Les Ressources minérales (*)
« Une nouvelle ruée minière d’une ampleur inédite a commencé. Au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, il faudrait produire en vingt ans autant de métaux qu’on en a extrait au cours de toute l’histoire de l’humanité. Ruée sur le cuivre en Andalousie, extraction de cobalt au Maroc, guerre des ressources en Ukraine, cette enquête sur des sites miniers du monde entier révèle l’impasse et l’hypocrisie de cette « transition » extractiviste. »
Source : présentation de « La ruée minière au XXIe siècle » – Enquête sur les métaux à l’ère de la transition – Celia Izoard
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agrivoltaïsme
2024
Le projet agrivoltaïque Terr'arbouts prévu dans les Landes, présenté comme l'un des plus étendus de France, a été autorisé à la construction, ont indiqué mardi ses promoteurs et les autorités.200 hectares de panneaux photovoltaïques. Porté par un groupement de 35 agriculteurs et l'énergéticien GLHD, détenu partiellement par EDF Renouvelables, ce projet doit disséminer 200 hectares de panneaux photovoltaïques sur une surface de 700 hectares de cultures agricoles, pour une mise en service en 2028.
Dans le cadre d’un projet baptisé Regace, un programme de recherche européen entend déployer sur le continent les premiers systèmes de suivi agrivoltaïque enrichi en CO2 pour équiper des serres. Quels sont les avantages et les défis à relever pour ces systèmes sur lesquels mise l’Europe ?
Les projets agrivoltaïques se développent en Wallonie. Le principe est d’utiliser des terres agricoles pour y placer des centaines, voir des milliers de panneaux photovoltaïques. Certains agriculteurs décident d’eux-mêmes de faire cohabiter leur élevage avec des panneaux solaires. Mais depuis quelque temps, de nouveaux projets, plus importants, voient le jour et prévoient de ne pas cohabiter mais bien d’installer uniquement ces panneaux sur des champs.
Le décret encadrant le développement de l'agrivoltaïsme a été publié mardi au Journal officiel après de longues négociations entre l'administration, les énergéticiens et le monde agricole pour que la production d'énergie solaire cohabite avec celle de nourriture.
Le gouvernement doit publier samedi un texte attendu de longue date pour régir la cohabitation de production d'énergie solaire et de nourriture sur les terres agricoles: il prévoit notamment que les baisses de rendement induites ne puissent excéder 10%.Fruit d'âpres tractations entre l'administration, les énergéticiens et le monde agricole, ce décret encadre le développement de l'agrivoltaïsme, soit la production d'électricité à partir de panneaux photovoltaïques implantés sur des pâtures, des vergers, des terres de maraîchage ou d'autres cultures.
Le Réseau de soutien à l'agriculture paysanne (Résap) et la Fédération unie de groupements d'éleveurs et d'agriculteurs (Fugea) ont manifesté ce jeudi matin devant les cabinets des ministres de l'Agriculture, Willy Borsus (MR), et de l'Environnement, de la Nature et de la Ruralité, Céline Tellier (Ecolo), à Namur. La délégation s'est mobilisée pour obtenir le refus d'un projet d'agrivoltaïsme, une technique qui associe l'exploitation agricole et la production d'électricité photovoltaïque, à Aiseau-Presles, dans la province de Hainaut.
Dans un marché foncier agricole wallon très peu régulé, l’agrandissement des surfaces dédiées à la production énergétique aura un effet mécanique sur l’augmentation du prix des terres. Laisser les terres nourricières au plus offrant revient à détruire l’agriculture et à mettre en danger notre souveraineté alimentaire.
2023
L'essor de l'agrivoltaïsme, consacré dans la loi au printemps, reste suspendu à la parution d'un décret d'application, enjeu d'âpres tractations qui s'éternisent notamment sur la quantité de panneaux solaires qui sera autorisée par parcelle agricole, a-t-on appris jeudi de sources concordantes. L'agrivoltaïsme consiste à produire de l'électricité à partir de panneaux photovoltaïques implantés sur des pâtures, des vergers, des terres de maraîchage ou d'autres cultures.
Alors qu’Emmanuel Macron affirme vouloir travailler avec les agriculteurs pour leur permettre d’avoir « par l’agrivoltaïsme » une réponse à la baisse des rendements, plus de 200 organisations rejettent ici cette « vision d’une transition écologique allant vers une société de surconsommation ultra-connectée » et appellent à une opposition massive à tous ces projets photovoltaïques.
Ces dernières années, on entend de plus en plus parler d’« agrivoltaïsme », dont l’Ademe recense environ 200 projets en cours pour la France(1). Un cadre réglementaire et législatif a également été récemment adopté(2) pour cette filière émergente.
Une étude publiée dans la revue Nature estime que si 1 % de la surface utilisée pour l’agriculture était combinée à la production photovoltaïque, la totalité de la demande mondiale en électricité serait couverte. Même s’il permet une productivité élevée d’énergie, l’agrivoltaïsme soulève de nombreuses interrogations, notamment celles liées au modèle agronomique des exploitations agricoles, ainsi qu’à leur modèle économique et leurs capacités foncières. C’est à ces aspects que nous allons nous intéresser.
La France, avec une nouvelle loi sur les énergies renouvelables dont l'adoption définitive est attendue mardi, consacre pour la première fois l'agrivoltaïsme, qui consiste à produire de l'électricité à partir de panneaux photovoltaïques implantés sur des parcelles agricoles.Ces installations, répandues au Japon ou en Corée du Sud, suscitent un engouement croissant dans le monde mais des réticences du monde agricole qui redoute ses conséquences sur les prix du foncier et pour la productivité des exploitations.
2021
De plus en plus d’exploitants accueillent sur leurs terrains des dispositifs photovoltaïques en contrepartie d’un loyer généreux. Mais des experts s’inquiètent du dévoiement de la pratique, qui privilégierait la production d’énergie au détriment des besoins agricoles.