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2023

La Commission européenne a prévu, sous certaines conditions, d'inclure l'aviation dans la liste des activités pouvant prétendre au label vert de la taxonomie, sous certaines conditions. Le projet d'acte délégué détaillant ces dernières devrait être publié d'ici peu.

2022

Le gouvernement autrichien a saisi vendredi la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) contre la création par la Commission d'un label "vert" pour le nucléaire, selon des informations de la presse locale. Le pays alpin, farouchement anti-nucléaire, fustige depuis le début ce projet et avait annoncé de longue date son intention de porter l'affaire en justice. Le quotidien Kurier a annoncé ce dépôt de plainte sans citer de source, soulignant qu'il avait peu de chances d'aboutir. Dans son argumentaire, le gouvernement invoque des vices de procédure et le fait que la Commission européenne n'est pas habilitée à prendre des décisions politiques d'une telle portée, précise le journal.
Les partisans du gaz et du nucléaire ont gagné, leur énergie est reconnue comme... durable. On évoque la question avec le porte-voix des écologistes furieux.
À minuit, la date limite pour que les États membres de l'UE bloquent les projets de la Commission européenne visant à considérer comme verts certains investissements dans le gaz naturel et l'énergie nucléaire est passée.
Cette fois ça y est. C'est fait. Le Parlement européen a voté. La production d'électricité dans les centrales nucléaires et dans les centrales à gaz - sous certaines conditions tout de même - sera désormais considérée comme « verte ». Ou plus exactement comme « de transition ». De quoi permettre des investissements dans ces deux filières tout en restant dans le cadre de l'objectif de neutralité carbone décrété par l'Union européenne (UE) pour 2050. Parce que c'est bien de cela qu'il s'agit. De neutralité carbone. Alors, au-delà des arguments dogmatiques, tentons de comprendre.
Des eurodéputés vont tenter mercredi d'opposer leur véto au projet de label "vert" de l'Union européenne pour le gaz et le nucléaire, deux sources d'énergie considérées par Bruxelles comme nécessaires pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
#NotMyTaxonomie. C’est autour de ce mot d’ordre qu’une coalition d’activistes climat s’est donné rendez-vous à Strasbourg, mardi matin, à quinze minutes à pied du Parlement européen. Des militants italiens, allemands, polonais, autrichiens ou encore ukrainiens, âgés de 18 à 25 ans pour la plupart, bien décidés à peser sur le vote de la taxonomie européenne prévu ce mercredi.
Les eurodéputés ont approuvé mercredi le label "vert" accordé par la Commission européenne au gaz et au nucléaire, deux sources d'énergie ainsi reconnues comme nécessaires pour lutter contre le changement climatique.
Ce texte controversé, présenté en janvier par la Commission européenne, classe comme « verts » certains investissements pour la production d’électricité dans des centrales nucléaires qui n’émettent pas de CO₂ ou des centrales au gaz, à condition qu’elles mobilisent les technologies les plus avancées.
Les eurodéputés ont approuvé mercredi le label "vert" accordé par la Commission européenne au gaz et au nucléaire, malgré la colère des mouvements écologistes.
Le Parlement européen a voté mercredi 6 juillet l’inclusion du gaz et du nucléaire dans la taxonomie européenne. Ce qui leur permettra un accès plus facile aux financements.
Un label vert vient d’être accordé au gaz et au nucléaire par un vote du Parlement européen. Cette décision controversée ouvre la voie à des investissements financiers. Explications.
Le Parlement européen doit se prononcer sur l’inclusion du nucléaire et du gaz dans la taxonomie verte européenne, censée favoriser la transition énergétique. En amont de ce vote, un collectif de responsables associatifs appelle, dans une tribune pour « Le Monde », les parlementaires européens à rejeter cette inclusion, qui serait « une mine d’or » pour le régime de Vladimir Poutine.
Mardi, les comités en charge des Affaires économiques et de l'Environnement ont rejeté la décision de la Commission européenne d'inclure le nucléaire et le gaz dans la taxonomie, qui définit les activités considérées comme vertes. La Commission avait décidé le 2 février d'inclure sous condition le gaz et le nucléaire à la liste des investissements "verts", leur ouvrant des facilités de financement.
lors que les députés européens viennent de voter l’interdiction de la vente des voitures thermiques en 2035, place désormais à un autre volet (tout aussi délicat) du fameux Pacte vert : les énergies. Les députés de tous bords des commissions Envi (environnement, santé publique et sécurité alimentaire) et Econ (affaires économiques et monétaires) du Parlement européen ont voté ce mardi contre la proposition de la Commission d’inclure le gaz fossile et le nucléaire dans la taxonomie «label vert» européen, qui vise normalement à mieux orienter le financement d’activités contribuant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, et ainsi atteindre la neutralité climatique d’ici à 2050.
La Commission européenne a récemment inclus le gaz et le nucléaire dans la liste des énergies «durables» de la taxonomie européenne. Cette décision revient à suspendre de facto le Pacte Vert européen et compromet les nombreux engagements écologiques que l’Union Européenne a réaffirmés ces dernières années.
« L’inclusion du gaz fossile et du nucléaire dans la taxonomie européenne va renforcer notre dépendance à la Russie », constate Greenpeace. L’ONG a publié le 17 mai un rapport sur les pressions exercées par des entreprises russes – telles que Gazprom, Lukoil et Rosatom – et par le gouvernement français pour que le gaz fossile et l’énergie nucléaire fassent partie de la taxonomie européenne.
« Ce vote négatif est un signal politique important : l'énergie nucléaire n'est pas durable et ne doit donc pas faire partie de la taxonomie », a indiqué le porte-parole du ministère allemand de l'Environnement au média Contexte, qui a révélé l'information. Cette prise de position fragilise le fameux « couple franco-allemand » et pourrait mettre en péril la filière nucléaire française.
Delano et Paperjam ont examiné l’inclusion largement débattue du gaz naturel et de l’énergie nucléaire dans les lignes directrices de la Commission européenne sur les investissements verts, la taxonomie de l’UE pour les activités durables. Mais l’UE n’est pas la seule à élaborer des normes d’investissement vert.
La ministre Zakia Khattabi (Ecolo) demande à la Belgique de voter contre l'introduction du gaz et du nucléaire dans la taxonomie verte proposée par la Commission.
La guerre en Ukraine révèle les effets "délétères" du projet européen de labellisation verte, a estimé jeudi l'ONG Reclaim Finance, en prenant pour exemples le gaz et le nucléaire, deux énergies fossiles susceptibles d'être étiquetées comme "vertes" par l'Union européenne. "La taxonomie de l'UE encourage la construction de centrales à gaz qui maintiendraient ou augmenteraient la dépendance gazière de l'Union" vis-à-vis de "régimes autoritaires comme la Russie", a estimé dans un communiqué Reclaim Finance.
L’économiste Hans Stegeman s’insurge, dans une tribune au « Monde », contre le fait que l’Union européenne ait intégré l’énergie nucléaire et le gaz naturel dans la taxonomie verte et estime que cela correspond à de l’écoblanchiment au niveau institutionnel.
Enfin un langage commun: le monde de la finance voit d'un bon œil la création par Bruxelles d'un label vert européen mais prévient qu'il ne suffira pas à rediriger massivement les investissements vers les projets verts. La liste retenue des investissements respectueux de l'environnement "va permettre d'y voir plus clair", estime auprès de l'AFP Lionel Melka, directeur de la recherche au sein de la société d'investissement Homa Capital.
Ce mercredi 2 février 22 – comme souvent les dates symboles – ne surprend pas. Il est annoncé depuis des mois. Reflet d’un consensus fortement majoritaire quant aux politiques européennes en matière d’énergie. Le symbole reste pourtant très violent. Pour qui suit l’actualité mondiale de l’énergie et du climat, un saut vers l’inconnu vient d’être franchi.
Alors qu’il est demandé aux populations de faire, climatiquement et à juste titre, des efforts ainsi que de demander l'engagement citoyen, de leur côté les gouvernements changent in extrémis les règles du jeu avec un aplomb qui donne l’impression de se faire rouler dans la farine. Les contorsions de Maired McGuiness, la commissaire européenne des services financiers, venue défendre l’indéfendable, n’ajoutent qu’au malaise. Seuls, l’Autriche, le Luxembourg, l’Espagne et le Danemark s’y sont opposés.
La Commission européenne a provoqué mercredi la colère d'organisations écologistes en créant un label "vert" pour les centrales nucléaires et au gaz, reconnaissant, sous certaines conditions, leur contribution à la lutte contre le changement climatique.
Malgré les objections, la Commission considère que ces énergies "de transition" servent les objectifs climatiques européens.
Greenwashing pour les uns, retour à la raison pour les autres. C’est peu de le dire, la version finale de la proposition de la Commission européenne sur la taxonomie est loin de faire l’unanimité.
La plateforme sur la finance durable critique le projet de la Commission sur la taxonomie. Ni le gaz, ni le nucléaire ne peuvent être considérés comme des activités vertes. C’est l’avis des experts de la plateforme sur la finance durable qu’avait sollicité la Commission européenne sur sa proposition de modifier le règlement de la taxonomie verte. Adoptée en juin 2020, cette législation établit les critères de durabilité des activités économiques...
Des parlementaires européens de tout le spectre politique sont furieux du refus de la Commission européenne de les consulter sur un projet de proposition visant à qualifier le gaz et le nucléaire de source d’énergie «  transitoire  », ont déclaré des sources parlementaires à EURACTIV.
S’il va permettre à l’Union de redorer son blason, le chemin vers la transition verte nécessitera d’éviter de très nombreux écueils, et exigera beaucoup de fermeté de la part des institutions et des États membres. Petit tour de la question.
Le Luxembourg et l'Autriche, à la suite de l'Allemagne, ont réaffirmé vendredi leur farouche opposition à l'inclusion du nucléaire dans la labellisation des énergies "vertes" de l'UE, espérant être rejoints par Berlin pour poursuivre en justice, le cas échéant, le projet de la Commission.
L'Autriche, farouchement antinucléaire au point que son unique centrale n'a jamais fonctionné, ne décolère pas contre le projet de label "vert" en Europe pour l'atome et le gaz. Et portera plainte si Bruxelles persiste et signe. "Aucune de ces deux formes d'énergie ne sont durables et n'ont donc aucune raison d'être incluses dans la taxonomie", la liste des activités pouvant bénéficier des avantages de la finance verte, déclare la ministre de l'Environnement Leonore Gewessler, dans un entretien à l'AFP.
C'est la dernière ligne droite pour la consultation sur le projet de taxonomie verte proposée par la Commission européenne. Celle-ci doit permettre d'orienter les investissements privés vers des activités bas-carbone. Mais l'inclusion du gaz comme "énergie de transition" fait polémique alors que de plus en plus d'études montrent que ce n'est pas un passage obligé pour sortir du charbon ni pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
Toutes les activités de la filière nucléaire ne sont pas reconnues dans la liste des investissements pouvant bénéficier des avantages de la finance verte (taxonomie de l'UE). Sont concernés la construction de nouvelles centrales pour la production d'électricité et les travaux pour la prolongation de centrales existantes, ainsi que la recherche en vue du développement de technologies minimisant les déchets.
Au lieu de donner à l’industrie nucléaire une nouvelle injection financière pour des solutions du passé, l’UE devrait se concentrer sur des questions urgentes, telles que la recherche de solutions communes au problème existant de déchets de haut niveau, et l’adoption d’une réglementation forte sur la sûreté nucléaire et sur les développements pacifiques de la technologie nucléaire. Nous, experts du TEG, maintenons notre recommandation à la Commission européenne selon laquelle l’énergie nucléaire, même si elle est autorisée, n’a pas sa place dans la taxonomie européenne des activités durables sur le plan environnemental.
La Commission européenne entend classer dans sa taxonomie verte le gaz et le nucléaire comme « énergies de transition ». Une erreur, selon Neil Makaroff du Réseau Action Climat, qui pointe une « alliance toxique » entre pays, dont la France, en faveur de cette décision.
Les si chères énergies que sont le gaz et le nucléaire se sont in extremis invitées dans les projets verts européens de 2022. Le texte qui prévoit de les intégrer à la taxonomie, le référentiel des activités favorables aux objectifs environnementaux de l’Union, a été publié le 31 décembre. Il ouvre la possibilité de faire financer par des subventions européennes la relance du nucléaire voulue par Emmanuel Macron qui préside le Conseil de l’Europe depuis le 1er janvier. Pourtant cette onction environnementale pour deux énergies controversées peut compromettre l’ambitieux Pacte Vert européen.

2021

La présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, a pris la tête de l’élaboration d’une liste d’investissements durables qui sera bientôt publiée, sur fond de controverse autour de l’éventuelle classification du gaz fossile et de l’énergie nucléaire comme des activités « vertes » ou « de transition » sous certaines conditions. Ces informations nous ont été rapportées par plusieurs sources bien informées du processus.
Le gaz et le nucléaire pourraient être considérés comme des investissements « durables » dans la taxonomie européenne. C’est ce que soutient un document confidentiel circulé à la Commission Européenne le 29 octobre. Une information qui, si elle se révélait exacte, porterait un coup de grâce à la construction d’une finance alignée avec les objectifs de lutte contre le réchauffement climatique.
La majorité des 27 pays membres de l'UE s'est prononcée jeudi pour reconnaître le rôle du gaz et du nucléaire dans la lutte contre le changement climatique, ce qui en facilitera le financement, a-t-on appris de sources concordantes.
Selon toute vraisemblance, la Commission européenne devrait dans les prochains mois faire une proposition pour inclure l’énergie nucléaire dans la taxonomie verte européenne, selon Thomas Pellerin-Carlin, chercheur à l’institut Jacques Delors. Mais elle a d’abord intérêt à attendre le dénouement des élections allemandes, souffle-t-il.
Le projet de « taxonomie » européenne pourrait s’avérer être un bon instrument pour atteindre la neutralité carbone mais il cache des enjeux économiques et politiques de taille qui servent avant tout les industries. Rétrospective 2021 - Publié initialement le 12 avril 2021
Quand la Commission Européenne a décidé d’adopter une taxonomie verte, elle voulait disposer de référentiels listant les activités compatibles avec les objectifs environnementaux de l’Union dans six domaines clefs. La publication des premières pistes sur les quatre objectifs non climatiques permet de s’interroger sur la complexité du dispositif proposé. Elle rend très incertaine l’appropriation du référentiel par les entreprises et les investisseurs...
La stratégie sur la finance durable de l’Union européenne ne se limite pas à la finance verte. Elle compte bien s’étendre au champ social. C’est pourquoi la plateforme des experts techniques qui publie des recommandations sur sa mise en œuvre, a mis en circulation un premier rapport sur le projet de taxonomie sociale. En consultation pendant l’été, il permet de comprendre le concept et son application possible.
Le projet de « taxonomie » européenne pourrait s’avérer être un bon instrument pour atteindre la neutralité carbone mais il cache des enjeux économiques et politiques de taille qui servent avant tout les industries.



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