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Faire avancer les tracteurs et les autres engins agricoles grâce à l’urine des porcs : cela peut paraître saugrenu et pourtant des chercheurs planchent sérieusement sur cette solution. L’idée est née il y a quelques années à Flobecq, commune à facilités hennuyère. Testée en laboratoire avec des urines synthétiques, elle passe en phase d’expérimentation grâce au soutien d’investisseurs publics et de plusieurs intercommunales de Wallonie picarde.
Selon une étude réalisée dans dix pays de l’Union européenne et menée par les organisations partenaires du Pesticide action network Europe, La Mehaigne serait le troisième cours d’eau le plus pollué d’Europe en TFA, un produit chimique éternel qui fait partie de la famille des PFAS.
Sous le soleil, l’endroit est magnifique sauf qu’à y regarder de plus près, ici en bord de Berwinne, les prairies ressemblent à des terrains vagues, remplies de cailloux, de ferrailles. C’est là que la ferme de Gérard est installée depuis ses parents et grands parents. Aujourd’hui à 70 ans, il constate les dégâts. "On a régulièrement tous les 2-3 ans des petites inondations mais cette fois je n’ai jamais vu cela. Mes oncles avaient construit des digues pour éviter les débordements, l’eau est passée au-dessus du pont et a tout arraché. Un pilastre du pont est parti également."
Des dizaines d'ONG de défense de l'environnement s'inquiètent d'un "démantèlement des mesures vertes" au sein de l'Union européenne et pressent les responsables politiques d'"arrêter avant qu'il ne soit trop tard", dans une lettre ouverte publiée lundi. "La nature n'est pas en conflit avec la capacité de notre société à prospérer, elle est à son fondement même. Mais certains politiciens dans les capitales européennes, et dans les institutions de l'UE à Bruxelles, accélèrent les crises de la nature et du climat, risquant les vies des personnes qu'ils représentent", met en garde la lettre publiée sur leurs sites internet respectifs.
Le Parlement européen a voté mercredi, en urgence et sous pression de la protestation agricole, un affaiblissement des conditions environnementales que les agriculteurs doivent respecter pour pouvoir bénéficier d'un financement de la Politique agricole commune (PAC).
Les projets agrivoltaïques se développent en Wallonie. Le principe est d’utiliser des terres agricoles pour y placer des centaines, voir des milliers de panneaux photovoltaïques. Certains agriculteurs décident d’eux-mêmes de faire cohabiter leur élevage avec des panneaux solaires. Mais depuis quelque temps, de nouveaux projets, plus importants, voient le jour et prévoient de ne pas cohabiter mais bien d’installer uniquement ces panneaux sur des champs.
Le Réseau de soutien à l'agriculture paysanne (Résap) et la Fédération unie de groupements d'éleveurs et d'agriculteurs (Fugea) ont manifesté ce jeudi matin devant les cabinets des ministres de l'Agriculture, Willy Borsus (MR), et de l'Environnement, de la Nature et de la Ruralité, Céline Tellier (Ecolo), à Namur. La délégation s'est mobilisée pour obtenir le refus d'un projet d'agrivoltaïsme, une technique qui associe l'exploitation agricole et la production d'électricité photovoltaïque, à Aiseau-Presles, dans la province de Hainaut.
Les mobilisations agricoles continuent depuis maintenant plusieurs semaines. Charge administrative, normes européennes contraignantes, revenus compliqués… les raisons de la colère sont multiples. Pourtant, ce n’est pas le cas de tout le monde. À Sprimont, en province de Liège, un éleveur laitier n’est pas d’accord avec les manifestations de ses collègues wallons. Une position bien tranchée qu'il assume complètement.

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