Parmi les risques systémiques d’effondrement, la folie des hommes. Les politiques initiées par Donald Trump et Elon Musk déstabilisent la géopolitique mondiale, sapent la démocratie américaine et mondiale, accroissent les risques climatiques, fragilisent les équilibres des régions sensibles et engagent le Monde dans une période chaotique et périlleuse. Voici une sélection de références abordant une partie de leurs prises de positions et actions :
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Musk|Trump
2025
Bien décidé à étrangler économiquement Caracas, Donald Trump a annoncé lundi que les pays achetant du gaz ou du pétrole vénézuélien seraient frappés à partir du 2 avril de droits de douane de 25% sur toutes leurs marchandises entrant aux États-Unis.Le président américain, qui multiplie les expulsions de migrants venus de ce pays, a justifié la mise en place de ces droits de douane en écrivant sur son réseau Truth Social que Caracas était "très hostile" aux États-Unis.
En multipliant les menaces contre les personnes et les institutions qu’il considère comme hostiles, le président américain instaure un climat délétère qui fragilise les institutions américaines.
En engageant le pays sur la voie de l’autoritarisme, en s’alignant sur des despotes qui partagent son mépris de la démocratie et de l’Etat de droit, Donald Trump rompt avec une tradition qui faisait des États-Unis un modèle de liberté et de souveraineté, dénonce le sénateur de l’Etat du Vermont dans une tribune publiée par « Le Monde ».
Mais qu’en pensent les Européens ? Sont-ils aussi enclins que leurs dirigeants à soutenir l’achat d’armes, à vouloir augmenter le budget de défense, à craindre la guerre ou Donald Trump ? Une enquête de grande ampleur a sondé l’opinion publique dans neuf Etats de l’Union européenne.
Au moins un chercheur de l'UCLouvain a été le destinataire d'un questionnaire envoyé par l'USAID, l'agence américaine pour le développement international. Une démarche qui évoque, pour certains, la campagne de courriels lancée récemment par Elon Musk contre les institutions américaines. L'université belge a immédiatement réagi.
La stratégie rhétorique adoptée par Georges-Louis Bouchez n’est pas une maladresse isolée, elle s’inscrit pleinement dans une méthode populiste qui dépasse largement les frontières belges. L’objectif profond de cette instrumentalisation populiste du droit international est double. D’une part, elle permet d’éviter une analyse rigoureuse des actes répréhensibles commis par Israël à Gaza, pourtant documentés en détail par Human Rights Watch et Amnesty International : exécutions extrajudiciaires, bombardements disproportionnés sur des populations civiles, restrictions délibérées d’accès aux soins médicaux. D’autre part, elle consolide un électorat sensible à une posture autoritaire simpliste, où la violence d’État est justifiée par opposition systématique au terrorisme.
L’effroi et la sidération laissent place à la confusion et aux incertitudes. Les attaques de l’administration de Donald Trump contre les sciences du climat et de l’environnement se poursuivent aux Etats-Unis. Dans le même temps, les actions en justice contrent une partie de leurs effets. « La situation actuelle est incroyablement chaotique, indique Rachel Cleetus, directrice des politiques du programme climat et énergie de l’Union of Concerned Scientists. Cela a un effet extrêmement préjudiciable et paralysant sur le travail vital des scientifiques du gouvernement fédéral. »
L’administration du président américain, Donald Trump, s’est tournée, lundi 24 mars, vers la Cour suprême des États-Unis pour obtenir la validation de ses coupes dans les effectifs des fonctionnaires, alors qu’un juge de Californie a ordonné que des milliers de personnes soient réembauchées par l’Etat fédéral. [...] Selon la requête gouvernementale auprès de la Cour suprême, « plus de quarante » décisions émanant de juridictions locales bloquent actuellement les orientations données par Donald Trump, une « tendance intenable ».
Dirigée par Elon Musk, la commission pour l'efficacité gouvernementale (DOGE) est chargée depuis le retour au pouvoir de Donald Trump de tailler dans les dépenses publiques américaines. Fidèle lieutenant du multimilliardaire, Steve Davis est devenu la cheville ouvrière de cette entité. [...] Ces actions "ont probablement violé la Constitution des États-Unis de multiples manières", a ainsi estimé un juge fédéral du Maryland, près de Washington.
Après les coups de boutoir de la crise sanitaire, l'assaut de Donald Trump sur la science a écrasé le curseur, en particulier sur le changement climatique. Également en retrait sur ces questions, l'Europe tient, désormais seule, la lanterne du climat.