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Essor du véhicule électrique, de l'hydrogène ou de l'électricité bas carbone: la coopération internationale doit s'accélérer pour permettre la transition des secteurs les plus émetteurs et tenir les engagements climatiques internationaux, prône mardi un rapport commandé lors de la COP26. Lors de la conférence sur le climat l'an dernier à Glasgow, 45 pays s'étaient engagés à mettre l'accent sur la collaboration internationale pour déployer des solutions plus vertes dans plusieurs secteurs d'activité: électricité, transport terrestre, acier, hydrogène et agriculture. L'idée est de rendre les technologies respectueuses de l'environnement plus abordables financièrement, notamment pour les pays plus pauvres.
Deux instituts d'études spécialisés ont appelé vendredi les pays du G20 à renforcer rapidement leurs engagements climatiques pour tenter de respecter les objectifs de l'accord de Paris comme ils l'ont promis lors de la dernière conférence climat COP26. "Aucun des pays du G20 n'en fait assez pour maintenir l'espoir de limiter le réchauffement à 1,5°C" par rapport à l'ère pré-industrielle, a déclaré dans un communiqué Tom Evans, de l'institut E3G qui publie une analyse des derniers engagements de ces pays conjointement avec le Energy and Climate Intelligence Unit.
Une rencontre virtuelle des principaux pollueurs mondiaux organisée jeudi par les États-Unis n’a pas permis de relancer une dynamique entravée par les préoccupations nationales des gouvernements.
Bruxelloise de 25 ans, Nadège Carlier est doctorante en sciences politiques à l’UCLouvain. Elle a également été désignée comme déléguée ONU francophone du Forum des jeunes, organe officiel de représentation de la jeunesse en Fédération Wallonie-Bruxelles, à la COP 26 qui s’est tenue à Glasgow. Nous l’avons rencontrée pour qu’elle nous fasse part de son expérience.
Parmi les quelques avancées de la COP26 fin 2021, on trouve l’engagement, signé par plus de 140 pays, de faire cesser la déforestation tropicale d’ici à 2030. La déforestation constitue en effet une cause majeure d’émissions de gaz à effet de serre, et la conservation des puits de carbone forestier semble incontournable pour l’atteinte de la neutralité carbone.
Une production record de charbon en Chine est annoncée pour 2021, quelques semaines seulement après la COP26 à Glasgow, où les discussions se sont soldées par des désaccords sur l’engagement à abandonner le combustible.
Sur les 194 Parties signataires de l'Accord de Paris ayant déposé auprès des Nations Unies leurs « contributions déterminées au niveau national »(1) (engagements pour lutter contre le réchauffement climatique, « INDC » ou « NDC » en anglais), 182 Parties avaient inclus des objectifs relatifs aux énergies renouvelables à mi-novembre 2021 après la COP26 (dont 144 avec des objectifs quantifiés et seulement 13 s'engageant avec un pourcentage d'énergies renouvelables dans leurs mix énergétiques respectifs).
Selon les Nations Unies, les engagements pris par les parties lors de la COP26 à Glasgow aboutiraient à une hausse de températures de 2,9 à 3,1 degrés d'ici à 2100. Des nouveaux engagements en 2022 seront essentiels pour garder en vie l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5 °C et les pays sont encouragés à accroître l'ambition de leurs engagements avant la COP27 qui se tiendra en Égypte du 7 au 18 novembre.
Echec retentissant comme à Copenhague en 2009 ? Succès historique comme à Paris en 2015 ? Entre les deux ? La dernière conférence climat de l'ONU a inspiré tous ces sentiments et, alors que l'humanité tente de se sauver d'elle-même, le temps de l'action concrète est venu.
Dans la foulée de la COP26 de Glasgow, la France doit rehausser ses objectifs climatiques pour 2030, renforcer leurs mises en oeuvre et "reprendre l'initiative à l'international", recommande le Haut Conseil pour le climat dans un avis publié jeudi.
Comme d’autres conférences climat avant elle, la COP26, qui s’est tenue à Glasgow début novembre 2021, aura pris l’allure d’un grand rassemblement tantôt critiqué pour la démagogie du contraste entre actions et discours, tantôt attendu pour l’impact qu’il aura sur les générations futures (en se promettant d’agir « avant qu’il ne soit trop tard »).
Le 13 novembre, la 26e Conférence des parties a pris fin. Autant le savoir, cette nIEWs ne va pas être une analyse poussée de la COP26 : je vais plutôt tenter, avec légèreté, de vous raconter ma semaine à Glasgow. Toutefois, ...
Le Shift Projet poursuit son Plan de transformation de l’économie française (PTEF) avec la publication d'un quatrième rapport consacré cette fois à la santé. Le secteur, jusque-là rarement pointé du doigt, représente tout de même 8 % des émissions de gaz à effet de serre dans l'Hexagone. Le think tank émet plusieurs recommandations pour décarboner la filière alors qu'un mouvement a émergé sur le sujet lors de la COP26 de Glasgow sur le climat.
C’était l’un des derniers grands projets liés au charbon en Afrique. Mais la centrale de San Pedro, dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire, pourrait bien ne jamais voir le jour.
Les mines à ciel ouvert de Singrauli illustrent le dilemme auquel est confronté le deuxième pays le plus peuplé du monde, expliquant sa résistance à l'élimination progressive du charbon prônée durant le sommet de la COP26 à Glasgow au début du mois.
Et au milieu, de nombreux observateurs qui oscillent entre approbation et critique, entre espoir et désespoir face aux résultats de cette COP26 de Glasgow qui était vue comme cruciale pour l'avenir de l'humanité.
Le président sénégalais Macky Sall s'est catégoriquement opposé lundi à un arrêt des financements de l'exploitation des énergies fossiles, qui porterait "un coup fatal" à des économies comme celle de son pays.
Les tourbières sont sorties de leur solitude pour éclairer la COP26. Et si elles constituaient l'une des solutions au réchauffement climatique ?
L’Ademe présentait ce mardi un rapport détaillant les solutions potentielles pour parvenir à cet objectif de la COP26. Certaines impliquent un changement drastique de nos modes de vie, d’autres font le pari de la technologie.
Plusieurs études ont montré cet automne que ces engagements étaient insuffisants. En particulier, l’analyse du secrétariat de l’Accord de Paris(1) a montré qu’ils conduisaient à 2,7 °C d’augmentation moyenne des températures d’ici la fin du siècle. C’est mieux que les 3 ou 3,5° qu’annonçaient les contributions initiales des États en 2015, mais c’est bien loin des objectifs posés dans l’Accord de Paris !
Les pays africains producteurs de gaz et de pétrole, ainsi que ceux où de récentes découvertes de ces énergies fossiles suscitent des espoirs de développement, n'entendent pas pour l'instant y renoncer en dépit des recommandations de la dernière conférence climat de Glasgow en Ecosse, la COP26.
L’objectif de la COP26 était de taille : conclure le cycle de négociations entamé après la COP21. Autrement dit, s’accorder sur des règles générales et des outils de mise en œuvre des Accords de Paris. Ces derniers reposaient sur les participations volontaires des pays quant à l’atténuation du changement climatique (CC), tenus de publier tous les 5 ans leur engagement de réduction d’émissions (les fameuses “NDC”, Nationally Determined Contribution). Alors qu’en est-il ? Ces NDC sont-elles respectées ? A quel point la Cop26 et ses dispositions sont-elles (in)suffisantes ? Mr Mondialisation était sur place : bilan.
La 26e conférence internationale sur le climat (COP26) se termine à Glasgow sur de nombreuses promesses et un manque d’engagements concrets, avec pourtant une prise de conscience de l’urgence climatique par l’ensemble des pays participants.
La Commission Européenne a présenté à Bruxelles une proposition de loi pour enrayer la déforestation. Elle souhaite aller plus loin que l’accord signé par une centaine de pays lors de la COP26 à Glasgow. La stratégie de l’Europe consiste alors à verdir ses importations, en garantissant des produits non responsables de la dégradation des forêts.
Une contribution d'Alice Arts, membre de l'Etincelle, un kot-à-projet néo-louvaniste centré sur le journalisme dont La Libre Etudiant est partenaire.
La climatologue franco-canadienne Corinne Le Quéré, également coauteure pour le GIEC, préside le Haut-Conseil pour le Climat français. Elle revient dans cette interview sur le bilan de la COP26 de Glasgow. Corinne le Quéré estime que bien qu’imparfait, le Pacte Glasgow s’inscrit dans une dynamique d’avancée dans l’action climatique.
La COP26 sur le climat n'a pas été "un échec" mais les engagements doivent maintenant être pleinement mis en œuvre, a appelé jeudi le directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Fatih Birol. "Je ne suis pas d'accord avec l'idée que Glasgow serait un échec", a-t-il déclaré en soulignant les "nombreux et importants résultats positifs" du sommet.
Si les Etats tiennent tous leurs promesses en matière de réduction des gaz à effet de serre, le réchauffement climatique sera tout de même bien au-delà des ambitions de l'accord de Paris, entraînant des phénomènes destructeurs sur toute la planète.
Dans le sillage d’une Cop 26 qui aura vu la Belgique se présenter à la conférence sur le climat sans accord, l’État belge va (de nouveau) devoir répondre d’inaction climatique devant la justice, après avoir déjà été condamné par un premier jugement en juin dernier.
Alors que la COP26 s’achève, avec peu d’espoir pour une transformation véritable de nos modes de fonctionnement, revenons sur les climats du passé et leurs impacts sur la faune sauvage. Nous vivons dans l’ère quaternaire, commencée il y a 2,58 millions d’années ; une paille à l’échelle de l’histoire de la Terre, mais une période au climat particulièrement tourmenté : pas moins de 50 oscillations climatiques de diverses ampleurs et durées, et entre 8 et 10 glaciations rien qu’au cours des derniers 800 000 ans.
Dénonçant l’influence des entreprises à la COP26 et l’échec de ce sommet, quelque 200 universitaires internationaux demandent dans cette lettre de prendre des « décisions plus radicales ». Et appellent à une « révolution verte » face à l’urgence climatique.
Après la COP 26, l’heure est au bilan pour les chercheurs Gaël Giraud (CNRS) et Loïc Giaccone (Georgetown Environmental Justice Program). Ils reconnaissent les avancées, comme la signature d’accords sectoriels. Mais on n’a jamais été aussi éloigné des objectifs de l’accord de Paris. Et cette nouvelle COP a révélé une faille démocratique.
Plutôt que les vaines palabres de la COP26, Isabelle Attard a écouté avec attention les paroles de Greta Thunberg. Lorsque la jeune activiste dit que « nous allons faire le changement, qu’ils le veuillent ou non », l’ex-députée devenue anarchiste y voit une sagacité pleine d’espoir.
La COP26 vient de s’achever à Glasgow. Pour la première fois, la diminution des énergies fossiles a été évoquée, mais sans calendrier précis. L’analyse d’Armelle Le Comte, chargée de plaidoyer Climat à Oxfam, de retour de la COP.
Augmentation des déluges au mieux, canicules extrêmes et régulières au pire… Tour d’horizon des scénarios catastrophes.
Alors même que sa capitale est souvent plongée dans un brouillard toxique, l'Inde a mené la charge pour affaiblir les engagements contre le charbon lors du sommet de la COP26, privilégiant, selon les experts, sa croissance économique au détriment de l'avenir de la planète.
Le dénouement de la COP26, marqué par l’intervention de l’Inde pour demander non plus une sortie du charbon mais une réduction, n’est en fait que le résultat de décennies de déni climatique de la part des pays riches. Sur la réduction des émissions, la solidarité avec les pays du Sud et la sortie de toutes les énergies fossiles, ils ont manqué à leurs promesses. Cela n’a fait que contribuer à creuser le fossé et la méfiance entre les deux blocs.
Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a balayé les critiques affirmant que le pays avait empêché, avec l'Inde, un engagement plus concret du monde à sortir du pétrole, combustible fossile particulièrement polluant.
Le renoncement de l’Inde et de la Chine sur le charbon et la persistance du profond clivage Nord-Sud illustrent les insuffisances des objectifs pris à Glasgow, qui dessinent un monde à 2,7°C de réchauffement.
À Glasgow, les discussions de la COP26 ont abouti ce 13 novembre (soit un jour après la date de conclusion initialement prévue) à l’adoption d’un texte de compromis des près de 200 Parties présentes.
Maintenant, c’est un combat direct pour la survie. Le Pacte climatique de Glasgow, malgré tout son langage sobre et diplomatique, ressemble à un pacte suicidaire. Après tant d’années gâchées de déni, de distraction et de retard, il est trop tard pour un changement progressif. Avoir de bonnes chances d’éviter plus de 1,5°C de chauffage, c’est réduire les émissions de gaz à effet de serre d’environ 7 % chaque année : plus vite qu’elles n’ont baissé en 2020, au plus fort de la pandémie.
La COP26 a accouché d’un ensemble de décisions qui vont aider à la mise en œuvre de l’Accord de Paris. C’est un pas dans la bonne direction, c’est bien plus que du bla-bla, mais c’est très insuffisant. Parmi les points positifs, je vois : ...
Zaterdag 13 november. COP 26 eindigde meer dan 24 uur te laat. In de zoektocht naar een balans tussen ambitie en solidariteit, is het voorzitterschap erin geslaagd een delicaat compromis te bereiken tussen alle partijen. Dit definitieve akkoord is verre van volmaakt, maar geeft niettemin een impuls aan de strijd tegen de klimaatcrisis. Het moet nu worden vertaald naar ambitieuze en solidaire maatregelen.
La COP 26 s’est achevée le 13 novembre 2021, après une prolongation de 24 heures. Il semblerait que son principal « succès » soit la finalisation du fonctionnement des marchés carbone. Avec toujours aucun accord sur l’aide aux pays du Sud – le « Fonds vert » que vous évoquez dans la première partie de notre entretien – et, globalement, un document final très en deçà des attentes. À quel point faut-il parler d’un échec (prévisible) ?
Les négociations climatiques de la COP26 ont abouti au Pacte de Glasgow, une déclaration jugée décevante par de nombreux observateurs. Le climatologue Jean Jouzel dresse un premier bilan de la COP26 de Glasgow plus nuancé. Lisez notre entretien avec l’ancien vice-président du GIEC Jean Jouzel pour faire le point sur les négociations climatiques.
De nombreuses ONG ont exprimé leur déception à l'issue de la COP26 de Glasgow, samedi soir, jugeant l'accord décevant même s'il laisse une étroite fenêtre pour limiter le réchauffement climatique à +1,5°C, comme le prévoit l'accord de Paris.
Voici les principales réactions internationales à l'accord adopté samedi par la COP26 à Glasgow pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète mais sans assurer de parvenir à le contenir à 1,5°C de plus qu'à l'ère pré-industrielle.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a estimé que l'accord sur le changement climatique conclu samedi par la COP26 à Glasgow était "un pas dans la bonne direction" mais souligné que "le travail est loin d'être achevé".
Les 196 pays de la COP26 ont adopté samedi 13 novembre un accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète. Mais sans garantir le respect des objectifs de l’accord de Paris visant à limiter le réchauffement en deçà de 2 °C, ni répondre aux demandes d’aide des pays pauvres.
Les principaux points du "Pacte de Glasgow sur le Climat" adopté à la COP26, au terme de deux semaines de négociations:
Le Royaume-Uni a annoncé formellement l’adoption d’une décision finale à l’issue de la COP26. Jusqu’à la dernière minute, la question des énergies fossiles a fait débat, avec la Chine et l’Inde à la manœuvre.
La COP27 se tiendra du 7 au 18 novembre 2022 dans la ville balnéaire de Charm el-Cheikh, au bord de la mer Rouge. La ville située dans la péninsule du Sinaï, très touristique, est connue pour ses plages et ses récifs coralliens. Quant à la COP28, elle sera organisée par les Emirats arabes unis. L'évènement devrait avoir lieu du 6 au 17 novembre 2023. La COP26 s'est achevée samedi soir avec l'adoption du Pacte de Glasgow sur le climat.
Les décisions adoptées à la COP26, à Glasgow, vont aider à la mise en oeuvre de l'accord de Paris sur le climat, a souligné dimanche le climatologue Jean-Pascal van Ypersele (UCLouvain), estimant qu'il s'agit d'un "pas dans la bonne direction". "C'est bien plus que du bla-bla, mais c'est très insuffisant", résume-t-il.
Les quelque 200 pays de la COP26 ont adopté samedi un accord loin de faire l'unanimité. Le "pacte de Glasgow" est jugé en deça des espérances de départ. L'accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement climatique ne garantit pas de tenir l'objectif de le contenir à 1,5 °C, ni de répondre aux demandes d'aide des pays pauvres.
"L'ensemble des textes adoptés à Glasgow ne diminue pas immédiatement les émissions de gaz à effet de serre, mais crée un cadre et des signaux de plus en plus clairs vers la décarbonation pour tous les gouvernements, tous les acteurs économiques et tous les citoyens. Maintenant, au boulot", conclut le climatologue.
Après deux semaines intenses de tractations et une journée de prolongations, la COP26 a accouché de timides avancées. Au Royaume-Uni, certains médias voient le verre à moitié plein, quand d’autres le voient à moitié vide, voire totalement vide.
Après deux semaines d'âpres négociations, la COP26 a pris fin, samedi 13 novembre, avec un accord en demi-teinte, déjà largement critiqué et dont le patron de l'ONU, Antonio Guterres, a lui-même relevé les faiblesses.
Une analyse partagée par Adélaïde Charlier, la coordinatrice francophone de "Youth for Climate" de Belgique. "Il y a eu des côtés positifs, mais surtout négatifs", a-t-elle fait savoir sur le JT de 13h de la RTBF. La jeune militante regrette que la conférence ne soit pas allée plus loin concernant les énergies fossiles et le charbon.
Adélaïde Charlier, coordinatrice de "Youth for Climate", admet qu’il "y a eu des avancées" mais regrette qu’il n’ait pas été décidé d’arrêter complètement les subsides aux énergies fossiles et au charbon
Tout ça pour ça. Quand on pense aux attentes suscitées par cette COP26, à l’énergie et aux moyens (souvent coûteux en gaz à effet de serre) déployés, on ne peut qu’être épouvantablement déçus, voire révoltés devant le résultat obtenu à Glasgow par les dirigeants de la planète. Le message envoyé aux jeunes mobilisés en masse pour tenter de sauver ce qu’il reste à sauver c’est, en gros : «On va tous dans le mur mais laissez-nous en profiter à fond d’ici là.»
Now it’s a straight fight for survival. The Glasgow Climate Pact, for all its restrained and diplomatic language, looks like a suicide pact. After so many squandered years of denial, distraction and delay, it’s too late for incremental change.
Les 196 pays de la COP26 ont adopté, samedi, un accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète. Accord qui n'est pas jugé à la hauteur de l'urgence par les associations de défense de l'environnement.
De COP en COP le système capitaliste recycle les vieilles promesses mais s'emploie à ne rien changer. Mais désormais le roi est nu. L'échec de la COP26 met un point final au mythe d'une coexistence possible entre capitalisme et écologie. Les faits sont posés: la préservation de l'un ne se fera pas sans abandon de l'autre. Chacun devra maintenant se positionner en conséquence.
Le dernier projet de décision invite les États parties à l'accord de Paris à relever leurs engagements de réduction d'émissions dès la fin 2022. Le texte, ce qui serait une première s'il était adopté, appelle à accélérer la sortie du charbon (sans technique de capture du carbone). Si la formulation a été édulcorée par rapport à un premier brouillon de texte, l'évocation, même à demi-mots et de manière alambiquée, de la fin du charbon et des énergies fossiles est vue par les ONG comme une (demi-)victoire.
Un nouveau projet de déclaration finale de la conférence de Glasgow sur le climat appelle samedi à "accélérer les efforts" vers la sortie du charbon et le rythme des engagements des pays pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Les pays qui s'engagent dans la lutte contre le réchauffement climatique s'exposent à des poursuites judiciaires du secteur des énergies fossiles, évaluées à des milliers de milliards de dollars à l'échelle planétaire par des ONG qui y voient une menace pour les décisions prises dans les conférences sur le climat. Nombre d'accords internationaux, tels que le Traité sur la charte de l'énergie ou des traités de libre-échange, contiennent des mécanismes de règlement des litiges qui permettent à des entreprises et investisseurs étrangers de poursuivre directement les États devant des tribunaux d'arbitrage.
Les questions de l’aide aux pays moins développés et de la sortie des énergies fossiles menacent de faire dérailler la conclusion d’un accord destiné à freiner le dérèglement climatique.
La présidence britannique de la COP26 tentait samedi de défendre son projet qui selon elle "fait réellement avancer les choses", alors que plusieurs points controversés notamment sur l’aide aux pays pauvres menaçaient de faire dérailler la conclusion d’un accord destiné à freiner le réchauffement de la planète.
Nous avons rencontré Frédéric Durand, auteur d’un ouvrage de référence sur le réchauffement. Le géographe résume les enjeux de la COP 26, entre urgence absolue de mesures fortes et danger des fausses bonnes solutions, comme le nucléaire.
La COP26 va s’achever à Glasgow après deux semaines de négociations. Décriée pour son manque d’inclusion, elle n’aura pas permis l’adoption de décisions suffisantes pour répondre à l’urgence et aux défis des pays les plus impactés par le changement climatique.
L’accord adopté à l’issue de la COP26 de Glasgow est largement insuffisant pour limiter à 1,5 °C la hausse globale des températures. Les demandes de financement des pays pauvres qui en subiront le plus les effets ont été écartées tandis que les promesses de sortie des énergies fossiles ont été affaiblies.
Après quinze jours de négociations, les États ont adopté sur le fil, samedi, un texte commun à la COP26 pour accélérer la lutte contre le réchauffement climatique.
Il n’aura fallu que quelques minutes après la fin de la COP26, pour que de nombreux représentants gouvernementaux sautent sur Twitter afin de se dédouaner de cet accord à minima. Cependant, aucun n’a expliqué pourquoi il a voté "oui".
La COP26 se termine à Glasgow. Greenpeace est déçue du fragile et faible accord final qui n’offre aucune réponse à une crise climatique déjà menaçante. La Belgique a réussi à se soustraire à sa responsabilité de gros pollueur malgré quelques belles promesses. En raison du blocage flamand, notre pays a une fois de plus fait piètre figure sur la scène internationale.
Criminel parce que les Etats promettent de rester en-deçà de 1,5°C mais nous conduisent vers 2,7°C au moins. Indécent parce que les pays riches refusent de payer le prix de leur responsabilité historique, au détriment des populations pauvres. Dilatoire parce qu'ils vendent une "neutralité carbone" de long terme pour ne (presque) rien faire à court terme. Ils nous font honte.
Mais le succès d’une COP ne se mesure ni au nombre de ses participants, ni à celui des déclarations produites. Il se juge à sa capacité d’accélérer l’action climatique sur le terrain. En la matière, que peut-on retenir de cette 26e édition ? Un accroissement timoré des objectifs de réduction d’émissions
After two weeks of talks in Glasgow, diplomats from almost 200 countries have agreed to ramp up their carbon-cutting commitments, phase out some fossil fuels and increase aid to poor countries on the front lines of climate change.
À l’issue d’une conférence marquée par la mise à l’écart des communautés les plus impactées et l’omniprésence des lobbies, la COP26 accouche une fois de plus d’engagements sans ambition qui repoussent l’action aux calendes grecques.
« Le résultat de la COP26 laisse les pays développés libres de continuer à polluer, et donne le feu vert à des massifs accaparements de terres dans les pays en développement pour des projets de compensation. Alors que la présidence britannique et ses alliés s’auto-congratulent, il aurait été préférable qu’aucun accord ne soit atteint.
Pour Laurence Tubiana, directrice de la Fondation européenne pour le climat, si de bonnes annonces ont déjà été faites, la contribution de plusieurs pays, dont le Brésil, est loin d'être suffisante.

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