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Depuis plusieurs années, les lobbys des industries de la pêche œuvrent en coulisses contre les normes de protection des océans. C'est ce que révèle un rapport d'experts publié par Influence Map, qui éclaire les pratiques d'influence des industriels, en pleine Conférence internationale sur les océans.
Outre-Atlantique, les Républicains pourraient freiner toute régulation de l’intelligence artificielle par les Etats. Un amendement en ce sens a été inséré dans la loi budgétaire actuellement examinée au Congrès. S’il venait à être adopté, ce dernier mettrait à l’arrêt plusieurs centaines de projets de loi visant à encadrer l’usage de l’IA et protéger les utilisateurs.
En l’espace de quelques jours, l’administration Trump a proposé d’assouplir la définition du "mal" fait aux espèces en voie d’extinction pour octroyer plus facilement des permis de forage et a réautorisé la pêche commerciale dans un sanctuaire marin de l’océan Pacifique. Deux mesures perçues par les scientifiques et les associations environnementales comme une "attaque contre le patrimoine".
Bonne nouvelle ! Le gouvernement grecque a annoncé l’interdiction du chalutage de fond dans toutes ses aires protégées d’ici 2030.
Alors que la Compagnie des pêches de Saint-Malo exploite le plus grand chalutier du monde, l'Annelies Ilena, la Bretagne s'apprête quant à elle à voter ce vendredi 16 février sa nouvelle feuille de route sur la pêche. Or, les associations de défense de l'environnement y voient la perpétuation d'une pêche toujours plus industrielle et écologiquement destructrice.
Bientôt du poisson d’Oman à la criée de Lorient ? Le deuxième port de pêche français s’est associé avec le sultanat pour concevoir et gérer le port de Duqm, situé en mer d’Arabie, et donnant sur l’océan Indien. À terme, ce partenariat pourrait conduire à l’importation de tonnes de poissons et produits de la mer par avion-cargo depuis cette région pour alimenter les étals morbihannais. Un contre-sens pour les pêcheurs bretons et les écologistes, qui voient en ce projet "le symbole d’un développement économique climaticide".
L'interdiction du chalutage de fond proposée par la Commission européenne a mis le feu aux poudres entraînant pour la première fois des "Journées mortes" dans les ports. Pourtant, cette technique très décriée pour son impact environnemental et très gourmande en carburant, est vouée à disparaître si la France veut atteindre ses objectifs climatiques.
Réunie en trilogue, l'Union européenne a décidé fin septembre, avec l'appui de la France, de ne pas interdire la senne démersale. Cette technique de pêche est décriée pour ses effets dévastateurs sur l'environnement. Même les pêcheurs côtiers se positionnent contre. Déjà interdite en Aquitaine et en Bretagne, elle reste donc autorisée dans la Manche, où elle est principalement pratiquée par des chalutiers néerlandais, déjà accusés de tout ratisser avec la pêche électrique, finalement interdite.
Cette semaine, la Commission européenne a annoncé la fermeture d'une partie de l'Atlantique à tous les engins de pêche entrant en contact avec le fond, au-delà de 400 mètres, afin de protéger les écosystèmes marins vulnérables. Cela représente 16 000 km² et environ 1% des eaux communautaires de l'Atlantique du Nord-Est. Les ONG saluent cette décision mais elles attendent désormais que le chalutage profond soit également interdit dans les aires marines protégées.