Le collapswashing, succédant au greenwashing, désigne non seulement la dissimulation des destructions environnementales mais dénonce également ceux qui font croire qu’ils préviennent les risques de déclin ou d’effondrement, alors qu’ils ne font que dissimuler ce qui décline ou s’effondre. Source : Vincent Mignerot
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Une note de la Direction générale des finances publiques révélée par «le Monde» montre que les revenus des 0,1 % des ménages français les plus aisés se sont envolés de 119 % entre 2003 et 2022. De quoi creuser encore les inégalités.
Inégalités environnementales et inégalités sociales sont deux facettes d’une même crise : celle de notre système économique. Les plus pauvres sont les plus touchés par la crise climatique, et la précarité verrouille souvent la transition écologique. Voilà pourquoi la transition doit être écologique, mais aussi sociale.
En septembre 2022, France Stratégie publie une note d’analyse posant la question suivante dans son titre : inégalités environnementales et sociales se superposent-elles ? Plutôt que confirmer ou infirmer directement cette hypothèse, la note cherche à en étudier les nuances, en établissant dans quelle mesure les inégalités d’exposition aux polluants…
Loin d’être un simple « buzz », la polémique sur les jets privés est révélatrice d’un nouveau rapport aux inégalités sociales, estime Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
"Oui la décroissance c'est la seule façon de lutter contre l'impact environnemental et les inégalités sociales, mais il faut tout dire. Dissimuler les difficultés par un récit qui enjolive la réalité, c'est la réactance et la porte ouverte à tous les obscurantismes."
En marge du forum de Davos, une centaine de millionnaires du monde entier ont appelé le 19 janvier à augmenter la taxation sur les plus riches pour compenser les inégalités sociales. A l’heure où des défis majeurs nous attendent, l’Etat ne doit-il pas prélever l’argent chez ceux qui en possèdent le plus?
Selon les calculs du World Inequality Lab, le patrimoine est très inégalement réparti sur la planète. Exemple le plus extrême : les 1% des personnes les plus riches possèdent près de deux fois plus que les 90% des plus pauvres.
Renforcer les lois antitrusts pour briser les grands monopoles que construisent les Gafam ne suffira pas.[..] Surtout, clame le collectif, le définancement de la technologie doit réorienter les flux d’argent ! Il doit permettre de refinancer ce qui nécessite un traitement prioritaire : l’urgence climatique, la protection de l’environnement, la réforme démocratique, la lutte contre les inégalités sociales ou la réforme de la justice pénale… qui toutes manquent de ressources. Mais surtout, insistent-ils, il est nécessaire de se concentrer sur des développements technologiques visant à répondre aux besoins des gens tout en restant sous le contrôle de la communauté.
La vitesse a du bon, notamment quand elle permet d'aller au bord de la mer en moins de trois jours. Mais elle a aussi des inconvénients, car elle augmente la pollution, saccage les territoires et renforce les inégalités sociales. C'est ce que montre l'ouvrage Pour en finir avec la vitesse (éd. de l'Aube), dans lequel les auteurs explorent un nouveau modèle de société, où l'on avancerait mieux en allant plus lentement.
Une étude d'Oxfam révèle que les réductions d'émissions de l'UE depuis 1990 n'ont été obtenues que parmi les citoyens européens à revenu faible et moyen, alors que les émissions totales des 10% les plus riches ont augmenté, indique un rapport mardi.
L’ONG souligne que les émissions annuelles des Européens à revenu faible et moyen ont baissé entre 1990 et 2015, tandis que celles des 10 % les plus riches ont augmenté.
Une étude d’Oxfam révèle que les réductions d’émissions de l’UE depuis 1990 n’ont été obtenues que parmi les citoyens européens à revenu faible et moyen, alors que les émissions totales des 10% les plus riches ont augmenté, indique un rapport mardi.
Le prix Nobel d’économie et ancien économiste en chef de la Banque mondiale publie un nouvel ouvrage dans lequel il dénonce les dérives antidémocratiques et la corruption d’élites qui s’enrichissent en creusant les inégalités. Renverser la logique est toutefois possible, nous a-t-il assuré.
Derrière sa prétention d’universalité, la pensée environnementale s’est construite sur l’occultation des fondations coloniales, patriarcales et esclavagistes de la modernité. Face à la tempête, l’environnementalisme propose une arche de Noé qui cache dans son antre les inégalités sociales, les discriminations de genre, les racismes et les situations (post)coloniales, et abandonne à quai les demandes de justice.