrement des sociétés modernes. La notion de « collapsologie » introduite par les auteurs est polarisante et contestée, mais les réflexions autour du risque d’effondrement ne sont pas récentes. Déjà dans les années 2000, le livre de Jared Diamond (Collapse) avait rencontré un succès mondial. Finalement, ce débat avait été largement impulsé et influencé par le rapport initial pour le club de Rome sur les limites de croissance et les risques d’effondrement induits (1972) et ses différentes réactualisations (1992 et 2004), vendu à des dizaines de millions d’exemplaires à travers le monde. Le terme de collapsologie est polémique en France. D’une part la notion d’effondrement est polysémique, renvoyant à des conceptions différentes des risques encourus. D’autre part, ce terme suggère l’existence d’une discipline scientifique de l’effondrement, c
Google a lancé sa nouvelle intelligence artificielle, bien plus puissante que Chatgpt. Posant de nombreuses questions idéologiques et politiques évidentes, cette technologie pourrait paradoxalement dire quelque chose d’elle-même, de nous, de demain. On a donc improvisé une petite discussion avec Gemini 1.5 sur l’avenir de l’humanité. Échanges édifiants…
De nombreux courants océaniques redistribuent de la chaleur à la surface de la planète, produisant un effet encore mal estimé sur le climat mondial. Ils nécessitent une certaine stabilité pour subsister et, selon une nouvelle étude, le principal courant de l’Atlantique (également l’un des plus importants du monde), qui redistribue de la chaleur vers les hautes latitudes, serait progressivement en train de freiner et pourrait même complètement s’arrêter, produisant un refroidissement à la surface des océans dans l’hémisphère Nord et un réchauffement dans l’hémisphère Sud. Des reconstitutions des variations passées de ce courant océanique les avaient déjà liées à d’abruptes changements climatiques…
Plusieurs morceaux de la côte ouest des Etats-Unis se sont effondrées après les pluies diluvienne de la semaine passée. Certains multi-millionaires se retrouvent désormais les pieds presque dans l’eau.
Selon une récente étude menée aux États-Unis, l’effondrement de l’humanité pourrait avoir lieu plus tôt que prévu.
Quand les plus pauvres suffoqueront sous 40°C dans un épais nuage de pollution, où seront les ultra-riches ? A priori dans leurs bunkers. Ce marché est florissant à mesure que la crise climatique et autres tensions géopolitiques s’accélèrent. Le patron de Facebook (Meta) est en première ligne : il est en train de construire secrètement un bunker sur l’île hawaïenne Kauai.
Un arrêt brutal de l'AMOC, qui pourrait plonger une grande partie de l'Europe dans un gel profond, pourrait se produire plus tôt que prévu.
Au 1er siècle de notre ère, le philosophe romain Sénèque (en latin Lucius Annaeus Seneca) observe le début de la désintégration de l’Empire romain. Ce processus ne s’achèvera que quelques siècles plus tard mais il était déjà évident pour ceux qui étaient prêts à regarder au-delà de la surface de l’Empire encore puissant.

2023

Hypothèse K. Catastrophe civilisationnelle. Effondrement. Crise du sens. Technosolutionnisme. Axiologie.
"Effondrement: 20 scénarios possibles" met en lumière les divers scénarios d'avenir, de la croissance des technologies vertes à la possibilité de récession, de la gestion démographique à la question cruciale de la neutralité carbone. Thierry Brugvin examine ces facteurs clés avec une rigueur analytique, offrant des estimations réalistes et explorant des futurs plus ou moins désirables.
Selon plusieurs médias américains, le patron de Facebook est en train de se faire construire un bunker de 160 hectares sur l'île de Kaui, dans l'archipel américain d'Hawaï. Le projet avoisinerait les 300 millions de dollars. 
Un anthropologue évolutionniste s'est penché sur les risques d'observer un effondrement civilisationnel. Voici ce qu'il en dit.
Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a adressé mercredi une lettre au Conseil de sécurité, fustigée par la diplomatie israélienne.
Une guerre en Europe, une autre au Moyen-Orient, une pandémie et la “menace” d’une intelligence artificielle dont on ne connaît pas les limites. Nous vivons dans une ère anxiogène, constate l’hebdomadaire italien “Il Venerdì”. Mais est-ce la traduction d’une réalité objective ou bien le résultat d’un biais de perception ?
15 000 scientifiques issus de 161 pays différents alertent que les signes vitaux indiquant l’habitabilité de notre planète se sont dramatiquement détériorés.
Des centaines de viticulteurs français ont tenu un barrage filtrant ce jeudi 19 octobre à la frontière franco-espagnole et ont détruit le contenu de deux camions pour dénoncer leurs faibles récoltes liées à la sécheresse.
L’économie chinoise se fissure de plus en plus et chacun se demande si cette crise va affecter l’édifice économique mondial ou rester au sein de la maison Chine. La Banque mondiale a jugé, lundi 2 octobre, que la propagation était en marche : elle estime dorénavant que l’Asie va connaître une croissance de 4,5 % en 2024 alors qu’avant l’été, l’institution misait encore sur une hausse de 4,8 % du PIB de cette région.
« Pendant le Covid et le confinement, le système dominant n’était pas disponible pour les gens, les chaînes d’approvisionnement s’étaient effondrées, mais les potagers de nos membres – des femmes – ont fleuri partout ; ils donnaient à manger aux gens, mais aussi de l’espoir… », raconte Vandana Shiva au cours de cet entretien, enregistré la veille de la Rencontre Internationale Féministe (Madrid, du 24 au 26 février). Vous trouverez la transcription traduite de la vidéo ci-dessous.
Il n'y a pas que les engagements climatiques du Royaume-Uni qui se fissurent. Le pays se trouve embourbé depuis la fin du mois d'août dans l'affaire du "béton défectueux". Le Raac, un matériau bon marché largement utilisé dans les années 50 à 90 outre-Manche dans la construction de bâtiments publics, menace d'effondrement des écoles mais aussi des hôpitaux, des tribunaux, et même les deux plus grands aéroports britanniques.
Notre ministre de la Justice veut sanctionner les “fauteurs de troubles” en leur interdisant de manifester pendant plusieurs années, En criminalisant l’activisme climatique, notre État se trompe radicalement de cible.
L’expression employée par Antonio Guterres, dont la traduction française fait débat, ne correspond pas à une définition scientifique. Elle s’inscrit dans une volonté de pousser les décideurs à agir contre le dérèglement climatique.
Les températures moyennes mondiales entre juin et août 2023 ont été les plus élevées jamais mesurées, rapporte l’institution européenne ce mercredi 6 septembre.
Canicules, sécheresses, inondations ou incendies ont frappé l'Asie, l'Europe et l'Amérique du Nord sur cette période, dans des proportions dramatiques et souvent inédites, avec leur prix en vies humaines et en dégâts sur les économies et l'environnement.
« L’effondrement climatique a commencé », a réagi mercredi le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, dans un communiqué.
"L'effondrement climatique a commencé", a déploré le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, dans un communiqué en réaction à l'annonce du record mondial de températures pendant l'été de l'hémisphère nord par l'observatoire européen Copernicus.
Les trois derniers mois de l’été ont été les plus chauds jamais connus par l’humanité. « Notre climat implose plus vite que nous ne pouvons y faire face », alerte António Guterres, le secrétaire général des Nations unies.
« L’effondrement climatique a commencé », a déploré mercredi le chef de l’ONU dans un communiqué en réaction à l’annonce du record mondial de températures pendant l’été dans l’hémisphère nord. Juillet et août ont été les mois les plus chauds jamais enregistrés, a annoncé mercredi l’Observatoire européen Copernicus.
C'est ce qu'affirme un éminent économiste écologique. C'est une sombre prédiction qu'a faite le professeur William Rees, de l'Université de Colombie-Britannique. Si son nom n'est pas très connu en France, un concept qu'il a développé l'est bien davantage: l'empreinte écologique....
Pékin a été frappée par des pluies record ces dernières semaines. Les autorités chinoises ont fait état mercredi d'au moins 33 morts et de 18 personnes portées disparues, principalement en raison des inondations et de l'effondrement de bâtiments.
Une nouvelle étude controversée contredit le dernier rapport du Giec. Qu’en est-il ? Décryptage avec Hughes Goosse, professeur à l’UCLouvain.
L'un des phénomènes océaniques le plus important pour le climat – l'Amoc, qui englobe le fameux Gulf Stream – serait sur le point de s'effondrer, selon un article paru mardi dans la revue Nature. La disparition de ce système de courants marins aurait des conséquences catastrophiques pour l'humanité. Mais ces nouvelles prévisions d'un effondrement avant la fin de ce siècle restent controversées.
Depuis le mois d’août 2022, l’Union des Villes et Communes de Wallonie est partie prenante de la consultation du secteur par Elia (gestionnaire de réseau de transport d’électricité) pour la mise à jour de son plan de déconnexion automatique de la charge en cas d’effondrement de la fréquence du réseau électrique (cf. plan LFDD). Ce plan prévoit 10 tranches de déconnexion automatique de la charge électrique à activer dans un ordre chronologique. Chaque tranche comporte des postes de transformation entre les réseaux de transport et de distribution publiques répartis aussi uniformément que possible sur l’ensemble du territoire belge aussi bien dans des zones rurales qu’urbaines.
Par John Dearing, Gregory Cooper et Simon Willcock via The Conversation, traduction A l’encontre. Selon une étude parue dans la revue Nature Sustainability, sous la pression des activités humaines, nous pourrions subir des effondrements des écosystèmes avec des points de basculements jusqu’à 80% plus tôt que ce que les modèles envisagent.
Une nouvelle étude publiée dans Nature Sustainability tire la sonnette d’alarme : 20 % des écosystèmes de la planète pourraient changer brusquement ou s’effondrer beaucoup plus tôt que prévu. Les chercheurs mettent notamment en avant la possible disparition de la forêt amazonienne avant la fin du siècle ! Décryptage de cette alerte.
Partout dans le monde, les forêts tropicales humides se transforment en savane ou en terres agricoles, la savane s’assèche et se transforme en désert, et la toundra glacée fond. En effet, des études scientifiques ont désormais enregistré des « changements de régime » de ce type dans plus de 20 types d’écosystèmes différents, où des points de basculement ont été franchis. Dans le monde entier, plus de 20 % des écosystèmes risquent de changer de régime ou de s’effondrer. Ces effondrements pourraient se produire plus tôt qu’on ne le pense. L’homme soumet déjà les écosystèmes à de nombreuses pressions, que nous appelons « stress ». Si l’on ajoute à ces pressions une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes liés au climat, la date à laquelle ces points de basculement sont franchis pourrait être avancée de 80 %.
C'était le premier procès sur la biodiversité. Il se conclut sur la condamnation de l'État, pour ne pas avoir respecté ses obligations de réduction de pesticides, causant un préjudice écologique. Le Tribunal administratif de Paris donne un an au gouvernement pour réparer ce préjudice et prévenir l’aggravation des dommages.
Le tribunal administratif de Paris a estimé jeudi que le gouvernement a commis deux fautes, en méconnaissant ses propres objectifs de réduction de l’usage de pesticides et en manquant à son obligation de protection des eaux souterraines.
Une équipe de scientifiques a annoncé que l’Arctique pourrait être privé de glace de mer en été dès les années 2030, soit une dizaine d’années plus tôt que prévu. Dans le même temps, la moitié des glaciers sont condamnés et ceux de l'Himalaya fondent également à un rythme très rapide. Pour Novethic, Heïdi Sevestre, glaciologue française et auteure de "Sentinelle du climat"*, explique pourquoi il s’agit d’une très mauvaise nouvelle pour la planète, mais aussi pour l’Homme.
Une immense masse de pierre s’est écroulée près du village suisse de Brienz dans la nuit de jeudi.
Présentation de Ted Kaczynski : un ami de la nature Admis à l’Université d’Harvard à l’âge de 16 ans, Ted ne rêvait que de s’évader de la civilisation et d’aller vivre dans un endroit sauvage. Il accomplit quelques temps son souhait : « Je m’étais fixé comme objectif de parvenir à une autonomie complète (…) En vivant au contact de la nature, on découvre que le bonheur ne consiste pas à chercher toujours plus de plaisir. Il réside dans le calme. Une fois que vous avez apprécié le calme suffisamment longtemps, vous développez vraiment un sentiment de rejet à la seule évocation de plaisirs excessifs (…) L’ennui est quasiment inexistant dès lors que vous êtes adaptés à la vie dans les bois. Vous pouvez parfois rester assis pendant des heures à ne rien faire, à écouter les oiseaux, le vent ou le silence, à observer les ombres qui se déplacent avec la course du soleil. Et vous ne connaissez pas l’ennui. Vous êtes seulement en paix (…) Je reste debout pendant quelques minutes à admirer la neige d’une blancheur immac
Bertrand Méheust est un chercheur original, atypique, par les thèmes qu’il a abordés et par la manière dont ils les a abordés. Les lectrices et lecteurs qui ne le connaissent pas s’en rendront aisément compte avec cet entretien. Il est par ailleurs un des premiers auteurs à avoir théorisé l’effondrement probable de la civilisation industrielle. Ces deux raisons suffisent fonder l’intérêt de cet entretien de découverte d’un auteur. D. B.
L’illimitation peut trouver sa limite par la transgression de toutes les limites. Une singularité est, en mathématiques, un point auquel un objet mathématique n’est pas défini, ou un point où l’objet mathématique cesse de se comporter de manière intuitive, selon une manière particulière. On observe par exemple une discontinuité, une bifurcation, une évolution soudaine du comportement de l’objet mathématique, comme la transformation soudaine d’une courbe en une exponentielle. Le terme s’étend à des phénomènes physiques comme l’effet de seuil, qui se déclenche après un point de singularité. L’eau se transforme soudain en glace ou en vapeur, après le franchissement d’une certaine température. Où le bois commence à flamber, puis de plus en plus vite.
Après le climat et la pollution de l’air, l’État français se retrouve au tribunal de Paris, jeudi, pour une audience...
Une étude britannique précise quels pays seraient capables de résister le mieux à un éventuel effondrement de l'humanité.
Quels sont les tabous de l'effondrement ? Comment gérer nos émotions ? Voici Vincent Mignerot, chercheur indépendant et poil à gratter sur l'effondrement ! SOMMAIRE 01:11 Sa vision de l’effondrement 04:15 Pourquoi ça lui tient à cœur ? 06:11 Nos émotions face à l’effondrement 07:33 L’éco-anxiété 08:19 Tabou 1 : Réduire les revenus ? 12:41 Tabou 2 : Le mythe de la transition énergétique 15:46 Tabou 3 : La démographie 18:54 Tabou 4 : La sécurité 23:57 S’il était président ? 25:46 Tabou 5 : La décroissance et le collapse washing 29:32 Un effondrement dès 2030 ? 31:09 Pourquoi ce ne sera pas Mad Max ? 32:50 La quête de sens de Vincent Mignerot SI TU AS SOIF DE SENS ► La version podcast de Soif de Sens (Apple, Spotify...) : https://bit.ly/pierrechevelle ► Tu veux 50€ ET t'es écolo ? : https://bit.ly/50euros_ ► Mes 3 livres "Changer le monde en 2 heures" : http://en2heures.fr --- Send in a voice message: https://anchor.fm/soifdesens/message
Jusque dans les années 1980, la notion d’effondrement, dans le sens d’effondrement de civilisation, était réservée à l’étude des sociétés anciennes disparues par les historiens et archéologues. Cette étude des civilisations antiques trouve ses origines dans les travaux précurseurs de savants et d’amateurs du XVIIIe siècle, fascinés par les ruines antiques. Le XIXe siècle, siècle du Romantisme, augmentera massivement la fascination pour les ruines et le sort funeste de ces civilisations disparues. On parlera de « ruines romantiques ». Comme si l’essor -ou le déchaînement- de l’industrie, du capitalisme et de la mondialisation, avait intuitivement fait comprendre à ces observateurs la fragilité des sociétés humaines, de la nature, des paysages contemporains, au travers du constat des civilisations du passé anéanties malgré leur architecture monumentale, leur technique avancée et leur art raffiné.
Bienvenue dans l’Anthropocène ! Nous nous apprêtons à entrer dans un monde dans lequel il fera plus chaud, souvent plus aride, et dans lequel la nature va profondément changer. Les écosystèmes vont se réorganiser, souvent se dégrader, parfois au cours de transitions abruptes que certains appellent « effondrements écologiques ». Quelle réalité se cache sous cette notion ?
La catastrophe écologique est-elle inéluctable ? Allons-nous droit vers un effondrement de la civilisation ? De plus en...
Ils ont la vingtaine ou presque. Au sein de l’orchestre du Nouveau Monde, ils chantent Mozart et jouent Dvořák pour dénoncer l’inaction climatique.
Il y a quelques semaines, notre rédaction s’intéressait à un article évoquant l’effondrement des populations d’insectes en France. Une observation s’appuyant sur le livre du britannique Dave Goulson, qui explique pourquoi nous ne pourrons pas survivre sans insectes, leur disparition rendant la planète invivable pour les humains. Nous nous sommes entretenus avec Frédéric Mora, directeur scientifique au sein du Conservatoire botanique national de Franche-Comté - Observatoire régional des Invertébrés, pour creuser ce sujet. Bonjour monsieur Mora. Dans un premier temps, peut-on dresser un état des lieux en France, et dans notre région, concernant les populations d’insectes ? Comment se portent-t-elles ? C'est une vaste question. Toutes les espèces ne font pas l'objet de suivis. On a des espèces qu’on connaît relativement bien parce qu'on sait qu'elles sont menacées, et du coup on a un peu plus de recul sur l'état de conservation de leur population. Au niveau national comme au niveau régional, on constate un
Ce livre fait la synthèse des multiples approches utilisées dans le domaine de l’écologie scientifique pour comprendre, définir et tenter de prédire les transitions abruptes dans les écosystèmes. À l’aide de nombreux exemples concrets, il explique comment elles peuvent émerger dans des écosystèmes aussi différents que des lacs, des forêts tropicales, des populations d’oiseaux ou des pelouses alpines. Le livre présente les outils mathématiques utilisés pour modéliser ces effondrements, depuis les travaux des pionniers du domaine jusqu’à ceux, plus récents, fondés sur l’analyse de réseaux d’interactions toujours plus complexes. Enfin, cet ouvrage présente différentes approches pour tenter de prédire les transitions dans les écosystèmes, à partir des observations actuelles.
Tout porte à croire que le moratoire sur la pêche commerciale au maquereau bleu et au hareng de printemps sera reconduit cette année. Leurs stocks sont au plus bas et les espoirs de rétablissement sont incertains.
Nous avons conçu Vortex un peu comme un prolongement de Collapsus, suite à une série de hasards... Collapsus, pour mémoire, est un livre collectif imaginé par Laurent Aillet, et que j'ai codirigé avec lui, qui a convaincu un éditeur sérieux de mettre des billes sur le projet. Le bouquin a été publié chez Albin Michel, début 2020, pile quelques jours avant qu’on soit tous confinés comme des poulets en batterie. Il s’est quand même bien vendu sans aucune promo, le contexte jouant peut-être en sa faveur. Son argumentaire ? Réunir une quarantaine d’auteurs autour de la thématique de l’effondrement, de façon à restituer une vision kaléidoscopique du phénomène
Ces derniers mois, les scientifiques ont commencé à prendre part au débat public de plus en plus fréquemment. Pour se faire entendre, ils ont manifesté leur inquiétude à l’égard de l’urgence écologique par un appel à la désobéissance civile lancé dans une tribune au Monde. Quelques jours plus tard, ces mêmes experts s’exprimaient à nouveau dans Collapsus, Changer ou disparaître ? Le vrai bilan sur notre planète. Quarante spécialistes se sont alors réunis afin de faire un diagnostic de l’état de l’environnement, avec pour objectif de sensibiliser l’opinion publique. La question est donc : pourquoi les scientifiques ont-ils décidé de s’impliquer dans le débat public ?
Pour éviter le dessèchement de la planète, la prise en compte du rôle de l’eau dans le climat est indispensable, selon l’auteur de cette tribune. Il faut ainsi stopper la déforestation dans les grandes forêts. Daniel Hofnung, ingénieur retraité, est coprésident de la Coordination Eau Île-de-France. Pour échapper à l’effondrement climatique, il ne suffira pas de réduire les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Il va falloir aussi préserver les forêts et les sols de la déforestation et (...)
Les leçons du passé sont parfois sans concession. Et celle que les chercheurs viennent d’apprendre d’une extinction de masse qui s’est jouée il y a plus de 250 millions d’années est on ne peut plus claire. Détruire la biodiversité au rythme où nous le faisons actuellement mènera à un effondrement total des écosystèmes.
La crise de la biodiversité en cours ne pourrait être que les prémices d’un effondrement massif des écosystèmes. L’alerte a été sonnée le 24 février dans un article scientifique de la revue Current Biology, écrit par une équipe de chercheurs chinoise. Pour en arriver à cette conclusion, ces scientifiques ont étudié la plus grande extinction connue, celle du Permien-Trias, qui s’est déroulée il y a environ 252 millions d’années. A la suite d’un réchauffement climatique, résultant d’énormes éruptions (...)
Soixante ans apres Rachel Carson, force est de constater que malgré l’effort des scientifiques pour éveiller les consciences, nos comportements continuent de détruire la biodiversité. C’est pourquoi Dave Goulson lance ce vibrant manifeste : un monde sans insecte serait un monde invivable pour les humains que nous sommes, nous ne pouvons tout simplement pas vivre sans eux. Le temps presse, mais les populations d’insectes peuvent se reconstituer, il n’est pas trop tard et les solutions sont à notre portée. Cri d’alerte et de mobilisation qui s’appuie sur la recherche scientifique de pointe et sur le travail d’une vie de chercheur, ce livre est un appel contre la sixième extinction avec des propositions concrètes sur ce que nous pourrions entreprendre dès à présent, individuellement et collectivement.
Éthologue au CNRS, Mathieu Lihoreau travaille dans un laboratoire qui étudie la cognition animale à Toulouse. Il s’intéresse particulièrement aux capacités que développent les abeilles pour survivre dans la nature.
L’État sera-t-il condamné pour inaction face à l’effondrement du vivant ? Les cinq associations qui avaient déposé, il y a un an, un recours contre l’État pour « carence fautive » en matière de protection de la biodiversité sont bien déterminées à mener jusqu’au bout la bataille judiciaire. Le 24 janvier, Pollinis, Notre affaire à tous, Biodiversité sous nos pieds, Anper-Tos et l’Aspas ont annoncé avoir déposé leur « mémoire en réplique » auprès du tribunal administratif de Paris. Elles comptent démontrer, via ce (...)
Les risques écologiques et politiques actuels expliquent le climat d’anxiété dans lequel nous vivons. Tout en soulignant la dynamique destructrice du désespoir, Corine Pelluchon montre que la confrontation à la possibilité d’un effondrement de notre civilisation est l’occasion d’un changement ouvrant un horizon d’espérance. Cela suppose de comprendre que l’espérance n’a rien à voir avec l’optimisme qui masque la gravité de la situation et qu’elle se distingue aussi de l’espoir qui exprime le souhait de voir ses désirs personnels se réaliser. Opposée au déni, l’espérance implique l’épreuve du négatif. Elle est la traversée de l’impossible.
L'effondrement de la calotte glaciaire de l'Antarctique occidental - qui pourrait causer une montée des océans...
Nous sommes en 2050. L’effondrement a entraîné une réorganisation de l’Île-de-France. Les flux de la mondialisation se sont considérablement réduits. Les hypermarchés ont disparu, les voitures aussi. C’est tout le système économique et politique qui a été repensé autour de la sobriété énergétique et des autonomies alimentaires. Démographie, gouvernance, énergie, subsistance, transport : toutes les dimensions de la vie post-pétrole sont ici abordées sans concession.
Assisterons-nous, à plus ou moins brève échéance, à « un effondrement des sociétés complexes », pour reprendre le titre d’un livre de l’historien Joseph A. Tinter ? L’hypothèse paraît plausible. Si les civilisations s’édifient au long des siècles, leur désintégration est souvent brutale. L’Italien Ugo Bardi, professeur de chimie et membre du comité scientifique de l’Association pour l’étude des pics de pétrole et de gaz naturel, nous alerte sur la rapidité de ce processus qui peut néanmoins être amorti si on ne se raccroche pas aux vieilles solutions du passé.

2022

Le principal penseur de la décroissance français s’exprime sur le site de QG, 50 ans après la publication du rapport Meadows. Si la conscience de la finitude du monde progresse, rien de décisif n’est selon lui mis en place, notamment parce que les gouvernements redoutent une forte montée des tensions sociales si un changement de paradigme véritable était mis en place. Le capitalisme a atteint une telle puissance qu’il n’y a que lui-même qui peut se détruire. Seule lueur d’espoir, il est bien parti pour cela selon l’auteur de « Pour en finir avec l’économie »
Je viens de,lire d’Antoine Buéno « L’effondrement du monde n’aura probablement pas lieu » (ed.Flammarion,2022). Ce livre fait assurément réfléchir et je vous en propose un commentaire subjectif a…
Qui veut la peau du service public ? Dans leur livre La Valeur du service public, deux chercheuses et un chercheur en sciences sociales dissèquent des décennies de « modernisations » néolibérales ayant mis de gros coups de canifs dans le contrat social. Tous trois pointent la responsabilité d’une catégorie sociale bien spécifique : la « noblesse managériale publique-privée ». Entretien.
Après deux semaines de négociations, les 196 parties de la Convention sur la diversité biologique (CBD) sont parvenues à un accord, lundi matin, à l’issue de la 15ème conférence mondiale (COP15) sur la biodiversité. Le défi était de taille : fixer un cadre international pour la décennie actuelle, capable d’enrayer, et même d’inverser, l’effondrement du vivant.
Début 2022, le GIEC a rendu son dernier rapport, dont les conclusions se révèlent toujours plus alarmantes sur les risques climatiques pour l’humanité. Certaines de leurs prévisions peuvent nous conduire à l’effondrement de la civilisation industrielle, voire de l’humanité ou au moins de certaines sociétés. Mais qu’est ce que l’effondrement d’une société ? Quelles sont les facteurs d’effondrement. Jared Diamond définit 5 facteurs principaux d’effondrement. Diamond est critiqué pour son approche par certains auteurs, tandis que d’autres chercheurs ajoutent d’autres causes. Comprendre le passé s’avère donc nécessaire pour continuer à avoir un avenir.
Alors que la COP 15 Biodiversité à Montréal touche à sa fin, Yan Ropert-Coudert explique à Libération les enjeux de la protection de la faune et de la flore polaires, particulièrement fragiles.
Deux immeubles se sont effondrés récemment à Lille. Dans cette ville du Nord construite sur un fleuve, les épisodes de sécheresse ont fragilisé des constructions déjà déstabilisées par certains choix architecturaux.
Grâce à l’étude méticuleuse d’une carotte sédimentaire forée au nord-ouest de l’océan Atlantique, une équipe de chercheurs germano-brésilienne a pu identifier les tenants et aboutissants des altérations massives de la circulation océanique lors de la dernière période glaciaire. Les résultats ont récemment été publiés dans la revue Nature Communications.
Ce blog se donne pour objectif de mettre à la disposition des internautes des idées et des concepts portant sur la place, dans la fiction, de la collapsologie ainsi que sur celle de son objet, l’effondrement des sociétés industrielles....
D’abord marginalisées puis méprisées, les pensées de l’écologie sont en voie de gagner la bataille des idées. Un séisme dans le monde intellectuel, qui vient réinterroger les racines de notre modernité.
Le rythme actuel de réchauffement pourrait déclencher plusieurs « points de bascule » planétaires : des changements abrupts et irréversibles du système climatique. Les chercheurs Aurélien Boutaud et Natacha Gondran nous expliquent pourquoi.
Au début de leur Mémo sur la nouvelle classe écologique, Bruno Latour et Nicolaj Schultz se demandent « à quelles conditions l'écologie, au lieu d'être un ensemble de mouvements parmi d'autres (un sujet parmi d'autres du débat public, dont l'importance varie au gré de l'actualité), pourrait-elle organiser la politique autour d'elle ? » Autrement dit, pourquoi l'écologie demeure-t-elle politiquement impuissante, minoritaire, alors qu'elle porte, dans la politique humaine, la parole de la menace la plus puissante et la plus universelle qui soit ? Pourquoi les nouvelles, et à présent la perception, des dérèglements catastrophiques, ne provoquent-elles pas l'action, la « mobilisation générale », qu'elles devraient normalement produire ?
Effondrement, catastrophisme, survivalisme, collapsologie, les mots ne manquent pas pour annoncer la chute qui nous attend à l’issue de la fin du règne du Dieu marché. Pour ne pas se limiter à la stupeur qui engendre souvent l’incapacité d’agir, les serveurs du Comptoir vous proposent de rencontrer Pablo Servigne, co-auteur de Comment tout peut s’effondrer (Seuil, 2015) avec Raphaël Stevens. Pour préserver notre santé mentale, il a aussi participé à l’écriture de L’Entraide : L’autre loi de la jungle (Les liens qui libèrent, 2017) avec Gauthier Chapelle. Un ouvrage qui nous rappelle que notre société individualiste n’est pas irrémédiable et que l’humanité est traversée par la coopération entre ses membres, qu’il s’agit aujourd’hui de favoriser contre vents et marées.
World3 VS Dice : la bataille des modèles économiques systémiques. Un conflit qui guide les choix économiques depuis 50 ans.
La première puissance industrielle du continent est frappée par des coupures d’électricité à répétition, dues à la mise en place d’un calendrier d’entretien strict sur un réseau vieillissant.
A la suite du succès phénoménal de Comment tout peut s’effondrer et d’Une autre fin du monde est possible, la question d’un possible effondrement a envahi les médias, l’époque, les esprits. Les événements catastrophiques qui ponctuent l’actualité prennent place dans ce récit. Mais de quels effondrements s’agit-il ? Peut-on en parler aux enfants ? Comment ? Et aussi, pourquoi les boomers ont-ils tant de mal à comprendre ? Mêlant arguments, expérience et affects, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle répondent aux questions des jeunes parents inquiets dans L’effondrement expliqué à nos enfants… et à nos parents, éditions du Seuil.
Cela va être sans doute une succession d’effondrements, des petits et des grands. Cela a sans doute déjà commencé. Cela a commencé pour certains, pour les dominés de notre civilisation. Et puis, pour nous, on verra bien. [...] Pablo Servigne et Gauthier Chapelle répondent à ces questions dans leur nouvel ouvrage paru au Seuil : L'Effondrement (et après) expliqué à nos enfants... et à nos parents.
Editions Seuil - « Papa, c’est quoi cette histoire de fin du monde ? » Entre effondrement du vivant et effondrement possible de notre société… le mot plane comme une ombre au-dessus de notre époque. Mais de quels effondrements s’agit-il ? Peut-on en parler aux enfants sans les angoisser ? Avec quels mots ? Et aussi, pourquoi certains boomers ont-ils tant de mal à comprendre ? Mêlant arguments, expérience et affects, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle tissent une discussion à bâtons rompus entre générations avec pour horizon la préservation des liens.
Depuis la publication en 2015 de Comment tout peut s’effondrer (Seuil), Pablo Servigne est devenu une figure majeure de la collapsologie, cette « science appliquée et transdisciplinaire de l’effondrement ». Avec Gauthier Chapelle, agronome et biologiste, ils publient L’Effondrement (et après) expliqué à nos enfants et à nos parents (Seuil, 2022), petit livre grand public mettant en scène des échanges intergénérationnels autour de ce sujet angoissant. Une manière de rétablir le dialogue alors que le clivage entre la génération Greta Thunberg et les « boomers » ne fait que s’accentuer.
L’effondrement socio-économique en cours au Liban a mis sur la paille des pans entiers de la population et fragilisé encore plus les segments défavorisés du pays. En l’absence d’un système de protection sociale et d’accès au logement, certains se retrouvent à la rue, raconte le site “Raseef22”.
Entre « effondrement » ou « bonnes nouvelles », comment traiter l’urgence environnementale ? Entretien croisé avec Yannis Richardt et Camille Legrand, respectivement fondateur du média Les Belles Nouvelles et fondateur du média Après l’effondrement.
Pablo Servigne a défini la collapsologie comme l’étude de l’effondrement de la civilisation industrielle et de ce qui lui succédera. De quoi mettre en récit la catastrophe, dans l’espoir d’un sursaut individuel et collectif.
Les catastrophes climatiques sont légion en Australie. Un rapport gouvernemental détaille l’ampleur des dégâts environnementaux et dénonce l’inaction politique.
Dans le dernier numéro de Zilsel, le sociologue C. Tasset (VetAgroSup) consacre un article à la diffusion des théories de l'effondrement. Il envisage le mouvement « collapso » comme une entreprise de vulgarisation scientifique, incluant les questions agricoles et alimentaires. Du côté des producteurs de ces discours, il décortique notamment l'argumentaire de P. Servigne dans Comment tout peut s'effondrer (2015). Ce best-seller articule différents cadres conceptuels (pensée systémique, thermodynamique, limites planétaires), sur fond d'enjeux existentiels et spirituels. Du côté de la réception, les lecteurs sont plutôt pétris de culture scientifique (ingénieurs et autres professions techniques). Ils trouvent dans ces ouvrages une réponse à des inquiétudes diffuses et une « ressource réflexive ». Leurs trajectoires peuvent les amener à déserter des emplois stables et bien rémunérés, et à s'engager dans des démarches de « résilience » et des changements de pratiques (trio récurrent low techs-permaculture-sob
Chaque année, l'ONU publie un « bilan mondial sur la réduction des risques de catastrophe » (GAR2022). La conclusion du millésime 2022 est sombre : l’accélération des catastrophes naturelles et des crises économiques fait grandir la probabilité d’un effondrement de la « civilisation » (comprendre : du mode de vie occidental).
Dans un nouveau rapport, l’instance intergouvernementale appelle les dirigeants à cesser de ne prendre en compte que la valeur marchande de la nature.
Imaginons un avenir radicalement différent. Sobriété, rationnement, culture biorégionale et vision permaculturelle : voici venu le temps de la limite.
L'effondrement d'une partie du glacier de la Marmolada, le plus grand des Alpes italiennes, est bien lié au réchauffement climatique, a confirmé lundi le Premier ministre italien au lendemain de la catastrophe qui a fait au moins sept morts et huit blessés.
Les opérations de recherches d'éventuels survivants devaient reprendre lundi après l'effondrement pour cause de canicule d'une partie du glacier de la Marmolada, le plus grand des Alpes italiennes, qui a fait au moins six morts et huit blessés.
Dimanche 3 juillet, la rupture partielle du glacier de la Marmolada, dans le massif des Dolomites, a fait six morts et dix blessés. Au moins dix-sept autres personnes sont portées disparues. Pour ce quotidien turinois, le coupable est tout désigné : le changement climatique.
Jérémy Désir, ancien trader de la city, est intervenu sur Public Sénat où il a dénoncé la voracité d’un système financier à des années lumières des préoccupations sur le climat. Selon lui, ces banques « parient sur l’effondrement » de la planète.
L’espèce humaine entame son déclin selon le rédacteur en chef de la revue scientifique Nature, Henry Gee. Le paléontologue évoque les principales raisons qui pourraient mener à une extinction de l’humanité.
Our World at Risk: Transforming Governance for a Resilient Future
Un rapport des Nations Unies qui fera date en arrive à la conclusion que « l’effondrement de la planète » est de plus en plus probable. Mais le rapport a-t-il été édulcoré avant d’être publié ?
Conference: Doctorales 2022 de la Société Française des Sciences de l'Information et de la Communication (SFSIC)At: Dijon
Après le livre Le climat n’est pas le bon combat, dans lequel il fustige l’inaction et les fausses solutions face aux enjeux non seulement climatiques mais aussi sociétaux, Jean-Christophe Anna revient avec sa suite : Écrivons ensemble un nouveau récit pour sauver la vie. Le ton fataliste a laissé place à un souffle d’espoir. Alors que l’auteur affirmait initialement que « la transition est morte » et l’« utopie bornée », son nouvel ouvrage invite de manière « vitale » à la « révolution »à travers une « utopie éclairée ».
Apanage durant près de deux siècles de la pensée conservatrice et réactionnaire, la vision décadentiste de la civilisation subit, ces dernières années, une mutation vers la gauche au regard de l’urgence écologique
Une étude publiée l’année dernière alertait sur la déstabilisation de la circulation méridienne de retournement de l’Atlantique (AMOC) à cause du réchauffement climatique, et un rapprochement de son point de bascule. Des chercheurs de l’UNSW (Sydney) ont modélisé l’effondrement total de ce tapis roulant des courants océaniques afin d’en examiner l’impact mondial.
Parfois surnommé « troisième pôle », ou « château d'eau de l'Asie », le centre du plateau tibétain constitue la troisième plus grande réserve de glace après l'Antarctique et l'Arctique. Mais à cause du réchauffement climatique, des chercheurs prévoient un changement de situation radical dans les années à venir.
Pannes en série, retards, manque de compétences… Le nucléaire français est à la peine, écrit dans cette tribune le directeur de l’Observatoire du nucléaire. Stéphane Lhomme est directeur de l’Observatoire du nucléaire.
Réduire notre dépendance à l’État et au système industriel est la condition de notre survie et de notre bien-être futur. Avant de poursuivre, quelques mots sur l’effondrement, une notion souvent mal comprise. La confusion règne, elle est même savamment cultivée par des opportunistes proches des sphères du pouvoir qui ont compris comment exploiter la peur de l’effondrement au profit de leur classe sociale. Devenues hégémoniques avec le succès de la collapsologie, la version hollywoodienne de l’effondrement et les caricatures grotesques du survivalisme qui l’accompagnent systématiquement sont bien éloignées des faits. L’effondrement à venir de l’État-nation, ce n’est pas la fin du monde ni l’apocalypse sur Terre, mais une opportunité rare qu’il nous faut saisir.
Entre 1970 et 2016, les populations européennes de poissons amphiphalins (c’est-à-dire qui vivent entre eau douce et eau salée) ont baissé de 93 %. Les causes de cet effondrement sont « multiples et synergiques ». La FNPF pointe notamment le changement climatique, qui réduit le débit d’eau, favorise l’apparition de certaines maladies et affecte le cycle de migration et de reproduction de ces poissons. Parmi les autres responsables : la dégradation des milieux aquatiques, la pollution de l’eau par les pesticides, les perturbateurs endocriniens et les polychlorobiphényles (PCB), le braconnage… La FNPF évoque également les barrages, qui entravent voire bloquent le déplacement des poissons migrateurs. On en trouve en moyenne 1 tous les 5 kilomètres dans les cours d’eau français : une difficulté « insurmontable », selon la Fédération.
Des travaux de terrain menés au nord du Groenland suggèrent qu’une fois effondrées, les plateformes de glace ne sont plus en mesure de se reformer à moins que le climat ne se refroidisse considérablement. Aussi, un simple retour aux conditions pré-effondrement n’est pas suffisant. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Communications ce 9 mai.
«Des bénéfices environnementaux, climatiques, économiques et, pourtant, aucune promotion de ces techniques en Europe», déplore l’ingénieur agronome
L'astrophysicien était l'invité de "La Terre au carré" à l'occasion de la parution d'un de ses entretiens. Au micro de Mathieu Vidard, il pointe du doigt "l'inertie" de notre société face à la catastrophe écologique actuelle, alimentée par un rapport au vivant qu'il juge éminemment problématique.
Cinquante ans après sa publication, le rapport Meadows sur les limites à la croissance démontre chaque jour son actualité. Entretien avec l’un de ses co-auteurs, Jørgen Randers, aujourd’hui âgé de 76 ans.
Épisode 2 / Que pouvons-nous observer de nouveau dans les discours qui accompagnent un mythe aussi vieux que l’humanité – celui de la fin du monde ? Décryptage par Anaïs Guillemané Mootoosamy, directrice du planning stratégique et de l’innovation chez W et Edwin Mootoosamy Guillemané, fondateur de la société de production audiovisuelle Choses Communes pour le magazine Ouishare.
« Une mauvaise perception des risques par l’humanité nous pousse vers des activités et des comportements » à l’origine du changement climatique et d’un nombre croissant de catastrophes dans le monde, a alerté mardi l’ONU, relevant que la planète entre dans une « spirale d’autodestruction ».
..deux principales dynamiques sont présentées: Prenant au sérieux la perspective d’effondrements à venir, certains auteurs considèrent la transition à effectuer, en soulignant que « la permanence du groupe » redonne du sens au rôle régulateur des institutions étatiques. En historicisant la question des effondrements, d’autres auteurs montrent que le cataclysme écologique n’est pas à venir, car il est déjà là.
Le philosophe Renaud Hétier, dans L’humanité contre l’Anthropocène – Résister aux effondrements (Puf, 2021) montre que si les effondrements du vivant (entraînant une fragilisation civilisationnelle) ont pour cause la généralisation du capitalisme, ils ont aussi des racines anthropologiques qui ont partie liée avec une problématisation éducative.
Après l’effondrement d’une barrière de glace sous l’effet de températures supérieures à la normale de 40°C en Antarctique oriental, les regards se tournent vers l’ouest où un glacier pourrait à lui seul faire monter le niveau de la mer de plusieurs mètres
La synchronisation du réseau électrique ukrainien avec celui de l'Europe doit améliorer sa stabilité et éviter son "effondrement", a détaillé jeudi RTE, le gestionnaire du réseau français. Le réseau ukrainien, synchronisé avec la Russie jusqu'à la guerre, a ensuite fonctionné de manière isolée jusqu'à son rattachement à l'Europe continentale mercredi. Ce rapprochement, à l'étude depuis 2017, a été fortement accéléré à la demande de Kiev.